INTERVIEW INÉDITE : À la rencontre du Docteur Rosaire

Pendant plus d’une décennie, le Dr Brian Kiczek a suivi la voie sombre de l’athéisme et des croyances New Age (Nouvel Âge), jusqu’à ce que la réalité de l’enfer le frappe

Un aperçu de votre enfance, notamment en ce qui concerne votre foi.

J’ai grandi dans une grande famille catholique. J’ai fréquenté des écoles catholiques. Les premières années, j’ai simplement suivi le courant, la foi de ma famille. Malheureusement, je ne faisais que suivre le mouvement. Vers l’âge de 13 ans, j’ai commencé à remettre ma foi en question. Comme beaucoup d’adolescents, je me suis laissé entraîner par la pornographie. Je savais que cela affectait ma foi. À l’âge de 18 ans, j’étais devenu complètement athée.

Qu’est-ce qui vous a poussé à l’athéisme puis à la spiritualité New Age ?

La menace de l’enfer est omniprésente dans la foi. Lorsqu’on a l’impression d’aller en enfer, il est plus facile de se débarrasser de Dieu et de se débarrasser de la foi. J’ai pensé que c’était une décision très intelligente. J’ai pensé que je pouvais devenir un dieu si je pouvais me débarrasser de Dieu. Je pouvais décider de ce qui était bien ou mal. À cette époque, j’ai été influencé par des auteurs tels qu’Ayn Rand. De l’athéisme, qui est une croyance en rien, je suis passé à la spiritualité New Age, qui m’a semblé être un pas en avant. J’étais à la recherche de quelque chose qui me dépasserait. Je me trouvais dans un trou si sombre. Je voulais trouver un moyen d’en sortir. La spiritualité du Nouvel Âge a été le début de mon chemin vers la sortie.

Pendant combien de temps avez-vous baigné dans la spiritualité New Age et qu’est-ce qui vous a conduit au catholicisme ?

Je dirais que cette phase a duré trois ou quatre ans. J’ai lentement réalisé que même si j’atteignais le nirvana, je ne pourrais pas me soucier d’exister ou non. C’était sans espoir. Ce n’était pas beaucoup mieux que l’athéisme. Je me souciais toujours de l’existence. J’étais toujours à la recherche de la vérité. J’ai commencé à lire la Bible tous les jours et cela m’a changé. En me rapprochant de Dieu, j’ai également compris la réalité de l’enfer. J’ai dû admettre que si l’enfer existait, il était fort probable que j’y aille. Cela m’a fait peur.

Y a-t-il quelqu’un qui vous a influencé dans les premières années de votre parcours de conversion ?

J’avais des amis chrétiens avec lesquels j’argumentais et débattais sur des sujets autour de la foi. En fin de compte, c’est le mariage avec ma femme qui a changé ma foi. Nous nous sommes mariés le 15 août, jour de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie. Ironiquement, je me suis marié dans la même église que celle où j’avais été baptisé il y a des années. Dieu m’avait ramené dans cette même église. Le jour de mon mariage, je me suis disputé avec le prêtre, le père Eric, au sujet de la non-existence de Dieu. Même si je ne suis plus athée, je peux encore comprendre le processus de réflexion. Certains aspects de la foi ne peuvent être prouvés. Vous ne pouvez pas prouver que Dieu existe, même s’Il apparaît devant vous. Les gens peuvent dire que vous imaginez des choses. Même si vous rencontrez Jésus-Christ personnellement, comment prouver qu’Il est Dieu ? Comment prouver que Dieu est dans l’Eucharistie ? C’est là qu’intervient la foi.

Pouvez-vous nous parler du moment où vous avez finalement accepté Jésus comme votre Sauveur ?

Environ deux mois après notre mariage, nous avions déjà des difficultés dans notre relation. L’une des choses qui vous poussent vers Dieu, c’est que la vie est difficile. Le père Eric m’a appelé et m’a parlé. Il m’a lentement conduit au Christ et au Rosaire.

Comment en êtes-vous venu à être connu sous le nom de « Docteur Rosaire » ?

Depuis que j’ai commencé à prier le Rosaire de manière régulière, Dieu m’a rapproché de plus en plus de Lui et de son Fils, Jésus. Plus je réfléchissais à sa souffrance et à sa mort, plus il transformait ma vie. En comparaison avec la souffrance de Jésus, tout ce que je traversais me paraissait facile. J’ai commencé à partager ce message de guérison et j’ai encouragé d’autres personnes à prier le rosaire afin qu’elles puissent également en faire l’expérience.

Comment intégrez-vous votre foi dans votre carrière et votre vie ?

Nous vivons actuellement dans une société très athée, ce qui représente un défi. J’ai appris à partager ma foi au bon moment. Il est important d’avoir toujours le sourire, d’être patient et de faire preuve d’attention. J’ai écrit un livre, « My First Autograph » (« Mon premier autographe »), qui traite de la poursuite de vos rêves. Nos rêves nous conduisent au paradis. Lorsque je vois que c’est le bon moment pour donner un chapelet à quelqu’un ou lui apprendre à prier le rosaire, je le fais.

Dans votre livre « My First Autograph » (« Mon premier autographe »), vous écrivez : « Les fils et les filles prodigues de ce monde reviendront en masse vers Dieu au fur et à mesure que la famine mondiale augmentera et continuera à prendre le dessus ». Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

J’étais l’un de ces fils prodigues. Si je me suis tourné vers Dieu, c’est en partie à cause d’une famine spirituelle dans ma vie. Je me sentais perdu et seul. Puis, j’ai découvert que Dieu est présent. Tout ce que j’ai à faire, c’est de me tourner vers Lui. Si je n’avais jamais perdu la foi, je ne pourrais probablement pas l’apprécier autant. Je n’aurais jamais su à quel point il fait froid dehors et à quel point il fait chaud avec Jésus.

Quelle est votre dévotion à l’égard de Maman Marie, en particulier par rapport à son Fils, Jésus ? Comment Marie vous rapproche-t-elle de Lui ?

Ils sont inséparables. Ses souffrances et les siennes sont entrelacées. C’est un cercle d’amour. Je ne me vois pas venir à Jésus sans Marie. C’est leur souffrance qui m’a ramené à la maison. Le prêtre qui nous a mariés était le père Eric. J’ai essayé de discuter avec lui des questions de foi et de le convertir à l’athéisme. Après quelques mois, j’étais prêt à écouter le Père Eric avec un cœur ouvert. Aujourd’hui, 23 ans plus tard, je fais tout ce que je peux pour répandre l’amour de Jésus et l’amour du Rosaire et de Marie, notre Mère.