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Les bénédictions abondaient : amis, famille, argent, vacances – nommez une par une, je les avais toutes. Mais comment tout est-il ainsi parti de travers ?
Je n’ai pas vraiment eu une enfance merveilleuse de conte de fées—dites-moi qui en a eu une—mais je ne dirais pas que c’était terrible. Il y avait toujours de quoi manger à table, des vêtements sur le dos et un toit au-dessus de la tête, mais nous avons lutté. Je ne veux pas seulement dire que nous avons lutté sur le plan financier, ce que nous avons certainement fait, mais je veux dire que nous nous sommes battus pour trouver notre chemin en tant que famille. Quand j’avais six ans, mes parents étaient déjà divorcés, et mon père avait commencé à boire beaucoup plus qu’avant, plus qu’il ne l’avait fait auparavant. Pendant ce temps, ma mère a fréquenté des hommes qui prenaient les mêmes drogues qu’elle et avaient les mêmes habitudes qu’elle.
Bien que nous ayons eu des débuts difficiles, cela n’est pas resté ainsi. Finalement, contre toutes les probabilités statistiques, mes deux parents et mon beau-père actuel, par la grâce de Dieu, sont devenus sobres et le sont restés. Les relations ont été reconstruites, et le soleil a recommencé à luire dans nos vies.
Quelques années se sont passées, et à un certain moment, je me suis rendu compte que je devais faire quelque chose de productif et de différent dans ma vie afin d’éviter tous les écueils de mon enfance. J’ai mis les bouchées doubles et suis retourné à l’école. J’ai obtenu ma licence de barbier et me suis fait une belle carrière. J’ai gagné beaucoup d’argent et rencontré la femme de mes rêves. L’opportunité s’étant finalement présentée, j’ai commencé une deuxième carrière dans les forces de l’ordre, en plus de la coupe des cheveux. Tout le monde m’aimait, j’avais des amis très influents, hauts-placés et il semblait que le ciel était la limite.
Alors, comment me suis-je retrouvé en prison ?
Attendez une minute, ce n’est pas dans ma vie que ça arrive… ça ne peut pas être réel… COMMENT CELA M’ARRIVE-T-IL ?! Voyez-vous, malgré tout ce que j’avais, il me manquait quelque chose. Le pire, c’est que je savais exactement, depuis le début, ce qui me manquait, mais je n’en avais fait aucun cas. Ce n’est pas comme si je n’avais jamais essayé, mais je ne pouvais tout simplement pas, tout donner à Dieu. Au lieu de cela, j’ai tout perdu… n’est-ce-pas ?
Voilà ce que c’est : quel que soit le péché auquel vous vous accrochez, il finira par enfoncer ses racines au plus profond de votre âme et vous étranglera jusqu’à ce que vous ne puissiez plus respirer. Même les péchés apparemment insignifiants exigeront de plus en plus de vous, petit à petit, jusqu’à ce que votre vie soit totalement chamboulée, et que vous soyez si désorientés que vous ne saurez plus où est le haut ni où est le bas.
C’est ainsi que cela a commencé pour moi. J’ai commencé à céder à des pensées lubriques quand j’étais au collège. Au moment où j’étais à l’université, j’étais devenu un séducteur à part entière. Quand j’ai finalement rencontré la femme de mes rêves, il n’y avait plus moyen pour moi de faire ce qui était juste. Comment quelqu’un comme moi pourrait-il rester fidèle ?
Mais ce n’est pas tout.
Pendant un certain temps, j’ai essayé d’aller à la messe et de rester droit. Je suis allé me confesser régulièrement et j’ai rejoint des clubs et des comités, mais j’ai tout juste gardé un tout petit peu de mes vieux péchés pour moi. Ce n’est pas que je le désirais, mais j’y étais tellement attaché, et aussi, parce que j’avais peur de lâcher prise.
Le temps a passé, et à la longue, j’ai arrêté d’aller à la messe. Mes anciennes voies pécheresses ont commencé à pourrir et à se faufiler de nouveau au premier plan de ma vie. Le temps a passé vite, et les plaisirs tournoyaient autour de moi tandis que je balançais la prudence en l’air. J’étais haut dans la vie. De plus, je réussissais et étais admiré par beaucoup. Puis tout s’est effondré. J’ai fait de très mauvais choix terribles qui m’ont conduit à purger une peine de 30 ans en prison. Le plus important de tout était que je laissais derrière moi des personnes qui m’avaient aimé et s’étaient souciés de moi avec une douleur pour le reste de leur vie.
Voyez-vous, le péché a le pouvoir de vous convaincre d’aller plus loin que vous n’avez jamais été auparavant et de vous rendre beaucoup plus dépravé que vous ne l’étiez autrefois. Votre boussole morale devient toute confuse. Les pires des choses vous semblent beaucoup plus excitantes, et les anciens péchés ne suffisent plus. Avant même de vous en rendre compte, vous devenez quelqu’un que vous ne reconnaissez plus.
Je vis dans une cellule de 11 pieds sur 9, et je passe vingt-deux heures par jour enfermé à l’intérieur. C’est le chaos total tout autour de moi. Ce n’est pas du tout comme ça que j’avais imaginé ma vie.
Mais j’ai trouvé Dieu à l’intérieur de ces murs.
J’avais passé ces dernières années en prison à prier et à chercher l’aide dont j’avais besoin. J’avais étudié les Écritures et suivi de nombreux cours. J’ai également partagé le message de la Miséricorde et de la Paix de Dieu avec tous les autres détenus qui voulaient bien m’écouter.
Il a fallu un appel au réveil extrême avant que je ne me rende finalement à Dieu, mais maintenant que je l’ai fait, ma vie est devenue totalement différente. Je me réveille chaque matin, reconnaissant pour la vie que j’ai. Je rends grâce chaque jour pour le nombre de bénédictions que je reçois malgré mon incarcération. Pour la première fois de ma vie, je ressens de la paix dans mon âme. Il m’a fallu perdre ma liberté physique pour que je retrouve ma liberté intérieure.
Vous n’avez pas besoin d’aller en prison pour trouver et accepter la Paix de Dieu. Il vous rencontrera où que vous soyez, mais laissez-moi vous mettre en garde : si vous Lui cachez quoi que ce soit, vous pourriez très bien finir par être mon voisin de cellule.
Si vous vous reconnaissez dans cette histoire, ne tardez pas à chercher de l’aide et des conseils professionnels, en commençant par, mais pas seulement, le curé de votre paroisse. Il n’y a aucune honte à reconnaître que vous avez un problème, et il n’y a pas de meilleur moment que l’instant présent – MAINTENANT – pour obtenir de l’aide.
Si vous êtes en prison et que vous lisez ceci, je veux que vous sachiez qu’il n’est pas trop tard pour vous. Dieu vous aime. Il peut pardonner tout ce que vous avez fait. Jésus-Christ a versé Son précieux sang pour pardonner à nous tous qui allons à Lui avec notre douleur et notre état brisé. Vous pouvez commencer dès maintenant, en ce moment même, en reconnaissant que vous êtes impuissants sans Lui. Criez vers Lui avec les paroles prononcées par le collecteur d’impôts : « Ô Dieu, aie pitié de moi, pécheur » (Luc 18 : 13).
Je vais vous laisser avec ceci : « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il venait à perdre son âme ? » (Matthieu 16 : 26)
Jon Blanco is an inmate in the Louisiana Department of Corrections. After working fourteen years as a barber, he now works as a professional artist and author from behind bars. His debut novel, Fleece as White As Snow, is expected to be released in late 2024.
La solitude est la nouvelle norme dans le monde entier, mais pas pour cette famille ! Lisez la suite pour découvrir cette incroyable astuce qui vous permettra de rester connecté en permanence. Je suis récemment devenue une mère célibataire. Mes cinq enfants vivent à des heures de distance les uns des autres, ce qui fait que les réunions de famille sont rares. C’est l’une des conséquences douces-amères d’avoir réussi à lancer ses enfants : ils peuvent parfois s’envoler très loin. À Noël dernier, toute notre famille a eu l’heureuse occasion de se rendre visite. À la fin de ces trois jours de joie, au moment des adieux, j’ai entendu un frère ou une sœur dire à un autre frère ou une autre sœur : « Je te verrai à l’Eucharistie ». C’est la voie à suivre. C’est ainsi que nous restons proches les uns des autres. Nous nous accrochons à l’Eucharistie. Et Jésus nous lie les uns aux autres. Il est certain que nous nous manquons l’un à l’autre et que nous aimerions passer plus de temps ensemble. Mais Dieu nous a appelés à travailler dans des pâturages différents et à nous contenter du temps qui nous a été donné. Ainsi, entre les visites et les appels téléphoniques, nous allons à la messe et continuons à garder le contact. Vous vous sentez seul ? Assister au très saint sacrifice de la messe nous permet d’entrer dans une réalité qui n’est liée ni à l’espace ni au temps. C’est sortir de ce monde et entrer dans un espace sacré où le Ciel touche réellement la Terre et où nous sommes unis à toute la famille de Dieu, ceux qui adorent à la fois ici sur Terre et au Ciel. En prenant part à la Sainte Communion, nous découvrons que nous ne sommes pas seuls. L’une des dernières paroles de Jésus à ses disciples a été : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28, 20) L’Eucharistie est le don immense de sa présence continuelle avec nous. Naturellement, les êtres chers qui ne sont plus avec nous, nous manquent ; parfois, la douleur peut être très forte. C’est dans ces moments-là que nous devons nous accrocher à l’Eucharistie. Les jours de grande solitude, je fais un effort supplémentaire pour arriver à la messe un peu plus tôt et m’attarder un peu plus longtemps après. J’intercède pour chacun de mes proches et je suis réconfortée de savoir que je ne suis pas seule et que je suis proche du cœur de Jésus. Je prie pour que le cœur de chacun de mes proches soit également proche du cœur de Jésus, afin que nous puissions être ensemble. Jésus a promis : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. » (Jean 12, 32) Incroyablement proches L’une de mes phrases préférées de la prière eucharistique est la suivante : « Humblement, nous te demandons qu´en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l´Esprit Saint en un seul corps. » Dieu rassemble ce qui était autrefois dispersé et nous attire dans l’unique corps du Christ. Lors de la messe, le Saint-Esprit a été chargé d’une manière particulière de nous unir. Nous avons absolument besoin de l’aide de Dieu pour être en véritable communion avec les autres. Vous est-il déjà arrivé d’être dans la même pièce que quelqu’un, mais d’avoir l’impression d’être à des millions de kilomètres ? Le contraire peut également être vrai. Même si nous sommes à des kilomètres les uns des autres, nous pouvons nous sentir incroyablement proches des autres. La réalité ultime L’année dernière, je me suis sentie particulièrement proche de ma grand-mère lors de sa messe de funérailles. C’était très réconfortant, car j’avais l’impression qu’elle était là, avec nous, surtout pendant la prière eucharistique et la Sainte Communion. Ma grand-mère avait une grande dévotion pour l’Eucharistie et s’efforçait d’assister à la messe quotidienne aussi longtemps qu’elle le pouvait physiquement. J’étais si reconnaissante de ce temps d’intimité avec elle et j’en garderai toujours un souvenir impérissable. Cela me rappelle une autre partie de la prière eucharistique : « Souviens-toi aussi de nos frères et sœurs qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection, et de tous les hommes qui ont quitté cette vie : reçois-les dans ta lumière, auprès de toi. Sur nous tous enfin, nous implorons ta bonté : Permets qu’avec la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, avec les Apôtres et les saints de tous les temps qui ont vécu dans ton amitié, nous ayons part à la vie éternelle, et que nous chantions ta louange, par Jésus Christ, ton Fils bien-aimé. » Pendant la Messe ou l’adoration eucharistique, nous sommes en présence réelle de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Les saints et les anges du ciel se joignent à nous. Un jour, nous verrons cette réalité par nous-mêmes. Pour l’instant, nous croyons avec les yeux de la foi. Prenons courage chaque fois que nous nous sentons seuls ou qu’un être cher nous manque. Le cœur aimant et miséricordieux de Jésus bat constamment pour nous et aspire à ce que nous passions du temps avec lui dans l’Eucharistie. C’est là que nous trouvons notre paix. C’est là que nos cœurs sont nourris. Comme saint Jean, reposons paisiblement sur la poitrine aimante de Jésus et prions pour que beaucoup d’autres trouvent le chemin de son Sacré Cœur eucharistique. Alors, nous serons vraiment ensemble.
By: Denise Jasek
MoreAvez-vous peur de la mort ? Moi aussi, j’avais peur jusqu’au jour où je découvris ce doctorat Enfant, j’ai toujours trouvé intimidant d’assister à des funérailles. J’étais angoissée en imaginant le profond chagrin des membres de la famille en deuil. Mais avec la pandémie, les nouvelles de voisins, de parents, de paroissiens et d’amis décédés m’ont amenée à changer à 180 degrés ma façon d’aborder la mort. Aujourd’hui, la mort me fait moins peur. Désormais, elle ressemble à un joyeux retour à la maison du Père après avoir accompli Sa volonté sur terre. L’augmentation constante de la diffusion en direct de funérailles sur YouTube a été pour moi une expérience très édifiante. Elle m’a aidée à comprendre à quel point la vie est incertaine. « Rien n’est plus certain que la mort, mais rien n’est plus incertain que l’heure de la mort. » C’est pourquoi nous devons nous préparer, car la mort viendra comme un voleur dans la nuit. Saint Grégoire affirme que Dieu, pour notre bien, nous cache l’heure de notre mort, afin que nous puissions toujours être reconnus comme étant déjà prêts pour la mort. Récemment, alors que je réfléchissais aux sept dernières paroles de Jésus, j’ai écouté un prédicateur parler de l’importance de poursuivre un « doctorat », qui n’est rien d’autre que la « préparation à une mort heureuse ». En approfondissant cette question, je suis tombée sur un livre écrit par saint Alphonse de Liguori, intitulé Préparation à la mort. C’est un livre à lire absolument pour toute personne qui s’efforce de vivre une vie chrétienne. Il m’a fait prendre conscience de la fragilité de la vie sur terre et de la manière dont nous devrions nous efforcer de vivre pour le ciel. J’aimerais partager avec vous quelques idées importantes qui ont changé mon point de vue sur la vie et la mort. Toute gloire mondaine dans notre vie disparaîtra À l’heure de la mort, tous les applaudissements, les divertissements et la grandeur disparaissent comme un brouillard. Les acclamations du monde perdent toute leur splendeur lorsqu’on les revoit de son lit de mort. Nous ne voyons que fumée, poussière, vanité et misère. Abstenons-nous donc de courir après les titres mondains, afin d’obtenir la couronne éternelle. Le temps dont nous disposons est trop court pour le gaspiller en vanités mondaines. Les saints ont toujours contemplé la mort Saint Charles Borromée gardait un crâne sur sa table pour pouvoir contempler la mort. Le bienheureux Juvénal Ancina avait fait écrire sur un crâne la devise suivante : « Ce que tu es, je l’ai été un jour ; ce que je suis, tu le seras ». Le vénérable Cesare Baronius avait inscrit sur son anneau les mots suivants : « Souviens-toi de la mort ! » Le véritable sens de « prendre soin de soi » Prendre soin de soi ne consiste pas à se gâter avec une variété de délices, de vêtements, d’amusements et de plaisirs sensuels du monde ! Le véritable amour du corps consiste à le traiter avec rigueur, à lui refuser tous les plaisirs qui peuvent conduire au malheur et à la misère éternels. Visitons souvent le cimetière Nous devons y aller non seulement pour prier pour les morts, mais comme le dit saint Chrysostome : « Nous devons aller à la tombe pour contempler la poussière, les cendres, les vers... et soupirer. » Le cadavre devient d’abord jaune, puis noir. Ensuite, le corps est recouvert d’une moisissure blanche et répugnante. Il se forme alors une bave gluante qui attire les vers qui se nourrissent de la chair. Les vers, après avoir consommé toute la chair, se dévorent les uns les autres. À la fin, il ne reste plus qu’un squelette fétide qui, avec le temps, tombe en morceaux. Voyez ce qu’est l’homme : un petit tas de poussière sur l’aire de battage emportée par le vent. Ce « demain » pour se confesser n’arrivera peut-être jamais Et si aujourd’hui était mon dernier jour sur terre ? Si je commets un péché aujourd’hui et que je décide de me réconcilier avec Dieu demain, qu’adviendra-t-il de ma personne dans l’éternité ? Combien de pauvres âmes défuntes ont pu vivre de tels épisodes regrettables ? Saint Camillus de Lellis a fait remarquer un jour : « Si tous ces cadavres pouvaient revenir à la vie, que ne feraient-ils pas pour gagner la vie éternelle ? » Vous et moi avons la possibilité de changer les choses. Que faisons-nous pour notre âme ? Notre vie actuelle est une guerre continuelle avec l’enfer, dans laquelle nous risquons constamment de perdre notre âme. Et si nous étions à l’article de la mort ? Ne demanderions-nous pas à Dieu de nous accorder un mois ou une semaine de plus pour que notre conscience soit claire à Ses yeux ? Mais Dieu, dans Sa grande miséricorde, nous donne ce temps MAINTENANT. Soyons-Lui reconnaissants, essayons d’expier les péchés commis et utilisons tous les moyens pour nous trouver en état de grâce. Lorsque Sœur Mort arrivera, nous n’aurons pas le temps d’expier les péchés passés, car elle viendra en chantant : « Hâtez-vous, il est maintenant presque temps de quitter le monde ; hâtez-vous, ce qui est fait, est fait. »
By: Suja Vithayathil
MoreLorsque des pensées de dévalorisation s’insinuent, essayez ceci... Il empestait. Son corps crasseux et affamé dépérissait comme son héritage dilapidé. La honte l’envahit. Il avait tout perdu - sa fortune, sa réputation, sa famille - sa vie était brisée. Le désespoir l’envahit. Puis, soudain, le doux visage de son père lui revint en mémoire. La réconciliation semblait impossible, mais dans son désespoir, « il s’est mis en route et a rejoint son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut rempli de compassion ; il courut l’entourer de ses bras et l’embrassa. Alors le fils lui dit : ‘‘Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils’’ ... Mais le père dit : ‘‘Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé.’’ Et ils se mirent à célébrer » (Luc 15, 20-24). Accepter le pardon de Dieu est difficile. Admettre nos péchés signifie admettre que nous avons besoin de notre Père. Et tandis que vous et moi luttons contre la culpabilité et la honte liées à nos offenses passées, Satan l’accusateur nous assaille de ses mensonges : « Vous n’êtes pas dignes d’être aimés et pardonnés. » Mais le Seigneur nous appelle à rejeter ce mensonge ! Au baptême, votre identité d’enfant de Dieu a été gravée dans votre âme pour toujours. Et tout comme le fils prodigue, vous êtes appelés à découvrir votre véritable identité et votre valeur. Dieu ne cesse de vous aimer, quoi que vous ayez fait. « Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas » (Jean 6, 37). Vous et moi ne sommes pas une exception ! Alors, comment pouvons-nous prendre des mesures pratiques pour accepter le pardon de Dieu ? Cherchez le Seigneur, embrassez Sa miséricorde et soyez restaurés par Sa puissante grâce. Cherchez le Seigneur Trouvez l’église ou la chapelle d’adoration la plus proche de chez vous et rencontrez le Seigneur face à face. Demandez à Dieu de vous aider à vous voir à travers Ses yeux miséricordieux et Son amour inconditionnel. Ensuite, dressez un inventaire honnête et courageux de votre âme. Soyez courageux et regardez le Christ sur le Crucifix pendant que vous réfléchissez - remettez-vous au Seigneur. Admettre la réalité de nos péchés est douloureux, mais un cœur authentique et vulnérable est prêt à recevoir les fruits du pardon. N’oubliez pas que vous êtes enfants de Dieu - le Seigneur ne vous rejettera pas ! Embrassez la miséricorde de Dieu Lutter contre la culpabilité et la honte peut être comme essayer de tenir un ballon de plage sous la surface de l’eau. Cela demande tellement d’efforts ! En outre, le diable nous pousse souvent à croire que nous sommes indignes de l’amour et du pardon de Dieu. Mais depuis la Croix, le sang et l’eau du Christ ont coulé de Son côté pour nous purifier, nous guérir et nous sauver. Vous et moi sommes appelés à faire radicalement confiance à cette Divine Miséricorde. Essayez de dire : « Je suis un enfant de Dieu. Jésus m’aime. Je suis digne d’être pardonné. » Répétez cette vérité chaque jour. Écrivez-la dans un endroit que vous voyez souvent. Demandez au Seigneur de vous aider à vous libérer dans Sa tendre étreinte de miséricorde. Lâchez le ballon de plage et abandonnez-le à Jésus - rien n’est impossible à Dieu ! Soyez restaurés Dans le sacrement de la confession, nous sommes restaurés par les grâces de guérison et de force de Dieu. Luttez contre les mensonges du diable et rencontrez le Christ dans ce puissant sacrement. Dites au prêtre si vous vous sentez coupable ou honteux, et lorsque vous prononcez votre acte de contrition, invitez l’Esprit Saint à inspirer votre cœur. Choisissez de croire en l’infinie miséricorde de Dieu lorsque vous entendez les mots de l’absolution : « Que Dieu vous donne le pardon et la paix, et je vous absous de vos péchés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Vous êtes maintenant restaurés dans l’amour et le pardon inconditionnels de Dieu ! Malgré mes échecs, je demande chaque jour à Dieu de m’aider à accepter Son amour et Son pardon. Nous sommes peut-être tombés comme le fils prodigue, mais vous et moi sommes toujours des fils et des filles de Dieu, dignes de Son amour et de Sa compassion infinis. Dieu vous aime, ici et maintenant. Il a donné Sa vie pour vous par amour. C’est l’espérance transformatrice de la Bonne Nouvelle ! Embrassez donc le pardon de Dieu et osez accepter courageusement Sa miséricorde divine. La compassion inépuisable de Dieu vous attend ! « Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi » (Ésaïe 43, 1).
By: Jody Weis
MoreElle a été diagnostiquée d’un trouble obsessionnel-compulsif chronique et a été mise sous traitement à vie. Puis, quelque chose d’inattendu s’est produit Dans les années 1990, on m’a diagnostiqué un trouble obsessionnel compulsif (TOC). Le médecin m’a prescrit des médicaments et m’a dit que je devrais les prendre pour le reste de ma vie. Certaines personnes pensent que les problèmes de santé mentale sont dus à un manque de foi, mais ma foi n’était pas en cause. J’avais toujours profondément aimé Dieu et m’en remettais à Lui en toutes choses, mais je ressentais aussi une culpabilité permanente et mutilante. Je n’avais pas réussi à me débarrasser de la croyance que tout ce qui n’allait pas dans le monde était de ma faute. J’avais un diplôme en droit, mais mon cœur n’y était pas. J’avais choisi le droit pour impressionner ma mère, qui trouvait que mon choix d’enseigner n’était pas assez brillant. Mais je m’étais mariée et j’avais donné naissance à mon premier enfant juste avant de terminer mes études, puis j’avais eu sept beaux enfants, et j’avais donc passé plus de temps à apprendre à être mère qu’à travailler dans le domaine du droit. Lorsque nous avons déménagé en Australie, la loi était différente et je suis donc retournée à l’université pour étudier mon premier amour, l’enseignement. Mais même lorsque j’ai trouvé un emploi dans ce que j’aimais, j’ai eu l’impression que j’essayais de justifier mon existence en gagnant de l’argent. D’une certaine manière, je n’avais pas l’impression que m’occuper de ma famille et prendre soin des personnes qui m’étaient confiées était déjà une bonne chose. En fait, avec ma culpabilité paralysante et mon sentiment d’infériorité, rien ne me semblait jamais suffisant. Totalement inattendu En raison de la taille de notre famille, il n’était pas toujours facile de partir en vacances. Nous avons donc été ravis d’apprendre l’existence du Carry Home à Pemberton, où le paiement se fait sous forme de dons en fonction de ce que vous pouvez vous permettre. La maison est située dans un cadre campagnard magnifique, à proximité de forêts. Nous avions prévu d’y aller pour un week-end de retraite en famille. Il y avait également un groupe de prière et de louange à Perth. Lorsque j’ai rejoint le groupe, j’ai été très bien accueillie. Lors de l’une des retraites, il s’est produit quelque chose de totalement inattendu et de bouleversant. Alors qu’on venait de prier pour moi, je me suis soudain effondrée par terre. Enroulée sur le sol en position fœtale, j’ai crié et crié et crié. Ils m’ont transportée sur cette vieille véranda en bois rudimentaire à l’extérieur et ont continué à prier jusqu’à ce que j’arrête de crier. C’était totalement imprévu et inattendu. Mais je savais que c’était une délivrance. Je me sentais vide, comme si quelque chose m’avait quittée. Après la retraite, mes amis ont continué à prendre de mes nouvelles et à prier pour moi, demandant l’intercession de Marie pour que les dons de l’Esprit Saint se manifestent en moi. Je me sentais tellement mieux qu’au bout d’une semaine ou deux, j’ai décidé de réduire ma dose de médicaments. En l’espace de trois mois, j’avais cessé de prendre mes médicaments et je me sentais mieux que je ne l’avais jamais été. Ça s’est dissipé Je ne ressentais plus le besoin de me prouver ou de prétendre que j’étais meilleure que je ne l’étais. Je n’avais pas l’impression de devoir exceller en toutes choses. J’étais reconnaissante du don de la vie, de ma famille, de ma communauté de prière et de cette formidable connexion avec Dieu. Libérée du besoin de justifier mon existence, j’ai réalisé que je ne pouvais pas justifier mon existence. C’est un don - la vie, la famille, la prière, la connexion avec Dieu - ce sont tous des dons, et non quelque chose que l’on ne pourrait jamais gagner. Vous l’acceptez et remerciez Dieu. Je suis devenue une meilleure personne. Je n’avais plus besoin de me montrer, de rivaliser ou d’insister avec arrogance sur le fait que ma façon de faire était la meilleure. J’ai réalisé que je n’avais pas besoin d’être meilleure que l’autre parce que cela n’avait pas d’importance. Dieu m’aime, Dieu se souci de moi. Libérée de l’emprise de ma culpabilité handicapante, j’ai depuis compris que « si Dieu ne voulait pas de moi, Il aurait créé quelqu’un d’autre ». Ma relation avec ma mère a toujours été ambivalente. Même après être devenue mère, je luttais encore contre ces sentiments d’ambivalence. Mais cette expérience a changé la donne pour moi. Tout comme Dieu a choisi Marie pour mettre Jésus au monde, il a choisi Marie pour m’aider sur mon chemin. Les problèmes que je rencontrais dans ma relation avec ma mère, et par la suite avec la Sainte Mère, se sont lentement dissipés. Je me suis sentie comme Jean au pied de la Croix quand Jésus lui a dit : « Voici ta Mère ». J’ai appris à connaître Marie comme la mère parfaite. Désormais, lorsque mon esprit faiblit, le Rosaire vient à mon secours ! Je n’avais jamais réalisé à quel point j’avais besoin d’elle avant d’en faire la base indispensable de ma vie. Aujourd’hui, je ne pourrais pas imaginer m’éloigner d’elle.
By: Susen Regnard
MoreDe la vie de musulmane fidèle, priant Allah trois fois par jour, jeûnant, faisant l’aumône et faisant Namaz (prières quotidiennes), jusqu’à se faire baptiser dans la chapelle privée du Pape, le voyage de Munira comporte des rebondissements qui pourraient vous surprendre ! L’image que je me faisais d’Allah était celle d’un maître sévère qui punirait ma moindre erreur. Si je voulais quelque chose, je devais acheter sa faveur à force de jeûnes et de prières. J’ai toujours eu cette peur que si je faisais quelque chose de mal, je serais punie. La première graine Un de mes cousins a vécu une expérience de mort imminente et il m’a raconté qu’il avait eu une vision de plongée dans un tunnel sombre, au bout duquel il avait vu une lumière brillante et deux personnes debout : Jésus et Marie. J’étais confuse ; n’aurait-il pas dû voir le prophète Mohammed ou l’Imam Ali ? Comme il était si sûr qu’il s’agissait de Jésus et de Marie, nous avons demandé une explication à notre imam. Il a répondu qu’Isa (Jésus) est aussi un grand prophète, aussi quand nous mourons, il vient escorter nos âmes. Sa réponse ne m’a pas satisfaite, mais elle a été le point de départ de ma recherche de la vérité sur Jésus. La recherche Même si j’avais beaucoup d’amis chrétiens, je ne savais pas par où commencer. Ils m’ont invitée à une neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours et j’ai commencé à assister régulièrement à cette neuvaine, en écoutant attentivement les homélies qui expliquaient la parole de Dieu. Même si je n’ai pas compris grand-chose, je crois que c’est Marie qui a compris et qui m’a finalement conduit à la vérité. Dans une série de rêves à travers lesquels le Seigneur m’a parlé au fil des années, j’ai vu un doigt pointant vers un homme habillé en berger tandis qu’une voix m’appelait par mon nom, disant : « Munira, suis-le ». Je savais que le berger était Jésus, alors j’ai demandé qui parlait. Il a répondu : « Lui et moi ne faisons qu’Un ». Je voulais Le suivre, mais je ne savais pas comment. Crois-tu aux anges ? Nous avions une amie dont la fille semblait possédée. Ils étaient tellement désespérés qu’ils ont même demandé à moi une solution. En tant que musulmane, je lui ai dit que nous avions ces Babas vers qui ils pouvaient s’adresser. Deux mois plus tard, j’ai été stupéfaite de la revoir. Au lieu du fantôme mince et chétif d’une silhouette que j’avais vue plus tôt, elle était devenue une adolescente saine, radieuse et robuste. Ils m’ont dit qu’un prêtre, le Père Rufus, l’avait délivrée au nom de Jésus. Après plusieurs refus, nous avons finalement accepté leur invitation à les rejoindre à la messe avec le Père Rufus. Ce dernier a prié pour moi ce jour-là et m’a demandé de lire un verset de la Bible ; j’ai ressenti une telle paix qu’il n’y a plus eu de retour en arrière. Il a parlé de l’homme sur la Croix - mort pour les musulmans, les hindous et toute l’humanité entière répandue à travers le monde. Cela a éveillé en moi un profond désir d’en savoir plus sur Jésus et j’ai senti que Dieu l’avait envoyé en réponse à ma prière pour connaître la Vérité. Quand je suis rentrée à la maison, j’ai ouvert la Bible pour la première fois et j’ai commencé à la lire avec désir et enthousiasme. Le père Rufus m’avait conseillé de chercher un groupe de prière, mais je ne savais pas comment faire, alors j’ai commencé à prier Jésus toute seule. À un moment donné, je lisais en même temps la Bible et le Coran et je Lui ai demandé : « Seigneur, où est la vérité ? Si Tu es la Vérité, alors donne-moi le désir de lire uniquement la Bible ». Depuis ce moment, j’ai été amenée à n’ouvrir que la Bible. Lorsqu’une amie m’a invitée à un groupe de prière, j’ai d’abord dit non, mais elle a insisté et la troisième fois, j’ai dû céder. La deuxième fois, j’ai emmené ma sœur avec moi. Cela est devenu quelque chose qui a complètement changé notre vie, à toutes les deux. Quand le prédicateur a parlé, il a dit qu’il avait reçu un message, « Il y a ici deux sœurs qui sont venues chercher la Vérité. Maintenant, leur recherche arrive à sa fin ». En assistant aux réunions de prière hebdomadaires, j’ai lentement commencé à comprendre la Parole et j’ai réalisé que je devais faire deux choses : pardonner et me repentir. Ma famille était intriguée de remarquer un changement visible en moi, aussi ils ont commencé à venir, eux aussi. Lorsque mon père a appris sur l’importance du Rosaire, il a étonnamment suggéré que nous commencions à le prier ensemble à la maison. À partir de ce jour-là, nous, une famille musulmane, nous mettions à genoux et priions le chapelet tous les jours. Des merveilles sans fin Mon amour grandissant pour Jésus m’a incitée à me joindre à un pèlerinage en Terre Sainte. Avant notre départ, une voix dans un rêve m’avait dit que même si j’avais encore de la peur et de la colère ancrées au plus profond de moi, je serais bientôt libérée. Quand j’ai partagé ce rêve avec ma sœur, en me demandant ce que tout cela pouvait signifier, elle m’a conseillé de le demander au Saint-Esprit. J’étais perplexe parce que je ne savais pas vraiment qui était le Saint-Esprit. Cela allait bientôt changer de manière étonnante. Lorsque nous avons visité l’église de Saint-Pierre (où il avait fait ce rêve lui montrant tous les animaux que Dieu leur permettait désormais de manger (Actes 10 :11-16)), les portes de l’église étaient fermées parce que nous étions venues en retard. Le père Rufus a sonné, mais personne n’a répondu. Après 20 minutes environ, il nous a dit : « Prions simplement à l’extérieur de l’église », mais j’ai soudainement senti une voix en moi qui disait : « Munira, toi, va sonner ». Avec la permission du Père Rufus, j’ai sonné. En quelques secondes, ces immenses portes s’ouvrirent. Le curé avait été juste à côté d’eux, mais il n’avait entendu la cloche que lorsque moi, j’ai sonné. Le Père Rufus s’est exclamé : « Les Gentils recevront le Saint-Esprit ». C’était moi la Gentile ! À Jérusalem, nous avons visité le Cénacle où avaient eu lieu la Dernière Cène et la Descente du Saint-Esprit. Alors que nous louions Dieu, nous avons entendu un rugissement de tonnerre, un vent a soufflé dans la pièce et j’ai été bénie par le don des langues. Je n’arrivais pas à y croire ! Il m’a baptisée du Saint-Esprit au même endroit où Mère Marie et les apôtres ont reçu le Saint-Esprit. Même notre guide juif était étonné. Il est tombé à genoux et a prié avec nous. La pousse continue de croître Quand je suis rentrée à la maison, j’avais très envie d’être baptisée, mais ma mère m’a dit : « Tu vois Munira, nous suivons Jésus, nous croyons en Jésus, nous aimons Jésus, mais la conversion... Je ne pense pas que nous devrions le faire. Tu sais qu’il y aura de nombreuses répercussions de la part de notre communauté ». Mais il y avait en moi un profond désir de recevoir le Seigneur, surtout après un rêve dans lequel Il me demandait d’assister à l’Eucharistie tous les jours. Je me souviens avoir imploré le Seigneur comme la femme cananéenne : « Tu lui as donné à manger les miettes qui tombent de Ta table, traite-moi comme elle et permets-moi d’assister à l’Eucharistie ». Peu de temps après, alors que je marchais avec mon père, nous sommes arrivés de manière inattendue dans une église où la célébration eucharistique commençait tout juste. Après avoir assisté à la messe, mon père a dit : « Venons ici tous les jours ». Je crois que mon chemin vers le baptême a commencé là. Le cadeau inattendu Ma sœur et moi avons décidé de rejoindre le groupe de prière lors d’un voyage à Rome et à Medjugorje. Sœur Hazel, qui l’organisait, m’a demandé tout simplement si je souhaitais me faire baptiser à Rome. Je voulais un baptême tranquille, sans trop de bruit, mais le Seigneur avait d’autres projets. Elle a parlé à l’Évêque, qui nous a obtenu un rendez-vous de cinq minutes avec un Cardinal, mais qui a duré finalement deux heures et demie ; le Cardinal s’est chargé de s’occuper de tous les préparatifs nécessaires pour nous faire baptiser à Rome. Nous avons donc été baptisées dans la Chapelle Privée du Pape par le Cardinal. J’ai pris le nom de Fatima et ma sœur a pris le nom de Maria. Nous avons célébré avec joie notre déjeuner de baptême avec de nombreux cardinaux, prêtres et religieux là-bas. J’ai juste senti qu’à travers tout cela, le Seigneur nous disait : « Goûtez et voyez que le Seigneur est bon ; heureux ceux qui trouvent refuge en lui » (Psaume 34 : 8). Bientôt vint la Croix du Calvaire. Notre famille dut traverser une crise financière que les membres de notre communauté attribuèrent à notre conversion au christianisme. Étonnamment, le reste de ma famille a pris le chemin inverse. Au lieu de nous tourner le dos à nous et à notre foi, ils ont demandé le baptême, eux aussi. Au milieu des adversités et des oppositions, ils ont trouvé force, courage et espoir en Jésus. Papa l’a bien dit : « Il n’y a pas de christianisme sans Croix ». Aujourd’hui, nous continuons à nous encourager mutuellement dans notre foi et à la partager avec les autres chaque fois que nous en avons l’occasion. Lorsque je parlais à ma tante de ma conversion et de tout ce que j’ai vécu avec, elle m’a demandé pourquoi je m’adressais à Dieu en l’appelant « Père ». Dieu, pour elle, est Allah. Je lui ai expliqué que je l’appelle Père parce qu’Il m’a invitée à être Son enfant bien-aimé. Je me réjouis d’avoir une relation d’amour avec Celui qui m’a tellement aimée qu’Il a envoyé son Fils pour me laver de tous mes péchés et me révéler la promesse de la vie éternelle. Après avoir partagé mes expériences inoubliables, je lui ai demandé si elle suivrait toujours Allah si elle était à ma place. Elle n’a rien dit. Elle était restée sans réponse.
By: Munira Millwala
MoreUne préparation et un mélange capables de remporter un prix sont concoctés, cuisinés à l’intérieur. Vous voudriez en goûter un petit peu ? En 1953, Monseigneur Fulton Sheen écrivait : « En ce qui concerne les civilisations des pays occidentaux, la plupart des gens sont préoccupés à acquérir ». Ces mots portent encore aujourd’hui une si grande part de vérité. Soyons francs. Maintenant, il existe tout un réseau d’influenceurs, au train de vie opulent, financé par des activités qui consistent à pousser ceux qui les suivent, à acheter certains produits dont ils vont vanter l’usage. Et ils parviennent à le faire. Les influences, la protection du consommateur et l’avidité abondent partout. Nous désirons le tout nouveau modèle des smartphones avant même qu’il vienne sur le marché. Nous sommes à la recherche de produits à la mode tant qu’ils sont encore en vogue. Nous savons que, vu la mode qui ne cesse de changer, ces mêmes produits seront très vite présentés par d’autres sources de publicité avec une étiquette « Excellent état d’usage » ou pire « Tout neuf avec étiquettes ». « L’amas de richesses » d’après Sheen, « a un effet certain sur l’âme ; il donne encore plus l’envie de posséder ». En d’autres termes, plus nous obtenons, plus nous voulons obtenir. La soif, jamais étanchée, de la reconnaissance par l’argent, nous vide et fatigue tout notre être, et ce, que nous nous en rendions compte ou pas. Si donc, le fait d’amasser de l’argent est une soif qui ne sera jamais étanchée, comment connaîtrons-nous le bonheur, l’estime de soi et la satisfaction dans un monde consommateur où nous vivons ? Courage et reconnaissance Saint Paul nous montre la voie : « Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâce en toutes circonstances, c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5 : 16-18). Beaucoup d’entre nous admettrons que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais cela veut-il dire que cela est impossible ? Saint Paul, un des patriarches de la Chrétienté, a toujours enseigné en donnant l’exemple, malgré sa vie remplie de périls et de combats. A-t-il été emprisonné pour la cause de la religion chrétienne ? Tout à fait. Sa vie a-t-elle été en danger ? Oui. Constamment ! A-t-il fait naufrage, a-t-il été lapidé et tourné en dérision ? Sans aucun doute. Et malgré toutes ces épreuves et bien plus encore, saint Paul a toujours encouragé les Chrétiens en disant « Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Philippiens 4 : 6-7). En vrai, si j’ose dire, la gratitude, la reconnaissance et la louange à Dieu sont des thèmes qu’il aborde constamment dans ses correspondances aux églises chrétiennes. De Rome à Corinthe, et d’Éphèse à Philippes, les premiers chrétiens étaient encouragés à rendre grâces, à être reconnaissants en toutes circonstances, pas seulement dans les bonnes. Ceci, maintenant, comme à l’époque, tombe à pic et, en même temps, on doit l’affronter. Cependant, pour pouvoir dire merci en toutes circonstances, on doit se nourrir de prière, d’effort et de persévérance. Être reconnaissants et désirer donner S’il nous faut nous mettre à la suite de saint Paul et voir ce que nous possédons avec un cœur reconnaissant, ça aurait l’air de quoi ? Nous serions reconnaissants pour : un toit, assez d’argent pour payer nos factures et nourrir notre famille, et un petit peu plus pour nous permettre quelques petites dépenses superflues ? Serions-nous reconnaissants pour la famille et les amis que nous avons, pour notre vocation et les talents que Dieu nous a donnés ? Ou bien serions-nous encore en train de suivre aveuglément ce qui est à la mode en gaspillant notre argent, notre énergie et notre bonheur à acquérir des choses dont on n’a pas vraiment besoin et qu’on n’apprécie forcément pas ? Ou bien pourrait-il en résulter une meilleure approche, avec plus d’ordre et de prudence, à mieux apprécier ce que nous avons et à veiller sur ce que nous dépensons ? Bien sûr, la mesure de notre réussite à mettre en pratique cet état de gratitude compensera l’énergie que nous mettrons à le faire. Tout comme n’importe quelle démarche spirituelle, nous ne deviendrons pas compétents en la matière en une nuit. Cela prendra du temps et de l’effort. Tout doucement, mais très sûrement, la reconnaissance teindra d’une nouvelle couleur le monde que nous voyons. En appréciant et en étant reconnaissants pour ce que nous avons, et en ne cherchant pas à courir après plus que ce dont nous avons besoin, nous devenons plus disposés à donner aux autres plutôt que de recevoir tout le temps nous-mêmes. Ce duo reconnaissance - don est un duo gagnant. Encore une fois, l’Évêque Fulton Sheen admet que « La raison pour laquelle on reçoit une bénédiction lorsqu’on donne plutôt que lorsqu’on reçoit, c’est parce que cela aide notre âme à se détacher du matériel et du temporel, en vue de l’allier à l’esprit d’altruisme et de charité, ce qui est l’essence même de la religion. Il y a plus de joie à se réjouir du bonheur des autres que de se réjouir de son propre bonheur ; celui qui reçoit est heureux de son bien ; celui qui donne est heureux de la joie des autres. Et à ceux-ci vient la paix, celle que rien au monde ne peut donner ». Essayez la gratitude Être reconnaissant implique une mentalité de croissance. Grandir en reconnaissance, c’est grandir en connaissance de soi, en connaissance de Dieu et en Son plan pour nous. En nous retirant du cycle où l’on ne pense qu’à amasser la richesse et à poursuivre futilement le bonheur, nous nous ouvrons à la découverte du bonheur là où nous sommes. Nous assurons par la même le bon ordre de notre personne, de notre vie, de nos bénéfices, et nous attribuons le tout à la bonté de Dieu. Comme saint Paul, nous pouvons dire : << Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour toute l’éternité. Amen » (Romains 11 : 36). L’attitude de gratitude – qui sonne de manière rythmique et poétique sur la langue – nous aide aussi à voir la doublure argentée dans les choses qui ne tournent pas toujours comme nous le voudrions. Et c’est cela la beauté la plus poignante de l’aspect de la gratitude : sa dimension spirituelle. Comme nous l’explique saint Augustin : << Dieu est tellement bon que dans ses mains, même le mal provoque le bien. Il n’aurait jamais permis le mal, s’Il ne lui avait pas, grâces soient rendues à sa bonté, été possible de l’utiliser ».
By: Emily Shaw
MoreY a-t-il dans votre vie des portes qui refusent de s’ouvrir, quels que soient vos efforts ? Découvrez le secret derrière ces portes fermées à travers cette expérience bien sincère. En poussant la porte de la Cathédrale de Saint Jude, mon mari et moi avons trouvé nos places au milieu d’une foule nombreuse réunie pour les funérailles d’une femme que j’avais rencontrée il y a longtemps, quand je n’avais que 20 ans. Elle et son mari étaient, à l’époque, les responsables pastoraux d’une Communauté de Prière Charismatique Catholique. Bien que nous n’ayons pas été des amies très proches, elle avait touché ma vie de bien des manières, lorsque j’étais engagée dans ce groupe dynamique et rempli de foi. Son fils cadet Ken, était maintenant le Père Ken, et ce jour-là marquait en même temps le 25ème anniversaire de son ordination sacerdotale. En scannant du regard la congrégation, j’ai reconnu de nombreux visages familiers de mon passé et de mon présent. L’hommage touchant que fit le Père Ken à sa mère et les éloges affectueux de ses frères et sœurs reflétaient l’impact que le groupe de prière avait eu sur leur propre famille, ainsi que sur de nombreuses personnes présentes ce jour-là. Leurs paroles ont fait remonter des souvenirs à ma mémoire—de comment le Saint-Esprit avait utilisé cette communauté pour changer de nombreuses vies, et en particulier la mienne. Entraînée dans l’Amour J’avais été élevée par des parents qui étaient tous les deux de très pieux catholiques, qui assistaient à la messe tous les jours, mais à l’adolescence, je participais seulement à contrecœur à la vie de l’Église. J’éprouvais du ressentiment à cause de l’insistance de mon père pour le chapelet familial chaque soir et pour rendre grâce non seulement avant les repas, mais aussi après. Aller à l’Adoration du Saint-Sacrement un vendredi soir à 22 heures ne présageait rien de bon pour mon statut social d’adolescente de 15 ans, surtout lorsque mes amis me demandaient ce que j’avais fait pendant le week-end. Être catholique, pour moi à l’époque, se résumait à de nombreuses règles, exigences et rituels. Mon expérience chaque semaine n’était pas celle de joie ou de fraternité avec les autres croyants, mais plutôt d’une impression de devoir. Pourtant, lorsque ma sœur m’a invitée à la rejoindre pour une retraite de week-end dans son collège à l’automne après mon diplôme d’études secondaires, j’ai accepté. Ma petite ville m’offrait peu d’expériences nouvelles, aussi, cette expérience changerait très certainement beaucoup pour moi par rapport à la normale. Comme il s’est avéré être vrai, cette retraite allait fixer la trajectoire pour le reste de ma vie ! Entre la camaraderie chaleureuse des participants et le grand sourire dans le visage du Père Bill lorsqu’il partageait avec nous au sujet du Seigneur, j’ai vu quelque chose que je n’avais jamais ressenti dans ma paroisse d’origine, et j’ai compris que c’était ce que je désirais vraiment dans ma vie : LA JOIE ! Vers la fin du week-end, pendant les moments de silence et de calme passés à l’extérieur, j’ai offert ma vie à Dieu, sans savoir exactement ce que cela signifiait vraiment. Cas Désespérés Moins de deux ans plus tard, ma sœur et moi avons déménagé de la côte Est de la Floride vers l’Ouest, tout d’abord à cause de son travail et puis aussi, à cause de mon admission dans un collège à Saint Petersbourg. Nos efforts pour trouver un logement dans la mesure de nos moyens ont été contrecarrés maintes et maintes fois en raison du refus de nombreux gestionnaires d’appartements. Ils ne voulaient pas louer un appartement avec une chambre à deux jeunes filles—même si nous avions partagé une chambre pendant toute notre vie et que nous étions toutes les deux, sœurs ! Découragées après un nouveau refus, nous nous sommes arrêtées à la Cathédrale de Saint Jude pour prier. Ne connaissant rien de ce Saint, nous avons vu une carte de prière et avons découvert que Saint Jude était le « patron des causes désespérées ». Après toute cette recherche laborieuse pour un logement abordable, notre situation vaine semblait être qualifiée de cause désespérée, aussi nous nous sommes agenouillées pour invoquer l’intercession de Saint Jude. Et voilà, après être arrivées au prochain complexe d’appartements inscrit sur notre liste, nous avons été encore accueillies avec la même hésitation. Cependant, cette fois, la dame âgée m’a regardée, puis quelques instants après, m’a dit : « Tu me rappelles ma petite-fille. Je ne loue pas d’appartement avec une chambre à deux dames, mais... je t’aime bien, et je vais faire une exception ! » Nous avons découvert plus tard que l’église catholique la plus proche de notre nouveau domicile était l’église de la Sainte-Croix, où un mouvement, appelé « Groupe de Prière : Présence de Dieu » se réunissait chaque mardi soir. Si nous avions loué un autre appartement ailleurs, nous n’aurions pas été amenées à faire la connaissance de ce groupe de personnes remplies de joie que nous avons rapidement baptisé « la famille ! » Il était clair que le Saint-Esprit était à l’œuvre, et Sa présence a été révélée maintes et maintes fois pendant les 17 années où j’étais activement impliquée dans le groupe. Boucler la Boucle Revenant à la cathédrale de Saint Jude, la célébration de ce jour n’était pas seulement celle de nos anciens responsables pastoraux, mais elle était aussi la mienne. Beaucoup ! En me souvenant de ma fragilité en tant que jeune adulte et de la solitude et du sentiment d’insécurité que je ressentais à cette époque, je m’émerveillais de la manière dont le Seigneur avait changé ma vie. Il avait utilisé Son Esprit et Ses enfants pour me guérir émotionnellement et spirituellement, remplissant ma vie d’amitiés profondes et riches qui ont tenu l’épreuve du temps. Il m’a aidée à découvrir les dons qu’Il m’avait donnés—la communauté m’a offert la possibilité de la servir de diverses manières jusqu’à ce que je réalise que mes compétences naturelles, comme le sens de l’organisation, pouvaient être utilisées à des fins spirituelles. Après quelques années, j’ai été invitée à rejoindre une nouvelle Équipe Pastorale dont le leader, dynamique, m’a guidée par son exemple. Grâce à son encouragement et à son soutien, j’ai pu développer des compétences en leadership qui m’ont conduit à m’engager dans de nouveaux mouvements pour servir la « maison de la foi » dans la communauté de prière et les « plus petits » hors des portes de l’église. Quand une nouvelle paroisse a été créée à proximité quelques années plus tard, on m’a demandé de rejoindre là-bas l’équipe de la musique, et grâce aux motions du Saint-Esprit, j’ai également participé à d’autres mouvements. Cela m’a permis d’apporter tout ce que j’avais appris et connu dans la vie et à travers cette expérience, j’ai pu mettre en place de nombreux événements qui ont résulté en grâces de guérisons, de conversions et de croissance au sein de notre communauté paroissiale. Pendant ces 14 dernières années, j’ai eu la grâce de mettre en place et de mener à bien un groupe de prière pour femmes, commencé par moi-même et une amie, qui, comme moi, avait été transformée par l’amour et l’affection reçus dans ces groupes de prières chrétiens. Je peux dire que j’ai trouvé que toutes les promesses que Dieu a faites dans Ses Écritures sont vraies. Il est fidèle, Il pardonne, Il est bon, compatissant et source de joie beaucoup plus profonde que tout, à un tel degré que je ne l’aurais jamais pu imaginer ! Il a donné un sens et un but à ma vie, et par Sa grâce et Son conseil, j’ai pu travailler avec Jésus, à Son service pendant plus de 40 ans maintenant. Je n’ai pas eu à « errer dans le désert » pendant toutes ces années, comme l’ont fait les Israélites. Le même Dieu qui a conduit Son peuple avec une « colonne de nuée pendant le jour et la colonne de feu pendant la nuit » (Exode 13 : 22) m’a guidée jour après jour, année après année, révélant petit à petit Ses plans pour moi. Une chanson qui date des jours où j’étais dans le groupe de prière trotte maintenant dans ma tête, « Oh, comme il est bon, comme il est agréable pour des frères et sœurs de vivre ensemble dans l’unité ! » (Psaume 133 : 1) Promenant mon regard autour de moi ce jour-là, j’ai vu une belle preuve de cela. L’Esprit qui avait été à l’œuvre en la mère du Père Ken a porté beaucoup de fruits à partir des graines qu’elle a plantées, aussi bien chez elle que dans notre communauté de foi. Ce même Esprit a, par la suite, produit une récolte à partir des graines qui ont été plantées et arrosées dans ma vie, tout au long des années. L’apôtre Paul l’a dit le mieux dans sa lettre aux Éphésiens : « À celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir, à lui soit la gloire dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen ! » (3 : 20-21)
By: Karen Eberts
MoreUne histoire qui raconte comment un verset de la Bible a apporté un changement dans la vie d’une jeune fille hindoue et son cheminement à travers lequel elle a vécu une transformation totale. Ne manquez pas de la lire… Je suis née et j’ai grandi dans une famille hindoue en Inde. Ma famille était croyante, aussi j’ai toujours été encouragée à consacrer du temps à la prière. Quand j’étais petite, je n’allais jamais à l’école sans le tilak (le tilak est une marque, c’est le point au front d’une personne hindoue qui indique son appartenance à une communauté). J’avais foi en les dieux et déesses hindous, mais c’était une relation plutôt transactionnelle. Je leur adressais des prières uniquement dans la semaine qui précédait les examens. Ironie du sort, j’ai été mise à l’école catholique où on m’a parlé de la religion chrétienne, mais j’ai toujours considéré cette religion comme quelque chose qui n’avait rien à voir avec moi. Malgré les douze ans passés à l’école catholique, je n’ai jamais compris qui était réellement Jésus, ni ce qu’Il avait fait pour moi. J’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires avec brio. J’étais super contente que mes prières aient été exaucées par les dieux hindous. Je me suis inscrite dans la meilleure université de la ville. Paradoxalement, c’était une université catholique régie par des Prêtres Jésuites. Sidérée Pendant la première année, j’ai dû assister à un cours sur la religion qui était obligatoire. Chacun a parlé de sa foi. J’ai remarqué que les étudiants chrétiens avaient beaucoup de choses à raconter sur Jésus tandis que nous, les hindous étions muets. Je ne connaissais rien du Guita (le Bhagavad Guita est l’un des textes sacrés de l’Hindouisme). Tout ce que je savais se résumait à comment demander à Dieu d’exaucer mes vœux. Je me suis sentie gênée de me dire hindoue. Puis un professeur chrétien mit une vidéo sur Jésus, tirée du film « La Passion du Christ ». J’ai vu avec quelle brutalité Il a été flagellé et combien Il a souffert quand Il a été cloué à la Croix. J’eus les larmes aux yeux, je pouvais à peine regarder la scène de la Crucifixion. Et pourtant, même à ce moment-là, je ne connaissais pas la vraie raison pour laquelle Il était mort au Calvaire sur une Croix. Cependant, après avoir vu cette vidéo, je commençai à ressentir un intérêt à connaître un peu plus sur Jésus. Je suis allée aux bibliothèques publiques pour chercher si on peut trouver une Bible mais j’eus peu de chance. Puis je résolus de lire la version PDF de la Bible qu’il y aurait sur internet. J’ai commencé à lire la Genèse mais je n’ai pas trouvé Jésus là-dedans. Puis je commençai à chercher un peu ça et là des versets bibliques dans Google. Un verset de l’Évangile de Matthieu m’a frappée : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et ne vois pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Mt 7:3) Ce verset nous enseigne à ne pas juger les autres. Quelques semaines plus tard, nous avons eu un autre cours de religion fait par un autre professeur. Il nous a demandé de parler et de partager à propos de nos convictions et de nos pensées concernant notre propre religion à chacun. Subitement, sorti de nulle part, je me vis lever la main et expliquer le verset de l’Évangile de Matthieu dont j’ai parlé plus haut. De religion hindoue et de nature timide que j’étais, j’étais là, en train de dire mes pensées sur un verset de la Bible chrétienne ! Je crois bien que cette audace était l’œuvre de l’Esprit Saint. Le professeur n’était pas du tout au courant que j’étais hindoue. Il a apprécié mon explication et a encouragé les autres aussi à participer et à parler de leur religion. Cet incident a été le tremplin vers ma conversion à la religion catholique. Moments de vérité À cette époque, alors que je commençais à connaître Jésus et la chrétienté, je me suis souvent posée cette question : « Comment cela se fait-il que je me sens si paisible quand je suis dans une église ? » Dans les temples hindous, c’était différent. Là-bas, j’étais distraite par les cris des vendeurs, les sons de clochettes, la récitation des mantras par les prêtres et la ruée des gens qui se bousculaient à travers une grande foule pour pouvoir voir le visage des dieux. La paix que je ressentais dans une église était nettement en contraste. Un jour, pendant le confinement, en plein Covid, je suis tombée sur une vidéo YouTube où un prêtre expliquait que, quel que soit le nombre de péchés que nous ayons commis dans notre égarement, nous pouvons être réconciliés et unis à Dieu car Son Fils a payé le prix pour tous nos péchés. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, s’est fait homme, a vécu parmi nous, nous a aimés, a apporté la guérison, Il nous a pardonnés, est mort sur la Croix, est ressuscité des morts et vit maintenant avec nous jusqu’à la fin des temps. L’Évangile a changé ma vie. J’ai appris que Jésus m’aimait et qu’Il m’aimerait toujours, même si je suis hindoue. Auparavant, je voyais Jésus comme un dieu parmi tant d’autres que les gens vénéraient, mais maintenant, je voyais qui était le vrai Dieu. Aucun des dieux hindous que je connais n’a souffert ni n’est mort pour mes péchés. Mon cœur s’est rempli d’amour pour Jésus et à partir de ce jour-là, je me suis considérée comme quelqu’un qui suit le Christ Jésus. Des larmes de joie L’Esprit-Saint m’a guidée pour mieux connaître Jésus, et à en apprendre plus sur Lui. J’achetai une Bible et commençai à lire. Auparavant, j’avais eu une relation transactionnelle avec Dieu. Mais maintenant, c’était tout nouveau pour moi d’apprendre qu’Il m’aimait telle que je suis. Un concept totalement nouveau. J’appris que Jésus désire me parler chaque jour et qu’Il veut avoir une relation personnelle avec moi. Il m’aime même quand je suis pécheresse. Il est prêt à me pardonner tous mes péchés et à me prendre dans ses bras avec amour. Je ne mérite pas Son amour, mais néanmoins, Il m’aime. Aujourd’hui cette relation personnelle que j’ai avec Jésus est la chose la plus importante de ma vie. Pendant mon parcours où s’instaurait cette relation personnelle avec Lui, je fis un rêve, où je vis un homme vêtu d’un manteau rouge-marron marcher devant moi sur une route. Cette route était flanquée des deux côtés de monstres. Ces monstres voulaient me faire du mal et poussaient des cris terrifiants. Cependant, ils ont commencé à faiblir à cause de l’homme qui marchait devant moi. Comme il était très puissant, ils n’ont pas pu m’effrayer ou me faire de mal. Je me sentais protégée et en sécurité en sa présence. Je n’avais pas compris ce que signifiait ce rêve. Mais bien plus tard, une religieuse de la Congrégation des Missionnaires de la Charité m’a aidée à interpréter ce rêve. L’homme qui marchait devant moi, c’était Jésus. Il était venu fortifier ma foi en Lui et me protéger du démon. Je pleurais de joie, voyant que Celui qui avait créé le soleil, la lune et les étoiles, me connaissait et s’inquiétait pour moi. Il m’a fallu deux ans pour me convertir à la foi catholique, mais quand Dieu ouvre une porte, personne ne peut la fermer. L’Esprit-Saint a mis sur mon chemin des anges déguisés en hommes et femmes qui m’ont aidée sur ce chemin vers le Catholicisme. Le 25 juin 2022, j’ai reçu les sacrements du Baptême, de la Communion et de la Confirmation. Aujourd’hui, je parle aux gens de ce que Jésus a fait pour eux sur la Croix. Je vois le Christ en chaque personne que je rencontre. Je souhaite partager cette joie de l’Évangile partout, autant que je peux.
By: Sarina Christina Pradhan
MoreL’histoire de cette famille ressemble à un scénario de drame mais la fin vous surprendra sans aucun doute L’histoire commence chez nous, dans notre maison, où j’ai grandi avec mes deux petits frères, Oscar et Louis. Notre papa était en charge de la musique à l’église, tandis que maman jouait du piano. Notre enfance a été heureuse, tournant autour de l’église et de la famille, avec nos grands-parents habitant tout près de chez nous. Nous pensions que tout allait bien mais quand j’étais en sixième année, Maman et Papa nous ont dit qu’ils allaient divorcer. On ne savait pas ce que ça voulait dire parce que personne dans notre famille n’avait divorcé, mais nous le comprîmes très vite. Nous avons été renvoyés de maison en maison alors qu’ils se battaient pour la garde. Près d’un an plus tard, Papa fut hors de la ville pour un week-end. Mes frères et moi étions supposés être avec Maman, mais avons atterri chez des amis à la dernière minute. Nous étions surpris de voir papa rentrer précipitamment, plus tôt que prévu, nous récupérer, mais nous fûmes terrassés d’en apprendre la raison. Maman avait été retrouvée morte dans sa voiture dans un parking désert. Apparemment deux hommes avaient volé son sac et ses bijoux sous la menace d’une arme. Puis ils l’ont tous les deux violée dans la banquette arrière de la voiture avant de tirer trois fois sur son visage, la laissant mourir sur le plancher de la voiture. Quand papa nous a dit ça, on n’a pas pu croire du tout. Pourquoi quelqu’un s’en prendrait-il à sa vie ? On se demandait s’ils allaient nous poursuivre. Le sentiment d’insécurité devint le quotidien de notre jeune enfance. Les conséquences Après les funérailles, nous essayâmes de retourner à une vie normale avec notre papa, mais j’appris que le retour à la normale ne se faisait jamais pour les victimes de crimes. Papa tenait une entreprise de bâtiment. Un an après l’assassinat de Maman, Papa a été arrêté, avec deux de ses employés et accusé de meurtre qualifié et de sollicitation criminelle pour avoir embauché ses deux hommes pour tuer Maman. Les trois se blâmaient l’un l’autre. L’un des employés affirma qu’il avait surpris Papa en train de charger l’autre gars de commettre le meurtre. Papa clamait son innocence et nous avions confiance en lui, mais par contre, sa sortie de prison lui a été refusée et tout changea pour nous. Quand Maman a été assassinée, nous étions les enfants d’une victime. Les gens, surtout ceux de l’église, voulaient nous aider dans notre situation. Ils étaient généreux et bons. Mais quand Papa a été arrêté, on nous a traités d’une autre manière. On a été stigmatisé à être les enfants d’un délinquant. Les gens nous ont décrits comme des produits endommagés qui ne vaudraient plus rien. Nous avons donc emménagé chez notre tante et notre oncle, et je commençai mes études au lycée d’Austin mais je continuai à visiter régulièrement mon père dans la prison du comté parce que nous l’aimions bien et que nous le croyions innocent. Deux ans et demi plus tard, il a été jugé. C’était vraiment très dur pour nous, de voir tous les détails éclabousser de toutes parts dans les nouvelles, surtout pour moi, parce que je portais le même nom. Quand il fut reconnu coupable, nous fûmes effondrés, surtout qu’il fut condamné à mort et transféré à Huntsville en attendant son exécution. Si vous faites partie de la famille d’un détenu, c’est comme si votre vie était en suspens. Confessions choquantes Lors de ma dernière année à l’université, il y eut du nouveau dans le procès. Le secrétaire du Procureur du District a révélé que le procureur avait modifié des preuves pour prouver que Papa était coupable. On avait toujours cru en l’innocence de Papa, aussi on était fous de joie. Papa était allé jusqu’aux portes de la mort puis renvoyé à la prison du comté dans l’attente d’un nouveau jugement qui aurait lieu quatre ans plus tard. Moi et mes frères avons témoigné en sa faveur et le jury a trouvé qu’il était non coupable de meurtre qualifié, ce qui signifiait qu’il ne serait jamais mis à mort. Je ne peux exprimer le soulagement que je ressentis quand j’appris que je n’allais pas perdre mon père comme ça. Cependant ils le qualifièrent coupable d’une peine plus légère, ce qui lui valut la prison à perpétuité. Malgré cela tout le monde savait qu’il serait bientôt libéré sur parole. Nous avions fait tout notre possible pendant toutes ces années pour que Papa rentre à la maison. Nous étions donc tellement excités que cela arrivait et qu’il pourrait désormais rentrer et vivre avec notre famille. Quand je lui rendis visite avant sa libération, je lui demandai de clarifier certaines des questions qui étaient ressorties pendant le procès. Il me dit que je pouvais tout lui demander, mais quand je fis allusion à une question bien précise, il me regarda droit dans les yeux et dit : « Jim, je l’ai fait, et elle l’a bien mérité. » J’étais choqué. Il était en train d’avouer mais n’éprouvait même pas de remords à propos de cela. Il blâmait Maman. Il se prenait pour la victime car il était en prison. J’étais furieux. Je voulais lui faire comprendre qu’il n’était pas la victime. Ma Maman qui était enterrée, était, elle, la victime. Je ne peux pas décrire à quel point nous nous sentions trahis qu’il nous ait menti tout ce temps-là. J’avais l’impression qu’on pleurait Maman pour la toute première fois car depuis que Papa avait été arrêté, on ne pensait qu’à lui. Ma famille contesta sa sortie sur parole, ce qui fit que la commission des libérations conditionnelles la lui refusa. Je suis reparti le voir pour lui dire qu’il irait encore en prison, pas au couloir de la mort, où il était protégé des autres prisonniers mais dans une cellule sécurisée au maximum pour le restant de sa vie. Je lui dis que plus jamais, il ne reverrait aucun d’entre nous. Nous lui avions rendu visite pendant toutes ces années, nous lui avions envoyé des lettres, et avions alimenté son compte qu’il avait en prison. Il avait tenu une grande place dans notre vie, mais maintenant, c’était fini, nous lui avons tourné le dos. Lâcher prise Après quatre ans sans contact, je suis reparti voir Papa en prison. J’avais maintenant un fils, et je peux encore moins comprendre qu’on puisse vouloir du mal à son enfant, surtout depuis que j’avais appris que Papa avait aussi désigné des hommes pour me tuer moi et mes frères. Je voulais des réponses, mais la première chose qu’il a faite, c’est de demander pardon pour ce qu’il a fait pour Maman, pour mes frères et pour moi. C’était un homme qui ne s’était jamais repenti de quoi que ce soit. Au début je ne l’ai pas cru, mais j’avais appris que quand vous entendez quelqu’un vous demander pardon, vous commencez à guérir. La chose suivante qu’il me dit, fut : « Jim, j’ai finalement donné ma vie à Dieu et je suis devenu chrétien après avoir touché le fond ici, en prison. » Durant l’année suivante, j’ai visité Papa une fois par mois. Pendant cette période, j’ai entrepris une démarche de pardon. À première vue, il semble impossible d’être capable de pardonner votre père qui a tué votre mère. Je travaille avec beaucoup de personnes victimes de crimes. Ce que j’ai compris c’est que si vous ne pardonnez pas à un offenseur ou à quelqu’un qui vous a blessé, vous devenez amer, en colère et dépressif. Je ne voulais plus me laisser contrôler par mon père, je lui ai donc pardonné, pas pour lâcher prise sur lui, mais pour me libérer de la prise. Je ne voulais pas être cet homme amer, en colère et dépressif. Dans ce processus de réconciliation, j’ai plaidé pour Maman à qui on avait ôté la parole. Cette même année, au fur et à mesure que nous avions parlé des problèmes, je vis un changement en Papa. Environ un an après avoir repris contact, je reçus un appel de l’aumônier de la prison me disant que Papa avait souffert d’un anévrisme cérébral. Il avait subi une mort cérébrale. Nous avons donc eu à prendre la décision de le débrancher ou pas, ce qui paraît facile, mais ne l’était pas du tout. Malgré tout cela, je l’aimais encore. Nous avons demandé à récupérer sa dépouille car ainsi nous n’aurions pas l’héritage d’avoir enterré notre père dans l’enceinte de la prison. Nous étions surpris de voir le gardien et l’aumônier de la prison aux funérailles et ils nous dirent que, pour la première fois, on avait autorisé à avoir une célébration à la mémoire de mon père, dans la chapelle de la prison. Quand nous sommes partis à cette cérémonie, on nous a faits asseoir au premier rang avec 300 prisonniers, camarades de cellule de notre père, tous assis derrière nous, avec des gardiens tout autour. Durant les trois heures qui suivirent, les hommes vinrent un à un, parler au micro, nous regardant droit dans les yeux. Ils nous racontèrent leurs histoires, comment ils étaient retournés à la foi au Christ parce que Papa leur avait partagé sa foi et avait ainsi opéré un changement dans leurs vies. En avouant et en se repentant de ses mauvais choix, en prenant la responsabilité de ses actes, et en demandant pardon à Dieu, il a donné un nouveau sens à sa vie, une nouvelle direction et entraîné les autres avec lui. Quand on entend le témoignage d’une personne, c’est fort – c’est puissant. Mais quand c’est 300 personnes qui le disent ça devient écrasant. J’ai commencé donc à en parler dans les églises, dans les prisons, et dans les programmes de justice réparatrice – aux victimes comme aux coupables désirant réhabiliter, partageant avec eux notre histoire de reconstruction et de restauration suite à une démarche de pardon. J’ai été témoin maintes fois, j’ai vu comment les gens peuvent changer. Quand je raconte notre histoire, j’arrive à honorer nos deux parents – notre Maman pour tout le côté positif qu’elle a apporté à notre vie et notre Papa pour sa décision sincère de se repentir. La fin de toute cette histoire, c’est que nous avons pu voir comment Dieu peut se saisir de situations horribles et les transformer en bien. Ce que nous avons appris sur le repentir et le pardon a fait de nous de meilleurs maris et pères de famille car nous voulions donner à nos familles quelque chose de mieux. Nous avons appris à travers une expérience amère, que pour se repentir vraiment, il faut se repentir de manière continue. Et pour pardonner réellement, il faut toujours pardonner, pas seulement une fois, mais tout le temps.
By: Shalom Tidings
MoreQuand tout devient chaos autour de vous, vous êtes-vous déjà demandé, « Qu’est-ce que Dieu veut ? » Ma vie, toute comme celle de chacun d’entre nous, est unique et irremplaçable. Dieu est bon et je suis reconnaissante pour cette vie que j’ai eue, même s’il y a eu des hauts et des bas. J’étais née de parents catholiques et j’ai été baptisée le jour de la fête du Christ-Roi. J’étais à l’école catholique puis j’ai fait un an au lycée catholique. J’avais hâte de recevoir le sacrement de Confirmation pour devenir un soldat du Christ. Je me rappelle avoir promis à Jésus que je manquerais aucune messe. J’ai épousé un catholique et élevé mes enfants dans la foi catholique. Cependant, ma foi était dans ma tête, et pas encore dans mon cœur. En retraçant un peu le passé Quelque part en cours de route, d’une manière ou d’une autre, j’ai perdu de vue Jésus en tant qu’ami. Je me rappelle avoir manqué à la messe quelque fois quand j’étais jeune mariée parce que je me disais que je me réjouirai de faire tout ce que je veux. J’avais tellement tort. Je remercie ma belle-mère pour son intervention involontaire un de ces dimanches lorsqu’elle me demanda comment était la messe. Je réussis à esquiver cette question et à changer de sujet. Mais Dieu m’atteignit à travers sa question. Le dimanche suivant, je partis à la messe me résolvant à ne plus jamais la manquer. Comme beaucoup de mamans, j’étais pleinement occupée avec la famille, les engagements à l’école, enseignant le catéchisme, travaillant à mi-temps, etc. Pour être vraie, je ne savais dire « non » à personne. J’étais épuisée. Oui, j’avais bon cœur, j’essayais de faire de bonnes choses, mais je ne connaissais pas bien Jésus encore. Je savais qu’Il était mon ami, que je Le recevais chaque dimanche à la messe, mais je me rends compte maintenant que je faisais les choses superficiellement, sans vraiment prendre le temps et l’effort de les faire avec soin. Quand mes enfants étaient au collège, on m’a diagnostiqué une fibromyalgie et j’avais constamment mal. Je rentrai de travail et me reposai. Cette douleur me força à arrêter certaines activités. Un jour, une amie m’appela pour prendre de mes nouvelles. Tout ce que je fis était de me plaindre sur moi-même et sur ma maladie. Puis mon amie me demanda : « Quelle est la volonté de Dieu ? » Je devins gênée et commençai à pleurer. Puis, j’étais fâchée et j’ai écourté la conversation. « Qu’est-ce que Dieu a à voir avec ma douleur ? » me dis-je. La question de mon amie me hantait. C’était tout ce à quoi je pouvais penser. Même si jusqu’à aujourd’hui je n’arrive plus à me rappeler qui m’a invitée au week-end des dames, l’instant où j’entendis à propos d’une retraite qui allait se faire dans ma paroisse, une session qui s’appelait « Le Christ renouvelle sa Paroisse » (CRHP), je dis immédiatement « Oui ! » Tout ce à quoi je pouvais songer, c’était un week-end loin de la maison, rattraper mon sommeil et avoir quelqu’un qui compte sur moi. Je me trompais encore. Pratiquement, chaque minute du week-end était programmée. Quant au repos, je pus avoir un peu, mais pas du genre comme ce à quoi je m’attendais. Remarquez le focus sur « moi, ma personne et je ». Où était le Seigneur ? J’étais loin de me douter que mon « oui » à ce week-end rempli du Saint-Esprit allait ouvrir mon cœur. Présence débordante Lors de l’un des enseignements, je fus émue aux larmes. Je me sentais forcée à faire une pause, au fond de moi, et à dire à Dieu des mots qui pouvaient changer ma vie. Des mots que j’ai dit de tout mon cœur. Des mots qui ouvrirent la porte à Jésus et le firent entrer et qui permirent à ma connaissance de Dieu de passer de ma tête à mon cœur ! « Seigneur, je t’aime » dis-je, « je suis toute entièrement à toi. Je ferai tout ce que tu me demandes et j’irai là où tu m’enverras. » Mon cœur avait besoin de s’élargir, je pourrais alors apprendre à aimer comme Dieu m’aime. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique pour que tous ceux qui croient en Lui ne périssent pas mais aient la vie éternelle. » (Jean 3:16) Cette conversation déclencha une conversion, une metanoïa, un basculement de mon cœur vers Dieu. Je venais de faire l’expérience de l’amour inconditionnel de Dieu, et subitement, d’un coup, Dieu devint primordial dans ma vie. C’est tellement dur à décrire, excepté que je n’oublierai jamais ce moment. J’ai eu l’impression que, dans le noir où j’étais, Dieu me prenait par la main et courait avec moi. J’étais toute en feu, heureuse et étonnée de voir ce que Dieu opérait dans ma vie, et continue d’opérer encore. Tout de suite après ma conversion, et suite à la session « Vie dans l’Esprit », j’ai été guérie de ma fibromyalgie. Regardant ma vie, j’ai demandé à Dieu de m’aider à devenir plus comme Lui. Je me rendis compte que j’avais besoin d’apprendre à pardonner, aussi Lui demandais-je de me montrer à qui je devais pardonner ou à qui je devais demander pardon. Il me le montra et petit à petit, j’appris à pardonner et à recevoir le pardon. Je reçus la guérison dans une de mes relations les plus importantes – celle avec ma mère. J’ai finalement appris à l’aimer comme Dieu l’aimait. Ma famille aussi fit l’expérience de la guérison. Je commençai à prier plus. C’était devenu quelque chose d’excitant pour moi. Le silence était mon lieu de rencontre avec Dieu. En 2003, je sentis qu’Il m’appelait pour une mission au Kenya, et en 2004, je partis en volontaire travailler dans un orphelinat d’hospice pendant trois mois. Depuis CRHP, je m’étais sentie appelée à devenir directrice spirituelle et j’ai fait des démarches pour devenir directrice spirituelle certifiée. Il y en a tant encore. Et il y a toujours tellement beaucoup quand on fait la connaissance de Jésus Christ. Avec du recul, je dirai que je n’aimerais changer rien de mon passé car c’est grâce à ça que je suis aujourd’hui ce que je suis. Cependant, je me demande ce qui me serait arrivé si je n’avais pas prononcé ces paroles qui ont eu le pouvoir de changer ma vie. Dieu vous aime. Il vous connaît parfaitement – votre bon côté ainsi que le mauvais – mais Il vous aime toujours. Il veut que vous viviez à la lumière de Son amour. Il veut que vous soyez heureux et que vous déposiez tous vos fardeaux auprès de Lui ; « Venez à moi vous tous qui peinez et êtes chargés, et moi je vous donnerai le repos. » (Matthieu 11:28) Je vous encourage à faire cette prière du plus profond de votre cœur : « Seigneur, je Vous aime. Je suis entièrement à Vous. Je ferai tout ce que Vous me demanderez et j’irai partout où Vous m’enverrez. » Je prie que votre vie ne soit plus jamais la même et quoiqu’il se passe autour de vous, vous trouverez le repos et la paix parce que vous marchez avec le Seigneur.
By: Carol Osburn
MoreAvez-vous déjà regardé dans les yeux de quelqu’un avec un émerveillement sans fin, espérant que le moment ne passe jamais ? « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance » (1 Thessaloniciens 5, 16-18). La question la plus importante que les gens se posent est : « Quel est le but de la vie humaine ? ». Au risque de paraître trop simple, je dirais et j’ai souvent dit depuis la chaire : « Cette vie est d’apprendre à prier ». Nous sommes venus de Dieu et notre destin est de retourner à Dieu, et commencer à prier c’est commencer à faire notre chemin vers lui. Saint Paul nous dit d’aller plus loin, c’est-à-dire de prier sans cesse. Mais comment le faire ? Comment prier sans cesse ? Nous comprenons ce que signifie prier avant la messe, prier avant les repas ou prier avant d’aller dormir, mais comment peut-on prier sans cesse ? Le grand classique spirituel « Récits d’un pèlerin à la recherche de la prière », plus connu sous le titre « Récits d’un pèlerin russe » écrit par un paysan russe inconnu du XIXe siècle, aborde cette question. Ce travail se concentre sur la prière de Jésus : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Les gens du rite oriental le disent à plusieurs reprises en utilisant le tchotki, qui est comme un chapelet en laine, mais avec 100 ou 200 nœuds, certains possèdent 300 nœuds. Une bougie allumée Évidemment, on ne peut pas dire constamment cette prière, par exemple quand on parle à quelqu’un, ou dans une réunion, ou en travaillant sur un projet... Alors, comment cela fonctionne-t-il ? Le but de cette répétition constante est de créer une habitude dans l’âme, un tempérament. Permettez-moi de le comparer à quelqu’un qui a une disposition musicale. Ceux qui sont doués musicalement ont presque toujours une chanson en tête, peut-être une chanson qu’ils ont entendue à la radio ou une chanson sur laquelle ils travaillent s’ils sont musiciens. Le chant n’est pas à l’avant-garde de leur esprit, mais à l’arrière. De même, prier sans cesse, c’est prier tout au fond de son cœur, constamment. Une inclination à la prière a été développée comme résultat de la répétition constante de cette prière : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Mais la même chose peut arriver pour ceux qui prient le rosaire très souvent : « Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort ». Ce qui se passe, c’est qu’au bout du compte, les mots réels ne sont plus nécessaires parce que leur sens même sont devenus une habitude imprimée dans le subconscient. Et donc bien que l’esprit puisse être préoccupé par une autre activité, comme payer une facture de téléphone ou faire les courses ou prendre un appel téléphonique important, l’âme prie en arrière-plan, sans mots, comme une bougie qui brûle constamment. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à prier sans cesse. Nous commençons par les mots, mais finalement, nous allons au-delà des mots. La prière de l’émerveillement Il y a différentes sortes de prières : la prière de demande, la prière d’intercession, la prière d’action de grâce, la prière de louange et la prière d’adoration. La prière la plus élevée que chacun de nous est appelé à accomplir est la prière d’adoration. Selon les mots du père Gerald Vann, c’est la prière de l’émerveillement : « Le regard immobile et sans paroles de l’adoration, qui est propre à l’amant. Vous n’êtes pas en train de parler, d’être occupé, inquiet ou agité ; vous ne demandez rien : vous êtes tranquille, vous êtes simplement avec quelqu’un, et il y a de l’amour et de la curiosité dans votre cœur ». Cette prière est beaucoup plus difficile que nous ne le croyons. Il s’agit de se placer en présence de Dieu, dans le silence, en focalisant toute notre attention sur Dieu. Ceci est difficile, parce que ce qui arrive bientôt c’est que nous sommes distraits par toutes sortes de pensées, et notre attention sera attirée dans un sens ou dans l’autre, sans que nous en soyons conscients. Une fois que nous en sommes conscients, cependant, il nous suffit de recentrer notre attention sur Dieu, demeurant en sa présence. Mais, au bout d’une minute, l’esprit sera à nouveau attiré loin, distrait par les pensées. C’est là que les prières courtes sont si importantes et utiles, comme la prière de Jésus, ou une courte phrase tirée des Psaumes, comme « Dieu, viens à mon aide, Seigneur, viens vite à mon secours ! » (Psaume 69, 2) ou « entre tes mains, je remets mon esprit » (Psaume 31, 6). Ces courtes phrases répétées nous aideront à revenir à cette demeure intérieure. Avec une pratique constante, on finit par être capable de demeurer en silence, en présence de Dieu dans notre intérieur, pendant un long moment sans distraction. Il s’agit également d’un type de prière qui apporte une grande guérison au subconscient. Les pensées qui remontent à la surface pendant cette période sont souvent des souvenirs non guéris qui ont été stockés dans le subconscient, et apprendre à les laisser derrière soi apporte une guérison et une paix profondes ; en effet, une grande partie de notre vie quotidienne est guidée par ces souvenirs non guéris dans l’inconscient, ce qui explique pourquoi il y a généralement beaucoup d’agitation dans la vie intérieure des croyants. Un départ paisible Il y a deux types de personnes dans ce monde : ceux qui croient que cette vie est une préparation pour la vie éternelle, et ceux qui croient que cette vie est tout ce qu’il y a et tout ce que nous faisons n’est qu’une préparation pour la vie en ce monde. J’ai vu beaucoup de gens à l’hôpital ces derniers mois, des gens qui ont perdu leur mobilité, qui ont dû passer des mois dans un lit d’hôpital, dont beaucoup sont morts après une longue période. Pour ceux qui n’ont pas de vie intérieure et qui n’ont pas cultivé l’habitude de la prière tout au long de leur vie, ces dernières années et mois sont souvent très douloureux et très désagréables, c’est pourquoi l’euthanasie devient plus populaire. Mais pour ceux qui ont une vie intérieure riche, ceux qui ont utilisé le temps dans leur vie pour se préparer à la vie éternelle en apprenant à prier sans cesse, leurs derniers mois ou leurs dernières années, peut-être dans un lit d’hôpital, ne sont pas insupportables. Rendre visite à ces gens est souvent une joie, car il y a une paix plus profonde en eux, et ils sont reconnaissants. Et ce qui est merveilleux, c’est qu’ils ne demandent pas à être euthanasiés. Au lieu de faire de leur acte final un acte de rébellion et de meurtre, leur mort devient leur prière finale, une offrande finale, un sacrifice de louange et d’action de grâce pour tout ce qu’ils ont reçu tout au long de leur vie.
By: Le diacre Douglas McManaman
MoreJ’avais bien l’intention de demander à tous les séminaristes de Winona-Rochester de se lever à un moment donné pendant l’homélie de ma messe d’installation. J’avais dit aux gens que, selon les mots de Jean-Paul II, ecclesia de eucharistia (l’Église vit de l’Eucharistie), et puisque l’Eucharistie vient des prêtres, il s’ensuit logiquement que s’il n’y a pas de prêtres, il n’y aura pas d’Église. Je voulais donc que tout le monde voie et reconnaisse les jeunes hommes de notre diocèse qui discernent activement un appel à ce mode de vie d’une importance indispensable. Pendant l’ovation, quelque chose m’a inspiré. Je n’avais pas prévu de le dire. Ce n’était pas dans mon texte. Mais j’ai lancé, alors que les applaudissements diminuaient : « Doublons leur nombre dans les cinq prochaines années ! ». La confirmation que cela venait peut-être de l’Esprit Saint est que les gens m’ont rappelé ces mots avec enthousiasme, à chaque visite que j’ai effectuée jusqu’à présent dans le diocèse. En fait, la responsable d’un des groupes Serra (organisation mondiale pour les vocations) m’a dit qu’elle et ses collègues avaient décidé de relever le défi. Nous avons vingt séminaristes, tant au niveau universitaire qu’au niveau des grands théologiens, ce qui est plutôt bien pour un diocèse de notre taille. Et nous avons une merveilleuse coterie de prêtres, actifs et « retraités », qui s’activent au service de notre centaine de paroisses. Mais ceux qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite ne sont qu’une soixantaine, et tous nos prêtres sont à bout de souffle. En outre, il n’y aura pas d’ordinations sacerdotales à Winona-Rochester au cours des deux prochaines années. Il n’y a donc pas de doute : Nous avons besoin de plus de prêtres. Or, les évêques et les prêtres ont effectivement un rôle clé à jouer dans l’encouragement des vocations. Ce qui attire un jeune homme vers le sacerdoce, c’est avant tout le témoignage de prêtres heureux et en bonne santé. Il y a quelques années, l’Université de Chicago a mené une enquête pour déterminer quelles étaient les professions les plus heureuses. Les membres du clergé ont été jugés les plus satisfaits, avec une marge assez importante. En outre, diverses enquêtes ont démontré que, malgré les difficultés rencontrées ces dernières années, les prêtres catholiques se déclarent très satisfaits de leur vie. Compte tenu de ces données, je recommanderais à mes frères prêtres de faire ce qui suit : Laissez les gens le voir ! Faites-leur savoir à quel point vous êtes heureux d’être prêtre. Mais je crois que les laïcs ont un rôle encore plus important à jouer dans la culture des vocations. Dans le contexte protestant, il arrive que le fils d’un grand prédicateur suive les traces de son père, de sorte qu’un ministre en engendre un autre. Mais, pour des raisons évidentes, cela ne peut pas se produire dans un contexte catholique. Au contraire, les prêtres, sans exception, sont issus de laïcs, de familles. La décence, la prière, la gentillesse et l’encouragement des parents, des frères et sœurs, des grands-parents, des tantes et des oncles font une énorme différence dans la promotion d’une vocation à la prêtrise. L’un des souvenirs les plus marquants de mon enfance est celui de mon père, agenouillé dans une intense prière après la communion, un dimanche, à la paroisse St Thomas More de Troy, dans le Michigan. Je n’avais que cinq ou six ans à l’époque, et je considérais mon père comme l’homme le plus puissant de la terre. Le fait qu’il soit agenouillé en supplication devant quelqu’un de plus puissant a profondément façonné mon imagination religieuse et, comme vous pouvez le constater, je n’ai jamais oublié ce moment. Mes deux parents aimaient et respectaient les prêtres et veillaient à ce que nous, les enfants, soyons régulièrement en contact avec eux. Croyez-moi, leur ouverture d’esprit à l’égard des prêtres a profondément influencé ma vocation. N’oubliez pas non plus que des personnes extérieures à la famille peuvent également allumer la flamme d’une vocation. De nombreuses études ont montré que l’un des facteurs les plus importants pour convaincre un jeune homme d’entrer au séminaire est qu’un ami de confiance, un collègue ou un ancien lui ait dit qu’il ferait un bon prêtre. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui nourrissent dans leur cœur la conviction qu’un jeune homme devrait entrer au séminaire, car ils ont remarqué ses dons de gentillesse, de prière, d’intelligence, etc. mais ils n’ont jamais eu le courage ou pris le temps de le lui dire. Peut-être ont-ils supposé que d’autres l’avaient fait. Mais c’est tragiquement manquer une occasion. Je dirais simplement ceci : si vous avez remarqué chez un jeune homme des vertus qui en feraient un prêtre efficace, supposez que l’Esprit Saint vous a donné cette intuition afin que vous puissiez la partager avec ce jeune homme. Croyez-moi, les mots les plus simples que vous prononcez peuvent être des graines qui porteront des fruits au nombre de trente, soixante et cent. Enfin, si les vocations vous tiennent à cœur, priez pour elles. Dans la Bible, rien d’important n’est jamais accompli en dehors de la prière. Dieu se réjouit de notre coopération à sa grâce, mais l’œuvre du salut lui revient en fin de compte. Alors, demandez-lui ! Puis-je suggérer un intercesseur particulier à cet égard ? Thérèse de Lisieux, la petite fleur, disait qu’elle était entrée au couvent « pour sauver les âmes et surtout pour prier pour les prêtres ». Elle disait aussi qu’elle passerait son Ciel à faire du bien sur la terre. Demandons donc son intercession en demandant au Seigneur de doubler le nombre de nos séminaristes dans les années à venir.
By: Monseigneur Robert Barron
MoreQ – Je ne sens pas la présence de Dieu lorsque je prie. Est-ce que je progresse dans la vie spirituelle si je ne me sens pas proche de lui ? R – Si vous avez du mal à sentir la présence de Dieu dans votre vie de prière, vous êtes en bonne compagnie ! La plupart des grands saints ont traversé une période de sécheresse. Mère Teresa, par exemple, est restée trente-cinq ans sans sentir sa présence. Chaque jour, pendant des années, lorsque saint Jean de la Croix notait dans son journal les idées spirituelles ou les inspirations qu’il recevait dans la prière, il écrivait un mot : « Nada » (« Rien »). Sainte Thérèse de Lisieux a écrit ceci à propos de ses ténèbres : « Ma joie consiste à être privée de toute joie ici-bas. Jésus ne me guide pas ouvertement, je ne le vois ni ne l’entends. » Saint Ignace de Loyola a qualifié cette expérience de « désolation », lorsque nous avons l’impression que Dieu est distant, que nos prières sont creuses et qu’elles se heurtent au plafond. Nous ne ressentons aucun plaisir dans la vie spirituelle, et chaque activité spirituelle nous semble être une corvée et une montée en flèche. C’est un sentiment courant dans la vie spirituelle. Il faut bien comprendre que la désolation n’est pas la même chose que la dépression. La dépression est une maladie mentale qui affecte tous les aspects de la vie d’une personne. La désolation a un impact spécifique sur la vie spirituelle - une personne qui traverse une période de désolation apprécie toujours sa vie en général (et les choses peuvent aller très bien !), mais elle ne lutte que dans la vie spirituelle. Parfois, les deux se rejoignent, et certaines personnes peuvent connaître la désolation tout en éprouvant d’autres types de souffrances, mais elles sont distinctes et ne se ressemblent pas. Pourquoi la désolation se produit-elle ? La désolation peut avoir deux causes. Parfois, la désolation est causée par un péché non confessé. Si nous avons tourné le dos à Dieu, et peut-être que nous ne le reconnaissons pas, Dieu peut nous retirer le sentiment de sa présence pour nous ramener à lui. Lorsqu’il est absent, nous pouvons avoir davantage soif de lui ! Mais bien souvent, la désolation n’est pas causée par le péché, mais est une invitation de Dieu à le poursuivre plus purement. Il nous enlève le sucre spirituel, de sorte que nous ne cherchons plus que lui et pas seulement de bons sentiments. Cela nous aide à purifier notre amour pour Dieu, de sorte que nous l’aimons pour lui-même. Que faisons-nous dans un temps de désolation ? Tout d’abord, nous devons examiner notre propre vie pour voir si nous avons besoin de nous repentir d’un péché caché. Si ce n’est pas le cas, nous devons persévérer dans la prière, dans les sacrifices et dans nos bonnes résolutions ! Il ne faut jamais renoncer à prier, surtout quand c’est difficile. Cependant, il peut être utile de diversifier notre vie de prière - si nous prions toujours le rosaire quotidiennement, peut-être devrions-nous aller à l’adoration ou lire l’Écriture à la place. J’ai découvert qu’une grande variété de pratiques de prière peut fournir à Dieu de nombreux moyens différents de parler et d’agir dans ma vie. Mais la bonne nouvelle, c’est que la foi n’est pas une question de sentiments ! Indépendamment de ce que nous « ressentons » dans notre relation avec Dieu, il est plus important de s’appuyer sur ce qu’il nous a révélé. Même si nous avons l’impression qu’il est distant, nous nous souvenons de sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20). Si nous avons du mal à nous motiver pour prier ou pratiquer la vertu, nous nous appuyons sur sa promesse que « nul œil n’a vu, nulle oreille n’a entendu, nul cœur humain n’a conçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2, 9). Lorsque nous avons du mal à trouver la présence de Dieu à cause des souffrances qui nous ont frappés, nous nous souvenons de sa promesse : « Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28). Notre foi doit être fondée sur quelque chose de plus profond que le fait de sentir ou non sa présence. Inversement, se sentir proche de Dieu n’est pas toujours une garantie que nous sommes dans ses bonnes grâces. Ce n’est pas parce que nous « sentons » qu’un choix est bon qu’il est correct s’il va à l’encontre de la loi de Dieu qu’il a révélée à travers les Écritures et l’Église. Nos sentiments ne sont pas les mêmes que notre foi ! La désolation est une lutte pour chaque saint et chaque pécheur au cours de la vie spirituelle. La clé du progrès ne réside pas dans les sentiments, mais plutôt dans la persévérance dans la prière à travers les déserts, jusqu’à ce que nous arrivions à la terre promise de la présence permanente de Dieu !
By: PÈRE JOSEPH GILL
MoreDieu a-t-il des préférences et des favoris ? Mon père, immigrant italien de première génération, avait une famille chaleureuse, colorée et accueillante. On vous accueillait chez eux avec des baisers à double joue, tandis que des arômes omniprésents d’expresso, d’ail, de focaccia ou de cannoli vous ouvraient le nez et l’estomac. Ma mère, quant à elle, avait des générations d’épaisses et de profondes racines multiculturelles dans le Kentucky. Sa famille faisait les meilleures tartes aux pommes du Sud, mais avait des comportements et des affections plus distants et plus raffinés. Chaque côté de la famille avait son propre ensemble de comportements et de coutumes à respecter, et il était difficile de comprendre quelle était la bonne voie. Ces différences et le besoin perçu de choisir entre les deux ont été un dilemme fondamental pour moi. Il me semble que j’ai toujours essayé de comprendre le monde en cherchant la source ultime de la vérité. Donner un sens à tout cela Tout au long de ma vie, j’ai essayé de trouver un raisonnement sur comment et pourquoi le monde, et toutes ses parties, fonctionnent ensemble. Dieu devait savoir que j’étais destinée à remettre en question les choses et à être curieuse de ses créations parce qu’il s’est assuré que je sois dirigée dans la bonne direction pour me tourner vers lui. À l’école primaire catholique que j’ai fréquentée, l’une de mes enseignantes était une jeune et merveilleuse religieuse. Elle semblait avoir le même amour et la même curiosité du monde que Dieu m’avait donnés. Si elle n’avait pas toutes les réponses, j’étais presque certaine qu’elle connaissait quelqu’un qui les avait. On nous a appris qu’il n’y avait qu’un seul Dieu et que nous étions tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Nous sommes uniques et Dieu nous aime tous énormément. Il nous aime tellement qu’avant même qu’Adam et Ève ne réalisent la profondeur et les ramifications de leur péché, Dieu avait déjà le projet miséricordieux d’envoyer Jésus, son Fils, pour nous sauver de ce péché originel. Pour une petite fille, cette leçon comportait tellement de choses à décortiquer et à comprendre. Je me pose encore des questions. Cependant, c’est la partie « image et ressemblance » de cette leçon que je devais explorer. En observant ma famille, ma classe et ma communauté, il était évident qu’il y avait de grandes différences dans la couleur des cheveux, la couleur de la peau et d’autres caractéristiques. Si nous sommes tous uniques, mais faits à l’image et à la ressemblance d’un seul Dieu, alors à quoi ressemblait-il ? Était-il aux cheveux bruns comme moi ? Ou blonde comme ma meilleure amie ? Sa peau était-elle de couleur olive, bronzée en été comme mon père et moi, ou bien avait-il la peau claire comme ma mère qui rougissait et brûlait facilement sous le soleil chaud du Kentucky ? Des variétés magnifiques J’ai grandi avec la variété, j’étais à l’aise avec la variété et j’aimais la variété, mais je me demandais si Dieu avait une préférence ? Dans le Kentucky, dans les années 1960, il était évident que même si Dieu n’avait pas de préférence, certaines personnes l’avaient. C’était tellement difficile pour moi de comprendre. La jeune sœur ne m’a-t-elle pas dit que Dieu nous a tous créés ? Cela ne veut-il pas dire qu’il a fait toutes les merveilleuses variétés de ce monde ? J’ai cherché la source de la vérité et, à un moment dans ma trentaine, un profond désir d’en apprendre plus sur Dieu m’a conduit directement à la prière et aux Écritures. C’est là que j’ai été bénie d’apprendre qu’il me cherchait aussi. Le Psaume 51, 8 m’a parlé droit au cœur : « Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse. » Au fil du temps, Dieu m’a montré qu’il y avait une différence dans la façon dont il voyait les choses par rapport à la façon dont le monde voyait les choses. Plus je lisais la Bible, priais et posais des questions, plus je savais que Dieu est la source de la vérité. « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 6). Comme c’était merveilleux de comprendre enfin que Jésus est la source de la vérité ! Mais ce n’était pas tout ! C’est Dieu qui est maintenant l’enseignant, et il veut s’assurer que j’ai bien compris la leçon. « De nouveau, Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12). J’ai dû le relire... Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde... ». Mon cerveau a commencé à s’accélérer, les engrenages se sont enclenchés et les choses se sont mises en place. Les leçons de sciences de mon enfance m’ont enseigné que « la lumière est la source de toutes les couleurs ». Par conséquent, si Jésus est la lumière, il englobe toutes les couleurs, toutes les couleurs de la race humaine. La question lancinante de mon enfance trouvait enfin une réponse. Quelle est la couleur de Dieu ? Il est tout simplement la lumière. Nous sommes faits à son image et à sa ressemblance, et il n’a pas de préférence pour les couleurs, car il est TOUTE couleur ! Toutes ses couleurs sont en nous, et toutes nos couleurs sont en lui. Nous sommes tous des enfants de Dieu et nous devons « vivre comme des enfants de lumière » (Éphésiens 5, 8). Alors, pourquoi le monde est-il si sensible aux nombreuses et merveilleuses couleurs de la peau humaine ? Dieu ne préfère pas une couleur à une autre, alors pourquoi devrions-nous ? Dieu nous aime et nous aime dans toute la variété des couleurs qu’il a créées. C’est très simple : nous sommes appelés à le refléter. Nous sommes appelés à apporter sa lumière dans le monde. En d’autres termes, nous sommes appelés à apporter la présence de Dieu dans un monde qui ne voit pas les choses comme Dieu veut qu’il les voie. Il a besoin et veut que toutes nos variétés complètent son image. Essayons de le refléter dans ce monde en étant la lumière à partir de laquelle et pour laquelle nous avons été créés. En tant qu’enfants de Dieu qu’il aime, commençons à apprécier toutes ses images comme faisant partie du SEUL et UNIQUE Dieu qui nous a créés.
By: Teresa Ann Weider
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