Home/Evangéliser/Article
Trending Articles
Le CHAPELET est une conversation spirituelle intime que vous avez avec la Bienheureuse Vierge Marie et DIEU pour présenter vos peurs, vos besoins et vos désirs. Le Chapelet VOUS donne la Puissance Spirituelle pour accomplir tout ce que vous voulez dans la vie et surmonter l’impossible.
Cette conversation spirituelle méditative peut être faite à tout moment et partout où vous allez. Vous pouvez le faire en groupe ou par vous-même. Vous pouvez prier le Chapelet avec vos enfants, avec votre conjoint ou la personne que vous fréquentez et avec vos amis. Vous pouvez en faire une affaire de famille. Vous pouvez également réciter le Chapelet en cuisinant, conduisant, en prenant les transports publics, en attente en ligne, ou en prenant une douche. Il n’y a pas de limites à l’endroit où vous pouvez prier le Chapelet.
Chaque fois que vous priez le Chapelet, vous devenez plus habile spirituellement, vous gagnez plus de guérison, plus de confiance, plus d’inspiration, plus de changements miraculeux dans votre vie, plus de conscience spirituelle et plus de grâces divines dans votre vie. OUI…le Chapelet porte LE POUVOIR MIRACULEUX!
Réciter le Chapelet, vous donne la paix pour vous-même et pour le monde, et un but plus élevé, la force, la victoire, la guérison, les miracles, la sérénité, la clarté, la détermination, la vision, l’unité et l’harmonie pour vous-même et pour votre famille. Plus de bénédictions peuvent entrer dans votre vie quand vous récitez le Chapelet!
Chaque fois que vous priez le Chapelet, votre Âme est remplie d’espoir renouvelé, d’inspiration, d’énergie et de guérison. J’en suis un témoin de cela. Chaque Ave Maria est un moment de Grâce, un moment de Miséricorde, un moment de Guérison, un moment d’Espérance, un moment de Gratitude, un moment d’Humilité et un moment de Soumission.
Chaque fois que vous avez des doutes, ou que vous rencontrez un obstacle pour atteindre vos objectifs; chaque fois que vous vous sentez seul, déprimé ou anxieux; chaque fois que vous vous sentez intimidé, rejeté ou comme si le monde entier est contre vous, prier le Chapelet avec ferveur avec foi et amour dans votre cœur pour fortifier votre esprit, votre corps et votre âme. Cet outil d’autonomisation spirituelle vous encouragera à ne pas perdre espoir en vous.
Utilisez le Chapelet pour faire des demandes personnelles et pour prier pour les besoins des autres et du monde, en particulier pour la guérison. Dans cet espace de contemplation et de prière, tandis que vous offrez votre gratitude à Dieu et à la Bienheureuse Vierge Marie pour les événements de l’Evangile, vous pouvez recevoir la direction spirituelle dont vous avez besoin.
Si vous ne connaissez pas le Chapelet, c’est votre chance de découvrir sa puissance et de lui donner un essai! Le Chapelet est l’un des plus grands héritages que vous pouvez laisser à vos enfants et un cadeau fantastique à partager avec votre famille et vos amis.
Dahla Louis is a writer, speaker, spiritual empowerment leader and educator. She is the founder of a positive empowerment brand dedicated to transforming people’s lives through the power of prayers and optimism. She enjoys giving back and faith is her pillar.
Il y a quelque chose de spécial en ce qui concerne les bébés. Si l’on amène un bébé dans une salle bondée, tout le monde va chercher à le voir. Les conversations vont s’arrêter, les sourires vont s’afficher sur les visages, les mains vont se tendre pour vouloir le prendre. Même le plus irritable et le plus grognon habitué de cette salle sera attiré par ce bébé. Même ceux qui tenaient une conversation vive quelques instants plus tôt, deviendront doux et commenceront à parler de manière tendre et douce et feront des drôles de visage au nourrisson. Les bébés apportent la paix et la joie ; et c’est justement ce qu’ils font. Le message clé et pourtant étrange et déroutant encore aujourd’hui, le message central de Noël, c’est que Dieu est devenu un petit enfant. Le Créateur de l’univers, le fondement de l’intelligibilité, la source de notre existence qui a une fin, la cause pour laquelle il y a quelque chose plutôt que rien du tout – est devenu un nourrisson tellement fragile et faible qu’Il ne peut même pas lever la tête, un bébé totalement vulnérable, couché dans une mangeoire pour animaux. Je suis sûr que tous ceux qui se tenaient autour du berceau – Sa mère, Saint Joseph, les bergers, les rois Mages – ont tous fait ce que font les gens quand ils se trouvent en présence d’un bébé ; ils ont souri, gazouillé et fait de petits bruits bien drôles. Et comme ils étaient tous désireux du bien de cet enfant, cela les a tous rapprochés. En ceci nous voyons un coup du génie divin. Durant toute l’histoire d’Israël, Dieu a œuvré à attirer vers Lui Son peuple choisi et travaillé à ce qu’ils aient une communion profonde entre eux-mêmes. Ceci explique le pourquoi de la Torah, des Dix Commandements, des lois sur le jeûne dans le livre des Lévitiques, de la prédication des prophètes, des alliances avec Noah, Moïse, David et les sacrifices offerts dans le temple – Tout ceci étant tout simplement donné pour favoriser l’amitié avec Dieu et encourager l’amour entre le peuple lui-même. Une chose logique mais triste dans l’Ancien Testament, c’est que, malgré tous ces efforts et institutions mis en œuvre, Israël est resté loin de Dieu : on attachait peu d’importance à la Torah, on ne s’en préoccupait pas, les alliances étaient rompues, on désobéissait aux commandements et les temples étaient profanés. Alors, quand les temps furent accomplis, Dieu a décidé de ne plus nous intimider ou de nous commander de haut mais plutôt de prendre la forme d’un bébé, car qui peut résister à un bébé ? À Noël, l’humanité ne regardait plus vers le haut pour voir la face de Dieu, mais plutôt vers le bas pour regarder le visage d’un petit bébé. Une de mes héroïnes spirituelles, sainte Thérèse de Lisieux était connue sous le nom de « Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus ». Ce serait bien facile de présenter de façon sentimentale cette désignation mais nous devons résister à cette tentation. En s’identifiant avec l’Enfant-Jésus, Thérèse agissait de manière subtile à attirer hors d’eux-mêmes tous ceux qu’elle rencontrait et à les diriger vers une attitude de pur amour. Une fois que cette dynamique de la fête de Noël est saisie, notre vie spirituelle s’ouvre ravivée sur une dimension toute nouvelle. Où trouvons-nous le Dieu que nous cherchons ? Nous Le trouvons très clairement dans le visage des vulnérables, des pauvres, des démunis et en ceux qui sont comme des enfants. Il devient facile de résister aux demandes des riches, de ceux qui réussissent et des personnes auto-suffisantes. On aurait même du ressentiment envers eux. Mais pour ceux qui sont dans le besoin, pour les faibles – comment pourrons-nous leur tourner le dos ? Ils nous attirent vers eux - comme le ferait un bébé, nous tirant hors de nous-mêmes et vers un espace d’amour réel. C’est sans aucun doute, pourquoi tant parmi les saints – François d’Assise, Elizabeth de Hongrie, Jean Chrysostome, Mère Teresa de Calcutta – pour ne nommer que quelques-uns – étaient attirés par les pauvres. Je suis sûr que la plupart d’entre vous qui lisez ces mots, vous allez vous réunir en famille lors de la célébration de Noël. Tout le monde sera là : Papa et Maman, les cousins, les oncles et les tantes, peut-être les grands-parents et arrière-grands-parents avec quelques amis qui se retrouvent seul le soir de Noël, loin de leur famille. Il y aura beaucoup de choses à manger, beaucoup de rires, beaucoup de conversations vives, peut-être bien une ou deux discussions politiques assez vivaces. Les extravertis passeront un très bon moment. Les introvertis trouveront cela un peu plus éprouvant. Je parierai volontiers que dans ce genre de regroupement, tôt ou tard, un bébé sera amené dans la salle : le nouveau fils, le petit-fils, l’arrière-petit-fils, le cousin, le neveu ou je ne sais quoi. Puis-je vous pousser cette année à bien regarder ce que fait ce bébé ? Son attitude envers les autres, le pouvoir qu’il exerce sur cette assemblée hétéroclite ? Et puis, je vous rappellerai que la raison pour laquelle vous vous êtes rassemblés ici, c’est pour célébrer le bébé qui est en vérité Dieu. Et en dernier, laissez-vous attirer et attendrir par le magnétisme particulier de cet enfant divin.
By: Bishop Robert Barron
MoreIl existe une méditation poétique d’un romancier grec du début du vingtième siècle, Nikos Kazantzakis, que je garde sur ma table de nuit chaque année à l’approche de l’Avent. Il imagine le Christ comme un adolescent, observant le peuple d’Israël depuis le sommet d’une colline lointaine, pas encore prêt à commencer son ministère, mais très sensible, douloureusement sensible à la soif et à la souffrance de son peuple. Le Dieu d’Israël est là, au milieu d’eux, mais ils ne le savent pas encore. L’autre jour, je lisais ce texte à mes élèves, comme je le fais chaque année au début de l’Avent, et l’un d’entre eux m’a dit après le cours : « Je parie que c’est aussi ce que ressent Jésus en ce moment. » Je lui ai demandé ce qu’il voulait dire. Il m’a répondu : « Vous savez, Jésus, assis là dans le tabernacle, et nous qui passons devant Lui comme s’Il n’était même pas là ». Depuis, j’ai cette nouvelle image de Jésus dans mes prières de l’Avent, attendant dans le Tabernacle, regardant son peuple - entendant nos gémissements, nos supplications et nos cris. Dans l’attente... D’une manière ou d’une autre, c’est ainsi que Dieu choisit de venir à nous. La naissance du Messie est l’ÉVÉNEMENT CLÉ DE TOUTE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ, et pourtant, Dieu a voulu qu’elle se déroule « si discrètement que le monde vaquait à ses occupations comme si rien ne s’était passé ». Quelques bergers l’ont remarquée, ainsi que les mages (et nous pourrions même mentionner Hérode, qui l’a remarquée pour toutes les mauvaises raisons !) Puis, apparemment, tout a été oublié. Pour un certain temps. D’une manière ou d’une autre, l’attente doit avoir quelque chose de bon pour nous. Dieu choisit de nous attendre. Il choisit de nous faire attendre. Et lorsqu’on y réfléchit sous cet angle, toute l’histoire du salut devient une histoire d’attente. Ainsi, vous voyez, il y a ce sentiment simultané d’urgence - que nous devons répondre à l’appel de Dieu et que nous avons besoin qu’Il réponde à notre appel, et vite. « Réponds-moi, Seigneur, quand je t’appelle », dit le psalmiste. Ce verset a quelque chose de si effronté qu’il en est charmant. Il y a une urgence dans les Psaumes. Mais il y a aussi ce sentiment que nous devons apprendre à être patients et à attendre - attendre dans une joyeuse espérance - et trouver la réponse de Dieu dans l’attente.
By: PÈRE AUGUSTINE WETTA O.S.B
MoreSaint Janvier (ou San Gennaro, tel qu’on le connaît dans son pays natal, en Italie) est né à Naples au deuxième siècle dans une famille aristocratique et riche. Il a été ordonné prêtre à l’âge remarquable de quinze ans. Vers vingt ans, il a été nommé évêque de Naples. Durant l’époque de la persécution des Chrétiens sous le règne de l’empereur Dioclétien, Saint Janvier a caché chez lui beaucoup de chrétiens parmi lesquels il y avait son ancien camarade de classe Sossius qui deviendra lui aussi saint. Sossius a été exposé comme chrétien et emprisonné. Quand Janvier est allé lui rendre visite en prison, il a, lui aussi, été arrêté. Plusieurs versions des faits concernant leur martyre : lui et ses compagnons chrétiens auraient été jetés aux fauves. Mais ces derniers auraient refusé de les attaquer ou bien ils auraient été jetés dans une fournaise ardente d’où ils seraient ressortis indemnes. Mais toutes les versions s’accordent à dire que Janvier a éventuellement été décapité vers 305 après JC. Et c’est là où l’histoire prend une nouvelle tournure et devient très intéressante. De pieux disciples ont recueilli son sang dans des fioles de verre et l’ont conservé comme relique. Ce sang qui est toujours conservé à nos jours manifeste des qualités remarquables. Depuis que le miracle s’est produit pour la première fois en 1389, et même aujourd’hui, trois fois par an, chaque année, ce sang coagulé se liquéfie. Gardé dans des ampoules de verre, le sang rouge foncé, séché, collé à la paroi du récipient devient miraculeusement liquide et emplit le flacon d’un côté à l’autre. Outre le jour de sa fête qui tombe le 19 septembre, le miracle se produit le jour où ses restes ont été emmenés à Naples et le jour d’anniversaire où Naples a été épargné des dégâts de l’éruption du Mont Vésuve en 1631. Plusieurs enquêtes scientifiques ont tenté mais n’ont pas réussi à expliquer comment le sang solide peut redevenir liquide. Et toute hypothèse de tromperie ou de fraude a été
By: Graziano Marcheschi
MoreIl est possible de rendre visite à une des dix millions de personnes ou à toutes d’entre elles qui sont incarcérées de par le monde, et ce, à n’importe quel moment de la journée. Vous vous demandez comment ? Lisez et vous verrez « J’étais en prison et vous m’avez visité ». Ceux-ci sont quelques-uns parmi tant à qui Jésus a promis la récompense au jour du jugement. Il existe des règles pour limiter les visites aux prisonniers, mais y a-t-il des moyens pour que quelqu’un puisse rendre visite à un seul ou à tous ces dix millions de détenus incarcérés dans le monde ? OUI ! D’abord en priant de façon régulière pour tous les prisonniers, en citant le nom de ceux que vous connaissez personnellement. Cette prière peut être faite en allumant une bougie qui symbolise la prière qui monte vers Dieu et apporte la lumière dans l’obscurité de la vie d’un détenu. Quand j’étais en prison, ma famille et mes amis ont allumé des bougies spécifiquement pour moi, comme offrande de flamme vivante à Dieu tout-puissant. J’avais trouvé cela très efficace. C’était étonnant comment un rayon de joie pouvait subitement irradier dans la morosité naturelle de la vie de prison. Quelque chose de tout petit mais qui avait tellement de sens que, pour un moment, j’oubliais où et dans quelles circonstances j’étais, ce qui me poussait à dire : « Après tout, il y a un Dieu », même ici. Mais je crois que la manière la plus puissante d’aider ceux qui sont en prison, ou quiconque qui a besoin de prière, est de méditer les Saintes Plaies que Notre Seigneur a reçues lors de sa Passion, depuis le moment de son arrestation le soir du Jeudi Saint, jusqu’à sa mort le Vendredi après-midi. Promesse infaillible Contemplez tous les coups et agressions reçus dans Son corps, la flagellation cruelle et la douleur constante des plaies dues à la couronne d’épines, mais particulièrement ces cinq plaies les plus précieuses dans Ses mains, Ses pieds et Son côté. Sainte Faustine nous dit combien cela plaît à Jésus que nous méditions Ses plaies et combien il nous promet de déverser un océan de miséricorde lorsque nous faisons cela. Profitez de cette faveur généreuse et miséricordieuse qu’Il réserve à l’époque à laquelle nous vivons. Priez pour avoir la grâce et la miséricorde pour vous-mêmes, pour ceux dont vous connaissez le nom et pour les dix millions de détenus languissant en prison pour toutes sortes de raisons, justes ou injustes. Il veut sauver chaque âme, appelant chacune à revenir à Lui, en vue de recevoir Sa miséricorde et Son pardon. Priez aussi pour les opprimés, les marginaux, les pauvres, les malades, les alités et tous ceux qui souffrent en silence, n’ayant personne pour parler pour eux. Priez pour tous ceux qui ont faim – de nourriture, de connaissance ou de chance pour pouvoir utiliser les talents que Dieu leur a donnés. Priez pour les bébés à naître et pour les impies. Nous sommes tous prisonniers d’une manière ou d’une autre, mais plus particulièrement prisonniers du péché dans toutes ses formes insidieuses. Il nous demande de venir au pied de la Croix, trempée de Son Sang Précieux, déposer nos intentions devant Lui, et quelle que soit la demande, Il répondra avec miséricorde. Ne laissons passer aucune occasion de mendier ces trésors incalculables que Notre Seigneur miséricordieux nous a promis. Quand nous prions pour ces dix millions de prisonniers de par le monde, chacun d’entre eux reçoit cent pour cent du bénéfice de notre prière car, tout comme Notre bon Seigneur se donne entièrement à chacun d’entre nous dans l’Eucharistie, ainsi, Il multiplie notre unique prière comme un mégaphone et parvient à toucher le cœur de chacun d’entre eux. Ne vous dites plus jamais « Que sera ma toute petite prière pour tant de personnes ? » Rappelez-vous du miracle des pains et des poissons et ne doutez plus jamais.
By: Sean Hampsey
MoreJ’ai découvert le pouvoir transformateur de la « prière d’abandon » du bienheureux Charles de Foucauld par l’entremise d’un de mes professeurs à l’école supérieure, peu après que mon mari et moi sommes devenus parents adoptifs d’un groupe de trois frères et sœurs. J’étais sous le choc de la transition vers la maternité, et mon professeur a suggéré que cette prière pourrait m’aider à trouver la paix dont j’avais tant besoin. « Si vous voulez changer votre vie, explique le prêtre, dites cette prière tous les jours… et si vous voulez transformer votre mariage, dites-le avec votre mari! » Avec impatience, j’ai pris la petite carte de prière, je l’ai accroché à mon miroir de salle de bain, et je l’ai lue à haute voix à chaque matin : Mon Père, je m’abandonne à toi, Fais de moi ce que qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, Je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout. Pourvu que ta volonté Se fasse en moi, et toutes tes créatures, Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu avec tout l’amour de mon cœur, Parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, De me remettre entre tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance, Car tu es mon Père. Depuis près de vingt ans, cette prière sincère de simple confiance, basée sur la prière du Seigneur (le Notre Père), a été pour moi une source constante de lumière, d’autant plus que mon mari et moi continuons à élever ces enfants, dont deux que nous avons adoptés en 2005. A travers toutes les joies et les peines de la vie de famille, cette prière résonne fidèle à moi, et je me trouve à l’offrir d’une manière nouvelle maintenant que ma mère s’est jointe à notre famille. Quand la démence trouble son esprit, cette prière m’aide à marcher avec elle sans peur, avec une confiance infinie en Celui qui nous aime tous les deux.
By: Heidi Hess Saxton
MorePriez-vous pour un miracle ? Voici une formule qui fonctionne merveilleusement bien pour vous ! Il y a plusieurs années, mon mari et moi avons décidé d’affronter de front l’inévitabilité de la mortalité. Nous avons plongé dans le monde des testaments, des fiducies, des exécuteurs testamentaires, des successions, des avocats, etc. et nous avons essayé de trier nos possessions terrestres. C’était très surréaliste d’essayer de cataloguer nos biens selon leur valeur. Un véhicule vaut-il plus que notre album de mariage? Nos enfants comprendraient-ils la valeur des souvenirs, des objets sentimentaux ou de l’héritage familial comme leur père et moi l’avons fait? Quel héritage durable pourrions-nous laisser à chacun de nos enfants qui serait précieux ou significatif pour eux après notre retour au Seigneur ? Heureusement, Dieu avait les réponses à toutes mes questions et, tout comme dans les Écritures, Il a utilisé des histoires pour révéler ces vérités. Bibelots et trésors Cette histoire tourne autour de notre deuxième fils, James (ou Jimmy comme nous l’avons toujours appelé), quand il avait environ 6 ans. Nous avons élevé notre famille dans une merveilleuse et pittoresque région de la Nouvelle-Angleterre qui offrait de nombreux événements familiaux sains pour l’interaction communautaire, comme la foire annuelle de notre église chaque automne. Notre famille a participé activement à la préparation de ce salon et l’attendait avec impatience chaque année. Nos enfants ont grandi en aidant où ils pouvaient et quand ils en avaient besoin. Par conséquent, nos enfants étaient des visages familiers à d’autres bénévoles de la paroisse qui ont également contribué à la tenue de la foire. Jimmy avait appris quels kiosques étaient susceptibles d’avoir des trésors qui piquaient son intérêt. Il a particulièrement apprécié les différents stands White Elephant et Rummage Sale. Donc, dans les semaines qui ont précédé la foire, il s’est porté volontaire pour aider à mettre en place ces kiosques comme stratégie pour inspecter toutes les friandises entrantes. Jimmy avait un intérêt particulier dans toutes sortes de bibelots et a été béni avec un oeil vif pour les trésors et un talent pour le troc pour eux aussi bien. (Juste une note de côté...il le fait encore!) Un an, le jour de la foire, quand tous les préparatifs étaient terminés et que nous étions prêts à profiter des festivités, Jimmy a demandé s’il pouvait partir à la recherche de trésors. Avec une petite poche pleine d’argent et notre bénédiction, il se mit heureusement et indépendamment à sa quête. Le reste d’entre nous a passé la journée là où nous étions nécessaires pour faire de cette journée un succès. La journée entière de festivités était passionnante et amusante pour notre famille, mais elle s’est également avérée longue et fatigante, surtout pour nos petits. À la fin de la foire, nous sommes rentrés chez nous avec lassitude et nous avons partagé les événements de la journée et montré les trésors que nous avions acquis. Quand ce fut son tour, Jimmy tira fièrement une poignée de précieux bibelots de sa poche. Méthodiquement, il lui a expliqué leur importance et la façon dont il avait négocié chaque article. Il a gardé sa trouvaille la plus précieuse jusqu’à la fin. Alors qu’il s’enfonçait lentement dans sa petite poche, il tira avec soin une longue chaîne d’or usée tenant une croix d’or tout aussi usée. Alors qu’il la soulevait pour que nous puissions tous l’admirer, il rayonna un sourire qui s’écria pratiquement « TA DA! » Le cœur de ma mère tressaillit de joie. Ce précieux enfant de Dieu avait instinctivement réalisé la valeur intrinsèque de la croix usée. Je l'ai serré dans mes bras au moins une demi-douzaine de fois pour partager sa joie, avant de les envoyer tous au lit. Une petite fissure Peu après leur disparition dans leur chambre, un long cri de « Mamaaaa! » retentit dans l’escalier. Il a été suivi par un sanglot distinct en détresse qui a indiqué quelque chose était anormalement mal. En priant pour que personne ne soit blessé, je me suis précipité dans les escaliers pour trouver Jimmy debout dans son entrée pointant vers le coin de sa chambre. « Qu’est-ce que c’est? Qu’est-ce qui s’est passé? Qu’est-ce qui se passe? » J’ai posé mes questions maternelles habituelles en parcourant la salle pour trouver des réponses possibles. Trouvant une explication apparente, je me suis penché pour entendre ce qui le rendait si affligé. Essayant de reprendre son souffle à travers les larmes, il a expliqué que la chaîne avait glissé à travers ses doigts et est tombé à travers une très petite fissure dans le plancher. Ses yeux larmoyants étaient fixés sur moi, m’implorant de récupérer son précieux trésor. J’ai demandé à son grand frère de raconter les événements et il a confirmé l’histoire de Jimmy. Le plan A impliquait d’allumer une lampe de poche dans le minuscule trou, en espérant qu’elle était tombée directement là où je pouvais la voir et ensuite trouver comment la récupérer. Mais… pas de chance. En passant au plan B, mon mari a rassemblé ses outils et a commencé à soulever les planchers. Bien que nous ayons tous parcouru la zone avec soin, la chaîne était introuvable. Pendant que mon mari remontait le plancher, j’essayais de consoler notre petit garçon déçu et fatigué. Nous étions tous épuisés, et il était évident que rien de plus ne pouvait être fait ce soir-là. Cependant, alors que nous commencions à dire des prières nocturnes avec les garçons, une pensée m’est venue. Quand j’étais enfant, à peu près à l’âge de Jimmy, j’avais une corde à sauter en jouet qui était très spéciale pour moi. Quelque part la corde à sauter avait été égarée et je me sentais très triste et impuissante. Je me suis arrêté et j’ai demandé à Dieu de la trouver pour moi et de la placer dans un endroit précis pour que je puisse la trouver le lendemain matin. Pour mon plus grand plaisir, Elle était là le lendemain. Dieu avait répondu à ma prière et je n’ai jamais cessé de prier ou de lui faire confiance depuis. (Lisez cette histoire dans mon article « Just Like a Child » pour le numéro de septembre/octobre 2019 de Shalom Tidings à www.ShalomTidings.org). En me rappelant de ce sentiment, j’ai relaté mon histoire aux garçons et nous avons prié de la même manière pour que Dieu aide Jimmy. Jimmy demanda à Dieu de placer le collier sur sa commode dans un petit récipient où il avait placé d’autres trésors importants. Nous avons terminé la longue journée avec cette prière. Trésor intemporel Le lendemain matin, je me suis réveillé avec un autre long cri, « Mamaaa! » Rassemblant mes esprits et ma robe autour de moi, la même liste de questions résonnait dans ma tête que la veille. Cependant, au lieu de trouver un fils qui pleurait dans l’embrasure de la porte, j’ai vu Jimmy sourire d’une oreille à l’autre alors que la chaîne dorée usée et la croix pendaient encore une fois de la main de sa petite main. « As-tu trouvé ma chaîne hier soir? » demanda-t-il avec excitation. J’ai haleté. Je connaissais cette question! J’avais posé la même question à ma mère il y a de nombreuses années, au sujet de ma corde à sauter, lorsque j’ai découvert qu’elle avait été localisée. Je savais que ma réponse allait avoir un impact sur mon fils. Je secouais lentement la tête et je tendais la main pour tenir la petite main de Jimmy. « Non, Jimmy. Je n’ai pas trouvé ta chaîne. Tu as demandé l’aide de Dieu et Il a répondu à ta prière. » J’ai laissé ma réponse s’enfoncer dans son petit cœur pendant quelques instants. Mon mari et mon autre fils endormi sont apparus sur le seuil en demandant : « Que se passe-t-il? » Jimmy leur a posé la même question : « Avez-vous trouvé ma chaîne hier soir? » Aucun ne pouvait expliquer comment la chaîne était apparue dans la petite boîte au trésor. Dieu avait rendu visite à Jimmy ce soir-là et il était temps pour moi de transmettre la leçon que j’avais apprise enfant. « Jimmy, quand nous prions Dieu, Il nous écoute. Hier soir, tu as eu besoin d’aide et tu as demandé à Dieu de t’aider d’une manière très spécifique. Dieu t’a entendu et t’a aidé. Je veux que tu te souviennes toujours de ce moment. Je veux que tu saches que tu peux TOUJOURS demander à Dieu de t’aider, peu importe ce dont tu as besoin ou de ton âge. Il t’aidera toujours. Comprends-tu? » Il a regardé sa petite croix et a hoché la tête. L’impact de ce qui venait de se passer a commencé à prendre racine en lui et en nous tous. Aucun d’entre nous n’a oublié ce jour-là et nous avons raconté l’histoire de la petite croix aux enfants qui sont nés après Jimmy. Héritage précieux Mon mari et moi avons finalement conclu nos délibérations sur la façon de distribuer nos biens à nos enfants. Ils peuvent ne pas comprendre pleinement la valeur monétaire ou sentimentale de nos possessions terrestres et c’est correct. Quand je me souviens de cette histoire, Dieu me rappelle ce qu’Il a dit dans Matthieu 6:19-20 : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille détruisent, et où les voleurs s’introduisent et volent. « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne s’introduisent ni ne volent. » Dans les Écritures, Dieu nous dit de ne pas emmagasiner sur cette terre des choses qui vont se flétrir et disparaître. Il nous dit de stocker nos trésors dans le ciel. Nous avons souligné à nos enfants l’importance de la prière et la valeur éternelle de la foi en Dieu. J’ai trouvé la paix et le réconfort en sachant que nous avons transmis à nos enfants l’importance d’avoir une relation priante étroite avec Dieu. Eux, à leur tour, transmettent leur foi et leurs histoires de Dieu à leurs familles. Prier au suivant notre foi est devenu notre héritage éternel et notre trésor céleste. Aujourd’hui, je veux vous encourager. Il n’est jamais trop tard pour commencer votre propre héritage. Priez pour que votre foi augmente, puis priez pour transmettre votre foi à ces endroits de Dieu dans votre vie. Que Dieu vous bénisse, chers frères et sœurs.
By: Teresa Ann Weider
MoreUne prière puissante qui ne prend que 7 minutes, pour ouvrir la porte de la Miséricorde C’était une journée chaude et douce. La mousse suspendue aux énormes chênes d’eau dans notre cour avant soufflait latéralement époussetant l’herbe avec des débris. Je venais de vérifier la boîte aux lettres quand Lia, une de mes meilleures amies, s’est arrêtée dans l’allée. Elle s’est précipitée et je pouvais voir sur son visage qu’elle était extrêmement bouleversée. « Ma mère est allée à l’hôpital il y a deux nuits. Ses cellules cancéreuses se sont propagées de ses poumons à son cerveau », a déclaré Lia. Les beaux yeux bruns de Lia miroitaient de larmes qui coulaient sur ses joues. La voir m’a brisé le coeur. Je lui ai pris la main. « Puis-je aller avec toi la voir », ai-je demandé. « Oui, j’y vais cet après-midi », a-t-elle dit. « D’accord, on se rencontre là-bas », ai-je dit. Quand je suis entré dans la chambre d’hôpital, Lia était au chevet de sa mère. Sa mère m’a regardé, le visage tordu de douleur. J’espère que c’est correct que je sois venu vous voir aujourd’hui », ai-je dit. « Bien sûr. C’est bon de vous revoir », a-t-elle dit. « Avez-vous entendu parler de votre ami prêtre, demanda-t-elle, la voix faible mais gentille. « Oui, nous parlons sans cesse, j’ai dit. « Je suis si heureuse d’avoir pu le voir ce jour-là », a-t-elle dit. Lia et moi avions fait partie d’un groupe de chapelet qui se réunissait chaque semaine pendant le premier diagnostic de sa mère. Un prêtre, bien connu pour ses dons spirituels, était venu à l’une de nos réunions et nous avions hâte qu’il nous rejoigne dans la prière et entendre nos confessions. La mère de Lia a été élevée catholique, mais lorsqu’elle s’est mariée, elle a décidé de s’intégrer à la famille de son mari et d’adopter sa foi orthodoxe grecque. Mais, au fil des ans, elle se sentait de moins en moins chez elle dans les deux groupes confessionnels. Inquiète que sa mère ait été absente de l’église et des sacrements pendant tant d’années, Lia l’a invitée à notre groupe de chapelets afin qu’elle puisse rencontrer notre prêtre spécial. Ce n’est que lorsque le prêtre s’apprêtait à partir que la mère de Lia a finalement franchi la porte de derrière. Lia m’a fait un sourire soulagé. Sa mère et le prêtre ont parlé seuls pendant une vingtaine de minutes. Plus tard, Lia m’a appelé pour me dire que sa mère ne pouvait pas en dire assez sur la gentillesse et l’amour du prêtre envers elle. Elle a dit à Lia qu’après qu’ils aient parlé, il avait entendu sa confession, et elle avait été remplie de paix. Allongée sur le lit d’hôpital, elle ne se ressemblait plus. La couleur de sa peau et son regard révélaient la fatigue et la souffrance, les ravages d’une longue maladie progressive. « Je me demandais si vous aimeriez qu’on prie ensemble, demandai-je. Il y a une prière spéciale appelée le chapelet de la Divine Miséricorde. C’est une prière puissante que Jésus a donnée à une religieuse nommée Sœur Faustine pour répandre Sa miséricorde dans le monde entier. Cela prend environ sept minutes et l’une des promesses de la prière est que ceux qui la récitent entreront par la porte de la miséricorde plutôt que celle du jugement. Je la prie souvent », lui ai-je dit. La mère de Lia m’a regardé avec un sourcil levé. « Comment cela peut-il être vrai? » a-t-elle demandé. « Que voulez-vous dire? » J’ai dit. « Êtes-vous en train de me dire que si un criminel endurci prie quelques minutes avant de mourir, il entre par la porte de la miséricorde plutôt que par le jugement? Cela ne semble pas juste », a-t-elle déclaré. « Eh bien, si un criminel endurci prend le temps de la prier et de la prier sincèrement, alors il doit y avoir de l’espoir en lui, malgré tout ce qu’il a fait. Qui peut dire si et quand le cœur s’ouvre à Dieu ? Je crois que là où il y a de la vie, il y a de l’espérance. » Elle m’a regardée attentivement. J’ai continué. « Si votre fils était un criminel endurci, ne l’aimeriez-vous pas même si vous détestiez ses crimes? N’espéreriez-vous pas toujours qu’il change d’avis à cause de votre grand amour pour lui? » « Oui », dit-elle faiblement. « Dieu nous aime beaucoup plus que nous ne pourrions jamais aimer nos enfants et Il est toujours prêt à entrer dans n’importe quel cœur avec Sa miséricorde. Il attend ces moments patiemment et avec un grand désir parce qu’il nous aime tellement. » Elle a hoché la tête. « C’est logique. Oui, je vais prier avec vous », a-t-elle dit. Tous les trois, nous avons prié le Chapelet de la Divine Miséricorde ensemble, bavardé quelques minutes de plus, et je suis partie. « L’infirmière de ma mère m’a téléphoné pour me dire que juste après mon départ de l’hôpital, sa mère a perdu toute lucidité. » Nous avons pleuré ensemble, prié et espéré le rétablissement de sa mère. La mère de Lia est morte quelques jours plus tard. La nuit de sa mort, j’ai fait un rêve. Dans mon rêve, je suis entré dans sa chambre d’hôpital pour la trouver assise dans son lit, portant une belle robe rouge. Elle avait l’air rayonnante, pleine de vie et de joie, souriant d’une oreille à l’autre. Le soir de la veillée, quand je me suis approché du cercueil pour lui rendre hommage, j’ai été stupéfait de la voir porter une robe rouge ! Des frissons ont envahi ma colonne vertébrale. Je n’étais jamais allé à une veillée funèbre où le défunt portait une robe rouge. C’était tout à fait inhabituel et tout à fait inattendu. Après l’enterrement, j’ai attrapé Lia et je l’ai mis de côté. « Qu’est-ce qui vous a fait mettre une robe rouge sur votre mère? » J’ai demandé. « Ma sœur et moi en avons discuté et avons décidé de mettre maman dans sa robe préférée. Penses-tu que nous n’aurions pas dû le faire? » a-t-elle demandé. « Non, ce n’est pas ça. La nuit où ta mère est morte, j’ai rêvé que j’entrais dans sa chambre d’hôpital, je l’ai trouvée assise en souriant d’une oreille à l’autre… et portant une robe rouge! » J’ai dit. La mâchoire de Lia a baissé et ses yeux se sont élargis. « Quoi? Pas vrai! », a-t-elle dit. « Oui, bien sûr », ai-je dit. Les larmes coulant sur ses joues, Lia a dit : « Toi et moi avons été les dernières personnes qu’elle a vues avant que son cerveau ne s’éteigne. Et cela signifie que la dernière chose qu’elle a faite a été de prier le chapelet de la Divine Miséricorde! » J’ai attrapé Lia et la serra dans mes bras. « Je suis tellement reconnaissante que tu sois venu avec moi ce jour-là et que nous ayons prié avec ma mère et que j’ai pu être avec elle avant qu’elle ne perde connaissance », a-t-elle dit. « Je n’en reviens pas que tu l’aie vue dans ton rêve si heureuse et portant une robe rouge. « Je pense que Jésus nous dit qu’elle est vraiment entrée par la porte de la miséricorde », a-t-elle dit. « Merci, Jésus. » « Amen », dis-je.
By: Rosanne Pappas
MorePrier pour vos proches ? Voici une histoire pour vous garder plein d’espoir. Seulement hier Je m’en souviens comme si c’était hier, assis dans un salon peu éclairé avec mon futur beau-père après un repas des Fêtes. C’était la première fois que je rencontrais les parents de mon copain, et j’étais visiblement nerveuse. La famille s’était dispersée après le dîner, laissant Harry et moi engager une petite discussion près du feu. J’avais tellement entendu parler de lui et j’étais excité d’avoir cette occasion de converser. Harry était vraiment une personne plus grande que nature avec un incroyable sens de l’humour. Il était le père de six enfants — un travailleur acharné, un détenteur de disque équestre et un ancien combattant d’une organisation militaire d’élite. Je sortais avec son fils aîné. Je l’admirais bien avant de le rencontrer et j’espérais faire bonne impression. Moi aussi, je venais d’une famille nombreuse et j’étais une fervente catholique — ce que j’espérais qu’il verrait favorablement. Je savais que Harry avait grandi dans l’Église catholique, mais il est parti bien avant de se marier et de fonder une famille. C’est quelque chose qui a piqué ma curiosité et j’ai voulu en savoir plus, pour comprendre pourquoi. Qu’est-ce qui aurait pu le faire quitter cette foi que j’aimais tant, même quand j’étais adolescente ? Lorsque le sujet de la religion a finalement surgi dans la conversation, j’ai partagé avec enthousiasme avec lui ma dévotion à la foi. Sa réponse était inattendue et bouleversante. Il déclara nonchalamment, presque froidement, qu’il avait déjà été catholique — même un enfant de chœur, mais maintenant il ne savait même pas s’il pouvait se souvenir de la prière du Seigneur. Voulant répondre sans paraître irrespectueux, j’ai discrètement mentionné à quel point c’était triste — et je l’ai profondément ressenti. Cette conversation m’a laissé une impression et j’ai gardé ce souvenir bien caché. Lumières scintillantes Les années passèrent, et mon mari et moi avons tenu Harry dans la prière, espérant qu’un jour il retournerait à la foi. Harry était là pour mon mariage avec son fils dans l’église catholique. Il était là pour les célébrations sacramentelles de nos enfants, et il y était même là le jour où son propre fils est devenu catholique. Incapable de retenir mes larmes de joie tandis que je regardais le baptême de mon mari, le souvenir de ma conversation avec son père, dix ans plus tôt, est revenu en flot et j’ai ressenti la moindre chaleur de colère, la colère que le père de mon mari l’avait trompé dans une éducation remplie de foi. Mon mari en voulait plus pour ses propres enfants. Il n’avait pas seulement soutenu l’éducation de notre famille dans la foi catholique, il ressentait lui-même un désir intérieur pour plus. Son initiation à l’Église catholique fut un merveilleux exemple de sa foi profonde et de sa confiance. J’ai vu de petites lueurs de foi en Harry au fil des ans, et j’ai toujours cru qu’il y avait encore quelque conviction enfouie au plus profond de son cœur. Quand mon mari a été diagnostiqué avec le cancer, mon beau-père m’a dit en toute confiance qu’il priait à Notre-Dame pour lui, comme il avait toujours eu une profonde dévotion pour elle. C’est quelque chose qu’il n’avait jamais dit à personne, et il me l’a confié. J’ai ressenti un véritable bonheur en sachant que cette dédicace, bien qu’invisible, était toujours là. Avec optimisme, mon mari et moi avons continué à prier pour le retour complet de Harry à la foi. Un cadeau inestimable L’année 2020 a été cruelle pour beaucoup, et mon cher beau-père en a été l’une des victimes. Après avoir fait une mauvaise chute, il a été placé dans un établissement de réadaptation sans contact personnel pendant des semaines. Sa santé commençait à se détériorer, et cet homme fort et dynamique commençait à rétrécir — tant sur le plan de la stature que de la lumière — au fur et à mesure que la démence faisait son apparition. Mon mari a décidé de tenter sa chance et de demander à son père s’il aimerait la visite d’un prêtre catholique. À notre grande surprise, il accepta avec empressement et me demanda de fournir une copie de la prière du Seigneur pour lui rafraîchir la mémoire. Une fois de plus, ma conversation avec lui à l’adolescence m’est immédiatement venue à l’esprit, mais cette fois-ci, j’ai ressenti de l’excitation et de l’espoir. Dans les jours qui ont suivi, mon mari a accompagné un prêtre à la maison de son père, car sa mobilité était maintenant limitée. Harry participa avec confiance au sacrement de la Pénitence et accepta l’offrande de la sainte communion de son propre fils. Recevoir ces deux sacrements pour la première fois en près de soixante ans était un don inestimable. Harry reçut aussi l’onction des malades, et ces précieux sacrements lui donnèrent incontestablement les grâces de vivre ses dernières semaines en paix. Dans ses derniers jours, son fils lui a apporté un chapelet et l’a prié près de son chevet avec nos enfants, sachant qu’Harry marchait maintenant sur la fine ligne entre cette vie et la suivante. En tant qu’enfant dévoué de Notre-Dame, cela semblait un adieu approprié. Harry est décédé paisiblement peu de temps après, et nos cœurs seront toujours remplis de gratitude envers notre Dieu miséricordieux et Notre-Dame pour avoir ramené Harry à la foi avant qu’il ne passe. Savoir qu’Harry est en paix avec les anges célestes nous réconforte beaucoup. Il lui a peut-être fallu des décennies pour le reconnaître, après des années de prières incessantes et une dernière chance offerte par son fils aimant, mais sa foi était là. Elle était toujours là.
By: Mary Therese Emmons
More« Je marche par la foi, pas par la vue » dit Mario Forte en riant alors qu’il partage un témoignage de vie étonnant. Je suis né avec un glaucome, donc au début de ma vie, je n’avais qu’une vue partielle dans mon œil gauche et aucune dans mon œil droit. Au fil des ans, j’ai subi plus de 30 interventions chirurgicales — la première lorsque j’avais seulement trois mois... À l’âge de sept ans, les médecins m’ont retiré l’œil droit dans l’espoir de préserver la vue dans mon œil gauche. Quand j’avais douze ans, j’ai été frappé par une voiture alors que je traversais la rue en rentrant de l’école. Après le décollage — je pensais avoir été superman pendant un certain temps —, j’ai atterri avec un coup de poing tout-puissant et j’ai fini avec un détachement rétinien. Entre autres choses, j’ai été absent trois mois de l’école pour me remettre et subir d’autres interventions chirurgicales, alors j’ai dû refaire ma septième année. Tout est possible Quand j’étais enfant, la cécité était normale pour moi parce que je ne pouvais la comparer à rien d’autre. Mais Dieu m’a donné un aperçu. Dès mon plus jeune âge, avant de recevoir une instruction officielle, je parlais à Dieu, comme toute autre personne, parce que j’étais tellement habituée à communiquer avec les gens que je ne pouvais pas voir. Je pouvais seulement faire la différence entre la lumière et l’obscurité, mais un jour, en un clin d’œil, tout est devenu noir — comme une lumière qui s’éteint. Bien que j’aie été dans l’obscurité totale pendant plus de 30 ans, la grâce de Dieu me donne le courage de continuer. Maintenant, ce n’est pas la lumière physique que je vois, mais la lumière de Dieu à l’intérieur. Sans Lui, je ne serais pas meilleur qu’un morceau de bois. Le Saint-Esprit rend tout possible. Parfois, les gens oublient même que je suis aveugle parce que je peux me déplacer dans la maison, utiliser un ordinateur et prendre soin de moi. C’est grâce à mes parents qui m’ont toujours encouragé à faire les choses par moi-même. Mon père était un électricien qui m’a emmené sur place pour m’aider à comprendre son métier, même pour m’amener à installer des points d’alimentation et des interrupteurs. Il m’a appris à penser logiquement pour m’adapter et improviser quand les choses allaient mal. Ma mère, avec sa nature bienveillante et aimante, a semé les graines de ma foi. Elle a veillé à ce que nous récitions le Chapelet et le chapelet de la Divine Miséricorde ensemble chaque jour, afin que ces prières soient gravées dans ma mémoire. Ils m’ont permis d’obtenir un diplôme en informatique. Avec leur soutien, je pourrais entrer en contact avec les conférenciers individuels pour obtenir le plan de cours avant le début du terme. Ensuite, nous irions à la bibliothèque pour copier tous les documents pertinents afin que la Société Royale pour Aveugle puisse les transcrire pour moi. Un appel plus élevé Dans mon adolescence, j’ai eu une expérience remarquable de Dieu m’appelant. À cette époque, j’avais encore une certaine vue dans mon œil gauche. Un jour, alors que je priais dans l’église, l’autel principal a été soudainement illuminé d’une lumière intense et une voix intérieure a parlé tendrement, disant : « Viens, viens à moi ». C’est arrivé trois fois. Depuis, j’ai senti Sa main me protéger avec un amour et une miséricorde que je ne mérite pas. Cet appel m’a amené à me demander s’il était possible pour moi de devenir prêtre ou diacre. Cela s’est avéré irréaliste, mais mes études de théologie ont approfondi ma foi. J’ai commencé à diriger la dévotion à la Divine Miséricorde dans un groupe de prière charismatique avec le soutien du curé. Malgré tous les revers que j’ai subis, je suis reconnaissant de pouvoir servir le Seigneur et les personnes que j’ai rencontrées à travers les événements que j’organise — les dévotions de la Divine Miséricorde, l’adoration du jour au lendemain et les 40 jours pour la vie — m’ont aussi aidé après la mort de mes parents, de ma sœur et de ma nièce. Elles sont devenues ma famille et m’aident chaque semaine pour les tâches domestiques et les besoins spéciaux de transport. Profondément dans mon cœur Les événements les plus tragiques de ma vie ne sont pas le manque de ma vue mais la perte de mes relations les plus proches, donc je suis particulièrement reconnaissant que ces amis viennent avec moi au cimetière pour prendre un repas près des tombes de mes proches et prier le chapelet de la Divine Miséricorde pour leurs âmes. J’essaie de me concentrer sur les points positifs — ce que j’ai, plutôt de qu’est-ce qui me manque. Je m’efforce de faire de mon mieux pour exécuter les commandements d’amour de Dieu. Chaque jour, je suis déterminé à faire passer en premier la volonté de Dieu et l’Évangile en action. Saint Paul a dit : « Nous marchons par la foi et non par la vue » (2 Corinthiens 5, 7). Je plaisante souvent en disant que je fais littéralement cela. Ce petit verset en dit long. Nous ne verrons pas les fruits de notre travail dans cette vie. C’est une telle joie de travailler dans la vigne de Dieu. Jésus a souffert et est mort pour moi. Chaque personne peut dire cela. Quiconque veut Le connaître peut venir pour recevoir le Seigneur. Je rends grâce et louanges au Seigneur qui nous a donné l’occasion de recevoir sa présence glorieuse dans notre être. Sa Parole vivante peut nous raviver avec l’espérance de la Résurrection, afin que nous puissions vivre chaque jour en Sa présence et accomplir Son commandement d’aimer. Dans mon cœur, je chante l’Alléluia! L’Éternel Dieu, en qui la miséricorde est infinie et le trésor de la compassion inépuisable, regarde-nous avec bonté et augmente ta miséricorde afin que, dans les moments difficiles, nous ne désespérions pas, mais nous nous soumettions avec une grande confiance à ta sainte volonté, qui est l’amour et la miséricorde elle-même. Amen. L’article est basé sur l’interview donnée par Mario Forte pour l’émission de télévision Shalom World « Triumph ». Pour regarder l’épisode : www.shalomworld.org/episode/mario-forte
By: Mario Forte
MoreMon nouveau héros est Mère Alfred Moes. Je sais que son nom n’est pas très connu, même parmi les catholiques, mais il devrait l’être. Elle n’est apparue sur mon écran radar que lorsque je suis devenu évêque du diocèse de Winona-Rochester, où Mère Alfred a accompli la plus grande partie de son travail et où elle repose. Son histoire est celle d’un courage, d’une foi, d’une persévérance et d’un courage remarquables. Croyez-moi, une fois que vous aurez pris connaissance des détails de ses aventures, vous penserez à un certain nombre d’autres mères catholiques courageuses : Cabrini, Teresa, Drexel et Angelica, pour n’en citer que quelques-unes. Mère Alfred est née Maria Catherine Moes au Luxembourg en 1828. Très jeune, elle est fascinée par la possibilité d’exercer une activité missionnaire parmi les peuples indigènes d’Amérique du Nord. C’est ainsi qu’elle part avec sa sœur pour le Nouveau Monde en 1851. Elle rejoint d’abord les Pauvres sœurs des écoles de Notre-Dame à Milwaukee, puis passe chez les Sœurs de la Sainte-Croix à La Porte, dans l’Indiana, un groupe associé au père Sorin de la Congrégation de Sainte-Croix (CSC), le fondateur de l’université de Notre Dame. Après s’être heurtée à ses supérieures - une circonstance assez typique pour cette femme très fougueuse et sûre d’elle - elle se rendit à Joliet, dans l’Illinois, où elle devint supérieure d’une nouvelle congrégation de sœurs franciscaines, prenant le nom de « Mère Alfred ». Lorsque l’évêque Foley de Chicago tenta de s’immiscer dans les finances et les projets de construction de sa communauté, elle partit pour des pâturages plus verts dans le Minnesota, où le grand archevêque Ireland l’accueillit et lui permit d’établir une école à Rochester. C’est dans cette petite ville du sud du Minnesota que Dieu a commencé à agir puissamment à travers elle. En 1883, une terrible tornade s’abattit sur Rochester, faisant de nombreuses victimes et laissant beaucoup d’autres sans abri ni ressources. Un médecin local, William Worrall Mayo, entreprend de soigner les victimes de la catastrophe. Submergé par le nombre de blessés, il fait appel aux sœurs de Mère Alfred pour l’aider. Bien qu’elles soient enseignantes plutôt qu’infirmières et qu’elles n’aient aucune formation médicale, elles acceptent la mission. À la suite de cette débâcle, Mère Alfred informa calmement le docteur Mayo qu’elle avait la vision d’un hôpital à construire à Rochester, non seulement pour servir la communauté locale, mais aussi le monde entier. Étonné par cette proposition totalement irréaliste, le docteur Mayo dit à Mère Alfred qu’elle devrait réunir 40 000 dollars (un chiffre astronomique pour l’époque et le lieu) pour construire un tel établissement. Elle dit à son tour au docteur que si elle réussit à réunir les fonds et à construire l’hôpital, elle s’attend à ce que lui et ses deux fils médecins s’occupent de l’établissement. En peu de temps, elle a obtenu l’argent et l’hôpital Sainte-Marie a vu le jour. Comme vous l’avez certainement déjà deviné, c’est de cette graine qu’est née la fameuse Mayo Clinic, un système hospitalier qui, comme Mère Alfred l’avait imaginé il y a longtemps, dessert le monde entier. Cette religieuse intrépide a poursuivi son travail de bâtisseuse, d’organisatrice et d’administratrice, non seulement de l’hôpital qu’elle avait fondé, mais aussi d’un certain nombre d’autres institutions dans le sud du Minnesota, jusqu’à sa mort en 1899, à l’âge de soixante et onze ans. Il y a quelques semaines, j’ai écrit sur le besoin pressant de prêtres dans notre diocèse et j’ai exhorté tout le monde à faire partie d’une mission visant à augmenter les vocations à la prêtrise. Avec Mère Alfred à l’esprit, pourrais-je profiter de l’occasion pour appeler à plus de vocations dans la vie religieuse féminine ? D’une certaine manière, les trois dernières générations de femmes ont eu tendance à considérer la vie religieuse comme indigne de leur considération. Le nombre de religieuses a chuté depuis le Concile Vatican II et la plupart des catholiques, interrogés à ce sujet, répondraient probablement que la vie religieuse n’est tout simplement pas une perspective viable à notre époque féministe. C’est absurde ! Mère Alfred a quitté sa maison alors qu’elle était très jeune, a traversé l’océan vers une terre étrangère, est devenue religieuse, a suivi son instinct et son sens de la mission, même lorsque cela l’a amenée à entrer en conflit avec des supérieurs puissants, y compris un certain nombre d’évêques, a inspiré au docteur Mayo la création du centre médical le plus impressionnant de la planète, et a présidé au développement d’un ordre de sœurs qui ont ensuite construit et encadré de nombreuses institutions médicales et d’enseignement. C’était une femme d’une intelligence, d’un dynamisme, d’une passion, d’un courage et d’une inventivité extraordinaires. Si quelqu’un lui avait suggéré qu’elle menait une vie indigne de ses dons ou indigne de sa dignité, j’imagine qu’elle aurait eu quelques mots bien choisis en guise de réponse. Vous cherchez une héroïne féministe ? Vous pouvez garder Gloria Steinem, je prendrai Mère Alfred tous les jours de la semaine. Alors, si vous connaissez une jeune femme qui ferait une bonne religieuse, qui se distingue par son intelligence, son énergie, sa créativité et son dynamisme, partagez avec elle l’histoire de Mère Alfred Moes. Et dites-lui qu’elle pourrait aspirer à ce même type d’héroïsme.
By: Bishop Robert Barron
MoreQue feriez-vous si un inconnu frappait à votre porte ? Que faire si l’étranger s’avère être une personne difficile ? Il prononce son nom avec emphase, en espagnol, avec une certaine fierté et dignité, pour que vous vous souveniez de qui il est - José Luis Sandoval Castro. Il s’est retrouvé sur le pas de notre porte, à l’église catholique Saint Edward de Stockton, en Californie, un dimanche soir, alors que nous célébrions notre fête patronale. Quelqu’un l’avait déposé dans notre quartier ouvrier relativement pauvre. La musique et la foule l’ont apparemment attiré comme un aimant dans l’enceinte de notre paroisse. Dévoiler la vérité C’était un homme aux origines mystérieuses - nous ne savions pas comment il était arrivé à l’église, et encore moins qui était sa famille et où elle se trouvait. Ce que nous savions, c’est qu’il avait 76 ans, qu’il avait des lunettes, qu’il était vêtu d’un gilet clair bien usé et qu’il tirait ses bagages à la main. Il portait un document du service d’immigration et de naturalisation lui accordant l’autorisation d’entrer dans le pays depuis le Mexique. On lui a volé ses documents personnels et il n’avait aucune autre pièce d’identité sur lui. Nous avons entrepris d’explorer et de découvrir qui était Jose Luis, ses racines, ses proches et s’ils avaient des contacts avec lui. Il était originaire de la ville de Los Mochis, dans l’État de Sinaloa, au Mexique. La colère, le vitriol et le venin sortaient de sa bouche. Il affirmait que ses proches l’avaient arnaqué et lui avaient volé sa pension aux États-Unis, où il avait travaillé pendant des années, alors qu’il faisait des allers-retours au Mexique. Les membres de sa famille que nous avons contactés ont affirmé avoir essayé de l’aider à plusieurs reprises, mais il les a traités de voleurs. Qui devions-nous croire ? Tout ce que nous savions, c’est que nous avions entre les mains un vagabond, un habitué du Mexique, et que nous ne pouvions pas l’abandonner ni mettre ce vieil homme infirme à la rue. Froidement, sans ménagement, un membre de la famille a dit : « Qu’il se débrouille tout seul dans la rue. » Il était fanfaron, bravache et bourru, mais il montrait sans cesse des signes de vulnérabilité. Ses yeux pleuraient et il sanglotait presque lorsqu’il racontait comment les gens l’avaient trompé et trahi. Il semblait être tout seul, abandonné par les autres. La vérité, c’est qu’il n’était pas facile de l’aider. Il était méchant, têtu et orgueilleux. Les flocons d’avoine étaient trop moelleux ou pas assez doux, le café était trop amer ou pas assez sucré. Il trouvait à redire sur tout. C’était un homme avec une énorme puce sur les épaules, en colère et déçu par la vie. « Les gens sont mauvais et méchants, ils vous feront du mal », déplore-t-il. À cela, j’ai répondu qu’il y avait aussi des « Buena gente » (des bonnes personnes). Il était dans l’arène du monde où le bien et le mal se croisent, où les gens de bien et de bonté se mélangent, comme le bon grain et l’ivraie de l’Évangile. Bien plus qu’un simple accueil Quels que soient ses défauts, son attitude ou son passé, nous savions que nous devions l’accueillir et l’aider comme l’un des plus petits des frères et sœurs de Jésus. « Lorsque vous avez accueilli l’étranger, c’est moi que vous avez accueilli. » Nous étions au service de Jésus lui-même, lui ouvrant les portes de l’hospitalité. Lalo Lopez, l’un de nos paroissiens qui l’a accueilli pour une nuit, l’a présenté à sa famille et l’a emmené au match de base-ball de son fils, a fait remarquer que « Dieu nous teste pour voir à quel point nous sommes bons et obéissants en tant que ses enfants. » Pendant plusieurs jours, nous l’avons hébergé dans le presbytère. Il était faible et crachait des mucosités tous les matins. Il était évident qu’il ne pouvait plus se promener et dériver librement comme il avait l’habitude de le faire dans sa jeunesse. Il souffrait d’une tension artérielle élevée, supérieure à 200. Lors d’une visite à Stockton, il a déclaré avoir été frappé derrière le cou près d’une église du centre-ville. Un fils résidant à Culiacan, au Mexique, a déclaré qu’il « m’a engendré » et qu’il ne l’a jamais vraiment connu en tant que père, car il n’était jamais là, toujours en voyage, en route vers El Norte. L’histoire de sa vie a commencé à se dérouler. Il avait travaillé dans les champs, récoltant des cerises, il y a de nombreuses années. Il avait également vendu des glaces devant une église locale il y a quelques années. Il était, pour citer la chanson classique de Bob Dylan, « like one with no direction home, like a complete unknown, like a rolling stone » (comme quelqu’un qui ne sait pas où aller, comme un parfait inconnu, comme une pierre qui roule). Comme Jésus a laissé les 99 brebis derrière lui pour sauver une brebis égarée, nous avons tourné notre attention vers cet homme, apparemment rejeté par les siens. Nous l’avons accueilli, logé, nourri et nous nous sommes liés d’amitié avec lui. Nous avons appris à connaître ses racines et son histoire, la dignité et le caractère sacré de sa personne, et pas seulement comme un autre jeté dans les rues de la ville. Sa situation désespérée a été rendue publique sur Facebook par une femme qui transmet des messages vidéo de personnes disparues au Mexique. Les gens ont demandé : « Comment pouvons-nous aider ? » Un homme a dit : « Je vais payer son billet de retour. » José Luis, un homme analphabète, rude et peu raffiné, est venu à notre fête paroissiale et, par la grâce de Dieu, nous avons essayé, dans une certaine mesure, d’imiter l’exemple de Sainte Mère Teresa, qui accueillait les pauvres, les boiteux, les malades et les parias du monde dans son cercle d’amour, le banquet de la vie. Selon les mots de Saint Jean-Paul II, la solidarité avec les autres n’est pas un sentiment de vague compassion ou de détresse superficielle face aux malheurs d’autrui. Elle nous rappelle que nous nous engageons pour le bien de tous parce que nous sommes tous responsables les uns des autres.
By: Father Alvaro Delgado
MoreQ – J’ai peur de la mort. Bien que je croie en Jésus et que j’espère au Ciel, l’inconnu me remplit d’angoisse. Comment puis-je surmonter cette peur de la mort ? R – Imaginez que vous êtes né dans un donjon et que vous ne pouvez pas voir le monde extérieur. Une porte vous sépare du monde extérieur - la lumière du soleil, l’air frais, la gaieté... mais vous n’avez aucune idée de ces choses plus lumineuses et plus belles, car votre monde n’est qu’un espace sombre et moisi, rempli de pourriture. De temps en temps, une personne sort par la porte pour ne jamais revenir. Elle vous manque, car elle était votre amie et vous l’avez connue toute votre vie ! Maintenant, imaginez un instant que quelqu’un de l’extérieur entre en scène. Il vous parle de toutes les bonnes choses que vous pouvez vivre en dehors de ce donjon. Il connaît ces choses, car Il y est allé Lui-même. Et parce qu’Il vous aime, vous pouvez Lui faire confiance. Il vous promet de franchir la porte avec vous. Voulez-vous prendre Sa main ? Voulez-vous vous lever et franchir la porte avec Lui ? Ce serait effrayant, car vous ne savez pas ce qu’il y a à l’extérieur, mais vous pouvez avoir le courage qu’Il a. Si vous Le connaissez et L’aimez, vous prendrez sa main et franchirez la porte pour entrer dans la lumière du soleil, dans le monde grandiose de l’extérieur. C’est effrayant, mais il y a de la confiance et de l’espérance. Toutes les cultures humaines ont été confrontées à la peur de l’inconnu lorsque nous franchissons la porte sombre de la mort. Par nous-mêmes, nous n’avons aucune idée de ce qui se trouve au-delà du voile, mais nous connaissons quelqu’un qui est venu de l’autre côté pour nous parler de ce qu’est l’éternité. Et qu’a-t-Il révélé ? Il a dit que ceux qui sont sauvés « sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » (Apocalypse 7, 15-17) Nous sommes convaincus que la vie éternelle est un amour parfait, une vie abondante, une joie parfaite. En fait, elle est si bonne que « ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé. » (1 Corinthiens 2,9). Mais avons-nous la certitude d’être sauvés ? N’y a-t-il pas une chance que nous n’atteignions pas le paradis céleste ? Oui, c’est vrai que ce n’est pas garanti. Pourtant, nous sommes remplis d’espérance car « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité » (1 Timothée 2, 3-4). Il désire votre salut plus que vous ne le désirez vous-même ! Il fera donc tout ce qui est en Son pouvoir pour nous amener au Ciel. Il vous a déjà adressé l’invitation, écrite et signée dans le sang de Son Fils. C’est notre foi, vécue dans notre vie, qui accepte cette invitation. Il est vrai que nous n’avons pas de certitude, mais nous avons de l’espérance, et « l’espérance ne déçoit pas » (Romains 5, 5). Nous sommes appelés à marcher dans l’humilité et la confiance, en connaissant la puissance du Sauveur, qui est « venu sauver les pécheurs » (1 Timothée 1, 15). En pratique, nous pouvons surmonter la peur de la mort de plusieurs manières. - Tout d’abord, focalisez-vous sur les promesses de Dieu concernant le paradis. Il a dit beaucoup d’autres choses dans les Écritures qui nous remplissent d’une attente enthousiaste de recevoir la belle éternité qu’Il a préparée. Nous devrions brûler d’un désir pour le Ciel, ce qui atténuera la peur de laisser derrière nous ce monde déchu et brisé. - Deuxièmement, focalisez-vous sur la bonté de Dieu et sur Son amour pour vous. Il ne vous abandonnera jamais, même si vous passez par l’inconnu. - Enfin, réfléchissez à la manière dont Il a été présent pour vous lorsque vous avez dû entrer dans des terres nouvelles et inconnues - aller à l’université, se marier, acheter une maison. Il peut être effrayant de faire quelque chose pour la première fois parce qu’on a peur de l’inconnu. Mais si Dieu a été présent dans ces nouvelles expériences, Il le sera encore plus lorsque vous franchirez la porte de la mort pour entrer dans la vie que vous avez longtemps désirée !
By: PÈRE JOSEPH GILL
MoreQuelle que soit la situation que vous traversez, Dieu trouvera un chemin là où il semble n’y en avoir aucun… Aujourd’hui, mon fils Aaric a ramené son cahier de dictée à la maison. Il a reçu une étoile rouge avec une mention « bien ». Ce n’est peut-être pas grand-chose pour un enfant de maternelle, mais pour nous, c’est une belle victoire. La première semaine d’école, j’ai reçu un appel de son professeur principal, que nous redoutions, mon mari et moi. Alors que je m’efforçais d’expliquer ses capacités de communication (ou leur absence) à son professeur, je me souviens avoir confessé que lorsque je m’occupais de sa grande sœur ayant des besoins particuliers, j’avais pris l’habitude de faire les choses sans qu’on me le demande. Comme elle ne pouvait pas prononcer un seul mot, je devais deviner ses besoins. Le même mode a été activé pour Aaric, également, dans ses premiers jours. Avant même qu’il ne demande de l’eau, je lui en donnais. Nous avions un lien qui n’avait pas besoin de mots, un langage d’amour, du moins c’est ce que je pensais. Je me trompais lamentablement ! Peu de temps après, lorsque son petit frère Abram a eu trois mois, j’ai dû à nouveau faire ces lourdes démarches pour aller voir le conseiller à l’école. Cette fois, c’était à cause des faibles capacités d’écriture d’Aaric. Sa chère maîtresse de classe a paniqué lorsqu’elle l’a vu laisser tomber son crayon sur la table et croiser obstinément les mains comme pour dire : « Je n’écrirai pas ». Nous le redoutions aussi. Sa petite sœur Aksha était experte en gribouillage à l’âge de deux ans, mais Aaric ne tenait même pas le crayon. Il n’en avait tout simplement pas envie. Le premier pas Après avoir reçu les instructions du conseiller, j’ai rendu visite au directeur, qui a insisté pour que nous fassions une évaluation approfondie si sa communication continuait à être faible. Je ne pouvais même pas y penser à l’époque. Pour nous, c’était un bébé miracle. Après ce que nous avions vécu avec notre premier enfant et trois fausses couches, Aaric avait défié tous les pronostics. Il est né à terme, contrairement à ce que les médecins avaient prédit. Ses signes vitaux étaient normaux à la naissance. Le médecin s’est exclamé « C’est un gros bébé ! » lorsqu’il l’a sorti par césarienne. Nous l’avons regardé grandir pas à pas, le souffle presque coupé, en priant pour que rien ne se passe mal. Aaric a rapidement franchi toutes les étapes de sa vie. Cependant, alors qu’il n’avait qu’un an, mon père a mentionné qu’il pourrait avoir besoin d’une rééducation orthophonique. J’ai balayé cette idée d’un revers de main, estimant qu’il était trop tôt pour poser un diagnostic. En réalité, je n’avais pas la force d’affronter un autre problème. Nous étions déjà épuisés par tout ce que notre premier enfant traversait. Anna est née prématurément à 27 semaines. Après de nombreux jours épuisants en soins intensifs néonatals, on lui a diagnostiqué de graves lésions cérébrales à trois mois et des crises d’épilepsie. Après tous les traitements et les médicaments, notre fille, aujourd’hui âgée de 9 ans, se bat toujours contre une paralysie cérébrale et une déficience intellectuelle. Elle est incapable de s’asseoir, de marcher ou de parler. D’innombrables bénédictions Il y a une limite à la retenue de l’inévitable. Il y a six mois, nous avons donc emmené Aaric à contrecœur pour une première évaluation. Le diagnostic de TDAH a été difficile à poser. Nous avons eu du mal à l’accepter, mais nous l’avons quand même inscrit à un programme d’orthophonie. À ce stade, il ne bégayait que quelques mots. Il y a quelques jours, j’ai trouvé le courage d’aller à l’hôpital avec Aaric pour subir un examen complet et approfondi. On m’a dit qu’il était atteint d’autisme léger. Au cours du processus d’évaluation, plusieurs questions ont été posées. À ma grande surprise, j’ai répondu à la plupart de ces questions par : « Il n’en était pas capable, mais maintenant il le peut ». Dieu soit loué ! Par la puissance du Saint-Esprit qui vit en lui, tout est possible. Je crois que le fait de prier et de le bénir chaque jour avant d’aller à l’école a fait une différence. Le changement a été radical lorsqu’il a commencé à mémoriser des versets bibliques. Et le plus beau, c’est qu’il récite ces versets, juste quand j’en ai besoin. En effet, la Parole de Dieu est vivante et active. Je crois que la transformation se poursuit. Chaque fois que je me sens mal, Dieu me surprend en lui faisant dire un nouveau mot. Au milieu de ses crises de colère et lorsque tout semble s’écrouler, ma petite fille, Aksha, âgée de trois ans, vient simplement me serrer dans ses bras et m’embrasser. Elle sait vraiment comment réconforter sa maman. Je crois que Dieu interviendra sûrement et guérira aussi notre fille aînée, Anna, car rien ne lui est impossible. Le changement est déjà visible : le nombre de ses crises d’épilepsie a considérablement diminué. Dans notre marche de vie, les choses peuvent ne pas aller comme prévu, mais Dieu ne nous quitte jamais et ne nous abandonne pas. Tout comme l’oxygène qui est essentiel mais invisible, Dieu est toujours présent et nous apporte la vie dont nous avons tant besoin. Accrochons-nous à lui et ne doutons pas dans les ténèbres. Que notre témoignage révèle la vérité sur la beauté, la merveille et l’amour de notre Dieu et sur la façon dont il nous transforme pour que nous puissions dire : « J’étais..., mais maintenant je suis... »
By: Reshma Thomas
More