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Jan 10, 2023 530 0 Ivonne J. Hernandez, USA
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Un miracle d’espérance

La douleur était atroce mais je m’accrochais toujours à cette ancre d’espoir et j’ai vécu l’expérience d’un miracle !

J’avais 40 ans lorsqu’on m’a diagnostiqué la maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT), une neuropathie périphérique progressive héréditaire (dommages au système nerveux périphérique). J’ai finalement compris pourquoi je redoutais toujours d’aller à mon cours d’éducation physique à l’école, pourquoi je tombais si souvent, pourquoi j’étais si lente. J’avais toujours eu la CMT; Je ne le savais pas. Au moment où on m’a référé à un neurologue, les muscles de mes jambes avaient commencé à s’atrophier, et je ne pouvais pas monter des marches sans me relever.

Le soulagement d’avoir une réponse a été assombri par la crainte de ce que l’avenir me réserverait. Est-ce que je me retrouverais dans un fauteuil roulant? Est-ce que je perdrais l’usage de mes mains? Est-ce que je pourrais prendre soin de moi? Avec le diagnostic, l’obscurité est venue sur moi. J’ai appris qu’il n’y avait pas de traitement, pas de remède. Ce que j’ai entendu entre les lignes, c’était « il n’y a pas d’espoir ». Mais petit à petit, comme le soleil du matin qui regarde à travers les stores, la lumière de l’espérance me réveilla doucement de la stupeur de la douleur, comme un miracle de l’espérance. Je réalisai que rien n’avait changé ; j’étais toujours la même. Je me suis accrochée à l’espoir que la progression continuerait d’être lente, me donnant le temps de m’adapter. Et ce l’était… jusqu’à plus du tout.

J’ai vécu une progression lente de la maladie pendant quatre ans, mais un été, elle s’est soudainement aggravée. Des tests ont confirmé que mon état avait inexplicablement progressé. Lorsque nous sommes sortis, j’ai dû me déplacer en fauteuil roulant. Même à la maison, je ne pouvais pas faire grand-chose. Je ne pouvais pas me lever plus de deux minutes à la fois. Je ne pouvais pas utiliser mes mains pour ouvrir des bocaux ou pour couper ou hacher. Même s’asseoir pendant plus de quelques minutes était difficile. Le niveau de douleur et de faiblesse m’a forcé à passer la plupart de mon temps au lit. J’étais rempli d’un immense chagrin alors que je faisais face à la réalité de la perte de la capacité de prendre soin de moi-même et de ma famille. Pourtant, j’ai eu une grâce extraordinaire pendant ce temps.

J’ai pu assister à la messe quotidienne. Et, au cours de ces voyages, j’ai pris une nouvelle habitude… J’ai prié le chapelet dans la voiture. Depuis quelque temps, je voulais prier le chapelet tous les jours mais je ne pouvais pas entrer dans une routine et la faire durer. Ces entraînements quotidiens ont arrangé cela. C’était un temps de grande lutte et de douleur mais aussi un temps de grande grâce. Je me suis retrouvé à dévorer les livres catholiques et les histoires de la vie des saints.

Un jour, faisant des recherches pour une conférence sur le chapelet, je suis tombée sur l’histoire du vénérable P. Patrick Peyton, C.S.C., qui a été guéri de la tuberculose après avoir demandé à Marie son intercession. Il a passé le reste de sa vie à promouvoir la prière familiale et le chapelet. J’ai regardé des clips sur YouTube au sujet de ces rassemblements massifs de chapelets qu’il organiserait… Parfois, plus d’un million de personnes venaient prier. J’ai été profondément émue par ce que j’ai vu, et dans un moment de zèle, j’ai demandé à Marie de me guérir aussi. Je lui ai promis de promouvoir le Chapelet et de faire des rassemblements et des marathons, comme l’a fait le P. Peyton. J’ai oublié cette conversation jusqu’à quelques jours après avoir donné mon discours.

C’était un lundi matin, et je suis allé à la messe comme d’habitude, mais quelque chose était différent quand je suis rentrée à la maison. Plutôt que de retourner au lit, je suis allé au salon et j’ai commencé à nettoyer. Ce n’est que lorsque mon mari perplexe m’a demandé ce que je faisais c’est que j’ai réalisé que toute ma douleur avait disparu. Je me suis rappelai immédiatement un rêve que j’avais fait la nuit précédente : Un prêtre vêtu de lumière vint à moi et administra l’onction des malades. Alors qu’il traçait le signe de la Croix entre mes mains avec de l’huile, de la chaleur et un profond sentiment de paix enveloppait tout mon être, puis je me suis souvenue… J’avais demandé à Marie de me guérir. Le miracle de l’espoir est arrivé et après cinq mois au lit, toute ma douleur était partie. J’ai toujours CMT, mais j’ai été restauré là où j’étais cinq mois auparavant.

Depuis lors, j’ai passé mon temps en action de grâce, en promouvant le chapelet et en racontant à tous l’amour de Dieu. Je crois que Marie a envoyé ce prêtre pour m’oindre et me guérir, quoique d’une manière différente de ce que je pensais. Je ne m’en rendais pas compte à l’époque, mais quand je me suis accrochée à l’espoir, je m’accrochais vraiment à Dieu. Il a guéri mon corps, mais Il a aussi guéri mon âme. Je sais qu’il m’entend, je sais qu’il me voit. Je sais qu’il m’aime, et je ne suis pas seule. Demandez-lui ce dont vous avez besoin. Il vous aime, il vous voit… Vous n’êtes pas seul.

 

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Ivonne J. Hernandez

Ivonne J. Hernandez is a lay Associate of the Blessed Sacrament, president of Elisheba House, and author of The Rosary: Eucharistic Meditations. She writes regularly for many Catholic blogs and lives in Florida with her husband and two of her young adult sons.

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