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Saint Laurent était l’un des sept diacres chargés d’aider les pauvres et les nécessiteux sous le pape Sixte II et a été martyrisé pendant la persécution de l’empereur Valérien en 258.
Lorsque la persécution a éclaté, le pape Sixte a été condamné à mort. Alors qu’on le conduisait à l’exécution, Laurent le suivit en pleurant. « Père, où allez-vous sans votre diacre ? » demanda-t-il.
« Je ne te quitte pas, mon fils », répondit le pape. « Dans trois jours, tu me suivras. » Plein de joie, Laurent donna aux pauvres le reste de l’argent qu’il avait en main et vendit même des objets de valeur pour en avoir plus à distribuer.
Le préfet de Rome, un homme avide, pensait que l’Église cachait une grande fortune. Il ordonna donc à Laurent de lui apporter le trésor de l’Église. Le saint répondit qu’il le ferait en trois jours. Ensuite, il parcourut la ville et rassembla tous les pauvres et les malades qui étaient soutenus par l’Église. Lorsqu’il les présenta au préfet, celui-ci dit : « Voici le trésor de l’Église ! »
Dans sa grande colère, le préfet condamna Laurent à une mort lente et cruelle. Le saint fut attaché au sommet d’un grill en fer, au-dessus d’un feu doux qui rôtissait lentement sa chair. Mais Laurent brûlait d’un tel amour pour Dieu qu’il ne sentait presque pas les flammes.
Dieu lui a donné tant de force et de joie qu’il a même plaisanté pendant cette torture. « Retournez-moi », dit-il au juge. « J’en ai fini de ce côté-là ! »
Juste avant de mourir, Laurent a déclaré : « Enfin, j’ai fini ». Ensuite, il a prié pour que la ville de Rome se convertisse à Jésus et que la foi catholique se répande dans le monde entier. Après cela, il est allé recevoir la récompense du martyr. Aujourd’hui, Saint Laurent est considéré comme le saint patron des pauvres en raison de l’aide qu’il a apportée aux plus démunis tout au long de sa vie.
Shalom Tidings
Inigo Lopez est né dans une famille noble de l’Espagne au XVe siècle. Enflammé par les idéaux de l’amour courtois et de la chevalerie, il devint un guerrier ardent. Alors qu’il défendait sa ville natale de Palerme contre les envahisseurs français, Inigo fut gravement blessé par un boulet de canon au cours d'une bataille en 1521. Gravement blessé mais toujours plein de courage, Inigo gagna l’admiration des soldats français qui l’escortèrent jusqu’à un domicile pour favoriser sa guérison plutôt que de l’envoyer en prison. Alors qu’il envisageait de profiter de sa convalescence alitée pour lire des romans sentimentaux, Inigo a été déçu de constater que les seuls livres disponibles portaient sur la vie des saints. Il a commencé à feuilleter ces livres à contrecœur, mais s’est rapidement plongé dans la lecture de ces vies glorieuses. Inspiré par ces récits, il s’interrogea : « S’ils le peuvent, pourquoi pas moi ? » Cette question le hantait alors qu’il se remettait de sa blessure au genou. Mais cette sainte perturbation que les saints avaient semée en lui s’est renforcée et a fini par faire de lui l’un des plus grands saints de l’Église : Ignace de Loyola. Une fois rétabli, Ignace laissa son couteau et son épée à l’autel de Notre-Dame de Montserrat. Il se débarrassa de ses vêtements de luxe et s’engagea sur la voie du Divin Maître. Son courage et sa passion n’en ont pas été diminués, mais dorénavant ses batailles seraient pour l’armée céleste, gagnant des âmes pour le Christ. Ses écrits, en particulier les Exercices spirituels, ont touché d’innombrables vies et les ont orientées sur le chemin de la sainteté et du Christ.
By: Shalom Tidings
MoreLes gens sont souvent surpris lorsque je leur dis que mon ami le plus cher au monastère est le Père Philip, qui a 94 ans. Lui, le moine le plus âgé de la communauté, et moi, le plus jeune, formons un sacré duo ; un autre confrère moine nous appelle affectueusement « l’alpha et l’oméga ». Outre notre différence d’âge, il existe de nombreuses différences entre nous. Le Père Philip a servi dans les garde-côtes avant d’entrer au monastère, il a étudié la botanique et l’anglais, il a vécu à Rome et au Rwanda, et il parle couramment plusieurs langues. En bref, il a beaucoup plus d’expérience de vie que moi. Cela dit, nous avons quelques points communs : nous sommes tous deux originaires de Californie et convertis du protestantisme (lui presbytérien et moi baptiste). Nous aimons beaucoup l’opéra et, avant tout, nous menons ensemble une vie de prière. Il est tout à fait naturel de choisir des amis qui partagent nos intérêts communs. Mais en vieillissant et en changeant de situation, nous perdons des amis et en gagnons de nouveaux. Selon Aristote, toutes les amitiés doivent avoir quelque chose en commun. Les amitiés durables sont celles qui partagent des choses durables. Par exemple, l’amitié entre deux surfeurs persiste tant qu’il y a des vagues à prendre. Cependant, s’il n'y a pas de houle ou si l’un des surfeurs se blesse et ne peut plus pagayer, l’amitié s’estompera à moins qu’ils ne trouvent quelque chose de nouveau à partager. Par conséquent, si nous souhaitons avoir des amis pour la vie, la clé est de trouver quelque chose qui peut être partagé pour toute une vie, ou mieux encore, pour l’éternité. Le grand prêtre Caïphe a accusé Jésus de blasphème lorsqu’Il a affirmé être le Fils de Dieu. Cependant, lorsque Jésus dit à ses disciples : « Vous êtes mes amis » est bien plus blasphématoire que cette déclaration. En effet, qu’est-ce que le Fils de Dieu peut bien avoir en commun avec des pêcheurs, un collecteur d’impôts et un zélote ? Qu’est-ce que Dieu peut bien avoir en commun avec nous ? Il est beaucoup plus âgé que nous. Il a plus d'expérience de vie. Il est à la fois l’Alpha et l’Oméga. Tout ce que nous avons en commun doit nous avoir été donné par Lui en premier lieu. Parmi les nombreux dons qu’Il partage avec nous, l’Écriture est explicite quant à celui qui dure le plus longtemps : « Son amour inébranlable dure à jamais ». « L’amour... supporte toutes choses ». « L'amour ne s’arrête jamais ». En fin de compte, il est très simple d’être l’ami de Dieu. Tout ce que nous avons à faire, c'est d’ « aimer parce qu’Il nous a aimés le premier ».
By: Brother John Baptist Santa Ana, O.S.B.
MoreSaint Janvier (ou San Gennaro, tel qu’on le connaît dans son pays natal, en Italie) est né à Naples au deuxième siècle dans une famille aristocratique et riche. Il a été ordonné prêtre à l’âge remarquable de quinze ans. Vers vingt ans, il a été nommé évêque de Naples. Durant l’époque de la persécution des Chrétiens sous le règne de l’empereur Dioclétien, Saint Janvier a caché chez lui beaucoup de chrétiens parmi lesquels il y avait son ancien camarade de classe Sossius qui deviendra lui aussi saint. Sossius a été exposé comme chrétien et emprisonné. Quand Janvier est allé lui rendre visite en prison, il a, lui aussi, été arrêté. Plusieurs versions des faits concernant leur martyre : lui et ses compagnons chrétiens auraient été jetés aux fauves. Mais ces derniers auraient refusé de les attaquer ou bien ils auraient été jetés dans une fournaise ardente d’où ils seraient ressortis indemnes. Mais toutes les versions s’accordent à dire que Janvier a éventuellement été décapité vers 305 après JC. Et c’est là où l’histoire prend une nouvelle tournure et devient très intéressante. De pieux disciples ont recueilli son sang dans des fioles de verre et l’ont conservé comme relique. Ce sang qui est toujours conservé à nos jours manifeste des qualités remarquables. Depuis que le miracle s’est produit pour la première fois en 1389, et même aujourd’hui, trois fois par an, chaque année, ce sang coagulé se liquéfie. Gardé dans des ampoules de verre, le sang rouge foncé, séché, collé à la paroi du récipient devient miraculeusement liquide et emplit le flacon d’un côté à l’autre. Outre le jour de sa fête qui tombe le 19 septembre, le miracle se produit le jour où ses restes ont été emmenés à Naples et le jour d’anniversaire où Naples a été épargné des dégâts de l’éruption du Mont Vésuve en 1631. Plusieurs enquêtes scientifiques ont tenté mais n’ont pas réussi à expliquer comment le sang solide peut redevenir liquide. Et toute hypothèse de tromperie ou de fraude a été
By: Graziano Marcheschi
MoreÀ six heures et demie, alors qu'il faisait encore nuit noire et qu'il faisait un froid glacial, Joshua Glicklich a entendu un murmure, un murmure qui l'a ramené à la vie. Mon éducation a été très typique, comme celle de n'importe quel garçon du nord du Royaume-Uni. Je suis allé dans une école catholique et j'ai fait ma première communion. On m'a enseigné la foi catholique et nous allions très souvent à l'église. Lorsque j'ai atteint l'âge de 16 ans, j'ai dû choisir mon éducation et j'ai choisi de passer mes examens, non pas dans une école catholique, mais dans une école laïque. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à perdre ma foi. Les efforts constants des professeurs et des prêtres me poussant à approfondir ma foi et à aimer Dieu n’existaient plus. J'ai fini par entrer à l'université, et c'est là que ma foi a vraiment été mise à l'épreuve. Au cours de mon premier semestre, je faisais la fête, j'allais à toutes sortes d'événements et je ne faisais pas les meilleurs choix. J'ai fait de très grosses erreurs, comme sortir boire jusqu'à Dieu sait quelle heure du matin et vivre une vie qui n'avait aucun sens. En janvier, lorsque les étudiants ont dû reprendre leurs études après les vacances du premier semestre, je suis revenu un peu plus tôt que les autres. Ce jour inoubliable de ma vie, je me suis réveillé vers six heures et demie du matin. Il faisait nuit noire et un froid glacial régnait. Même les renards que j'avais l'habitude de voir à l'extérieur de ma chambre n'étaient pas visibles - il faisait si froid et cela était si horrible. C’est là que j'ai perçu une voix inaudible en moi. Ce n'était ni un petit coup de coude ni une impulsion qui me mettait mal à l'aise. C'était comme un murmure paisible de Dieu qui disait : « Joshua, je t'aime. Tu es mon fils... reviens vers moi. » J'aurais pu facilement m'éloigner de ce message et l'ignorer totalement. Mais je me suis souvenu que Dieu n'abandonne pas ses enfants, peu importe à quel point nous nous sommes égarés. Bien qu'il pleuvait des grêlons, j'ai marché jusqu'à l'église ce matin-là. En mettant un pied devant l'autre, je me suis dit : « Qu'est-ce que je fais ? Où vais-je ? » Pourtant, Dieu a continué à me faire avancer et je suis arrivé à l'église pour la messe de huit heures en ce jour froid et hivernal. Pour la première fois depuis l'âge de 15 ou 16 ans, j'ai laissé les paroles de la messe m'envahir. J'ai entendu le Sanctus – « Saint, Saint, Saint, Seigneur Dieu des armées ». Juste avant, le prêtre a dit : « En se joignant aux chœurs des anges et des saints... » J'y ai mis tout mon cœur et je me suis concentré. J'ai senti les anges descendre vers l'autel jusqu'à la présence réelle de Jésus-Christ dans l'Eucharistie. Je me souviens d'avoir reçu la Sainte Eucharistie et d'avoir pensé ainsi : « Où étais-je, et à quoi tout cela a-t-il servi si ce n'est pour Lui ? » Alors que je recevais l'Eucharistie, un flot de larmes m'a envahi. J'ai réalisé que je recevais le corps du Christ. Il était là, en moi, et j'étais Son tabernacle, Son lieu de repos. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à assister régulièrement à la messe des étudiants. J'ai rencontré de nombreux catholiques qui aimaient leur foi. Je me souviens souvent de la citation de Sainte Catherine de Sienne : « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! » C'est ce que j'ai vu chez ces étudiants. J'ai vu le Seigneur laisser ces personnes être ce qu'elles étaient destinées être. Dieu les guidait en douceur comme un père. Ils mettaient le feu au monde - ils évangélisaient en faisant connaître leur foi aux autres sur le campus, en partageant la Bonne Nouvelle. Je voulais m'impliquer et j'ai donc rejoint l'aumônerie de l'université. Pendant cette période, j'ai appris à aimer ma foi et à l'exprimer aux autres non pas de manière autoritaire, mais à la manière du Christ. Quelques années plus tard, je suis devenu président du "Catholic Society". J'ai eu le privilège de diriger un groupe d'étudiants dans leur cheminement spirituel pour grandir dans la foi. Pendant cette période, ma foi a également grandi. Je suis devenu servant d'autel. C'est là que j'ai appris à connaître le Christ, en étant près de l'autel. Le prêtre prononce les paroles de la transsubstantiation et le pain et le vin se transforment en véritable Corps et Sang du Christ. En tant que servant d'autel, j'avais tout cela sous les yeux. Mes yeux se sont ouverts au miracle absolu qui se produit partout, à chaque messe, sur chaque autel. Dieu respecte notre libre arbitre et le chemin de vie que nous empruntons. Cependant, pour atteindre la bonne destination, nous devons LE choisir. N'oubliez pas que, même si nous nous sommes éloignés de Dieu, il est toujours là, à nos côtés, et qu'Il nous guide vers le bon endroit. Nous ne sommes que des pèlerins en route vers le paradis.
By: Joshua Glicklich
MoreQuand ton âme est épuisée et que tu ignores comment apaiser ton esprit… Vous connaissez peut-être la question posée par saint François d'Assise : « Qui es-tu, Seigneur mon Dieu, et qui suis-je ? » Après avoir levé les mains en signe d'offrande, une boule d'or en est sortie, alors qu'il disait : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à Toi. » J'ai entendu cette histoire pour la première fois lors d'une retraite silencieuse au cours de laquelle nous devions contempler la même question : Qui es-tu, Seigneur mon Dieu, et qui suis-je ? Dans la chapelle, devant le Saint-Sacrement, je me suis agenouillée et j'ai fait cette prière. Dieu m'a révélé mon cœur, couvert de vieux pansements imbibés de sang, blessé et endurci. Au fil des ans, j'avais érigé des barrières autour de mon cœur pour le protéger. Dans cette chapelle, j'ai réalisé que je ne pouvais pas me guérir moi-même ; j'avais besoin que Dieu me sauve. J'ai crié vers Lui : « Je n'ai pas de balle d'or à donner, je n'ai que mon cœur blessé ! J'ai senti Dieu me répondre : « Ma fille bien-aimée, C’EST ÇA la balle d'or. Je la prends. » J’ai donc fait le geste suivant tout en larmes. J’ai retiré mon cœur de ma poitrine et levé les mains en signe d’offrande en disant : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à toi. » Dès lors Sa présence m’a envahie et j’ai su que j’étais guérie d’une maladie qui m’avait tenue en esclavage pendant la plus grande partie de ma vie. Sur le mur à côté de moi, j’ai remarqué une représentation du retour du fils prodigue de Rembrandt et j’ai immédiatement senti que mon Père m’avait accueillie à la maison. J'étais la fille prodigue qui revenait dans la pauvreté et la détresse, se sentant indigne et repentante, et qu'Il m’accueillait tendrement comme Sa fille. Souvent, notre conception mondaine de l'amour limite notre compréhension de ce que Dieu peut faire pour nous. L'amour humain, aussi bien intentionné soit-il, est conditionnel. Mais l'amour de Dieu est indéfectible et sans mesure ! Dieu n'est jamais en reste en matière de générosité ; Il ne retient jamais son affection. L'orgueil ou la peur nous poussent à n'offrir à Dieu que le meilleur de nous-mêmes, ce qui L'empêche de transformer les parties que nous dévalorisons. Pour recevoir Sa guérison, nous devons tout Lui abandonner et Le laisser décider de la manière dont Il nous transformera. La guérison de Dieu est souvent inattendue. Elle nécessite notre entière confiance. C'est pourquoi nous devons écouter Dieu qui veut le meilleur pour nous. Entendre Dieu commence lorsque nous Lui abandonnons tout. En plaçant Dieu en premier dans notre vie, nous commençons à coopérer avec Lui. Dieu veut tout notre être - le bon, le mauvais et le laid - parce qu'Il veut guérir ces endroits sombres par Sa lumière bienfaisante. Dieu attend patiemment que nous Le trouvions dans notre petitesse, dans notre état complètement brisé. Courons vers Dieu et embrassons-Le comme des enfants perdus qui rentrent chez leur Père, sachant qu'Il nous accueillera à bras ouverts. Nous pouvons prier comme François : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à Toi », confiant qu'Il nous transformera par son feu dévorant et nous dira : « Je prendrai tout cela et je te ferai tout neuf. »
By: Fiona McKenna
MoreAvez-vous déjà entendu parler d'un voleur qui s'est transformé en saint ? Moïse le Noir était le chef d'une bande de voleurs qui attaquaient, volaient et assassinaient les voyageurs dans le désert égyptien. La seule mention de son nom semait la terreur dans le cœur des gens. À une occasion, Moïse dut se cacher dans un monastère et fut tellement étonné de la façon dont il était traité par les moines qu'il se convertit et devint moine ! Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Un jour, quatre brigands de son ancienne bande sont descendus dans la cellule de Moïse. Comme il n'avait rien perdu de sa grande force physique, il les attacha tous. Les jetant par-dessus son épaule, il les amena au monastère, où il demanda aux anciens ce qu'il fallait faire d'eux. Ceux-ci ordonnèrent de les libérer. Les voleurs, apprenant qu'ils étaient tombés sur leur ancien chef et qu'il les avait traités avec bonté, suivirent son exemple : ils se repentirent et devinrent moines. Plus tard, lorsque le reste de la bande de voleurs entendit parler du repentir de Moïse, ils abandonnèrent également le vol et devinrent des moines fervents. Après de nombreuses années de lutte monastique, Moïse est ordonné diacre. Pendant quinze ans encore, il poursuivit ses travaux monastiques. Environ 75 disciples se réunirent autour du saint vieillard, à qui le Seigneur avait accordé les dons de sagesse, de vision et de pouvoir sur les démons. Un jour, un frère a commit un délit à Scété, le camp des moines. Une assemblée s'étant réunie pour décider de cette affaire, on envoya chercher Abba Moïse, mais il refusa de venir. Ils lui envoyèrent alors le prêtre de l'église, en le suppliant : « Viens, car tout le peuple t'attend », et finalement, il répondit à leurs supplications. Il prit un panier troué, le remplit de sable et le porta sur ses épaules. Ceux qui allaient à sa rencontre lui demandèrent : « Que signifie cela, ô Père ? ». Il répondit : « Le sable, ce sont mes péchés, qui s'écoulent derrière moi et que je ne peux pas voir. Mais je suis venu ici aujourd'hui pour juger des fautes qui ne sont pas les miennes. » Ayant entendu cela, ils libérèrent ce frère et ne lui dirent plus rien.
By: Shalom Tidings
MoreInévitablement, d’autres feront des choses qui nous ennuient. Mais un cœur déterminé à grandir dans la sainteté peut apprendre à transformer ces frustrations en opportunités de croissance. Pendant longtemps, le lieu de méditation assigné à Sœur Thérèse était proche d’une Sœur agitée qui bricolait constamment avec son Rosaire ou un autre objet. Sœur Thérèse était extrêmement sensible aux sons errants et bientôt épuisa toutes ses ressources pour rester concentrée. Bien qu’elle seule ait eu cette hypersensibilité aux distractions, Sœur Thérèse a eu une forte impulsion de se retourner et de donner à la délinquante un regard qui lui ferait arrêter les bruits. En examinant cette option, Sœur Thérèse savait que la meilleure façon était de la supporter avec tranquillité, à la fois pour l’amour de Dieu et pour éviter de blesser la malheureuse sœur. Elle s’efforçait donc de se taire, mais se mordre la langue nécessitait tellement d’efforts qu’elle se mettait à transpirer. Sa méditation se transforma en souffrance avec patience. Avec le temps, cependant, sœur Thérèse commença à la supporter dans la paix et la joie, s’efforçant de prendre plaisir même au bruit désagréable. Au lieu d’essayer de ne pas l’entendre, ce qui était impossible, soeur Thérèse l’écouta comme si c’était une musique délicieuse. Ce qui aurait dû être sa « prière de silence » est devenu au contraire une offrande de « musique » à Dieu. Dans les désagréments que nous endurons dans notre vie quotidienne, combien de fois manquons-nous des occasions de pratiquer la vertu de la patience ? Au lieu d’exprimer de la colère ou de l’aversion, nous pouvons laisser l’expérience nous enseigner la générosité, la compréhension et la patience. La patience devient alors un acte de charité et un moment de conversion. Nous sommes tous engagés dans un chemin de foi où nous découvrons de plus en plus Jésus comme Celui qui est patient avec nous !
By: Shalom Tidings
MoreParfois, ce sont les petits miracles qui renforcent notre foi et nous préparent aux moments difficiles de la vie. Dans nos vingtaines, lorsque ma femme et moi-même discernions l’appel de déménager de Chicago à Eureka Springs, en Arkansas, avec des membres de notre communauté charismatique catholique, nous avons décidé de nous rendre à Eureka pour voir quel type de logement était disponible. Deux membres de notre communauté nous ont accueillis et nous ont fait visiter. Après une semaine, excités par notre avenir dans cette ville pittoresque, nous avons commencé notre voyage de retour à Chicago pour faire les derniers préparatifs pour notre déménagement dans les montagnes Ozark. Rebondissements et virages Quelques heures plus tard, des problèmes de moteur nous ont fait quitter la route. La station-service avait de bonnes nouvelles — ce n’était pas un problème majeur, et de mauvaises nouvelles —, elle n’a pas pu obtenir la pièce de rechange avant le lendemain. On devait prendre une chambre dans un motel à proximité. Le lendemain, avec notre voiture en bon état de fonctionnement, nous sommes partis un peu plus léger, c’est-à-dire financièrement parlant. La chambre du motel et les réparations ont utilisé la plupart de notre argent. Nous avions à peine assez de nourriture, et comme Nancy était enceinte, sauter un repas n’était pas une option. Je n’avais pas de carte de crédit à l’époque. Nous étions sur la route lorsque nous avons été arrêtés par un policier de l’État. Il nous a signalés, avec cinq autres voitures, pour excès de vitesse. Une voiture après l’autre, nous nous somme placés sur le côté de la route en attendant nos contraventions. Je ne savais rien sur la façon de payer un billet hors de l’État ni, plus important encore, comment contester la charge de vitesse. Très poliment, l’agent a dit : « Vous pouvez aller au palais de justice si vous voulez. Descendez à la prochaine sortie, suivez les panneaux vers la ville et vous verrez le palais de justice. » Souvenir L’année précédente, Nancy et moi avons pris une lune de miel retardée à la ville italienne où je suis né. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés à Assise pour visiter nos saints préférés, François et Claire. Dans la basilique de Santa Chiara (nom italien de Claire), nous avons vu ses cheveux blonds dorés conservés dans une boîte en verre. Nancy s’est tournée vers moi et m’a dit : « Si jamais nous avons une fille, je veux l’appeler Chiara. » J’étais d’accord et j’attendais avec impatience le jour où Sainte-Claire aurait un homonyme dans notre famille. Alors que nous nous approchions de la sortie, sachant que nous ne pouvions pas payer la contravention, Nancy et moi nous sommes tournés vers Santa Chiara. « Chère sainte Claire », nous avons prié, « aide-nous à que nous sortions d’ici sans payer cette contravention. S’il vous plaît, aidez-nous. » « Sainte Claire, nous donnerons certainement ton nom à notre bébé… même si c’est un garçon ! » Immédiatement, le panneau pointant vers la ville est apparu. Nous n’en croyions pas nos yeux. L’officier ne nous avait pas dit qu’il nous envoyait à St. Clair, dans le Missouri! Ce n’est que récemment que j’ai appris qu’il portait le nom d’un général de la guerre d’Indépendance. Mais nos yeux naïfs virent le « St » suivi de « Clair » et Sainte-Claire remplit nos cœurs. Nous n’avons pas remarqué la différence d’orthographe de ce que nous pensions être le nom de notre sainte bien-aimée. Cette ville de 4 000 habitants dans la ceinture biblique américaine, nous pensions, a été nommée pour le saint d’Assise! Ravis, nous étions convaincus d’avoir bien choisi de nous tourner vers notre chère Chiara. Plaider non coupable Je me suis précipité vers le tribunal espérant battre les autres conducteurs afin que je puisse plaider devant le juge pour la clémence, mais immédiatement les autres se sont arrêtés dans le stationnement à côté de nous. Quand le greffier du tribunal m’a demandé comment je voulais payer mon amende, j’ai dit que je ne pensais pas que j’allais trop vite et j’ai demandé si je pouvais parler au juge. Bien que surprise, elle a dit que je pouvais et hoché la tête à un homme assis à un bureau à travers la pièce. Alors qu’il sortait une longue robe noire d’une coiffe voisine, le greffier nous a fait signe de nous diriger vers la salle d’audience où l’homme que je venais de voir était déjà assis derrière le banc, vêtu de la robe des juges. Il a appelé le premier « chauffard ». Elle a insisté sur le fait qu’elle n’avait pas fait d’excès de vitesse et, à mon grand plaisir, le juge a compris, même s’il a admis que parfois les policiers commettent des erreurs et que des conducteurs innocents se font imposer des contraventions injustifiées. J’étais très encouragé jusqu’à ce qu’il dise, mais c’est le policier et je dois le croire sur parole. Votre amende est de 75 $. La deuxième accusée a essayé la voie opposée; tout douce et gentille, elle a expliqué que le bon officier doit avoir fait une erreur. Encore une fois, le juge s’est laissé aller, concédant que les agents ne sont pas parfaits et parfois même l’équipement radar échoue. Mais encore une fois, il nous a tourné le dos en nous rappelant que l’agent est l’agent de la loi dûment nommé. Ses honoraires étaient de 85 $. J’étais le suivant, et j’ai commencé par une question. « Votre Honneur, est-il possible que je sois déclaré non coupable aujourd’hui. » « Oh non », a-t-il dit. « Le greffier a dit que vous vouliez parler au juge, alors je suis heureux d’écouter. Mais non, je ne peux pas vous déclarer non coupable. Nous aurions besoin d’un procès devant le jury pour cela. » Il s’est avéré que mes seuls choix étaient de plaider coupable et de payer mon amende ou de plaider non coupable et de payer mon amende. Il n’y avait pas de départ sans payer l’amende. Si je voulais un procès, je devais revenir à St-Clair. Perdus, sans espoir « Ma femme et moi déménageons dans la région en septembre, lui ai-je dit. Je suis prêt à revenir pour un procès. » Son regard me disait que je progressais. Mais soudain, Nancy s’est levée sur ses pieds, a fait saillir son ventre enceinte, et a demandé à tous d’entendre : « Oh, chérie, n’essaie pas de le raisonner. Il ne se soucie pas de nous. Il se fiche que notre voiture est tombée en panne et que nous avons dépensé toute notre argent pour une chambre d’hôtel et des frais de réparation. N’essaye pas de le raisonner, il veut simplement notre argent. » Comme je l’ai fait pour étouffer ses lamentations, elle a forgé. Quand je me suis retourné vers le juge convaincu que l’espoir était perdu, il m’a fait signe de m’approcher à la magistrature. À l’approche, il m’a demandé : « Vous prévoyez déménager dans cette région? » « Oui, votre honneur. Nous déménagerons à Eureka Springs en septembre. » Il a tendu sous sa robe dans la poche de son pantalon et a sorti une carte d’affaire. Il m’a dit : « La prochaine fois que vous passerez St. Clair, appelez-moi. » Je suis resté là, incertain de ce qu’il fallait faire. Il m’a fait signe de partir. Je ne comprenais toujours pas. Il m’a fait signe de nouveau, avec plus de force. Provisoirement, Nancy et moi quittâmes lentement la salle d’audience. Lorsque nous nous sommes approchés du comptoir, le greffier a demandé : « Qu’a dit le juge? » « Il m’a dit que la prochaine fois que nous traverserons la ville, je devrais l’appeler. » Elle avait l’air contrariée. « Quel est votre montant? » demanda-t-elle. Il ne m’en a pas donné un », ai-je dit. Elle avait l’air aussi confuse que moi. « Cela ne s’est jamais produit auparavant, a-t-elle dit. Je ne sais pas quoi faire de votre contravention. » Elle nous a regardés; « Ok, je suppose que vous pouvez partir. » Nancy et moi sommes entrés dans notre voiture dans l’incrédulité, stupéfaits par ce qui s’est passé. Mais on savait qui remercier. Quand nous sommes jeunes et moins mûrs dans la foi, Dieu nous bénit souvent avec de petits signes, comme celui-ci, qui renforcent notre foi et nous préparent aux défis que la vie apporte inévitablement. Nancy et moi avons reçu beaucoup de petits signes dans ces premiers jours avec le Seigneur. Ils nous ont convaincus que Dieu se soucie même des petites choses dans la vie — pas seulement des cancers ou des crises cardiaques, pas seulement d’une forclusion ou de la perte d’emploi. Et Dieu utilise ses fidèles, les saints, pour être les canaux de sa grâce. Alors que nous grandissons dans le Seigneur et que notre foi mûrit, nous pouvons voir moins de signes parce que les premiers ont construit un fondement de foi solide qui nous permet de « Marchez par la foi et non par la vue (ou les signes) » (2 Corinthiens 5:7). Mais ce jour-là, il y a longtemps, dans une ville, nous étions sûrs de porter son nom, nous avons prié pour que Santa Chiara nous aide. Et nous n’avons aucun doute qu’elle l’a fait. Cinq mois plus tard, notre fille est née à l’hôpital Eureka Springs, dans l’Arkansas. Elle a été baptisée Chiara Faith.
By: Graziano Marcheschi
MoreUn prêtre était en visite à Rome et avait rendez-vous pour rencontrer le pape Jean-Paul II en audience privée. Sur son chemin, il visita l’une des nombreuses et charmantes basiliques. Comme d’habitude, les marches étaient bondées de mendiants, mais l’un d’eux attira son attention. « Je vous connais. Ne sommes-nous pas allés au séminaire ensemble? » Le mendiant hocha la tête pour affirmer. « Vous êtes devenus prêtres, n’est-ce pas? » lui demanda le prêtre. « Plus maintenant! Laissez-moi tranquille! » répondit le mendiant avec colère. Conscient de son prochain rendez-vous avec le Saint-Père, le prêtre est parti en promettant : « Je prierai pour vous », mais le mendiant s’est moqué : « Ça fera beaucoup de bien ». Habituellement, les audiences privées avec le Pape sont très courtes — quelques mots sont échangés pendant qu’il donne sa bénédiction et un chapelet béni. Quand vint le tour du prêtre, la rencontre avec le prêtre-mendiant jouait toujours sur son esprit, alors il implora Sa Sainteté de prier pour son ami, puis a partagé toute l’histoire. Le Pape était intrigué et préoccupé, demandant plus de détails et promettant de prier pour lui. De plus, lui et son ami mendiant ont reçu une invitation à souper seul avec le pape Jean-Paul II. Après le souper, le Saint-Père s’est entretenu en privé avec le mendiant. Le mendiant sortit de la chambre en larmes. « Que s’est-il passé là-dedans ? » demanda le prêtre. La réponse la plus remarquable et inattendue vint. « Le Pape m’a demandé d’entendre sa confession », disait le mendiant en s’étouffant, et après avoir retrouvé son calme, il a poursuivi : « Je lui ai dit : « Votre Sainteté, regardez-moi. Je suis un mendiant, pas un prêtre. » « Le Pape m’a regardé avec tendresse et m’a dit : « Mon fils, un jour un prêtre, toujours un prêtre, et parmi nous, il n’est pas un mendiant. Je viens aussi devant le Seigneur comme un mendiant demandant le pardon de mes péchés. » Il y a si longtemps qu’il n’avait pas entendu une confession que le Pape devait l’aider par les paroles de l’absolution. Le prêtre a dit : « Mais vous avez été là pendant si longtemps. Le pape n’a sûrement pas mis autant de temps à confesser ses péchés. » « Non, dit le mendiant, mais après avoir entendu sa confession, je lui ai demandé d’entendre la mienne. » Avant leur départ, le Pape Jean-Paul II a invité ce fils prodigue à assumer une nouvelle mission - aller et servir les sans-abris et les mendiants sur les marches de l’église même où il avait mendié.
By: Shalom Tidings
MoreAvez-vous déjà regardé dans les yeux de quelqu’un avec un émerveillement sans fin, espérant que le moment ne passe jamais ? « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance » (1 Thessaloniciens 5, 16-18). La question la plus importante que les gens se posent est : « Quel est le but de la vie humaine ? ». Au risque de paraître trop simple, je dirais et j’ai souvent dit depuis la chaire : « Cette vie est d’apprendre à prier ». Nous sommes venus de Dieu et notre destin est de retourner à Dieu, et commencer à prier c’est commencer à faire notre chemin vers lui. Saint Paul nous dit d’aller plus loin, c’est-à-dire de prier sans cesse. Mais comment le faire ? Comment prier sans cesse ? Nous comprenons ce que signifie prier avant la messe, prier avant les repas ou prier avant d’aller dormir, mais comment peut-on prier sans cesse ? Le grand classique spirituel « Récits d’un pèlerin à la recherche de la prière », plus connu sous le titre « Récits d’un pèlerin russe » écrit par un paysan russe inconnu du XIXe siècle, aborde cette question. Ce travail se concentre sur la prière de Jésus : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Les gens du rite oriental le disent à plusieurs reprises en utilisant le tchotki, qui est comme un chapelet en laine, mais avec 100 ou 200 nœuds, certains possèdent 300 nœuds. Une bougie allumée Évidemment, on ne peut pas dire constamment cette prière, par exemple quand on parle à quelqu’un, ou dans une réunion, ou en travaillant sur un projet... Alors, comment cela fonctionne-t-il ? Le but de cette répétition constante est de créer une habitude dans l’âme, un tempérament. Permettez-moi de le comparer à quelqu’un qui a une disposition musicale. Ceux qui sont doués musicalement ont presque toujours une chanson en tête, peut-être une chanson qu’ils ont entendue à la radio ou une chanson sur laquelle ils travaillent s’ils sont musiciens. Le chant n’est pas à l’avant-garde de leur esprit, mais à l’arrière. De même, prier sans cesse, c’est prier tout au fond de son cœur, constamment. Une inclination à la prière a été développée comme résultat de la répétition constante de cette prière : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Mais la même chose peut arriver pour ceux qui prient le rosaire très souvent : « Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort ». Ce qui se passe, c’est qu’au bout du compte, les mots réels ne sont plus nécessaires parce que leur sens même sont devenus une habitude imprimée dans le subconscient. Et donc bien que l’esprit puisse être préoccupé par une autre activité, comme payer une facture de téléphone ou faire les courses ou prendre un appel téléphonique important, l’âme prie en arrière-plan, sans mots, comme une bougie qui brûle constamment. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à prier sans cesse. Nous commençons par les mots, mais finalement, nous allons au-delà des mots. La prière de l’émerveillement Il y a différentes sortes de prières : la prière de demande, la prière d’intercession, la prière d’action de grâce, la prière de louange et la prière d’adoration. La prière la plus élevée que chacun de nous est appelé à accomplir est la prière d’adoration. Selon les mots du père Gerald Vann, c’est la prière de l’émerveillement : « Le regard immobile et sans paroles de l’adoration, qui est propre à l’amant. Vous n’êtes pas en train de parler, d’être occupé, inquiet ou agité ; vous ne demandez rien : vous êtes tranquille, vous êtes simplement avec quelqu’un, et il y a de l’amour et de la curiosité dans votre cœur ». Cette prière est beaucoup plus difficile que nous ne le croyons. Il s’agit de se placer en présence de Dieu, dans le silence, en focalisant toute notre attention sur Dieu. Ceci est difficile, parce que ce qui arrive bientôt c’est que nous sommes distraits par toutes sortes de pensées, et notre attention sera attirée dans un sens ou dans l’autre, sans que nous en soyons conscients. Une fois que nous en sommes conscients, cependant, il nous suffit de recentrer notre attention sur Dieu, demeurant en sa présence. Mais, au bout d’une minute, l’esprit sera à nouveau attiré loin, distrait par les pensées. C’est là que les prières courtes sont si importantes et utiles, comme la prière de Jésus, ou une courte phrase tirée des Psaumes, comme « Dieu, viens à mon aide, Seigneur, viens vite à mon secours ! » (Psaume 69, 2) ou « entre tes mains, je remets mon esprit » (Psaume 31, 6). Ces courtes phrases répétées nous aideront à revenir à cette demeure intérieure. Avec une pratique constante, on finit par être capable de demeurer en silence, en présence de Dieu dans notre intérieur, pendant un long moment sans distraction. Il s’agit également d’un type de prière qui apporte une grande guérison au subconscient. Les pensées qui remontent à la surface pendant cette période sont souvent des souvenirs non guéris qui ont été stockés dans le subconscient, et apprendre à les laisser derrière soi apporte une guérison et une paix profondes ; en effet, une grande partie de notre vie quotidienne est guidée par ces souvenirs non guéris dans l’inconscient, ce qui explique pourquoi il y a généralement beaucoup d’agitation dans la vie intérieure des croyants. Un départ paisible Il y a deux types de personnes dans ce monde : ceux qui croient que cette vie est une préparation pour la vie éternelle, et ceux qui croient que cette vie est tout ce qu’il y a et tout ce que nous faisons n’est qu’une préparation pour la vie en ce monde. J’ai vu beaucoup de gens à l’hôpital ces derniers mois, des gens qui ont perdu leur mobilité, qui ont dû passer des mois dans un lit d’hôpital, dont beaucoup sont morts après une longue période. Pour ceux qui n’ont pas de vie intérieure et qui n’ont pas cultivé l’habitude de la prière tout au long de leur vie, ces dernières années et mois sont souvent très douloureux et très désagréables, c’est pourquoi l’euthanasie devient plus populaire. Mais pour ceux qui ont une vie intérieure riche, ceux qui ont utilisé le temps dans leur vie pour se préparer à la vie éternelle en apprenant à prier sans cesse, leurs derniers mois ou leurs dernières années, peut-être dans un lit d’hôpital, ne sont pas insupportables. Rendre visite à ces gens est souvent une joie, car il y a une paix plus profonde en eux, et ils sont reconnaissants. Et ce qui est merveilleux, c’est qu’ils ne demandent pas à être euthanasiés. Au lieu de faire de leur acte final un acte de rébellion et de meurtre, leur mort devient leur prière finale, une offrande finale, un sacrifice de louange et d’action de grâce pour tout ce qu’ils ont reçu tout au long de leur vie.
By: Le diacre Douglas McManaman
MoreJ’avais bien l’intention de demander à tous les séminaristes de Winona-Rochester de se lever à un moment donné pendant l’homélie de ma messe d’installation. J’avais dit aux gens que, selon les mots de Jean-Paul II, ecclesia de eucharistia (l’Église vit de l’Eucharistie), et puisque l’Eucharistie vient des prêtres, il s’ensuit logiquement que s’il n’y a pas de prêtres, il n’y aura pas d’Église. Je voulais donc que tout le monde voie et reconnaisse les jeunes hommes de notre diocèse qui discernent activement un appel à ce mode de vie d’une importance indispensable. Pendant l’ovation, quelque chose m’a inspiré. Je n’avais pas prévu de le dire. Ce n’était pas dans mon texte. Mais j’ai lancé, alors que les applaudissements diminuaient : « Doublons leur nombre dans les cinq prochaines années ! ». La confirmation que cela venait peut-être de l’Esprit Saint est que les gens m’ont rappelé ces mots avec enthousiasme, à chaque visite que j’ai effectuée jusqu’à présent dans le diocèse. En fait, la responsable d’un des groupes Serra (organisation mondiale pour les vocations) m’a dit qu’elle et ses collègues avaient décidé de relever le défi. Nous avons vingt séminaristes, tant au niveau universitaire qu’au niveau des grands théologiens, ce qui est plutôt bien pour un diocèse de notre taille. Et nous avons une merveilleuse coterie de prêtres, actifs et « retraités », qui s’activent au service de notre centaine de paroisses. Mais ceux qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite ne sont qu’une soixantaine, et tous nos prêtres sont à bout de souffle. En outre, il n’y aura pas d’ordinations sacerdotales à Winona-Rochester au cours des deux prochaines années. Il n’y a donc pas de doute : Nous avons besoin de plus de prêtres. Or, les évêques et les prêtres ont effectivement un rôle clé à jouer dans l’encouragement des vocations. Ce qui attire un jeune homme vers le sacerdoce, c’est avant tout le témoignage de prêtres heureux et en bonne santé. Il y a quelques années, l’Université de Chicago a mené une enquête pour déterminer quelles étaient les professions les plus heureuses. Les membres du clergé ont été jugés les plus satisfaits, avec une marge assez importante. En outre, diverses enquêtes ont démontré que, malgré les difficultés rencontrées ces dernières années, les prêtres catholiques se déclarent très satisfaits de leur vie. Compte tenu de ces données, je recommanderais à mes frères prêtres de faire ce qui suit : Laissez les gens le voir ! Faites-leur savoir à quel point vous êtes heureux d’être prêtre. Mais je crois que les laïcs ont un rôle encore plus important à jouer dans la culture des vocations. Dans le contexte protestant, il arrive que le fils d’un grand prédicateur suive les traces de son père, de sorte qu’un ministre en engendre un autre. Mais, pour des raisons évidentes, cela ne peut pas se produire dans un contexte catholique. Au contraire, les prêtres, sans exception, sont issus de laïcs, de familles. La décence, la prière, la gentillesse et l’encouragement des parents, des frères et sœurs, des grands-parents, des tantes et des oncles font une énorme différence dans la promotion d’une vocation à la prêtrise. L’un des souvenirs les plus marquants de mon enfance est celui de mon père, agenouillé dans une intense prière après la communion, un dimanche, à la paroisse St Thomas More de Troy, dans le Michigan. Je n’avais que cinq ou six ans à l’époque, et je considérais mon père comme l’homme le plus puissant de la terre. Le fait qu’il soit agenouillé en supplication devant quelqu’un de plus puissant a profondément façonné mon imagination religieuse et, comme vous pouvez le constater, je n’ai jamais oublié ce moment. Mes deux parents aimaient et respectaient les prêtres et veillaient à ce que nous, les enfants, soyons régulièrement en contact avec eux. Croyez-moi, leur ouverture d’esprit à l’égard des prêtres a profondément influencé ma vocation. N’oubliez pas non plus que des personnes extérieures à la famille peuvent également allumer la flamme d’une vocation. De nombreuses études ont montré que l’un des facteurs les plus importants pour convaincre un jeune homme d’entrer au séminaire est qu’un ami de confiance, un collègue ou un ancien lui ait dit qu’il ferait un bon prêtre. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui nourrissent dans leur cœur la conviction qu’un jeune homme devrait entrer au séminaire, car ils ont remarqué ses dons de gentillesse, de prière, d’intelligence, etc. mais ils n’ont jamais eu le courage ou pris le temps de le lui dire. Peut-être ont-ils supposé que d’autres l’avaient fait. Mais c’est tragiquement manquer une occasion. Je dirais simplement ceci : si vous avez remarqué chez un jeune homme des vertus qui en feraient un prêtre efficace, supposez que l’Esprit Saint vous a donné cette intuition afin que vous puissiez la partager avec ce jeune homme. Croyez-moi, les mots les plus simples que vous prononcez peuvent être des graines qui porteront des fruits au nombre de trente, soixante et cent. Enfin, si les vocations vous tiennent à cœur, priez pour elles. Dans la Bible, rien d’important n’est jamais accompli en dehors de la prière. Dieu se réjouit de notre coopération à sa grâce, mais l’œuvre du salut lui revient en fin de compte. Alors, demandez-lui ! Puis-je suggérer un intercesseur particulier à cet égard ? Thérèse de Lisieux, la petite fleur, disait qu’elle était entrée au couvent « pour sauver les âmes et surtout pour prier pour les prêtres ». Elle disait aussi qu’elle passerait son Ciel à faire du bien sur la terre. Demandons donc son intercession en demandant au Seigneur de doubler le nombre de nos séminaristes dans les années à venir.
By: Monseigneur Robert Barron
MoreQ – Je ne sens pas la présence de Dieu lorsque je prie. Est-ce que je progresse dans la vie spirituelle si je ne me sens pas proche de lui ? R – Si vous avez du mal à sentir la présence de Dieu dans votre vie de prière, vous êtes en bonne compagnie ! La plupart des grands saints ont traversé une période de sécheresse. Mère Teresa, par exemple, est restée trente-cinq ans sans sentir sa présence. Chaque jour, pendant des années, lorsque saint Jean de la Croix notait dans son journal les idées spirituelles ou les inspirations qu’il recevait dans la prière, il écrivait un mot : « Nada » (« Rien »). Sainte Thérèse de Lisieux a écrit ceci à propos de ses ténèbres : « Ma joie consiste à être privée de toute joie ici-bas. Jésus ne me guide pas ouvertement, je ne le vois ni ne l’entends. » Saint Ignace de Loyola a qualifié cette expérience de « désolation », lorsque nous avons l’impression que Dieu est distant, que nos prières sont creuses et qu’elles se heurtent au plafond. Nous ne ressentons aucun plaisir dans la vie spirituelle, et chaque activité spirituelle nous semble être une corvée et une montée en flèche. C’est un sentiment courant dans la vie spirituelle. Il faut bien comprendre que la désolation n’est pas la même chose que la dépression. La dépression est une maladie mentale qui affecte tous les aspects de la vie d’une personne. La désolation a un impact spécifique sur la vie spirituelle - une personne qui traverse une période de désolation apprécie toujours sa vie en général (et les choses peuvent aller très bien !), mais elle ne lutte que dans la vie spirituelle. Parfois, les deux se rejoignent, et certaines personnes peuvent connaître la désolation tout en éprouvant d’autres types de souffrances, mais elles sont distinctes et ne se ressemblent pas. Pourquoi la désolation se produit-elle ? La désolation peut avoir deux causes. Parfois, la désolation est causée par un péché non confessé. Si nous avons tourné le dos à Dieu, et peut-être que nous ne le reconnaissons pas, Dieu peut nous retirer le sentiment de sa présence pour nous ramener à lui. Lorsqu’il est absent, nous pouvons avoir davantage soif de lui ! Mais bien souvent, la désolation n’est pas causée par le péché, mais est une invitation de Dieu à le poursuivre plus purement. Il nous enlève le sucre spirituel, de sorte que nous ne cherchons plus que lui et pas seulement de bons sentiments. Cela nous aide à purifier notre amour pour Dieu, de sorte que nous l’aimons pour lui-même. Que faisons-nous dans un temps de désolation ? Tout d’abord, nous devons examiner notre propre vie pour voir si nous avons besoin de nous repentir d’un péché caché. Si ce n’est pas le cas, nous devons persévérer dans la prière, dans les sacrifices et dans nos bonnes résolutions ! Il ne faut jamais renoncer à prier, surtout quand c’est difficile. Cependant, il peut être utile de diversifier notre vie de prière - si nous prions toujours le rosaire quotidiennement, peut-être devrions-nous aller à l’adoration ou lire l’Écriture à la place. J’ai découvert qu’une grande variété de pratiques de prière peut fournir à Dieu de nombreux moyens différents de parler et d’agir dans ma vie. Mais la bonne nouvelle, c’est que la foi n’est pas une question de sentiments ! Indépendamment de ce que nous « ressentons » dans notre relation avec Dieu, il est plus important de s’appuyer sur ce qu’il nous a révélé. Même si nous avons l’impression qu’il est distant, nous nous souvenons de sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20). Si nous avons du mal à nous motiver pour prier ou pratiquer la vertu, nous nous appuyons sur sa promesse que « nul œil n’a vu, nulle oreille n’a entendu, nul cœur humain n’a conçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2, 9). Lorsque nous avons du mal à trouver la présence de Dieu à cause des souffrances qui nous ont frappés, nous nous souvenons de sa promesse : « Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28). Notre foi doit être fondée sur quelque chose de plus profond que le fait de sentir ou non sa présence. Inversement, se sentir proche de Dieu n’est pas toujours une garantie que nous sommes dans ses bonnes grâces. Ce n’est pas parce que nous « sentons » qu’un choix est bon qu’il est correct s’il va à l’encontre de la loi de Dieu qu’il a révélée à travers les Écritures et l’Église. Nos sentiments ne sont pas les mêmes que notre foi ! La désolation est une lutte pour chaque saint et chaque pécheur au cours de la vie spirituelle. La clé du progrès ne réside pas dans les sentiments, mais plutôt dans la persévérance dans la prière à travers les déserts, jusqu’à ce que nous arrivions à la terre promise de la présence permanente de Dieu !
By: PÈRE JOSEPH GILL
MoreDieu a-t-il des préférences et des favoris ? Mon père, immigrant italien de première génération, avait une famille chaleureuse, colorée et accueillante. On vous accueillait chez eux avec des baisers à double joue, tandis que des arômes omniprésents d’expresso, d’ail, de focaccia ou de cannoli vous ouvraient le nez et l’estomac. Ma mère, quant à elle, avait des générations d’épaisses et de profondes racines multiculturelles dans le Kentucky. Sa famille faisait les meilleures tartes aux pommes du Sud, mais avait des comportements et des affections plus distants et plus raffinés. Chaque côté de la famille avait son propre ensemble de comportements et de coutumes à respecter, et il était difficile de comprendre quelle était la bonne voie. Ces différences et le besoin perçu de choisir entre les deux ont été un dilemme fondamental pour moi. Il me semble que j’ai toujours essayé de comprendre le monde en cherchant la source ultime de la vérité. Donner un sens à tout cela Tout au long de ma vie, j’ai essayé de trouver un raisonnement sur comment et pourquoi le monde, et toutes ses parties, fonctionnent ensemble. Dieu devait savoir que j’étais destinée à remettre en question les choses et à être curieuse de ses créations parce qu’il s’est assuré que je sois dirigée dans la bonne direction pour me tourner vers lui. À l’école primaire catholique que j’ai fréquentée, l’une de mes enseignantes était une jeune et merveilleuse religieuse. Elle semblait avoir le même amour et la même curiosité du monde que Dieu m’avait donnés. Si elle n’avait pas toutes les réponses, j’étais presque certaine qu’elle connaissait quelqu’un qui les avait. On nous a appris qu’il n’y avait qu’un seul Dieu et que nous étions tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Nous sommes uniques et Dieu nous aime tous énormément. Il nous aime tellement qu’avant même qu’Adam et Ève ne réalisent la profondeur et les ramifications de leur péché, Dieu avait déjà le projet miséricordieux d’envoyer Jésus, son Fils, pour nous sauver de ce péché originel. Pour une petite fille, cette leçon comportait tellement de choses à décortiquer et à comprendre. Je me pose encore des questions. Cependant, c’est la partie « image et ressemblance » de cette leçon que je devais explorer. En observant ma famille, ma classe et ma communauté, il était évident qu’il y avait de grandes différences dans la couleur des cheveux, la couleur de la peau et d’autres caractéristiques. Si nous sommes tous uniques, mais faits à l’image et à la ressemblance d’un seul Dieu, alors à quoi ressemblait-il ? Était-il aux cheveux bruns comme moi ? Ou blonde comme ma meilleure amie ? Sa peau était-elle de couleur olive, bronzée en été comme mon père et moi, ou bien avait-il la peau claire comme ma mère qui rougissait et brûlait facilement sous le soleil chaud du Kentucky ? Des variétés magnifiques J’ai grandi avec la variété, j’étais à l’aise avec la variété et j’aimais la variété, mais je me demandais si Dieu avait une préférence ? Dans le Kentucky, dans les années 1960, il était évident que même si Dieu n’avait pas de préférence, certaines personnes l’avaient. C’était tellement difficile pour moi de comprendre. La jeune sœur ne m’a-t-elle pas dit que Dieu nous a tous créés ? Cela ne veut-il pas dire qu’il a fait toutes les merveilleuses variétés de ce monde ? J’ai cherché la source de la vérité et, à un moment dans ma trentaine, un profond désir d’en apprendre plus sur Dieu m’a conduit directement à la prière et aux Écritures. C’est là que j’ai été bénie d’apprendre qu’il me cherchait aussi. Le Psaume 51, 8 m’a parlé droit au cœur : « Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse. » Au fil du temps, Dieu m’a montré qu’il y avait une différence dans la façon dont il voyait les choses par rapport à la façon dont le monde voyait les choses. Plus je lisais la Bible, priais et posais des questions, plus je savais que Dieu est la source de la vérité. « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 6). Comme c’était merveilleux de comprendre enfin que Jésus est la source de la vérité ! Mais ce n’était pas tout ! C’est Dieu qui est maintenant l’enseignant, et il veut s’assurer que j’ai bien compris la leçon. « De nouveau, Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12). J’ai dû le relire... Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde... ». Mon cerveau a commencé à s’accélérer, les engrenages se sont enclenchés et les choses se sont mises en place. Les leçons de sciences de mon enfance m’ont enseigné que « la lumière est la source de toutes les couleurs ». Par conséquent, si Jésus est la lumière, il englobe toutes les couleurs, toutes les couleurs de la race humaine. La question lancinante de mon enfance trouvait enfin une réponse. Quelle est la couleur de Dieu ? Il est tout simplement la lumière. Nous sommes faits à son image et à sa ressemblance, et il n’a pas de préférence pour les couleurs, car il est TOUTE couleur ! Toutes ses couleurs sont en nous, et toutes nos couleurs sont en lui. Nous sommes tous des enfants de Dieu et nous devons « vivre comme des enfants de lumière » (Éphésiens 5, 8). Alors, pourquoi le monde est-il si sensible aux nombreuses et merveilleuses couleurs de la peau humaine ? Dieu ne préfère pas une couleur à une autre, alors pourquoi devrions-nous ? Dieu nous aime et nous aime dans toute la variété des couleurs qu’il a créées. C’est très simple : nous sommes appelés à le refléter. Nous sommes appelés à apporter sa lumière dans le monde. En d’autres termes, nous sommes appelés à apporter la présence de Dieu dans un monde qui ne voit pas les choses comme Dieu veut qu’il les voie. Il a besoin et veut que toutes nos variétés complètent son image. Essayons de le refléter dans ce monde en étant la lumière à partir de laquelle et pour laquelle nous avons été créés. En tant qu’enfants de Dieu qu’il aime, commençons à apprécier toutes ses images comme faisant partie du SEUL et UNIQUE Dieu qui nous a créés.
By: Teresa Ann Weider
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