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Les adversités marquent nos vies sur terre, mais pourquoi Dieu le permettrait-il ?
Il y a environ deux ans, j’ai fait mon test sanguin annuel et quand les résultats sont arrivés, on m’a dit que j’avais une myasthénie grave. C’est un joli nom ! Mais ni moi ni aucun de mes amis ou membres de ma famille n’en avions jamais entendu parler.
J’ai imaginé toutes les terreurs possibles qui pouvaient m’arriver. Ayant vécu, au moment du diagnostic, un total de 86 ans, j’avais subi beaucoup de chocs. Élever six garçons était un défi, et cela a continué pendant que je les regardais construire leur famille. Je n’ai jamais cédé au désespoir ; la grâce et la puissance du Saint-Esprit m’ont toujours donné la force et la confiance dont j’avais besoin.
J’ai finalement compté sur M. Google pour en apprendre plus sur la myasthénie et après avoir lu les pages de ce qui pourrait arriver, je me suis rendu compte que je devais juste faire confiance à mon médecin pour m’aider. Il m’a, à son tour, mis entre les mains d’un spécialiste. J’ai dû faire face à des difficultés avec de nouveaux spécialistes, changer de tablettes, aller plus souvent à l’hôpital et finalement devoir renoncer à mon permis. Comment pourrais-je survivre ? J’étais celle qui conduisait des amis à différents événements.
Après de longues discussions avec mon médecin et ma famille, j’ai finalement réalisé qu’il était temps de mettre mon nom sur la liste des personnes à être acceptée dans une maison de retraite. J’ai choisi la maison de retraite Loreto à Townsville parce que je pourrais avoir l’occasion d’entretenir ma foi. J’ai été confrontée à de nombreuses opinions et conseils, tous légitimes, mais j’ai prié pour que le Saint-Esprit me guide. J’ai été acceptée à la maison de Loreto et je me suis décidée à accepter ce qui était offert. C’est là que j’ai rencontré Felicity.
Il y a quelques années, il y a eu une inondation centennale à Townsville et une banlieue relativement nouvelle a été submergée, la plupart des maisons étant inondées. La maison de Felicity, comme toutes les autres dans la banlieue, était basse, donc elle avait environ 4 pieds d’eau dans toute la maison. Alors que les soldats de la base militaire de Townsville se sont chargés d’un nettoyage massif, tous les résidents ont dû trouver d’autres logements à louer. Elle a séjourné dans trois propriétés de location différentes au cours des six mois suivants, aidant simultanément les soldats et travaillant à rendre sa maison habitable à nouveau.
Un jour, elle a commencé à se sentir mal et son fils, Brad, a appelé le médecin de garde, qui lui a conseillé d’aller à l’hôpital si les choses ne s’amélioraient pas. Le lendemain matin, Brad l’a trouvée par terre avec un visage gonflé et a immédiatement appelé l’ambulance. Après de nombreux tests, on lui a diagnostiqué une encéphalite, une mélioïdose et une crise ischémique, et elle est restée inconsciente pendant des semaines.
Les eaux contaminées qu’elle avait traversées il y a six mois, ont contribué à une infection de sa moelle épinière et de son cerveau. Alors qu’elle flottait dans et hors de l’état de conscience, Felicity a eu une expérience de mort imminente :
« Alors que je gisais inconsciente, j’ai senti mon âme quitter mon corps. Elle a flotté et s’est envolée très haut vers un bel endroit spirituel. J’ai vu deux personnes qui me regardaient. Je suis allée vers elles. C’était ma mère et mon père, ils avaient l’air si jeunes et étaient si heureux de me voir. Alors qu’ils se tenaient à l’écart, j’ai vu quelque chose d’étonnant, un visage de lumière éblouissant. C’était Dieu le Père. J’ai vu des gens de toutes les races, de toutes les nations, marcher par deux, certains se tenant la main… J’ai vu combien ils étaient heureux d’être avec Dieu, se sentant chez eux au Ciel.
Lorsque je me suis réveillée, j’étais tellement déçue d’avoir quitté ce bel endroit de paix et d’amour que je croyais être le paradis. Le prêtre qui m’a soignée pendant tout mon séjour à l’hôpital a dit qu’il n’avait jamais vu quelqu’un réagir comme je l’ai fait quand je me suis réveillée. »
Felicity dit qu’elle a toujours eu la foi, mais cette expérience de déséquilibre et d’incertitude a été suffisante pour demander à Dieu : « Où es-tu ? » Le traumatisme de l’inondation centennale, le nettoyage massif qui a suivi, les mois d’installation de sa maison tout en vivant dans des propriétés locatives, même les neuf mois d’hospitalisation dont elle avait peu de souvenirs auraient pu être la mort de sa foi. Mais elle me dit avec conviction : « Ma foi est plus forte que jamais. » Elle se souvient que c’est sa foi qui l’a aidée à faire face avec ce qu’elle a vécu : « Je crois que j’ai survécu et je suis revenue pour voir ma belle petite-fille aller dans un lycée catholique et réussir la terminale. Elle va entrer à l’université ! »
La foi croit en toutes choses, guérit toutes choses et la foi ne s’arrête jamais.
C’est dans Felicity que j’ai trouvé la réponse à une question commune que nous pouvons tous rencontrer à un moment donné de notre vie : « Pourquoi Dieu permet-il que de mauvaises choses arrivent ? » Je dirais que Dieu nous donne le libre arbitre. Les hommes peuvent déclencher de mauvais événements, faire des choses mauvaises, mais nous pouvons aussi appeler Dieu à changer la situation, à changer le cœur des hommes.
La vérité est que, dans la plénitude de la grâce, il peut faire sortir le bien même de l’adversité. Juste comme il m’a conduit à la maison de retraite pour rencontrer Felicity et entendre sa belle histoire, et tout comme Felicity a trouvé la force dans la foi alors qu’elle a passé des mois interminables à l’hôpital, Dieu peut aussi transformer vos adversités en bonté.
Ellen Lund est mère de six beaux fils, dont l’un veille sur sa famille depuis le ciel. Elle était engagée dans la Ligue des femmes catholiques pendant 60 ans et vit actuellement dans un établissement pour personnes âgées à Townsville, en Australie.
Par un après-midi torride dans les rues de Calcutta, j’ai rencontré un petit garçon… La prière est un élément incontournable, central, voire clé dans la vie d’un chrétien. Cependant, Jésus met l’accent sur deux autres choses qui vont de pair avec la prière. Ce sont le jeûne et l’aumône. (Matthieu 6, 1-21) Pendant le Carême et l’Avent, nous sommes invités de manière spécifique à fournir plus d’attention et de temps à ces trois pratiques ascétiques. Le terme « encore plus » est très important. Quelle que soit la période de l’année, tout chrétien baptisé et croyant est constamment appelé à renoncer à lui-même de manière radicale et à donner. Il y a huit ans de cela, Dieu m’a littéralement stoppé et fait réfléchir à cela. Une rencontre inattendue En 2015, j’ai eu le grand privilège et la grâce de pouvoir réaliser un rêve qui datait de toujours, de pouvoir côtoyer et de servir quelques-uns des plus pauvres des frères et des sœurs de Calcutta en Inde, où les pauvres ne sont pas seulement appelés « pauvres » mais « pauvres parmi les pauvres ». Depuis le moment où j’avais atterri, j’avais l’impression que c’était le courant électrique qui coulait dans mes veines. Je ressentais tant de reconnaissance et d’amour pour cette merveilleuse grâce de pouvoir servir le Seigneur avec la Congrégation de Sainte Mère Teresa, les Missionnaires de la Charité. Les journées étaient certes, longues mais, à vrai dire, remplies de tâches et de grâce. Pendant que j’étais là-bas, je ne voulais, en aucun cas, perdre un instant. Chaque journée commençait à 5 heures du matin par une heure de prière, puis c’était la messe et ensuite le petit-déjeuner. Après cela, nous nous apprêtions à servir les malades, les démunis et les mourants adultes. Pendant la pause déjeuner, après un repas léger, plusieurs des religieux, frères, qui m’hébergeaient, faisaient une petite sieste, histoire de recharger leurs batteries, en vue d’être en forme pour reprendre l’après-midi et continuer jusqu’au soir. Un jour, je décidai de sortir plutôt que d’avoir une pause-repos à la maison. Je voulais chercher un cybercafé local pour pouvoir contacter ma famille par mail. Au détour d’un chemin, je rencontrai un jeune garçon. Il devait avoir sept ou huit ans. Sur son visage se lisait un mélange de frustrations, de colère, de tristesse, le sentiment d’être blessé et la fatigue. On aurait pu dire que la vie avait déjà commencé à faire ses ravages sur lui. Il portait sur ses épaules le plus grand des sacs transparents en plastic résistant, que je n’aie jamais vus de ma vie. Il y avait dedans des bouteilles et des objets en plastique et le sac était plein. Mon cœur s’est brisé au fond de moi-même et nous étions tous les deux à nous regarder, l’un l’autre, en silence. Je me demandais, à cet instant, qu’est-ce que je pouvais donner à cet enfant. Mon cœur se serra, quand mettant la main à la poche, je découvris que je n’avais qu’un peu de monnaie pour payer la connexion internet. C’était moins d’un Livre, en monnaie britannique. Tandis que je lui donnais cela, en le regardant dans les yeux, tout son être sembla changer. Il se sentait tellement élevé, tellement reconnaissant, qu’un beau sourire illumina son joli visage. Nous avons serré la main puis, il s’en est allé. Tandis que je restais là, debout, dans cette ruelle de Calcutta, j’étais tout bouleversé, car je savais que Dieu Tout-Puissant venait de me donner, de manière très personnelle, à travers cette rencontre, une grande leçon, capable de changer ma vie. Je récolte des bénédictions Je sentais que Dieu m’avait appris à ce moment-là, d’une très belle manière, qu’un cadeau en lui-même importe peu, mais ce qui compte c’est la disposition du cœur, l’intention et l’amour qui viennent de notre cœur quand nous donnons un cadeau. Sainte Mère Teresa l’avait très bien résumé en disant : « Nous ne pouvons pas tous faire de grandes choses, mais nous pouvons faire de petites choses avec un grand amour. » En effet, comme le dit saint Paul, si nous donnons tout ce que nous avons, et que nous le faisons « sans amour », nous n’obtiendrons rien. (1 Corinthiens 13, 3) Jésus décrit la beauté du don en disant « Donnez…et l’on vous donnera ; c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » (Luc 6, 38) Saint Paul nous rappelle que : « Tout ce qu’un homme aura semé, il le récoltera. » (Gal 6, 7) Nous ne donnons pas dans l’intention de recevoir en retour, mais Dieu, dans Son infinie miséricorde et bonté, nous bénit personnellement pendant cette vie et aussi dans l’autre lorsque nous allons de l’avant pour Lui, pour l’amour (Jean 4, 34-38). Comme nous l’a enseigné Jésus, « il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. » (Actes 20, 35)
By: Sean Booth
MoreEn tant que femme douce et bienveillante, Mary Zhu Wu était estimée pour sa foi exemplaire. Elle était mère de quatre enfants et vivait avec son mari Zhu Dianxuan, un chef de village dans le village de Zhujiahe dans la province de Hebei en Chine vers le milieu des années 1800. Lorsque la rébellion des Boxers a éclaté et que des chrétiens et des missionnaires étrangers ont été massacrés, le petit village a accueilli environ 3000 réfugiés catholiques des villages voisins. Le curé de la paroisse, le père Léon Ignace Mangin, et son confrère jésuite, le père Paul Denn, ont célébré la messe tous les jours et entendu des confessions tout au long de la journée pendant cette période difficile. Le 17 juillet, environ 4500 membres des Boxers et de l’armée impériale ont attaqué le village. Zhu Dianxuan a rassemblé environ 1000 hommes pour défendre le village et les a conduits dans la bataille. Ils ont combattu courageusement pendant deux jours, mais Zhu est mort lorsque le canon qu’ils avaient capturé s’est retourné contre eux. Tous ceux qui en étaient capables ont fui le village dans la terreur. Le troisième jour, les soldats sont entrés dans le village et ont tué des centaines de femmes et d’enfants. Environ 1000 catholiques avaient déjà trouvé refuge dans l’église où les prêtres leur donnaient l’absolution générale et se préparaient à une messe finale. Tout en pleurant son mari, Mary Zhu Wu est restée calme et a exhorté les personnes réunies à faire confiance à Dieu et à prier la Bienheureuse Vierge Marie. Quand les soldats ont finalement défoncé la porte de l’église et ont commencé à tirer au hasard, Mary Zhu-Wu s’est levée avec un courage incroyable : Elle s’est positionnée avec les bras tendus devant le Père Mangin pour le protéger de son corps. Bientôt, elle a été frappée par une balle et est tombée à l’autel. Les Boxers ont ensuite encerclé l’église et l’ont incendiée pour tuer les survivants, les pères Mangin et Denn brûlant à mort alors que le toit de l’église s’effondrait finalement. Jusqu’à son dernier souffle, Mary Zhu Wu avait continué à renforcer la foi de ses fidèles et à renforcer leur courage. Ses paroles les poussèrent à vaincre la peur et à embrasser le martyre. En raison de sa puissante direction, seulement deux des chrétiens de Zhujiahe ont apostasié. En 1955, le Pape Pie XII la déclare bienheureuse, ainsi que les deux Jésuites et plusieurs autres martyrs, tous ont été canonisés par le Pape Jean-Paul II en l’an 2000.
By: Shalom Tidings
MoreAvez-vous déjà regardé dans les yeux de quelqu’un avec un émerveillement sans fin, espérant que le moment ne passe jamais ? « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance » (1 Thessaloniciens 5, 16-18). La question la plus importante que les gens se posent est : « Quel est le but de la vie humaine ? ». Au risque de paraître trop simple, je dirais et j’ai souvent dit depuis la chaire : « Cette vie est d’apprendre à prier ». Nous sommes venus de Dieu et notre destin est de retourner à Dieu, et commencer à prier c’est commencer à faire notre chemin vers lui. Saint Paul nous dit d’aller plus loin, c’est-à-dire de prier sans cesse. Mais comment le faire ? Comment prier sans cesse ? Nous comprenons ce que signifie prier avant la messe, prier avant les repas ou prier avant d’aller dormir, mais comment peut-on prier sans cesse ? Le grand classique spirituel « Récits d’un pèlerin à la recherche de la prière », plus connu sous le titre « Récits d’un pèlerin russe » écrit par un paysan russe inconnu du XIXe siècle, aborde cette question. Ce travail se concentre sur la prière de Jésus : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Les gens du rite oriental le disent à plusieurs reprises en utilisant le tchotki, qui est comme un chapelet en laine, mais avec 100 ou 200 nœuds, certains possèdent 300 nœuds. Une bougie allumée Évidemment, on ne peut pas dire constamment cette prière, par exemple quand on parle à quelqu’un, ou dans une réunion, ou en travaillant sur un projet... Alors, comment cela fonctionne-t-il ? Le but de cette répétition constante est de créer une habitude dans l’âme, un tempérament. Permettez-moi de le comparer à quelqu’un qui a une disposition musicale. Ceux qui sont doués musicalement ont presque toujours une chanson en tête, peut-être une chanson qu’ils ont entendue à la radio ou une chanson sur laquelle ils travaillent s’ils sont musiciens. Le chant n’est pas à l’avant-garde de leur esprit, mais à l’arrière. De même, prier sans cesse, c’est prier tout au fond de son cœur, constamment. Une inclination à la prière a été développée comme résultat de la répétition constante de cette prière : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. » Mais la même chose peut arriver pour ceux qui prient le rosaire très souvent : « Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort ». Ce qui se passe, c’est qu’au bout du compte, les mots réels ne sont plus nécessaires parce que leur sens même sont devenus une habitude imprimée dans le subconscient. Et donc bien que l’esprit puisse être préoccupé par une autre activité, comme payer une facture de téléphone ou faire les courses ou prendre un appel téléphonique important, l’âme prie en arrière-plan, sans mots, comme une bougie qui brûle constamment. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à prier sans cesse. Nous commençons par les mots, mais finalement, nous allons au-delà des mots. La prière de l’émerveillement Il y a différentes sortes de prières : la prière de demande, la prière d’intercession, la prière d’action de grâce, la prière de louange et la prière d’adoration. La prière la plus élevée que chacun de nous est appelé à accomplir est la prière d’adoration. Selon les mots du père Gerald Vann, c’est la prière de l’émerveillement : « Le regard immobile et sans paroles de l’adoration, qui est propre à l’amant. Vous n’êtes pas en train de parler, d’être occupé, inquiet ou agité ; vous ne demandez rien : vous êtes tranquille, vous êtes simplement avec quelqu’un, et il y a de l’amour et de la curiosité dans votre cœur ». Cette prière est beaucoup plus difficile que nous ne le croyons. Il s’agit de se placer en présence de Dieu, dans le silence, en focalisant toute notre attention sur Dieu. Ceci est difficile, parce que ce qui arrive bientôt c’est que nous sommes distraits par toutes sortes de pensées, et notre attention sera attirée dans un sens ou dans l’autre, sans que nous en soyons conscients. Une fois que nous en sommes conscients, cependant, il nous suffit de recentrer notre attention sur Dieu, demeurant en sa présence. Mais, au bout d’une minute, l’esprit sera à nouveau attiré loin, distrait par les pensées. C’est là que les prières courtes sont si importantes et utiles, comme la prière de Jésus, ou une courte phrase tirée des Psaumes, comme « Dieu, viens à mon aide, Seigneur, viens vite à mon secours ! » (Psaume 69, 2) ou « entre tes mains, je remets mon esprit » (Psaume 31, 6). Ces courtes phrases répétées nous aideront à revenir à cette demeure intérieure. Avec une pratique constante, on finit par être capable de demeurer en silence, en présence de Dieu dans notre intérieur, pendant un long moment sans distraction. Il s’agit également d’un type de prière qui apporte une grande guérison au subconscient. Les pensées qui remontent à la surface pendant cette période sont souvent des souvenirs non guéris qui ont été stockés dans le subconscient, et apprendre à les laisser derrière soi apporte une guérison et une paix profondes ; en effet, une grande partie de notre vie quotidienne est guidée par ces souvenirs non guéris dans l’inconscient, ce qui explique pourquoi il y a généralement beaucoup d’agitation dans la vie intérieure des croyants. Un départ paisible Il y a deux types de personnes dans ce monde : ceux qui croient que cette vie est une préparation pour la vie éternelle, et ceux qui croient que cette vie est tout ce qu’il y a et tout ce que nous faisons n’est qu’une préparation pour la vie en ce monde. J’ai vu beaucoup de gens à l’hôpital ces derniers mois, des gens qui ont perdu leur mobilité, qui ont dû passer des mois dans un lit d’hôpital, dont beaucoup sont morts après une longue période. Pour ceux qui n’ont pas de vie intérieure et qui n’ont pas cultivé l’habitude de la prière tout au long de leur vie, ces dernières années et mois sont souvent très douloureux et très désagréables, c’est pourquoi l’euthanasie devient plus populaire. Mais pour ceux qui ont une vie intérieure riche, ceux qui ont utilisé le temps dans leur vie pour se préparer à la vie éternelle en apprenant à prier sans cesse, leurs derniers mois ou leurs dernières années, peut-être dans un lit d’hôpital, ne sont pas insupportables. Rendre visite à ces gens est souvent une joie, car il y a une paix plus profonde en eux, et ils sont reconnaissants. Et ce qui est merveilleux, c’est qu’ils ne demandent pas à être euthanasiés. Au lieu de faire de leur acte final un acte de rébellion et de meurtre, leur mort devient leur prière finale, une offrande finale, un sacrifice de louange et d’action de grâce pour tout ce qu’ils ont reçu tout au long de leur vie.
By: Le diacre Douglas McManaman
MoreJ’avais bien l’intention de demander à tous les séminaristes de Winona-Rochester de se lever à un moment donné pendant l’homélie de ma messe d’installation. J’avais dit aux gens que, selon les mots de Jean-Paul II, ecclesia de eucharistia (l’Église vit de l’Eucharistie), et puisque l’Eucharistie vient des prêtres, il s’ensuit logiquement que s’il n’y a pas de prêtres, il n’y aura pas d’Église. Je voulais donc que tout le monde voie et reconnaisse les jeunes hommes de notre diocèse qui discernent activement un appel à ce mode de vie d’une importance indispensable. Pendant l’ovation, quelque chose m’a inspiré. Je n’avais pas prévu de le dire. Ce n’était pas dans mon texte. Mais j’ai lancé, alors que les applaudissements diminuaient : « Doublons leur nombre dans les cinq prochaines années ! ». La confirmation que cela venait peut-être de l’Esprit Saint est que les gens m’ont rappelé ces mots avec enthousiasme, à chaque visite que j’ai effectuée jusqu’à présent dans le diocèse. En fait, la responsable d’un des groupes Serra (organisation mondiale pour les vocations) m’a dit qu’elle et ses collègues avaient décidé de relever le défi. Nous avons vingt séminaristes, tant au niveau universitaire qu’au niveau des grands théologiens, ce qui est plutôt bien pour un diocèse de notre taille. Et nous avons une merveilleuse coterie de prêtres, actifs et « retraités », qui s’activent au service de notre centaine de paroisses. Mais ceux qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite ne sont qu’une soixantaine, et tous nos prêtres sont à bout de souffle. En outre, il n’y aura pas d’ordinations sacerdotales à Winona-Rochester au cours des deux prochaines années. Il n’y a donc pas de doute : Nous avons besoin de plus de prêtres. Or, les évêques et les prêtres ont effectivement un rôle clé à jouer dans l’encouragement des vocations. Ce qui attire un jeune homme vers le sacerdoce, c’est avant tout le témoignage de prêtres heureux et en bonne santé. Il y a quelques années, l’Université de Chicago a mené une enquête pour déterminer quelles étaient les professions les plus heureuses. Les membres du clergé ont été jugés les plus satisfaits, avec une marge assez importante. En outre, diverses enquêtes ont démontré que, malgré les difficultés rencontrées ces dernières années, les prêtres catholiques se déclarent très satisfaits de leur vie. Compte tenu de ces données, je recommanderais à mes frères prêtres de faire ce qui suit : Laissez les gens le voir ! Faites-leur savoir à quel point vous êtes heureux d’être prêtre. Mais je crois que les laïcs ont un rôle encore plus important à jouer dans la culture des vocations. Dans le contexte protestant, il arrive que le fils d’un grand prédicateur suive les traces de son père, de sorte qu’un ministre en engendre un autre. Mais, pour des raisons évidentes, cela ne peut pas se produire dans un contexte catholique. Au contraire, les prêtres, sans exception, sont issus de laïcs, de familles. La décence, la prière, la gentillesse et l’encouragement des parents, des frères et sœurs, des grands-parents, des tantes et des oncles font une énorme différence dans la promotion d’une vocation à la prêtrise. L’un des souvenirs les plus marquants de mon enfance est celui de mon père, agenouillé dans une intense prière après la communion, un dimanche, à la paroisse St Thomas More de Troy, dans le Michigan. Je n’avais que cinq ou six ans à l’époque, et je considérais mon père comme l’homme le plus puissant de la terre. Le fait qu’il soit agenouillé en supplication devant quelqu’un de plus puissant a profondément façonné mon imagination religieuse et, comme vous pouvez le constater, je n’ai jamais oublié ce moment. Mes deux parents aimaient et respectaient les prêtres et veillaient à ce que nous, les enfants, soyons régulièrement en contact avec eux. Croyez-moi, leur ouverture d’esprit à l’égard des prêtres a profondément influencé ma vocation. N’oubliez pas non plus que des personnes extérieures à la famille peuvent également allumer la flamme d’une vocation. De nombreuses études ont montré que l’un des facteurs les plus importants pour convaincre un jeune homme d’entrer au séminaire est qu’un ami de confiance, un collègue ou un ancien lui ait dit qu’il ferait un bon prêtre. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui nourrissent dans leur cœur la conviction qu’un jeune homme devrait entrer au séminaire, car ils ont remarqué ses dons de gentillesse, de prière, d’intelligence, etc. mais ils n’ont jamais eu le courage ou pris le temps de le lui dire. Peut-être ont-ils supposé que d’autres l’avaient fait. Mais c’est tragiquement manquer une occasion. Je dirais simplement ceci : si vous avez remarqué chez un jeune homme des vertus qui en feraient un prêtre efficace, supposez que l’Esprit Saint vous a donné cette intuition afin que vous puissiez la partager avec ce jeune homme. Croyez-moi, les mots les plus simples que vous prononcez peuvent être des graines qui porteront des fruits au nombre de trente, soixante et cent. Enfin, si les vocations vous tiennent à cœur, priez pour elles. Dans la Bible, rien d’important n’est jamais accompli en dehors de la prière. Dieu se réjouit de notre coopération à sa grâce, mais l’œuvre du salut lui revient en fin de compte. Alors, demandez-lui ! Puis-je suggérer un intercesseur particulier à cet égard ? Thérèse de Lisieux, la petite fleur, disait qu’elle était entrée au couvent « pour sauver les âmes et surtout pour prier pour les prêtres ». Elle disait aussi qu’elle passerait son Ciel à faire du bien sur la terre. Demandons donc son intercession en demandant au Seigneur de doubler le nombre de nos séminaristes dans les années à venir.
By: Monseigneur Robert Barron
MoreQ – Je ne sens pas la présence de Dieu lorsque je prie. Est-ce que je progresse dans la vie spirituelle si je ne me sens pas proche de lui ? R – Si vous avez du mal à sentir la présence de Dieu dans votre vie de prière, vous êtes en bonne compagnie ! La plupart des grands saints ont traversé une période de sécheresse. Mère Teresa, par exemple, est restée trente-cinq ans sans sentir sa présence. Chaque jour, pendant des années, lorsque saint Jean de la Croix notait dans son journal les idées spirituelles ou les inspirations qu’il recevait dans la prière, il écrivait un mot : « Nada » (« Rien »). Sainte Thérèse de Lisieux a écrit ceci à propos de ses ténèbres : « Ma joie consiste à être privée de toute joie ici-bas. Jésus ne me guide pas ouvertement, je ne le vois ni ne l’entends. » Saint Ignace de Loyola a qualifié cette expérience de « désolation », lorsque nous avons l’impression que Dieu est distant, que nos prières sont creuses et qu’elles se heurtent au plafond. Nous ne ressentons aucun plaisir dans la vie spirituelle, et chaque activité spirituelle nous semble être une corvée et une montée en flèche. C’est un sentiment courant dans la vie spirituelle. Il faut bien comprendre que la désolation n’est pas la même chose que la dépression. La dépression est une maladie mentale qui affecte tous les aspects de la vie d’une personne. La désolation a un impact spécifique sur la vie spirituelle - une personne qui traverse une période de désolation apprécie toujours sa vie en général (et les choses peuvent aller très bien !), mais elle ne lutte que dans la vie spirituelle. Parfois, les deux se rejoignent, et certaines personnes peuvent connaître la désolation tout en éprouvant d’autres types de souffrances, mais elles sont distinctes et ne se ressemblent pas. Pourquoi la désolation se produit-elle ? La désolation peut avoir deux causes. Parfois, la désolation est causée par un péché non confessé. Si nous avons tourné le dos à Dieu, et peut-être que nous ne le reconnaissons pas, Dieu peut nous retirer le sentiment de sa présence pour nous ramener à lui. Lorsqu’il est absent, nous pouvons avoir davantage soif de lui ! Mais bien souvent, la désolation n’est pas causée par le péché, mais est une invitation de Dieu à le poursuivre plus purement. Il nous enlève le sucre spirituel, de sorte que nous ne cherchons plus que lui et pas seulement de bons sentiments. Cela nous aide à purifier notre amour pour Dieu, de sorte que nous l’aimons pour lui-même. Que faisons-nous dans un temps de désolation ? Tout d’abord, nous devons examiner notre propre vie pour voir si nous avons besoin de nous repentir d’un péché caché. Si ce n’est pas le cas, nous devons persévérer dans la prière, dans les sacrifices et dans nos bonnes résolutions ! Il ne faut jamais renoncer à prier, surtout quand c’est difficile. Cependant, il peut être utile de diversifier notre vie de prière - si nous prions toujours le rosaire quotidiennement, peut-être devrions-nous aller à l’adoration ou lire l’Écriture à la place. J’ai découvert qu’une grande variété de pratiques de prière peut fournir à Dieu de nombreux moyens différents de parler et d’agir dans ma vie. Mais la bonne nouvelle, c’est que la foi n’est pas une question de sentiments ! Indépendamment de ce que nous « ressentons » dans notre relation avec Dieu, il est plus important de s’appuyer sur ce qu’il nous a révélé. Même si nous avons l’impression qu’il est distant, nous nous souvenons de sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20). Si nous avons du mal à nous motiver pour prier ou pratiquer la vertu, nous nous appuyons sur sa promesse que « nul œil n’a vu, nulle oreille n’a entendu, nul cœur humain n’a conçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2, 9). Lorsque nous avons du mal à trouver la présence de Dieu à cause des souffrances qui nous ont frappés, nous nous souvenons de sa promesse : « Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28). Notre foi doit être fondée sur quelque chose de plus profond que le fait de sentir ou non sa présence. Inversement, se sentir proche de Dieu n’est pas toujours une garantie que nous sommes dans ses bonnes grâces. Ce n’est pas parce que nous « sentons » qu’un choix est bon qu’il est correct s’il va à l’encontre de la loi de Dieu qu’il a révélée à travers les Écritures et l’Église. Nos sentiments ne sont pas les mêmes que notre foi ! La désolation est une lutte pour chaque saint et chaque pécheur au cours de la vie spirituelle. La clé du progrès ne réside pas dans les sentiments, mais plutôt dans la persévérance dans la prière à travers les déserts, jusqu’à ce que nous arrivions à la terre promise de la présence permanente de Dieu !
By: PÈRE JOSEPH GILL
MoreDieu a-t-il des préférences et des favoris ? Mon père, immigrant italien de première génération, avait une famille chaleureuse, colorée et accueillante. On vous accueillait chez eux avec des baisers à double joue, tandis que des arômes omniprésents d’expresso, d’ail, de focaccia ou de cannoli vous ouvraient le nez et l’estomac. Ma mère, quant à elle, avait des générations d’épaisses et de profondes racines multiculturelles dans le Kentucky. Sa famille faisait les meilleures tartes aux pommes du Sud, mais avait des comportements et des affections plus distants et plus raffinés. Chaque côté de la famille avait son propre ensemble de comportements et de coutumes à respecter, et il était difficile de comprendre quelle était la bonne voie. Ces différences et le besoin perçu de choisir entre les deux ont été un dilemme fondamental pour moi. Il me semble que j’ai toujours essayé de comprendre le monde en cherchant la source ultime de la vérité. Donner un sens à tout cela Tout au long de ma vie, j’ai essayé de trouver un raisonnement sur comment et pourquoi le monde, et toutes ses parties, fonctionnent ensemble. Dieu devait savoir que j’étais destinée à remettre en question les choses et à être curieuse de ses créations parce qu’il s’est assuré que je sois dirigée dans la bonne direction pour me tourner vers lui. À l’école primaire catholique que j’ai fréquentée, l’une de mes enseignantes était une jeune et merveilleuse religieuse. Elle semblait avoir le même amour et la même curiosité du monde que Dieu m’avait donnés. Si elle n’avait pas toutes les réponses, j’étais presque certaine qu’elle connaissait quelqu’un qui les avait. On nous a appris qu’il n’y avait qu’un seul Dieu et que nous étions tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Nous sommes uniques et Dieu nous aime tous énormément. Il nous aime tellement qu’avant même qu’Adam et Ève ne réalisent la profondeur et les ramifications de leur péché, Dieu avait déjà le projet miséricordieux d’envoyer Jésus, son Fils, pour nous sauver de ce péché originel. Pour une petite fille, cette leçon comportait tellement de choses à décortiquer et à comprendre. Je me pose encore des questions. Cependant, c’est la partie « image et ressemblance » de cette leçon que je devais explorer. En observant ma famille, ma classe et ma communauté, il était évident qu’il y avait de grandes différences dans la couleur des cheveux, la couleur de la peau et d’autres caractéristiques. Si nous sommes tous uniques, mais faits à l’image et à la ressemblance d’un seul Dieu, alors à quoi ressemblait-il ? Était-il aux cheveux bruns comme moi ? Ou blonde comme ma meilleure amie ? Sa peau était-elle de couleur olive, bronzée en été comme mon père et moi, ou bien avait-il la peau claire comme ma mère qui rougissait et brûlait facilement sous le soleil chaud du Kentucky ? Des variétés magnifiques J’ai grandi avec la variété, j’étais à l’aise avec la variété et j’aimais la variété, mais je me demandais si Dieu avait une préférence ? Dans le Kentucky, dans les années 1960, il était évident que même si Dieu n’avait pas de préférence, certaines personnes l’avaient. C’était tellement difficile pour moi de comprendre. La jeune sœur ne m’a-t-elle pas dit que Dieu nous a tous créés ? Cela ne veut-il pas dire qu’il a fait toutes les merveilleuses variétés de ce monde ? J’ai cherché la source de la vérité et, à un moment dans ma trentaine, un profond désir d’en apprendre plus sur Dieu m’a conduit directement à la prière et aux Écritures. C’est là que j’ai été bénie d’apprendre qu’il me cherchait aussi. Le Psaume 51, 8 m’a parlé droit au cœur : « Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse. » Au fil du temps, Dieu m’a montré qu’il y avait une différence dans la façon dont il voyait les choses par rapport à la façon dont le monde voyait les choses. Plus je lisais la Bible, priais et posais des questions, plus je savais que Dieu est la source de la vérité. « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 6). Comme c’était merveilleux de comprendre enfin que Jésus est la source de la vérité ! Mais ce n’était pas tout ! C’est Dieu qui est maintenant l’enseignant, et il veut s’assurer que j’ai bien compris la leçon. « De nouveau, Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12). J’ai dû le relire... Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde... ». Mon cerveau a commencé à s’accélérer, les engrenages se sont enclenchés et les choses se sont mises en place. Les leçons de sciences de mon enfance m’ont enseigné que « la lumière est la source de toutes les couleurs ». Par conséquent, si Jésus est la lumière, il englobe toutes les couleurs, toutes les couleurs de la race humaine. La question lancinante de mon enfance trouvait enfin une réponse. Quelle est la couleur de Dieu ? Il est tout simplement la lumière. Nous sommes faits à son image et à sa ressemblance, et il n’a pas de préférence pour les couleurs, car il est TOUTE couleur ! Toutes ses couleurs sont en nous, et toutes nos couleurs sont en lui. Nous sommes tous des enfants de Dieu et nous devons « vivre comme des enfants de lumière » (Éphésiens 5, 8). Alors, pourquoi le monde est-il si sensible aux nombreuses et merveilleuses couleurs de la peau humaine ? Dieu ne préfère pas une couleur à une autre, alors pourquoi devrions-nous ? Dieu nous aime et nous aime dans toute la variété des couleurs qu’il a créées. C’est très simple : nous sommes appelés à le refléter. Nous sommes appelés à apporter sa lumière dans le monde. En d’autres termes, nous sommes appelés à apporter la présence de Dieu dans un monde qui ne voit pas les choses comme Dieu veut qu’il les voie. Il a besoin et veut que toutes nos variétés complètent son image. Essayons de le refléter dans ce monde en étant la lumière à partir de laquelle et pour laquelle nous avons été créés. En tant qu’enfants de Dieu qu’il aime, commençons à apprécier toutes ses images comme faisant partie du SEUL et UNIQUE Dieu qui nous a créés.
By: Teresa Ann Weider
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