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Quand ton âme est épuisée et que tu ignores comment apaiser ton esprit…
Vous connaissez peut-être la question posée par saint François d’Assise : « Qui es-tu, Seigneur mon Dieu, et qui suis-je ? » Après avoir levé les mains en signe d’offrande, une boule d’or en est sortie, alors qu’il disait : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à Toi. »
J’ai entendu cette histoire pour la première fois lors d’une retraite silencieuse au cours de laquelle nous devions contempler la même question : Qui es-tu, Seigneur mon Dieu, et qui suis-je ? Dans la chapelle, devant le Saint-Sacrement, je me suis agenouillée et j’ai fait cette prière.
Dieu m’a révélé mon cœur, couvert de vieux pansements imbibés de sang, blessé et endurci. Au fil des ans, j’avais érigé des barrières autour de mon cœur pour le protéger. Dans cette chapelle, j’ai réalisé que je ne pouvais pas me guérir moi-même ; j’avais besoin que Dieu me sauve. J’ai crié vers Lui : « Je n’ai pas de balle d’or à donner, je n’ai que mon cœur blessé ! J’ai senti Dieu me répondre : « Ma fille bien-aimée, C’EST ÇA la balle d’or. Je la prends. »
J’ai donc fait le geste suivant tout en larmes. J’ai retiré mon cœur de ma poitrine et levé les mains en signe d’offrande en disant : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à toi. » Dès lors Sa présence m’a envahie et j’ai su que j’étais guérie d’une maladie qui m’avait tenue en esclavage pendant la plus grande partie de ma vie. Sur le mur à côté de moi, j’ai remarqué une représentation du retour du fils prodigue de Rembrandt et j’ai immédiatement senti que mon Père m’avait accueillie à la maison. J’étais la fille prodigue qui revenait dans la pauvreté et la détresse, se sentant indigne et repentante, et qu’Il m’accueillait tendrement comme Sa fille.
Souvent, notre conception mondaine de l’amour limite notre compréhension de ce que Dieu peut faire pour nous. L’amour humain, aussi bien intentionné soit-il, est conditionnel. Mais l’amour de Dieu est indéfectible et sans mesure ! Dieu n’est jamais en reste en matière de générosité ; Il ne retient jamais son affection.
L’orgueil ou la peur nous poussent à n’offrir à Dieu que le meilleur de nous-mêmes, ce qui L’empêche de transformer les parties que nous dévalorisons. Pour recevoir Sa guérison, nous devons tout Lui abandonner et Le laisser décider de la manière dont Il nous transformera. La guérison de Dieu est souvent inattendue. Elle nécessite notre entière confiance. C’est pourquoi nous devons écouter Dieu qui veut le meilleur pour nous. Entendre Dieu commence lorsque nous Lui abandonnons tout. En plaçant Dieu en premier dans notre vie, nous commençons à coopérer avec Lui. Dieu veut tout notre être – le bon, le mauvais et le laid – parce qu’Il veut guérir ces endroits sombres par Sa lumière bienfaisante. Dieu attend patiemment que nous Le trouvions dans notre petitesse, dans notre état complètement brisé.
Courons vers Dieu et embrassons-Le comme des enfants perdus qui rentrent chez leur Père, sachant qu’Il nous accueillera à bras ouverts. Nous pouvons prier comme François : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à Toi », confiant qu’Il nous transformera par son feu dévorant et nous dira : « Je prendrai tout cela et je te ferai tout neuf. »
Fiona McKenna resides in Canberra, Australia, where she serves as the PPC Head of Liturgy, Sacramental Coordinator, and Cantor at her parish. She completed a Catholic ministry equipping course with Encounter School of Ministry, and is studying a Masters Degree in Theological Studies.
Inigo Lopez est né dans une famille noble de l’Espagne au XVe siècle. Enflammé par les idéaux de l’amour courtois et de la chevalerie, il devint un guerrier ardent. Alors qu’il défendait sa ville natale de Palerme contre les envahisseurs français, Inigo fut gravement blessé par un boulet de canon au cours d'une bataille en 1521. Gravement blessé mais toujours plein de courage, Inigo gagna l’admiration des soldats français qui l’escortèrent jusqu’à un domicile pour favoriser sa guérison plutôt que de l’envoyer en prison. Alors qu’il envisageait de profiter de sa convalescence alitée pour lire des romans sentimentaux, Inigo a été déçu de constater que les seuls livres disponibles portaient sur la vie des saints. Il a commencé à feuilleter ces livres à contrecœur, mais s’est rapidement plongé dans la lecture de ces vies glorieuses. Inspiré par ces récits, il s’interrogea : « S’ils le peuvent, pourquoi pas moi ? » Cette question le hantait alors qu’il se remettait de sa blessure au genou. Mais cette sainte perturbation que les saints avaient semée en lui s’est renforcée et a fini par faire de lui l’un des plus grands saints de l’Église : Ignace de Loyola. Une fois rétabli, Ignace laissa son couteau et son épée à l’autel de Notre-Dame de Montserrat. Il se débarrassa de ses vêtements de luxe et s’engagea sur la voie du Divin Maître. Son courage et sa passion n’en ont pas été diminués, mais dorénavant ses batailles seraient pour l’armée céleste, gagnant des âmes pour le Christ. Ses écrits, en particulier les Exercices spirituels, ont touché d’innombrables vies et les ont orientées sur le chemin de la sainteté et du Christ.
By: Shalom Tidings
MoreLes gens sont souvent surpris lorsque je leur dis que mon ami le plus cher au monastère est le Père Philip, qui a 94 ans. Lui, le moine le plus âgé de la communauté, et moi, le plus jeune, formons un sacré duo ; un autre confrère moine nous appelle affectueusement « l’alpha et l’oméga ». Outre notre différence d’âge, il existe de nombreuses différences entre nous. Le Père Philip a servi dans les garde-côtes avant d’entrer au monastère, il a étudié la botanique et l’anglais, il a vécu à Rome et au Rwanda, et il parle couramment plusieurs langues. En bref, il a beaucoup plus d’expérience de vie que moi. Cela dit, nous avons quelques points communs : nous sommes tous deux originaires de Californie et convertis du protestantisme (lui presbytérien et moi baptiste). Nous aimons beaucoup l’opéra et, avant tout, nous menons ensemble une vie de prière. Il est tout à fait naturel de choisir des amis qui partagent nos intérêts communs. Mais en vieillissant et en changeant de situation, nous perdons des amis et en gagnons de nouveaux. Selon Aristote, toutes les amitiés doivent avoir quelque chose en commun. Les amitiés durables sont celles qui partagent des choses durables. Par exemple, l’amitié entre deux surfeurs persiste tant qu’il y a des vagues à prendre. Cependant, s’il n'y a pas de houle ou si l’un des surfeurs se blesse et ne peut plus pagayer, l’amitié s’estompera à moins qu’ils ne trouvent quelque chose de nouveau à partager. Par conséquent, si nous souhaitons avoir des amis pour la vie, la clé est de trouver quelque chose qui peut être partagé pour toute une vie, ou mieux encore, pour l’éternité. Le grand prêtre Caïphe a accusé Jésus de blasphème lorsqu’Il a affirmé être le Fils de Dieu. Cependant, lorsque Jésus dit à ses disciples : « Vous êtes mes amis » est bien plus blasphématoire que cette déclaration. En effet, qu’est-ce que le Fils de Dieu peut bien avoir en commun avec des pêcheurs, un collecteur d’impôts et un zélote ? Qu’est-ce que Dieu peut bien avoir en commun avec nous ? Il est beaucoup plus âgé que nous. Il a plus d'expérience de vie. Il est à la fois l’Alpha et l’Oméga. Tout ce que nous avons en commun doit nous avoir été donné par Lui en premier lieu. Parmi les nombreux dons qu’Il partage avec nous, l’Écriture est explicite quant à celui qui dure le plus longtemps : « Son amour inébranlable dure à jamais ». « L’amour... supporte toutes choses ». « L'amour ne s’arrête jamais ». En fin de compte, il est très simple d’être l’ami de Dieu. Tout ce que nous avons à faire, c'est d’ « aimer parce qu’Il nous a aimés le premier ».
By: Brother John Baptist Santa Ana, O.S.B.
MoreSaint Janvier (ou San Gennaro, tel qu’on le connaît dans son pays natal, en Italie) est né à Naples au deuxième siècle dans une famille aristocratique et riche. Il a été ordonné prêtre à l’âge remarquable de quinze ans. Vers vingt ans, il a été nommé évêque de Naples. Durant l’époque de la persécution des Chrétiens sous le règne de l’empereur Dioclétien, Saint Janvier a caché chez lui beaucoup de chrétiens parmi lesquels il y avait son ancien camarade de classe Sossius qui deviendra lui aussi saint. Sossius a été exposé comme chrétien et emprisonné. Quand Janvier est allé lui rendre visite en prison, il a, lui aussi, été arrêté. Plusieurs versions des faits concernant leur martyre : lui et ses compagnons chrétiens auraient été jetés aux fauves. Mais ces derniers auraient refusé de les attaquer ou bien ils auraient été jetés dans une fournaise ardente d’où ils seraient ressortis indemnes. Mais toutes les versions s’accordent à dire que Janvier a éventuellement été décapité vers 305 après JC. Et c’est là où l’histoire prend une nouvelle tournure et devient très intéressante. De pieux disciples ont recueilli son sang dans des fioles de verre et l’ont conservé comme relique. Ce sang qui est toujours conservé à nos jours manifeste des qualités remarquables. Depuis que le miracle s’est produit pour la première fois en 1389, et même aujourd’hui, trois fois par an, chaque année, ce sang coagulé se liquéfie. Gardé dans des ampoules de verre, le sang rouge foncé, séché, collé à la paroi du récipient devient miraculeusement liquide et emplit le flacon d’un côté à l’autre. Outre le jour de sa fête qui tombe le 19 septembre, le miracle se produit le jour où ses restes ont été emmenés à Naples et le jour d’anniversaire où Naples a été épargné des dégâts de l’éruption du Mont Vésuve en 1631. Plusieurs enquêtes scientifiques ont tenté mais n’ont pas réussi à expliquer comment le sang solide peut redevenir liquide. Et toute hypothèse de tromperie ou de fraude a été
By: Graziano Marcheschi
MoreÀ six heures et demie, alors qu'il faisait encore nuit noire et qu'il faisait un froid glacial, Joshua Glicklich a entendu un murmure, un murmure qui l'a ramené à la vie. Mon éducation a été très typique, comme celle de n'importe quel garçon du nord du Royaume-Uni. Je suis allé dans une école catholique et j'ai fait ma première communion. On m'a enseigné la foi catholique et nous allions très souvent à l'église. Lorsque j'ai atteint l'âge de 16 ans, j'ai dû choisir mon éducation et j'ai choisi de passer mes examens, non pas dans une école catholique, mais dans une école laïque. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à perdre ma foi. Les efforts constants des professeurs et des prêtres me poussant à approfondir ma foi et à aimer Dieu n’existaient plus. J'ai fini par entrer à l'université, et c'est là que ma foi a vraiment été mise à l'épreuve. Au cours de mon premier semestre, je faisais la fête, j'allais à toutes sortes d'événements et je ne faisais pas les meilleurs choix. J'ai fait de très grosses erreurs, comme sortir boire jusqu'à Dieu sait quelle heure du matin et vivre une vie qui n'avait aucun sens. En janvier, lorsque les étudiants ont dû reprendre leurs études après les vacances du premier semestre, je suis revenu un peu plus tôt que les autres. Ce jour inoubliable de ma vie, je me suis réveillé vers six heures et demie du matin. Il faisait nuit noire et un froid glacial régnait. Même les renards que j'avais l'habitude de voir à l'extérieur de ma chambre n'étaient pas visibles - il faisait si froid et cela était si horrible. C’est là que j'ai perçu une voix inaudible en moi. Ce n'était ni un petit coup de coude ni une impulsion qui me mettait mal à l'aise. C'était comme un murmure paisible de Dieu qui disait : « Joshua, je t'aime. Tu es mon fils... reviens vers moi. » J'aurais pu facilement m'éloigner de ce message et l'ignorer totalement. Mais je me suis souvenu que Dieu n'abandonne pas ses enfants, peu importe à quel point nous nous sommes égarés. Bien qu'il pleuvait des grêlons, j'ai marché jusqu'à l'église ce matin-là. En mettant un pied devant l'autre, je me suis dit : « Qu'est-ce que je fais ? Où vais-je ? » Pourtant, Dieu a continué à me faire avancer et je suis arrivé à l'église pour la messe de huit heures en ce jour froid et hivernal. Pour la première fois depuis l'âge de 15 ou 16 ans, j'ai laissé les paroles de la messe m'envahir. J'ai entendu le Sanctus – « Saint, Saint, Saint, Seigneur Dieu des armées ». Juste avant, le prêtre a dit : « En se joignant aux chœurs des anges et des saints... » J'y ai mis tout mon cœur et je me suis concentré. J'ai senti les anges descendre vers l'autel jusqu'à la présence réelle de Jésus-Christ dans l'Eucharistie. Je me souviens d'avoir reçu la Sainte Eucharistie et d'avoir pensé ainsi : « Où étais-je, et à quoi tout cela a-t-il servi si ce n'est pour Lui ? » Alors que je recevais l'Eucharistie, un flot de larmes m'a envahi. J'ai réalisé que je recevais le corps du Christ. Il était là, en moi, et j'étais Son tabernacle, Son lieu de repos. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à assister régulièrement à la messe des étudiants. J'ai rencontré de nombreux catholiques qui aimaient leur foi. Je me souviens souvent de la citation de Sainte Catherine de Sienne : « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! » C'est ce que j'ai vu chez ces étudiants. J'ai vu le Seigneur laisser ces personnes être ce qu'elles étaient destinées être. Dieu les guidait en douceur comme un père. Ils mettaient le feu au monde - ils évangélisaient en faisant connaître leur foi aux autres sur le campus, en partageant la Bonne Nouvelle. Je voulais m'impliquer et j'ai donc rejoint l'aumônerie de l'université. Pendant cette période, j'ai appris à aimer ma foi et à l'exprimer aux autres non pas de manière autoritaire, mais à la manière du Christ. Quelques années plus tard, je suis devenu président du "Catholic Society". J'ai eu le privilège de diriger un groupe d'étudiants dans leur cheminement spirituel pour grandir dans la foi. Pendant cette période, ma foi a également grandi. Je suis devenu servant d'autel. C'est là que j'ai appris à connaître le Christ, en étant près de l'autel. Le prêtre prononce les paroles de la transsubstantiation et le pain et le vin se transforment en véritable Corps et Sang du Christ. En tant que servant d'autel, j'avais tout cela sous les yeux. Mes yeux se sont ouverts au miracle absolu qui se produit partout, à chaque messe, sur chaque autel. Dieu respecte notre libre arbitre et le chemin de vie que nous empruntons. Cependant, pour atteindre la bonne destination, nous devons LE choisir. N'oubliez pas que, même si nous nous sommes éloignés de Dieu, il est toujours là, à nos côtés, et qu'Il nous guide vers le bon endroit. Nous ne sommes que des pèlerins en route vers le paradis.
By: Joshua Glicklich
MoreAvez-vous déjà entendu parler d'un voleur qui s'est transformé en saint ? Moïse le Noir était le chef d'une bande de voleurs qui attaquaient, volaient et assassinaient les voyageurs dans le désert égyptien. La seule mention de son nom semait la terreur dans le cœur des gens. À une occasion, Moïse dut se cacher dans un monastère et fut tellement étonné de la façon dont il était traité par les moines qu'il se convertit et devint moine ! Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Un jour, quatre brigands de son ancienne bande sont descendus dans la cellule de Moïse. Comme il n'avait rien perdu de sa grande force physique, il les attacha tous. Les jetant par-dessus son épaule, il les amena au monastère, où il demanda aux anciens ce qu'il fallait faire d'eux. Ceux-ci ordonnèrent de les libérer. Les voleurs, apprenant qu'ils étaient tombés sur leur ancien chef et qu'il les avait traités avec bonté, suivirent son exemple : ils se repentirent et devinrent moines. Plus tard, lorsque le reste de la bande de voleurs entendit parler du repentir de Moïse, ils abandonnèrent également le vol et devinrent des moines fervents. Après de nombreuses années de lutte monastique, Moïse est ordonné diacre. Pendant quinze ans encore, il poursuivit ses travaux monastiques. Environ 75 disciples se réunirent autour du saint vieillard, à qui le Seigneur avait accordé les dons de sagesse, de vision et de pouvoir sur les démons. Un jour, un frère a commit un délit à Scété, le camp des moines. Une assemblée s'étant réunie pour décider de cette affaire, on envoya chercher Abba Moïse, mais il refusa de venir. Ils lui envoyèrent alors le prêtre de l'église, en le suppliant : « Viens, car tout le peuple t'attend », et finalement, il répondit à leurs supplications. Il prit un panier troué, le remplit de sable et le porta sur ses épaules. Ceux qui allaient à sa rencontre lui demandèrent : « Que signifie cela, ô Père ? ». Il répondit : « Le sable, ce sont mes péchés, qui s'écoulent derrière moi et que je ne peux pas voir. Mais je suis venu ici aujourd'hui pour juger des fautes qui ne sont pas les miennes. » Ayant entendu cela, ils libérèrent ce frère et ne lui dirent plus rien.
By: Shalom Tidings
MoreSaint Laurent était l'un des sept diacres chargés d'aider les pauvres et les nécessiteux sous le pape Sixte II et a été martyrisé pendant la persécution de l'empereur Valérien en 258. Lorsque la persécution a éclaté, le pape Sixte a été condamné à mort. Alors qu'on le conduisait à l'exécution, Laurent le suivit en pleurant. « Père, où allez-vous sans votre diacre ? » demanda-t-il. « Je ne te quitte pas, mon fils », répondit le pape. « Dans trois jours, tu me suivras. » Plein de joie, Laurent donna aux pauvres le reste de l'argent qu'il avait en main et vendit même des objets de valeur pour en avoir plus à distribuer. Le préfet de Rome, un homme avide, pensait que l'Église cachait une grande fortune. Il ordonna donc à Laurent de lui apporter le trésor de l'Église. Le saint répondit qu'il le ferait en trois jours. Ensuite, il parcourut la ville et rassembla tous les pauvres et les malades qui étaient soutenus par l'Église. Lorsqu'il les présenta au préfet, celui-ci dit : « Voici le trésor de l'Église ! » Dans sa grande colère, le préfet condamna Laurent à une mort lente et cruelle. Le saint fut attaché au sommet d'un grill en fer, au-dessus d'un feu doux qui rôtissait lentement sa chair. Mais Laurent brûlait d'un tel amour pour Dieu qu'il ne sentait presque pas les flammes. Dieu lui a donné tant de force et de joie qu'il a même plaisanté pendant cette torture. « Retournez-moi », dit-il au juge. « J'en ai fini de ce côté-là ! » Juste avant de mourir, Laurent a déclaré : « Enfin, j'ai fini ». Ensuite, il a prié pour que la ville de Rome se convertisse à Jésus et que la foi catholique se répande dans le monde entier. Après cela, il est allé recevoir la récompense du martyr. Aujourd'hui, Saint Laurent est considéré comme le saint patron des pauvres en raison de l'aide qu'il a apportée aux plus démunis tout au long de sa vie.
By: Shalom Tidings
MoreInévitablement, d’autres feront des choses qui nous ennuient. Mais un cœur déterminé à grandir dans la sainteté peut apprendre à transformer ces frustrations en opportunités de croissance. Pendant longtemps, le lieu de méditation assigné à Sœur Thérèse était proche d’une Sœur agitée qui bricolait constamment avec son Rosaire ou un autre objet. Sœur Thérèse était extrêmement sensible aux sons errants et bientôt épuisa toutes ses ressources pour rester concentrée. Bien qu’elle seule ait eu cette hypersensibilité aux distractions, Sœur Thérèse a eu une forte impulsion de se retourner et de donner à la délinquante un regard qui lui ferait arrêter les bruits. En examinant cette option, Sœur Thérèse savait que la meilleure façon était de la supporter avec tranquillité, à la fois pour l’amour de Dieu et pour éviter de blesser la malheureuse sœur. Elle s’efforçait donc de se taire, mais se mordre la langue nécessitait tellement d’efforts qu’elle se mettait à transpirer. Sa méditation se transforma en souffrance avec patience. Avec le temps, cependant, sœur Thérèse commença à la supporter dans la paix et la joie, s’efforçant de prendre plaisir même au bruit désagréable. Au lieu d’essayer de ne pas l’entendre, ce qui était impossible, soeur Thérèse l’écouta comme si c’était une musique délicieuse. Ce qui aurait dû être sa « prière de silence » est devenu au contraire une offrande de « musique » à Dieu. Dans les désagréments que nous endurons dans notre vie quotidienne, combien de fois manquons-nous des occasions de pratiquer la vertu de la patience ? Au lieu d’exprimer de la colère ou de l’aversion, nous pouvons laisser l’expérience nous enseigner la générosité, la compréhension et la patience. La patience devient alors un acte de charité et un moment de conversion. Nous sommes tous engagés dans un chemin de foi où nous découvrons de plus en plus Jésus comme Celui qui est patient avec nous !
By: Shalom Tidings
MoreParfois, ce sont les petits miracles qui renforcent notre foi et nous préparent aux moments difficiles de la vie. Dans nos vingtaines, lorsque ma femme et moi-même discernions l’appel de déménager de Chicago à Eureka Springs, en Arkansas, avec des membres de notre communauté charismatique catholique, nous avons décidé de nous rendre à Eureka pour voir quel type de logement était disponible. Deux membres de notre communauté nous ont accueillis et nous ont fait visiter. Après une semaine, excités par notre avenir dans cette ville pittoresque, nous avons commencé notre voyage de retour à Chicago pour faire les derniers préparatifs pour notre déménagement dans les montagnes Ozark. Rebondissements et virages Quelques heures plus tard, des problèmes de moteur nous ont fait quitter la route. La station-service avait de bonnes nouvelles — ce n’était pas un problème majeur, et de mauvaises nouvelles —, elle n’a pas pu obtenir la pièce de rechange avant le lendemain. On devait prendre une chambre dans un motel à proximité. Le lendemain, avec notre voiture en bon état de fonctionnement, nous sommes partis un peu plus léger, c’est-à-dire financièrement parlant. La chambre du motel et les réparations ont utilisé la plupart de notre argent. Nous avions à peine assez de nourriture, et comme Nancy était enceinte, sauter un repas n’était pas une option. Je n’avais pas de carte de crédit à l’époque. Nous étions sur la route lorsque nous avons été arrêtés par un policier de l’État. Il nous a signalés, avec cinq autres voitures, pour excès de vitesse. Une voiture après l’autre, nous nous somme placés sur le côté de la route en attendant nos contraventions. Je ne savais rien sur la façon de payer un billet hors de l’État ni, plus important encore, comment contester la charge de vitesse. Très poliment, l’agent a dit : « Vous pouvez aller au palais de justice si vous voulez. Descendez à la prochaine sortie, suivez les panneaux vers la ville et vous verrez le palais de justice. » Souvenir L’année précédente, Nancy et moi avons pris une lune de miel retardée à la ville italienne où je suis né. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés à Assise pour visiter nos saints préférés, François et Claire. Dans la basilique de Santa Chiara (nom italien de Claire), nous avons vu ses cheveux blonds dorés conservés dans une boîte en verre. Nancy s’est tournée vers moi et m’a dit : « Si jamais nous avons une fille, je veux l’appeler Chiara. » J’étais d’accord et j’attendais avec impatience le jour où Sainte-Claire aurait un homonyme dans notre famille. Alors que nous nous approchions de la sortie, sachant que nous ne pouvions pas payer la contravention, Nancy et moi nous sommes tournés vers Santa Chiara. « Chère sainte Claire », nous avons prié, « aide-nous à que nous sortions d’ici sans payer cette contravention. S’il vous plaît, aidez-nous. » « Sainte Claire, nous donnerons certainement ton nom à notre bébé… même si c’est un garçon ! » Immédiatement, le panneau pointant vers la ville est apparu. Nous n’en croyions pas nos yeux. L’officier ne nous avait pas dit qu’il nous envoyait à St. Clair, dans le Missouri! Ce n’est que récemment que j’ai appris qu’il portait le nom d’un général de la guerre d’Indépendance. Mais nos yeux naïfs virent le « St » suivi de « Clair » et Sainte-Claire remplit nos cœurs. Nous n’avons pas remarqué la différence d’orthographe de ce que nous pensions être le nom de notre sainte bien-aimée. Cette ville de 4 000 habitants dans la ceinture biblique américaine, nous pensions, a été nommée pour le saint d’Assise! Ravis, nous étions convaincus d’avoir bien choisi de nous tourner vers notre chère Chiara. Plaider non coupable Je me suis précipité vers le tribunal espérant battre les autres conducteurs afin que je puisse plaider devant le juge pour la clémence, mais immédiatement les autres se sont arrêtés dans le stationnement à côté de nous. Quand le greffier du tribunal m’a demandé comment je voulais payer mon amende, j’ai dit que je ne pensais pas que j’allais trop vite et j’ai demandé si je pouvais parler au juge. Bien que surprise, elle a dit que je pouvais et hoché la tête à un homme assis à un bureau à travers la pièce. Alors qu’il sortait une longue robe noire d’une coiffe voisine, le greffier nous a fait signe de nous diriger vers la salle d’audience où l’homme que je venais de voir était déjà assis derrière le banc, vêtu de la robe des juges. Il a appelé le premier « chauffard ». Elle a insisté sur le fait qu’elle n’avait pas fait d’excès de vitesse et, à mon grand plaisir, le juge a compris, même s’il a admis que parfois les policiers commettent des erreurs et que des conducteurs innocents se font imposer des contraventions injustifiées. J’étais très encouragé jusqu’à ce qu’il dise, mais c’est le policier et je dois le croire sur parole. Votre amende est de 75 $. La deuxième accusée a essayé la voie opposée; tout douce et gentille, elle a expliqué que le bon officier doit avoir fait une erreur. Encore une fois, le juge s’est laissé aller, concédant que les agents ne sont pas parfaits et parfois même l’équipement radar échoue. Mais encore une fois, il nous a tourné le dos en nous rappelant que l’agent est l’agent de la loi dûment nommé. Ses honoraires étaient de 85 $. J’étais le suivant, et j’ai commencé par une question. « Votre Honneur, est-il possible que je sois déclaré non coupable aujourd’hui. » « Oh non », a-t-il dit. « Le greffier a dit que vous vouliez parler au juge, alors je suis heureux d’écouter. Mais non, je ne peux pas vous déclarer non coupable. Nous aurions besoin d’un procès devant le jury pour cela. » Il s’est avéré que mes seuls choix étaient de plaider coupable et de payer mon amende ou de plaider non coupable et de payer mon amende. Il n’y avait pas de départ sans payer l’amende. Si je voulais un procès, je devais revenir à St-Clair. Perdus, sans espoir « Ma femme et moi déménageons dans la région en septembre, lui ai-je dit. Je suis prêt à revenir pour un procès. » Son regard me disait que je progressais. Mais soudain, Nancy s’est levée sur ses pieds, a fait saillir son ventre enceinte, et a demandé à tous d’entendre : « Oh, chérie, n’essaie pas de le raisonner. Il ne se soucie pas de nous. Il se fiche que notre voiture est tombée en panne et que nous avons dépensé toute notre argent pour une chambre d’hôtel et des frais de réparation. N’essaye pas de le raisonner, il veut simplement notre argent. » Comme je l’ai fait pour étouffer ses lamentations, elle a forgé. Quand je me suis retourné vers le juge convaincu que l’espoir était perdu, il m’a fait signe de m’approcher à la magistrature. À l’approche, il m’a demandé : « Vous prévoyez déménager dans cette région? » « Oui, votre honneur. Nous déménagerons à Eureka Springs en septembre. » Il a tendu sous sa robe dans la poche de son pantalon et a sorti une carte d’affaire. Il m’a dit : « La prochaine fois que vous passerez St. Clair, appelez-moi. » Je suis resté là, incertain de ce qu’il fallait faire. Il m’a fait signe de partir. Je ne comprenais toujours pas. Il m’a fait signe de nouveau, avec plus de force. Provisoirement, Nancy et moi quittâmes lentement la salle d’audience. Lorsque nous nous sommes approchés du comptoir, le greffier a demandé : « Qu’a dit le juge? » « Il m’a dit que la prochaine fois que nous traverserons la ville, je devrais l’appeler. » Elle avait l’air contrariée. « Quel est votre montant? » demanda-t-elle. Il ne m’en a pas donné un », ai-je dit. Elle avait l’air aussi confuse que moi. « Cela ne s’est jamais produit auparavant, a-t-elle dit. Je ne sais pas quoi faire de votre contravention. » Elle nous a regardés; « Ok, je suppose que vous pouvez partir. » Nancy et moi sommes entrés dans notre voiture dans l’incrédulité, stupéfaits par ce qui s’est passé. Mais on savait qui remercier. Quand nous sommes jeunes et moins mûrs dans la foi, Dieu nous bénit souvent avec de petits signes, comme celui-ci, qui renforcent notre foi et nous préparent aux défis que la vie apporte inévitablement. Nancy et moi avons reçu beaucoup de petits signes dans ces premiers jours avec le Seigneur. Ils nous ont convaincus que Dieu se soucie même des petites choses dans la vie — pas seulement des cancers ou des crises cardiaques, pas seulement d’une forclusion ou de la perte d’emploi. Et Dieu utilise ses fidèles, les saints, pour être les canaux de sa grâce. Alors que nous grandissons dans le Seigneur et que notre foi mûrit, nous pouvons voir moins de signes parce que les premiers ont construit un fondement de foi solide qui nous permet de « Marchez par la foi et non par la vue (ou les signes) » (2 Corinthiens 5:7). Mais ce jour-là, il y a longtemps, dans une ville, nous étions sûrs de porter son nom, nous avons prié pour que Santa Chiara nous aide. Et nous n’avons aucun doute qu’elle l’a fait. Cinq mois plus tard, notre fille est née à l’hôpital Eureka Springs, dans l’Arkansas. Elle a été baptisée Chiara Faith.
By: Graziano Marcheschi
MoreUn prêtre était en visite à Rome et avait rendez-vous pour rencontrer le pape Jean-Paul II en audience privée. Sur son chemin, il visita l’une des nombreuses et charmantes basiliques. Comme d’habitude, les marches étaient bondées de mendiants, mais l’un d’eux attira son attention. « Je vous connais. Ne sommes-nous pas allés au séminaire ensemble? » Le mendiant hocha la tête pour affirmer. « Vous êtes devenus prêtres, n’est-ce pas? » lui demanda le prêtre. « Plus maintenant! Laissez-moi tranquille! » répondit le mendiant avec colère. Conscient de son prochain rendez-vous avec le Saint-Père, le prêtre est parti en promettant : « Je prierai pour vous », mais le mendiant s’est moqué : « Ça fera beaucoup de bien ». Habituellement, les audiences privées avec le Pape sont très courtes — quelques mots sont échangés pendant qu’il donne sa bénédiction et un chapelet béni. Quand vint le tour du prêtre, la rencontre avec le prêtre-mendiant jouait toujours sur son esprit, alors il implora Sa Sainteté de prier pour son ami, puis a partagé toute l’histoire. Le Pape était intrigué et préoccupé, demandant plus de détails et promettant de prier pour lui. De plus, lui et son ami mendiant ont reçu une invitation à souper seul avec le pape Jean-Paul II. Après le souper, le Saint-Père s’est entretenu en privé avec le mendiant. Le mendiant sortit de la chambre en larmes. « Que s’est-il passé là-dedans ? » demanda le prêtre. La réponse la plus remarquable et inattendue vint. « Le Pape m’a demandé d’entendre sa confession », disait le mendiant en s’étouffant, et après avoir retrouvé son calme, il a poursuivi : « Je lui ai dit : « Votre Sainteté, regardez-moi. Je suis un mendiant, pas un prêtre. » « Le Pape m’a regardé avec tendresse et m’a dit : « Mon fils, un jour un prêtre, toujours un prêtre, et parmi nous, il n’est pas un mendiant. Je viens aussi devant le Seigneur comme un mendiant demandant le pardon de mes péchés. » Il y a si longtemps qu’il n’avait pas entendu une confession que le Pape devait l’aider par les paroles de l’absolution. Le prêtre a dit : « Mais vous avez été là pendant si longtemps. Le pape n’a sûrement pas mis autant de temps à confesser ses péchés. » « Non, dit le mendiant, mais après avoir entendu sa confession, je lui ai demandé d’entendre la mienne. » Avant leur départ, le Pape Jean-Paul II a invité ce fils prodigue à assumer une nouvelle mission - aller et servir les sans-abris et les mendiants sur les marches de l’église même où il avait mendié.
By: Shalom Tidings
MoreQuestion : Je souffre de dépression depuis quelques années ; les autres me disent parfois que c’est à cause d’un manque de foi. J’ai souvent l’impression qu’ils ont raison, car j’ai du mal à prier ou même à garder la foi. Comment, en tant que chrétien pratiquant, suis-je censé gérer cette situation ? Réponse : Il y a beaucoup de chevauchements et d’interconnexions entre le psychologique et le spirituel. Ce que nous pensons affecte notre âme et notre état spirituel, et a souvent un impact sur notre paix intérieure et notre bien-être. Cela dit, il ne s’agit PAS de la même chose. Il est tout à fait possible d’être extrêmement proche de Dieu, et même de grandir en sainteté, tout en étant atteint d’une maladie mentale. Comment faire la différence ? C’est là qu’un conseiller ou un thérapeute chrétien, ainsi qu’un directeur spirituel, peuvent s’avérer très utiles. Il est difficile de diagnostiquer soi-même une maladie mentale - la plupart des gens estiment qu’il est nécessaire de faire appel à un professionnel centré sur le Christ pour évaluer leurs difficultés et en découvrir les racines. Souvent, pour s’attaquer aux problèmes sous-jacents, les questions de santé mentale doivent être traitées par une combinaison de traitements psychologiques et spirituels. Chercher de l’aide n’indique pas un manque de foi ! Traiterions-nous une maladie corporelle de cette manière ? Dira-t-on à une personne souffrant d’un cancer qu’elle « n’a pas prié pour la guérison avec suffisamment de foi » ? Ou dirions-nous à quelqu’un qui a besoin d’une intervention chirurgicale majeure que le fait de se rendre chez un médecin serait un manque de foi ? Au contraire. Dieu opère souvent sa guérison par l’intermédiaire des médecins et des infirmières ; cela vaut aussi bien pour les maladies mentales que pour les maladies physiques. La maladie mentale peut être causée par une myriade de facteurs - déséquilibre biochimique, stress ou traumatisme, schémas de pensée malsains.... Notre foi reconnaît que Dieu agit souvent pour nous guérir par le biais des sciences psychologiques ! En plus de chercher de l’aide, je recommande trois choses qui peuvent contribuer à la guérison. 1. Vie sacramentelle et de prière La maladie mentale peut rendre la prière difficile, mais nous devons persister. Une grande partie de la prière consiste simplement à se montrer ! Saint Jean de la Croix notait dans son journal spirituel ce qui lui arrivait pendant la prière et, pendant des années, il n’a écrit qu’un seul mot chaque jour : « Nada » (rien). Il a pu atteindre les sommets de la sainteté même lorsqu’il ne se passait rien dans sa prière ! Le fait d’être fidèle à la prière malgré la sécheresse et le vide témoigne d’une foi plus profonde, car cela signifie que nous croyons vraiment, puisque nous agissons conformément à ce que nous savons (Dieu est réel et il est là, alors je prie... même si je ne ressens rien). Bien entendu, la confession et l’eucharistie sont également d’une grande aide pour notre vie mentale. La confession nous aide à nous libérer de la culpabilité et de la honte et l’Eucharistie est une rencontre puissante avec l’amour de Dieu. Comme l’a dit un jour Mère Teresa : « La Croix me rappelle combien Dieu m’a aimée auparavant ; l’Eucharistie me rappelle combien Dieu m’aime aujourd’hui ». 2. La force des promesses de Dieu Les promesses positives de Dieu peuvent changer nos « pensées nauséabondes ». Chaque fois que nous nous sentons inutiles, nous devons nous rappeler qu’« il nous a choisis en lui avant la fondation du monde » (Éphésiens 1, 4). Si nous avons l’impression que la vie nous déprime, souvenons-nous que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28). Si nous nous sentons seuls, rappelez-vous qu’« il ne vous quittera ni ne vous abandonnera jamais » (Hébreux 11, 5). Si nous avons l’impression que notre vie n’a pas de but, souvenons-nous qu’elle est destinée à glorifier Dieu (Ésaïe 43, 6-7) afin que nous puissions jouir de lui pour toujours (Matthieu 22, 37-38). Fonder notre vie sur les vérités de notre foi peut nous aider à contrer les mensonges qui enferment si souvent notre esprit dans la maladie mentale. 3. Les œuvres de miséricorde Les œuvres de miséricorde sont de puissants stimulants pour notre santé mentale. Souvent, la dépression, l’anxiété ou des expériences traumatisantes « nous emprisonnent », nous enferment en nous-mêmes ; le bénévolat nous aide à sortir de ce solipsisme. La science a prouvé que faire du bien aux autres libère de la dopamine et des endorphines, des substances chimiques qui procurent un sentiment de bien-être. Il nous donne un sens et un but et nous relie aux autres, ce qui diminue le stress et nous donne de la joie. Travailler avec ceux qui sont dans le besoin nous remplit également de gratitude, car cela nous fait prendre conscience des bénédictions de Dieu. En résumé, vos problèmes de santé mentale ne sont pas nécessairement le signe d’un manque de foi. Vous êtes certainement encouragé à consulter un thérapeute chrétien pour trouver des moyens d’améliorer votre santé spirituelle et mentale. Mais n’oubliez pas non plus que votre foi peut vous donner des outils pour gérer votre santé mentale. Et même si la lutte continue, sachez que vos souffrances peuvent être offertes au Seigneur comme un sacrifice, lui donnant un don d’amour et pour vous sanctifier !
By: PÈRE JOSEPH GILL
MoreJe ne connaissais pas leur langue ni leur douleur émotionnelle... Comment pouvais-je entrer en contact avec eux ? Le jeudi 22 février 2024 est un jour que je n’oublierai jamais. À 5 h 15, avec plusieurs de mes collègues des services sociaux catholiques, j’ai attendu l’arrivée de 333 réfugiés d’Éthiopie, d’Érythrée, de Somalie et d’Ouganda. La compagnie Egyptian Airlines a été chargée de les transporter d’Entebbe, en Ouganda, au Caire, en Égypte, et enfin à leur point d’entrée au Canada, Edmonton. Soudain, les portes de l’autre côté se sont ouvertes et les passagers ont commencé à marcher vers nous. Ne sachant pas parler leur langue, je me suis sentie extrêmement vulnérable. Comment, moi qui ai le privilège d’être née au Canada et qui n’ai jamais passé un seul instant dans un camp de réfugiés, pourrais-je accueillir ces sœurs et frères épuisés, pleins d’espoir et d’appréhension d’une manière qui leur dirait : « Bienvenue dans votre nouvelle maison » ... ? J’ai demandé à l’une de mes collègues qui parle cinq langues : « Que puis-je dire ? » « Dites simplement : Salam, cela suffira ». Lorsqu’ils se sont approchés, j’ai commencé à dire : « Salam » tout en souriant du regard. J’ai remarqué que beaucoup s’inclinaient ensuite et plaçaient leur main sur leur cœur. J’ai commencé à faire la même chose. Lorsqu’une jeune famille avec 2 à 5 enfants s’est approchée, je me suis accroupie à leur niveau et j’ai fait le signe de la paix. Immédiatement, ils m’ont répondu par un grand sourire, m’ont rendu le signe de paix, ont couru vers moi, m’ont regardée avec leurs magnifiques yeux marron foncé et m’ont serrée dans leurs bras. Même en racontant ces moments précieux, je suis émue aux larmes. Il n’est pas nécessaire d’avoir une langue pour communiquer l’amour. « Le langage de l’Esprit est le langage du cœur ». Tendre la main Une fois tout le monde aligné dans le hall des douanes, notre équipe est descendue et a commencé à distribuer des bouteilles d’eau, des barres de céréales et des oranges. J’ai remarqué une femme musulmane plus âgée, de 50 à 55 ans, penchée sur son chariot, essayant de le pousser. Je suis allée la saluer en lui disant « Salam » et en lui souriant. Avec des gestes, j’ai essayé de lui demander si je pouvais l’aider à pousser son chariot. Elle a secoué la tête : « Non ». Six heures plus tard, à l’extérieur du hall des douanes, des personnes étaient assises dans différentes zones délimitées ; seules 85 d’entre elles resteraient à Edmonton et attendraient que des membres de leur famille ou des amis les accueillent et les ramènent chez eux. D’autres montaient dans un bus pour se rendre dans d’autres villes, d’autres encore passaient la nuit à l’hôtel et prenaient l’avion pour leur destination finale le lendemain. Pour ceux qui étaient transportés en bus vers d’autres villes de l’Alberta, un voyage de quatre à sept heures les attendait. J’ai découvert que la femme musulmane âgée que j’avais vue dans le hall des douanes devait prendre l’avion pour Calgary le lendemain. Je l’ai regardée et j’ai souri, son visage était radieux. Comme je m’approchais d’elle, elle m’a dit dans un anglais hésitant : « Vous m’aimez ? ». J’ai pris ses mains dans les miennes, je l’ai regardée dans les yeux et je lui ai dit : « Oui, je vous aime et Dieu/Allah vous aime ». La jeune femme à côté d’elle, dont j’ai découvert qu’elle était sa fille, m’a dit : « Merci. Maintenant, ma maman est heureuse ». Les larmes aux yeux, le cœur plein de joie et les pieds très fatigués, j’ai quitté l’aéroport international d’Edmonton, profondément reconnaissante d’avoir vécu l’une des plus belles expériences de ma vie. Je ne la rencontrerai peut-être plus jamais, mais je sais avec une certitude absolue que notre Dieu, qui est l’incarnation de l’amour tendre et compatissant, m’a été rendu visible et tangible par l’intermédiaire de ma très belle sœur musulmane. En 2023, il y avait 36,4 millions de réfugiés à la recherche d’une nouvelle patrie et 110 millions de personnes déplacées à cause de la guerre, de la sécheresse, du changement climatique, etc. Jour après jour, nous entendons des commentaires tels que : « Construisez des murs », « Fermez les frontières » et « Ils volent nos emplois ». J’espère que mon histoire aidera, d’une manière ou d’une autre, les gens à mieux comprendre la scène de Matthieu 25. Les justes demandèrent à Jésus : « Quand, Seigneur, avons-nous fait tout cela pour toi ? » et il répondit : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ».
By: Sr. Mary Clare Stack
MoreLes croix se sont enchaînées, mais la miséricorde du Seigneur n’a jamais fait défaut à cette famille ! J’ai donné naissance à mon premier enfant il y a dix ans, et nous étions fous de joie ! Je me souviens encore de ce jour ; nous étions si heureux de savoir qu’il s’agissait d’une petite fille. Je n’ai jamais assez remercié le Seigneur pour les bénédictions qu’il a accordées à ma famille. Comme toutes les mères, je rêvais d’acheter de jolies robes, des pinces et des chaussons pour ma petite poupée. Nous l’avons appelée « Athalie », ce qui signifie « Dieu est exalté ». Nous louions Dieu pour son cadeau formidable. Nous étions loin de nous douter que notre joie se transformerait bientôt en un profond chagrin d’amour ou que notre prière de gratitude serait bientôt remplacée par des demandes de compassion à l’égard de notre précieux bébé. À l’âge de quatre mois, elle est tombée gravement malade. En proie à de multiples crises d’épilepsie, elle pleurait pendant des heures et n’arrivait pas à dormir ou à s’alimenter correctement. Après de multiples examens, on lui a diagnostiqué des lésions cérébrales ; elle souffrait également d’une forme rare d’épilepsie infantile grave appelée « syndrome de West », qui touche un enfant sur 4 000. Des coups à plusieurs reprises Le diagnostic était trop choquant et trop déchirant pour nous. Je ne savais pas comment affronter la tempête. Je voulais que mon cœur soit insensible à la douleur émotionnelle que je traversais. De nombreuses questions me traversaient l’esprit. Ce n’était que le début d’un long et douloureux voyage auquel je ne m’étais jamais préparée. Ma petite fille a continué à souffrir de crises d’épilepsie pendant près de deux ans et demi. Les médecins ont essayé de nombreux médicaments, des injections quotidiennes douloureuses et de nombreuses analyses de sang. Elle pleurait pendant des heures et tout ce que je pouvais faire, c’était demander à Dieu d’accorder sa miséricorde à mon enfant. Je me sentais impuissante à ne pas pouvoir la réconforter de quelque manière que ce soit. La vie m’apparaissait comme un puits profond et sombre d’agonie et de désespoir. Ses crises ont fini par disparaître, mais elle souffrait de retards de développement considérables. Alors que son traitement progressait, une autre nouvelle choquante a ébranlé notre famille. Notre fils Asher, qui présentait des retards d’élocution et des problèmes de comportement, a été diagnostiqué autiste de haut niveau à l’âge de trois ans. Nous étions sur le point de perdre espoir ; la vie nous paraissait trop écrasante pour nous, nouveaux parents. Personne ne pouvait comprendre ou ressentir la douleur que nous traversions. Nous nous sentions seuls et malheureux. Cependant, cette période de solitude et les jours douloureux de la maternité m’ont rapprochée de Dieu ; sa Parole a apporté du réconfort à mon âme fatiguée. Ses promesses, que je lisais maintenant avec un sens plus profond et une compréhension plus large, m’encourageaient. L’écriture guidée par l’esprit C’est au cours de cette période difficile de ma vie que Dieu m’a permis d’écrire des blogs remplis de foi et d’encouragement pour les personnes qui traversent des défis et des souffrances similaires aux miennes. Mes articles, nés de mes dévotions quotidiennes, partageaient les défis de la parentalité à caractère spécial et incluaient mes expériences de vie et mes points de vue. Dieu s’est servi de mes mots pour guérir de nombreuses âmes endolories. Je lui suis vraiment reconnaissante d’avoir fait de ma vie un réceptacle utile pour son amour. Je dirais que le désespoir de la maladie de notre fille a renforcé la foi de notre famille en Dieu. Alors que mon mari et moi nous aventurions sur le chemin inconnu de cette aventure parentale unique, tout ce à quoi nous pouvions nous accrocher était les promesses de Dieu et la foi dans nos cœurs que Dieu ne nous quitterait jamais et ne nous abandonnerait jamais. Ce qui ressemblait à un tas de cendres s’est transformé en beauté et en force, car Dieu nous a offert sa grâce, sa paix et sa joie pendant la période la plus déchirante et la plus sombre de notre vie. Dans les moments les plus solitaires, passer du temps à ses pieds nous a redonné espoir et le courage d’aller de l’avant. Prières exaucées Après des années de traitement et de prières incessantes, les crises d’Athalie sont maintenant contrôlées, mais elle continue à souffrir d’une forme sévère d’infirmité motrice cérébrale. Elle ne peut ni parler, ni marcher, ni voir, ni s’asseoir toute seule et dépend entièrement de moi. Ayant récemment déménagé de l’Inde au Canada, notre famille bénéficie actuellement des meilleurs traitements. Une amélioration très significative de son état de santé rend notre vie plus colorée. Asher ne fait plus partie du spectre et il a complètement rattrapé son retard de langage. Après avoir été rejeté par de nombreuses écoles en raison de son inattention, j’ai fait l’école à la maison jusqu’à la cinquième année. Bien qu’il présente quelques traits de TDAH, par la grâce de Dieu, il est maintenant inscrit en sixième année dans une école privée chrétienne. C’est un passionné de livres qui montre un intérêt particulier pour le système solaire. Il aime apprendre à connaître les différents pays, leurs drapeaux et leurs cartes. Bien que la vie soit encore remplie de défis, l’amour de Dieu nous pousse à éduquer nos enfants avec amour, patience et gentillesse. Alors que nous continuons à embrasser l’espoir que nous avons en Jésus et que nous parcourons ce chemin unique en tant que parents aux besoins très particuliers, je crois qu’il y a des moments où nous recevons immédiatement des réponses à nos prières, et où notre foi opère et produit des résultats. Dans ces moments-là, la force et la puissance de Dieu se révèlent dans ce qu’il fait pour nous - la réponse certaine à nos prières. En d’autres occasions, sa force continue de briller à travers nous, nous permettant d’endurer notre douleur avec courage, nous permettant d’expérimenter sa tendre miséricorde dans nos difficultés, nous montrant sa puissance dans nos faiblesses, nous enseignant à développer la capacité et la sagesse pour prendre les bonnes mesures, nous donnant la possibilité de raconter des histoires sur sa force, et nous encourageant à témoigner de sa lumière et de son espérance au milieu de nos défis.
By: Elizabeth Livingston
MorePourquoi le Dieu puissant deviendrait-il un bébé gémissant dans un endroit qui sent le fumier ? L’un des aspects les plus étranges de l’Annonciation qui précède la naissance de Jésus est la façon dont l’archange Gabriel s’adresse à Marie en lui disant : « Je te salue, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28). Il s’ensuit qu’elle sera une mère adolescente, enceinte avant son mariage avec Joseph, et qu’elle sera destinée à accoucher dans une grotte ou une étable, au milieu des animaux de l’étable. On pourrait lui pardonner si elle soupçonnait Gabriel de se livrer à un sarcasme angélique. Puis, trente-trois ans plus tard, elle se retrouvera au pied de la Croix et verra son Fils mourir atrocement parmi des voleurs, devant une foule qui se moque d’elle. En quoi tout cela est-il « comblé de grâce »? Une déclaration radicale L’histoire de Noël est pleine d’énigmes et va à l’encontre des attentes. Pour commencer, le Créateur du cosmos tout entier, avec ses milliards de galaxies, qui est absolument autosuffisant et n’a besoin de rien de personne, choisit de devenir une créature, un être humain. L’Alpha et l’Oméga nous est présenté sous la forme d’un bébé, mis au monde avec tout le désordre de l’accouchement, sans médecin ni infirmière, dans un endroit qui sent le fumier. L’évêque Barron a décrit l’Incarnation : « Il y a une blague catholique ici : soit vous la comprenez, soit vous ne la comprenez pas ». Alors que nous nous trouvons devant cette scène, si Dieu peut venir ici au milieu du dénuement total et de la paille, il peut venir n’importe où. Il peut venir dans le désordre de ma vie. Si Dieu est venu dans cette étable de Bethléem, il est donc venu partout ; il n’y a pas de lieu ou de temps qui soit abandonné de Dieu. Si nous prenons du recul par rapport à la scène, une étrange perspective se met en place. Les plus grands personnages de l’époque - César Auguste, le gouverneur Quirinius, le roi Hérode - sont devenus plus petits ; ils ont même disparu. Les personnages plus petits - Marie, Joseph, les bergers pris au hasard - ont pris de l’importance : Marie est la Reine du Ciel et Joseph est le patron de l’Église, le corps mystique de son fils adoptif, Jésus. L’enfant Jésus, le plus petit et le plus impuissant des personnages, enveloppé dans des langes protecteurs, sera si grand qu’il effacera le soleil et la lune et remplira le ciel du chant « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime. » (Luc 2, 14) ! L’histoire de la Nativité est riche en signification théologique, mais il y a plus que cela. Une déclaration radicale est faite. Jésus reçoit le nom d’Emmanuel, qui signifie « Dieu est avec nous ». Cela signifie que Jésus est Dieu dans la chair : il est bien plus qu’un prophète, un enseignant ou un guérisseur ; il est le visage humain de Dieu. La deuxième personne de la Trinité est entrée dans l’existence humaine non pas parce qu’elle a besoin de quelque chose, mais pour nous, pour notre salut. L’implication est remarquable. Comme nous le rappelle Saint Augustin : « Si vous étiez la seule personne sur cette terre, le Fils de Dieu aurait tout fait, y compris mourir, pour > vous.» Cela signifie qu’il n’y a pas de vie insignifiante ou inutile. Cela signifie que l’Emmanuel est avec nous à chaque instant de notre existence, ce qui implique que les événements et les choix ordinaires que je fais au cours d’une journée ordinaire peuvent avoir une signification éternelle. Pourquoi ? Saint Paul nous le rappelle : « Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 17, 28). Cela signifie que notre histoire sacrée a un sens et un but - une vie qui encourage le courage et la générosité, à l’image du Seigneur que nous adorons, quel que soit le lieu désolé où nous nous trouvons. Dans la vie ou la mort... La naissance du Christ doit être source d’espérance, ce qui n’est pas la même chose que l’optimisme, qui est plus une disposition génétique qu’un fondement de la vie. Certains d’entre nous, en revanche, doivent faire face à une maladie génétique, la dépression, qui peut plonger la vie d’une personne dans l’obscurité. Mais, même au milieu de ce nuage sombre, nous pouvons entrevoir un but, de la beauté et de la gloire, et cela aussi peut servir. Parfois, nous faisons l’expérience de l’isolement et de la solitude provoqués par des maladies débilitantes telles que les douleurs chroniques et les maladies dégénératives. Dieu est là, Dieu est avec nous. Dans une relation brisée, une trahison ou un diagnostic de cancer, Dieu est avec nous. Il ne nous abandonne pas dans un hôpital ou un service psychiatrique. Dans la vie comme dans la mort, Jésus ne nous quittera jamais et ne nous abandonnera jamais parce qu’il est l’Emmanuel. La foi en Jésus ne nous libère pas de la souffrance, mais elle peut nous délivrer de la peur parce que nous avons un contenant, une personne, qui peut tout intégrer dans notre vie. La naissance de Jésus signifie que chaque moment que nous avons la chance de vivre, même dans une vie difficile et écourtée, peut être imprégné de la présence de Dieu et ennobli par son appel. Notre espoir se concrétise le jour de Noël, qui brille comme l’étoile qui a guidé les mages et s’amplifie comme un chant entonné par les moines et les chœurs de gospel à travers les siècles, remplissant les églises, les cathédrales, les basiliques et les chapiteaux de renouveau, mais ce chant est le plus perceptible dans nos propres cœurs vainqueurs : « Dieu est avec nous ! »
By: Diacre Jim McFadden
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