Home/Apprécier/Article

Juil 18, 2023 483 0 Fiona McKenna, Australia
Apprécier

La clé pour guérir

Quand ton âme est épuisée et que tu ignores comment apaiser ton esprit…

Vous connaissez peut-être la question posée par saint François d’Assise : « Qui es-tu, Seigneur mon Dieu, et qui suis-je ? » Après avoir levé les mains en signe d’offrande, une boule d’or en est sortie, alors qu’il disait : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à Toi. »

J’ai entendu cette histoire pour la première fois lors d’une retraite silencieuse au cours de laquelle nous devions contempler la même question : Qui es-tu, Seigneur mon Dieu, et qui suis-je ? Dans la chapelle, devant le Saint-Sacrement, je me suis agenouillée et j’ai fait cette prière.

Dieu m’a révélé mon cœur, couvert de vieux pansements imbibés de sang, blessé et endurci. Au fil des ans, j’avais érigé des barrières autour de mon cœur pour le protéger. Dans cette chapelle, j’ai réalisé que je ne pouvais pas me guérir moi-même ; j’avais besoin que Dieu me sauve. J’ai crié vers Lui : « Je n’ai pas de balle d’or à donner, je n’ai que mon cœur blessé ! J’ai senti Dieu me répondre : « Ma fille bien-aimée, C’EST ÇA la balle d’or. Je la prends. »

J’ai donc fait le geste suivant tout en larmes. J’ai retiré mon cœur de ma poitrine et levé les mains en signe d’offrande en disant : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à toi. » Dès lors Sa présence m’a envahie et j’ai su que j’étais guérie d’une maladie qui m’avait tenue en esclavage pendant la plus grande partie de ma vie. Sur le mur à côté de moi, j’ai remarqué une représentation du retour du fils prodigue de Rembrandt et j’ai immédiatement senti que mon Père m’avait accueillie à la maison. J’étais la fille prodigue qui revenait dans la pauvreté et la détresse, se sentant indigne et repentante, et qu’Il m’accueillait tendrement comme Sa fille.

Souvent, notre conception mondaine de l’amour limite notre compréhension de ce que Dieu peut faire pour nous. L’amour humain, aussi bien intentionné soit-il, est conditionnel. Mais l’amour de Dieu est indéfectible et sans mesure ! Dieu n’est jamais en reste en matière de générosité ; Il ne retient jamais son affection.

L’orgueil ou la peur nous poussent à n’offrir à Dieu que le meilleur de nous-mêmes, ce qui L’empêche de transformer les parties que nous dévalorisons. Pour recevoir Sa guérison, nous devons tout Lui abandonner et Le laisser décider de la manière dont Il nous transformera. La guérison de Dieu est souvent inattendue. Elle nécessite notre entière confiance. C’est pourquoi nous devons écouter Dieu qui veut le meilleur pour nous. Entendre Dieu commence lorsque nous Lui abandonnons tout. En plaçant Dieu en premier dans notre vie, nous commençons à coopérer avec Lui. Dieu veut tout notre être – le bon, le mauvais et le laid – parce qu’Il veut guérir ces endroits sombres par Sa lumière bienfaisante. Dieu attend patiemment que nous Le trouvions dans notre petitesse, dans notre état complètement brisé.

Courons vers Dieu et embrassons-Le comme des enfants perdus qui rentrent chez leur Père, sachant qu’Il nous accueillera à bras ouverts. Nous pouvons prier comme François : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à Toi », confiant qu’Il nous transformera par son feu dévorant et nous dira : « Je prendrai tout cela et je te ferai tout neuf. »

Share:

Fiona McKenna

Fiona McKenna resides in Canberra, Australia, where she serves as the PPC Head of Liturgy, Sacramental Coordinator, and Cantor at her parish. She completed a Catholic ministry equipping course with Encounter School of Ministry, and is studying a Masters Degree in Theological Studies.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Latest Articles