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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

J’écoutais avec incrédulité les paroles réprobatrices de ma puéricultrice à domicile. Son regard et son ton désapprobateurs n’ont fait qu’accentuer les remous dans mon estomac.

Il existe peu de choses aussi communes à l’expérience humaine que de ressentir la piqûre du rejet ou de la critique. Il est difficile d’entendre des mots peu flatteurs sur notre comportement ou notre caractère à tout moment, mais c’est particulièrement difficile lorsque la critique est injuste ou inexacte. Comme le disait souvent mon mari, « la perception est la réalité » ; j’ai pu constater la véracité de cette affirmation à maintes reprises. Ainsi, les accusations qui blessent le plus profondément sont celles qui semblent sortir de nulle part, lorsque le jugement de nos actions peut ou non refléter les intentions de notre cœur. Il y a quelques années, j’ai été victime des actions d’une personne qui avait mal compris mes intentions.

En attente d’un miracle

À l’époque, j’étais une mère à la fin de la trentaine, très reconnaissante d’avoir deux enfants en bas âge. Malgré des efforts intentionnels et opportuns pour concevoir, pendant une année entière, la parentalité est restée un simple rêve pour mon mari et moi. En quittant le cabinet du gynécologue après une énième visite, j’ai accepté à contrecœur ce qui semblait inévitable : notre seule option était désormais l’utilisation de médicaments de fertilité. En me dirigeant vers la voiture, j’ai fait remarquer avec désolation : « Je suppose que nous devrions nous arrêter à la pharmacie sur le chemin du retour pour faire remplir cette ordonnance ». C’est alors que j’ai entendu mon mari dire : « Donnons un mois de plus à Dieu. » Quoi ? Nous Lui avions déjà donné un an et nous étions mariés depuis presque deux ans. Nos fréquentations avaient été lentes à s’épanouir. Les années s’étaient accumulées jusqu’à ce que j’aie 33 ans et que j’entende le tic-tac régulier de mon « horloge biologique ». En rentrant chez moi, j’ai pensé que je pouvais attendre un mois de plus pour commencer à prendre ce médicament…

J’ai regardé le centre du bâtonnet blanc avec la ligne bleue. L’excitation m’a saisie et je suis sortie de la salle de bains en courant et en criant sauvagement : « Nous sommes enceintes !! » 10 jours plus tard, je me suis tenue devant ma « famille » spirituelle et j’ai annoncé la bonne nouvelle, sachant que beaucoup de ces amis s’étaient joints à nous pour prier pour l’existence de ce bébé.

Pendule oscillant

Quatre ans plus tard, nous avions notre petite fille tant attendue, Kristen, et notre fils grégaire d’un an, Timmy, et j’écoutais avec incrédulité les paroles réprobatrices de ma puéricultrice, « Miss Phyllis ». Des phrases telles que « la rébellion chez les enfants doit être étouffée », des versets sont écrits à la main pour décrire les conséquences de l’erreur apparente que j’ai commise. Son regard et son ton désapprobateurs ont encore plus agité mon estomac. Je voulais me défendre, expliquer que j’avais lu un livre sur l’éducation des enfants l’un après l’autre et que j’essayais de tout faire comme le suggéraient les « experts ». J’ai bredouillé que j’aimais beaucoup mes enfants et que j’essayais de tout mon cœur d’être une bonne mère. Retenant mes larmes, je suis partie, les enfants en tête.

En arrivant à la maison, j’ai mis Timmy à la sieste et j’ai installé Kristen dans sa chambre avec un livre à feuilleter, afin d’avoir le temps de réfléchir sur ce qui venait de se passer. Comme je le fais habituellement en cas de crise ou de problème dans ma vie, j’ai commencé à prier et à demander au Seigneur la connaissance. Je me suis rendue compte que deux choix s’offraient à moi : je pouvais nier les paroles de cette femme qui s’était occupée de mes enfants avec patience et amour depuis que ma fille avait 13 mois. Je pouvais essayer de justifier mes actes, réaffirmer mes intentions et commencer à chercher une nouvelle personne pour s’occuper de mes enfants. Ou bien je pouvais examiner ce qui avait pu provoquer sa réaction inhabituelle et voir s’il y avait un fond de vérité dans son blâme. J’ai choisi cette dernière option et, en cherchant le Seigneur, j’ai réalisé que j’avais laissé le pendule aller trop loin dans la direction de l’amour et de la miséricorde à l’égard de mes enfants. J’avais utilisé leur jeune âge pour excuser leur désobéissance, croyant que si je les aimais suffisamment, ils finiraient par faire ce que je leur demandais.

Avant la chute

Je ne pouvais pas prétendre que les mots de Phyllis ne m’avaient pas blessée. Elles l’avaient été, profondément. Que sa perception de mon rôle de parent soit vraie ou non n’avait pas d’importance. Ce qui importait, c’était de savoir si j’étais prête à faire preuve d’humilité et à tirer des leçons de cette situation. Comme le dit le « Bon Livre », « l’orgueil précède la chute », et Dieu sait que j’étais déjà tombée bien bas du piédestal de l’éducation parfaite que je m’étais fixée. Je ne pouvais certainement pas me permettre une autre chute en m’accrochant à mon orgueil et à mes blessures. Il était temps de reconnaître que les « experts » qui écrivent les livres ne sont peut-être pas ceux qu’il faut écouter exclusivement. Parfois, c’est la voix de l’expérience qui mérite notre attention.

Le lendemain matin, j’ai aidé les enfants à s’asseoir dans leurs sièges auto et j’ai emprunté le chemin habituel pour me rendre chez Phyllis, la nourrice de Kristen et Timmy. Je savais que je ne serais pas toujours d’accord avec les conseils qu’elle me donnerait à l’avenir, mais je savais qu’il fallait une femme sage et courageuse pour prendre le risque de me défier pour le bien de notre famille. Après tout, le mot « discipline » vient du mot « disciple », qui signifie « apprendre ». J’étais un disciple de Jésus depuis de nombreuses années, m’efforçant de vivre ses idéaux et ses principes. J’avais appris à lui faire confiance en rencontrant son amour immuable, encore et encore, dans ma vie. J’acceptais cette discipline maintenant, sachant qu’elle était le reflet de son amour qui voulait le meilleur non seulement pour moi, mais aussi pour notre famille.

En descendant de la voiture, nous nous sommes approchés tous les trois de la porte d’entrée, lorsque je me suis arrêtée pour lire une fois de plus l’écriteau en bois sculpté à la main qui se trouvait à la hauteur de mes yeux : « Quant à moi et à ma maison, nous servirons le Seigneur. » Oui, c’est ce que Phyllis avait fait. Tout comme le Seigneur le fait pour nous chaque jour si nous avons des oreilles pour entendre, Il « discipline ceux qu’il aime ». Jésus, notre Maître, travaille avec ceux qui sont prêts à risquer d’être rejetés pour le bien d’autrui. Phyllis s’efforçait certainement de suivre ses traces. Reconnaissant que cette femme pleine de foi eût l’intention de me transmettre ce qu’elle avait appris du Maître, j’ai frappé à la porte d’entrée. Lorsqu’elle s’est ouverte pour nous permettre d’entrer, il en a été de même pour la porte de mon cœur.

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By: Karen Eberts

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

À moitié paralysée après une morsure d’araignée venimeuse, Marisana Arambasic baissait d’heure en heure. Et pourtant, elle s’accrochait au Chapelet pour pouvoir « arracher » un miracle.

J’ai vécu très longtemps à Perth en Australie, mais je suis originaire de la Croatie. À l’âge de 8 ans, j’ai été témoin d’un miracle. J’ai vu un estropié de 44 ans guérir par la puissante intercession de la Sainte Vierge Marie. Beaucoup d’entre nous avons été témoins de ce miracle. Je me rappelle encore avoir couru vers lui, tout de suite après sa guérison, et touché ses pieds, très impressionnée et émerveillée. Malgré cette expérience, en grandissant, je me suis éloignée de Dieu. Je croyais que le monde m’appartenait. Tout ce qui comptait pour moi était de bien profiter et de jouir de la vie. Ma mère s’inquiétait car j’avais pris le mauvais chemin. Elle demandait régulièrement des messes pour moi. Elle priait beaucoup la Sainte Vierge d’intercéder pour moi. Et même après 15 ans de prière assidue, je n’avais changé en rien. Une fois, quand ma maman a parlé de moi à un curé de la ville, il lui a répondu : « Elle vit pour le moment dans le péché. Quand elle cessera d’offenser le Bon Dieu, Il la ramènera et elle se mettra à genoux. À ce moment-là, toutes les grâces obtenues à travers la Sainte Messe se déverseront sur elle et vous verrez des miracles. »

La morsure venimeuse

Cette prophétie se réalisa quand j’avais 33 ans. En tant que mère célibataire, j’avais touché le fond. Puis, petit à petit, je suis revenue à Dieu. J’ai senti que la Sainte Vierge m’aidait à traverser ces moments difficiles. Un jour, une araignée à queue blanche m’a mordue à la main gauche. C’était une espèce venimeuse qui existe en Australie. Malgré ma santé solide, je n’ai pas pu me remettre de cette morsure. La douleur était horrible. Tout le côté gauche de mon corps était paralysé. Je ne pouvais plus voir avec mon œil gauche. Ma poitrine, mon cœur, tous mes organes semblaient souffrir de crampes. J’ai eu recours à des spécialistes et pris tous les médicaments qu’ils m’avaient prescrits. Mais, pas de guérison.

Dans ces moments de désespoir, j’ai saisi mon Chapelet et j’ai commencé à prier comme jamais. Au début, je me suis mise à genoux et prié le Chapelet tous les jours. Mais mon état a vite empiré et je ne pouvais plus m’agenouiller. J’ai dû rester clouée au lit. Il y avait des ampoules partout sur mon visage et les gens hésitaient même à me voir. Cela a augmenté ma douleur. J’ai commencé à perdre énormément de poids. La seule chose que je pouvais manger, c’étaient des pommes. Si je mangeais autre chose, j’avais des spasmes douloureux. Je ne pouvais avoir que des sommeils qui duraient de 15 à 20 minutes, pour me réveiller ensuite avec des crampes partout dans le corps. La dégradation de ma santé affectait beaucoup mon fils, alors âgé de 15 ans. Il s’éloigna de moi en se réfugiant dans les jeux vidéos. Même si je m’entendais très bien avec mes frères et sœurs, il se trouvait qu’ils habitaient tous à l’étranger. Quand je leur fis part de mon état, mes parents se rendirent immédiatement à Medjugorje. Ils ont rencontré un prêtre qui a prié pour moi.

Au même moment, je me trouvai allongée chez moi, dans la cuisine sur un matelas posé par terre, car je ne pouvais pas me déplacer de chambre en chambre. Je me sentis subitement capable de me lever et de marcher, même si j’avais de la douleur. J’ai appelé ma sœur au téléphone et j’ai appris qu’un prêtre avait prié la Sainte Vierge et lui avait demandé d’intercéder pour ma guérison. Je n’ai pas réfléchi plus loin. J’ai immédiatement pris les billets pour aller à Medjugorje. Je partais malgré les avis contraires et conseils des spécialistes de santé qui estimaient que mon taux d’immunité était bas et que mon corps était affaibli. J’ai pourtant décidé de partir.

En haut de la Colline

Quand je suis arrivée en Croatie, ma sœur est venue me chercher à l’aéroport et nous sommes arrivées à Medjugorje dans la soirée. J’ai rencontré le prêtre qui a prié avec mes parents. Il a prié pour moi et m’a demandé de monter à la Colline des Apparitions le lendemain. À cette époque-là, je ne pouvais manger rien d’autre que des pommes sous peine d’avoir la gorge bloquée. Et j’avais des cloques partout. Cependant, je ne pouvais pas attendre pour gravir cette Colline où la Sainte Vierge était apparue. Ma sœur a voulu m’accompagner mais je voulais aller seule. Je ne voulais que personne ne voit ma souffrance. Quand je suis montée là-haut, il neigeait.

Il n’y avait pas beaucoup de monde là-bas. J’ai eu un moment tout spécial avec la Vierge Marie. Je sentais qu’elle entendait mes prières. Je lui ai demandé de m’accorder une seconde chance et aussi de pouvoir passer plus de temps avec mon fils. J’ai prié : « Jésus, ayez pitié de moi. »

J’ai récité le Notre Père pendant que je redescendais de la Colline. Quand je suis arrivée au « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour », je me suis sentie triste, car je ne pouvais pas du tout manger de pain. J’avais profondément envie de recevoir l’Eucharistie, mais je ne le pouvais pas. J’ai prié pour être à nouveau capable de manger du pain. Ce jour-là, je décidai d’essayer de manger un petit peu de pain. Je n’ai pas eu de réaction négative. Et j’ai dormi pendant deux heures. La douleur et les symptômes avaient diminué. Je me sentais comme si j’étais dans un paradis sur terre.

Le lendemain, je suis retournée et j’ai gravi la Colline de Jésus où il y a une grande croix. J’étais submergée de paix. J’ai demandé à Dieu de me montrer mes péchés pour que je les vois tels que Lui Il les voit. À mesure que je montais, Dieu m’a révélé des péchés que j’avais oubliés. Je désirais aller me confesser dès que je serai redescendue de la colline. J’étais remplie de joie. Même si ça a pris un peu de temps, je suis à présent, totalement guérie.

En songeant maintenant à tout cela, je me rends compte que mes souffrances m’ont rendue meilleure. Je suis devenue beaucoup plus compatissante et j’arrive à pardonner facilement. La souffrance nous enferme dans la solitude et le désespoir. Tout peut s’écrouler, votre situation financière, et même votre mariage. Dans ces moments-là, vous devez garder espoir. La foi vous permet d’avancer face à l’inconnu et de traverser des chemins inhabituels, portant votre croix jusqu’à ce que la tempête soit passée.

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By: Marisana Arambasic

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

J’arrivais à distinguer la tête et les épaules d’un homme avec ses cheveux tombant jusqu’aux épaules et avec quelque chose de pointu au-dessus de son front

Il faisait tard, c’était à la tombée du jour. Je me suis assise dans la chapelle improvisée que nous avions installée pour la retraite diocésaine annuelle des jeunes. J’étais fatiguée. Fatiguée de m’être dépensée à organiser le week-end en tant qu’intervenante pour la pastorale des jeunes et en outre, à cause de mon premier trimestre de grossesse.

Je m’étais portée volontaire pour cette heure d’adoration. L’opportunité d’avoir les 24 heures d’adoration était un énorme atout pendant le déroulement de cette retraite. C’était toujours édifiant de voir des jeunes passer du temps avec Notre Seigneur.

Mais moi, j’étais fatiguée. Je savais que je devais rester un moment ici. Pourtant les minutes traînaient, et je ne pouvais m’empêcher de me gronder moi-même pour mon manque de foi. Me voilà en présence de Jésus, mais trop fatiguée pour faire quoi que ce soit, si ce n’est de penser à ma propre fatigue ! J’étais en pilotage automatique et je commençais à me demander si ma foi était placée plus haut que le niveau purement intellectuel. C’était ce que je savais dans mon esprit, pas dans mon cœur.

Changement subit et radical

Avec le recul, je me dis que cela n’aurait pas dû être une surprise. J’avais toujours pensé de manière intellectuelle. J’aimais trop apprendre. Lire et échanger sur des sujets pesants m’a toujours remué l’âme. Écouter ce que pensent les autres et prêter l’oreille à leurs points de vue m’a toujours permis de songer, revoir et réexaminer le monde dans lequel nous vivons.

C’est précisément cette passion pour la connaissance qui m’a amenée à mon immersion profonde dans la foi catholique. J’hésite à désigner cela de « retour » parce que je n’avais jamais abandonné la foi, mais j’étais sûrement une catholique superficielle, un nourrisson en matière de foi.

Pendant ma première année après le lycée, ma vie a subitement et totalement changé de trajectoire. Mon idée sur ce que signifiait « être catholique », et tout ce que j’avais appris dans mon enfance- dans ma paroisse avec leur zèle à évangéliser et à enseigner le catéchisme a été balayé par les homélies et les échanges effectués auprès d’un certain ordre religieux.

Je devins très vite une élève curieuse et acharnée concernant le catholicisme. Plus j’apprenais, plus je me rendais compte que j’avais besoin d’apprendre encore plus. Ceci m’a, à la fois, rendue plus humble et remplie d’énergie.

J’ai commencé à aller à la messe en semaine et aussi à l’adoration. J’ai pris part aux sessions et tout cela a abouti à ma participation aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Je me suis délectée en assistant aux cérémonies d’ordinations, aux messes chrismales et ainsi de suite. Le plus souvent j’y allai par moi-même, par mes propres moyens.

Le lien qui manquait ?

Je grandis dans la connaissance de la foi et commençai à ressentir un appel au ministère à travers le journalisme et le mouvement des jeunes. Je changeai de diplôme universitaire, puis rencontrai mon mari que j’ai maintenant, et m’embarquai dans une toute nouvelle vocation : la maternité.

Et pourtant, cinq ans après les premiers événements qui déclenchèrent mon « immersion », ma foi était plus au niveau intellectuel que pratique. La connaissance que j’avais acquise n’avait pas encore commencé à s’infiltrer dans mon âme. J’accomplissais les choses qui devaient être faites, mais, je ne « sentais » pas, dans mon cœur, cet amour intense et profond pour Dieu.

Voilà où j’en étais. Faisant ce qui devait être fait. Usée par l’épuisement, j’étais en train d’accomplir des choses que j’aurais dû faire depuis le début. J’ai demandé à Jésus de m’aider. Je l’ai prié de m’aider pour que ma foi en Lui, mon amour pour Lui soient vrais et palpables.

Les ombres continuaient de s’allonger et les flammes des bougies vacillaient de chaque côté de l’ostensoir orné d’or. Je contemplai Notre Seigneur, essayant de fixer mon esprit et de ne penser qu’à Lui seul.

Me prélassant en Sa présence

Tandis que les ombres s’allongeaient à travers l’ostensoir, une image commença à émerger sur le côté droit du panneau de verre qui abritait Notre Seigneur. C’était comme si l’on voyait un de ces vieux portraits Victoriens, de profil. Les ombres créant l’apparence d’un visage, vu de profil.

Je pouvais distinguer la tête et les épaules d’un homme. Sa tête était baissée, il regardait vers la gauche. Quelques ombres à l’arrière-plan engendrèrent des formes, des silhouettes, mais, sans aucun doute, cet homme avait les cheveux jusqu’aux épaules et quelque chose de pointu au-dessus de son front.

C’était Lui. Pendant sa crucifixion. Là, sur l’ostensoir, chevauchant la présence réelle, se dessinait le profil ombragé de mon Sauveur sur la Croix, déversant tout son amour pour moi. Et moi, je n’aurai jamais pu L’aimer plus que ça.

Enracinée dans l’amour

J’étais tellement conquise et impressionnée que je passais avec Lui plus de temps que programmé. Ma fatigue s’en alla et je voulus me prélasser en sa présence. Je ne peux jamais aimer Jésus autant que Lui, Il m’aime, mais je ne voudrais jamais qu’Il doute de l’amour que j’ai pour Lui.

Ce soir-là, et il y a quinze ans de cela maintenant, Jésus a démontré une vérité vitale concernant notre foi : elle ne peut pas porter de fruit si elle n’est pas enracinée bien comme il faut dans Son amour.

Car, s’il est toujours digne d’intérêt de faire les choses parce qu’elles sont correctes, c’est infiniment mieux de faire ces mêmes choses par amour pour Dieu. Même quand on ne le « sent » pas.

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By: Emily Shaw

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Une des plus grandes tragédies du monde présent est la mauvaise idée que la science et la religion doivent être en guerre…

J’ai passé la totalité de ma scolarité – école primaire et secondaire – dans le public, où la foi et la culture laïque s’affrontaient. Pendant des années, j’ai entendu l’affirmation réitérée que la foi et le monde réel ne peuvent tout simplement pas aller ensemble. La foi est réservée à ceux qui ont subi un lavage de cerveau, aux rêveurs, et à ceux qui refusent de voir la vie réelle. C’est devenu démodé selon beaucoup, quelque chose dont on n’a plus besoin maintenant qu’on a la science moderne et la philosophie pour tout expliquer. Cet affrontement devenait toujours flagrant pendant mes cours de sciences. Si ce n’était pas déclaré ouvertement par les enseignants, c’était du moins indiqué, observé et pointé du doigt par les élèves qui y faisaient allusion en disant que l’on ne peut croire à la fois en Dieu et en la science. Les deux s’excluent mutuellement, tout simplement. Quant à moi, je croyais que rien ne pouvait être loin de la vérité. À mes yeux, tout dans la nature prouve que Dieu existe.

Le Dessein Parfait de Dieu

Quand nous regardons le monde autour de nous, nous pouvons constater que tout est conçu à la perfection. Le soleil est à une distance parfaite de la Terre pour permettre la vie sur terre. Les êtres vivants dans les océans ne semblent avoir aucune utilité mais en réalité, ils aident à enlever le dioxyde de Carbone présent dans les mers et dans l’atmosphère, permettant ainsi la vie à d’autres espèces. Le cycle de la lune qui a lieu dans l’espace, tellement loin de nous, est celui qui provoque les marées en face de nous. Ainsi, même les actions quelconques qui se déroulent dans la nature, ne sont pas si banales que ça quand on les voit de plus près.

Quand j’étais en première année au lycée, j’avais choisi de suivre une formation en sciences environnementales. Dans mon unité préférée, nous avons étudié les cycles de la nature. J’étais particulièrement impressionnée par le cycle de l’Azote. L’Azote est un nutriment crucial pour la croissance des plantes, et cependant, il ne peut pas être utilisé comme tel à cet effet. Pour que ce gaz présent dans l’atmosphère soit transformé de manière à être utilisé, on a besoin de bactéries du sol ou de l’énergie d’un éclair. Un éclair, quelque chose qui a l’air tellement banal et sans importance mais qui joue un rôle énorme !

Tout dans la nature est entrelacé de manière parfaite, tout comme dans le plan de Dieu pour notre vie. Même la toute petite des choses a sa chaîne de causes et de conséquences, le tout en vue d’un intérêt sublime qui pourrait changer le cours du monde s’il venait à manquer. Sans la lune, les animaux et plantes innombrables qui dépendent du flux et reflux des marées mourraient. Sans ces éclairs à l’apparence banale, nos plantes auraient du mal à pousser car la fertilité de la terre diminuerait.

De même, chaque incident qui survient dans notre vie, même s’il a l’air déroutant ou insignifiant, est quelque chose que Dieu a prévu à l’avance et inclus dans Son plan, préparé de manière parfaite pour nous, lorsque nous nous mettons au diapason avec Sa volonté. Si dans la nature tout a un rôle à jouer, alors tout ce qui arrive dans notre vie doit aussi avoir un plus grand sens.

Le Créateur dans la Création

J’ai toujours entendu dire qu’on trouve Dieu dans ces trois choses : la vérité, la beauté et la bonté.

Une analyse logique de la fonction exercée par la nature peut servir de preuve à la vérité et permet de voir comment Dieu incarne cette vérité. Mais Dieu n’est pas seulement le symbole de la vérité, Il est l’essence même de la beauté. De même, la nature n’est pas seulement un système de cycles et de cellules mais aussi une chose d’une grande beauté, une des représentations des nombreuses facettes de Dieu.

Un de mes endroits préférés pour prier a toujours été dans mon surfboard, en plein milieu de l’océan. Le fait de regarder la beauté de la création autour de moi me rapprochait du Créateur. Sentir la force des vagues et reconnaître ma petitesse au milieu de cette mer vaste, m’aidait toujours à me souvenir de l’immense puissance de Dieu. L’eau est partout et elle est présente en tout, en nous, dans la mer, dans le ciel, dans les plantes et dans les animaux de la nature.

Même si elle change de forme – solide – liquide – gazeuse – elle reste toujours de l’eau. Cela nous rappelle que Dieu se révèle en tant que Père, Fils et Saint-Esprit. Tout ce qui vit a besoin d’eau pour vivre. Nous avons non seulement besoin d’eau mais nos corps aussi sont formés en grande partie d’eau. Dieu aussi est omniprésent ; Il est la source de la vie et la clé pour assurer toute vie. Il est présent en nous et en tout ce qui nous entoure.

Quand je regarde le monde, je vois le Créateur. Je sens les battements de Son Cœur quand je suis allongée au soleil sur l’herbe tendre au milieu des fleurs. Je regarde comment il a peint avec perfection les fleurs sauvages – avec des couleurs aussi vives que celles que l’on trouverait sur la palette d’un artiste – en sachant que cela me réjouirait le cœur. La beauté de la nature est incommensurable. Les humains ont été attirés par elle et ont tenté de la recréer à travers l’art et la musique. Nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu et Son amour de la beauté ne pouvait pas être plus évident que cela. Nous le voyons partout autour de nous. Nous voyons par exemple l’Art de Dieu dans la conception et la création complexes d’une feuille d’automne et Sa musique dans le son des vagues qui s’écrasent et aussi dans le chant des oiseaux que l’on entend tous les matins.

Des mystères qui n’en finissent pas

Le monde peut tenter de nous dire que le fait de suivre Dieu, de se mettre à l’écoute de la Sagesse antique de la Bible, ou de se concentrer sur la foi sont des manières ignorantes de rejeter la Vérité. On nous dit que la Science est la vérité et que la religion ne l’est pas. Cependant, ce que beaucoup oublient de voir, c’est que Jésus est réellement venu en Vérité incarnée. Dieu et la Science ne s’excluent pas l’un l’autre ; c’est plutôt une preuve encore plus grande qu’une création parfaite suppose l’existence d’un Créateur parfait. Les traditions religieuses et les découvertes scientifiques peuvent toutes les deux être bonnes. La foi n’est pas en train de devenir obsolète à l’époque moderne où nous vivons ; toutes nos avancées scientifiques ne font que nous présenter d’encore plus belles perspectives sur les mystères de Dieu qui n’en finissent pas.

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By: Sarah Barry

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Beaucoup d’entre nous connaissent la parabole de l’Évangile de Luc (Luc 18, 9-14) qui met en scène et en contraste les prières du pharisien et du collecteur d’impôts. Lorsque nous comparons leurs prières, nous pouvons nous identifier davantage à la prière du pharisien qui remercie Dieu de ne pas être un pécheur comme le collecteur d’impôts. Nous estimant généreux, nous avons peut-être fait une telle prière sans reconnaître l’attitude moralisatrice et le sentiment de supériorité qu’elle renferme. Jésus loue au contraire l’humble prière du collecteur d’impôts, dont l’humilité et l’honnêteté lui permettent de rentrer chez lui justifié.

Si nous adoptons l’attitude du collecteur d’impôts, nous ne risquons pas de juger les autres injustement. Si nous nous considérons sincèrement comme le pécheur que nous sommes, comment pourrions-nous prononcer le jugement final sur autrui ? Juger de la destinée finale d’autrui relève d’une attitude de supériorité, d’un sentiment d’orgueil dont on pourrait dire qu’il est le premier et le plus grand des péchés. Notre Seigneur laisse toujours la porte de la miséricorde ouverte jusqu’au dernier moment.

Au cours de notre journée, nous arrêtons-nous pour réfléchir au nombre de fois où nous jugeons les autres sur la base de perceptions extérieures, alors que le Seigneur voit dans leur cœur ? Vous arrive-t-il de condamner les autres lorsque vous regardez ou lisez les nouvelles ? Combien de fois la race, la religion, l’orientation sexuelle ou toute autre caractéristique différente de la nôtre nous incite-t-elle à porter un jugement négatif sur une personne ?

Malheureusement, beaucoup d’entre nous ne se rendent pas compte de la gravité qu’il y a à juger les autres sans examiner de près nos propres actions et motivations. Dans les Évangiles, Jésus étreint les exclus et les pécheurs. Il fait preuve d’amour et d’acceptation envers ceux que les pharisiens bien-pensants et les scribes rejetaient. La compassion de Jésus pour les pécheurs devrait remplir nos cœurs – chaque fois que nous avons affaire à des personnes différentes de nous ou dont les actions nous offensent.

Lorsque nous réalisons avec humilité que nous sommes effectivement pécheurs, nous nous jetons à la miséricorde de Dieu et réalisons alors que le sang versé par Jésus au Calvaire l’a été pour nous, pour nos ennemis et pour ceux que nous sommes enclins à juger. Ces personnes ont, elles aussi, des âmes précieuses que Jésus souhaite racheter.

Lorsque nous prions pour les autres, examinons d’abord l’attitude que nous avons à leur égard. Notre attitude est-elle compatissante ou purement fondée sur un jugement ? Une prière qui vient d’un cœur aimant sera plus fructueuse qu’une prière née d’un jugement.

Demandons au Seigneur de nous pardonner pour toutes les fois où nous avons jugé les autres injustement et supplions-Le de nous bénir en nous donnant un cœur compatissant comme le Sien.

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By: Susan Uthup

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

« Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin… » (Isaïe 53, 6)

Ma voiture actuelle est équipée d’un système d’alerte de franchissement involontaire de ligne. Chaque fois que je m’écarte de la voie qui m’est assignée, la voiture m’envoie un signal d’avertissement.

Au début, c’était ennuyeux, mais maintenant je l’apprécie. Mon ancienne voiture ne disposait pas d’une technologie aussi avancée. Je ne m’étais pas rendue compte à quel point je déviais souvent de ma trajectoire lorsque je conduisais.

Ces derniers mois, j’ai commencé à participer au sacrement de la réconciliation (confession). Pendant des décennies, j’avais ignoré cette pratique.

J’ai eu l’impression que c’était une perte de temps. Je me suis dit : « Pourquoi une personne doit-elle confesser ses péchés à un prêtre alors qu’elle peut s’adresser directement à Dieu ? » Faire régulièrement son examen de conscience est inconfortable. Admettre ses péchés à voix haute est humiliant. Mais l’alternative est encore pire. C’est comme refuser de se regarder dans un miroir pendant des années. Vous pouvez avoir toutes sortes de choses collées sur votre visage, mais vous allez de l’avant avec la fausse impression que vous avez l’air bien.

Aujourd’hui, j’essaie de me confesser chaque semaine. Je prends le temps de l’introspection et de l’examen de conscience. J’ai remarqué un changement en moi. Aujourd’hui, au fil des jours, mon système d’alerte interne a été réactivé. Chaque fois que je m’écarte du chemin du bien par des efforts sans but et des poursuites sans fin, ma conscience me donne un signal. Cela me permet de revenir sur le bon chemin avant de m’égarer trop loin dans la zone dangereuse.

« Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes. » (1 Pierre 2, 25)

Le sacrement de réconciliation est un don que j’ai trop longtemps ignoré. J’étais comme une brebis égarée. Mais maintenant, je me suis tournée vers mon berger, le gardien de mon âme. Il veille sur mon esprit lorsque je m’égare. Il me réoriente vers le chemin du bien et de la sécurité.

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By: Nisha Peters

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Avez-vous déjà entendu parler d’un voleur qui s’est transformé en saint ? Moïse le Noir était le chef d’une bande de voleurs qui attaquaient, volaient et assassinaient les voyageurs dans le désert égyptien. La seule mention de son nom semait la terreur dans le cœur des gens. À une occasion, Moïse dut se cacher dans un monastère et fut tellement étonné de la façon dont il était traité par les moines qu’il se convertit et devint moine ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Un jour, quatre brigands de son ancienne bande sont descendus dans la cellule de Moïse. Comme il n’avait rien perdu de sa grande force physique, il les attacha tous. Les jetant par-dessus son épaule, il les amena au monastère, où il demanda aux anciens ce qu’il fallait faire d’eux. Ceux-ci ordonnèrent de les libérer. Les voleurs, apprenant qu’ils étaient tombés sur leur ancien chef et qu’il les avait traités avec bonté, suivirent son exemple : ils se repentirent et devinrent moines. Plus tard, lorsque le reste de la bande de voleurs entendit parler du repentir de Moïse, ils abandonnèrent également le vol et devinrent des moines fervents.

Après de nombreuses années de lutte monastique, Moïse est ordonné diacre. Pendant quinze ans encore, il poursuivit ses travaux monastiques. Environ 75 disciples se réunirent autour du saint vieillard, à qui le Seigneur avait accordé les dons de sagesse, de vision et de pouvoir sur les démons.

Un jour, un frère a commit un délit à Scété, le camp des moines. Une assemblée s’étant réunie pour décider de cette affaire, on envoya chercher Abba Moïse, mais il refusa de venir. Ils lui envoyèrent alors le prêtre de l’église, en le suppliant : « Viens, car tout le peuple t’attend », et finalement, il répondit à leurs supplications.

Il prit un panier troué, le remplit de sable et le porta sur ses épaules. Ceux qui allaient à sa rencontre lui demandèrent : « Que signifie cela, ô Père ? ». Il répondit : « Le sable, ce sont mes péchés, qui s’écoulent derrière moi et que je ne peux pas voir. Mais je suis venu ici aujourd’hui pour juger des fautes qui ne sont pas les miennes. » Ayant entendu cela, ils libérèrent ce frère et ne lui dirent plus rien.

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By: Shalom Tidings

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

OBJECTION :

« Les femmes qui ont été violées devraient pouvoir se faire avorter de leur fœtus. »

RÉPONSE :

Le viol est un crime horrible, et les pro-choix comme les pro-vie sont d’accord sur ce point. Il faut rendre justice au violeur. Cependant, l’avortement permettra-t-il à la femme de s’en sortir ?

Les résultats d’une enquête menée auprès de 200 femmes ayant été victimes d’agressions sexuelles et ayant eu des enfants à la suite de ces agressions ont montré que le traitement n’était d’aucune utilité. Ce fait est documenté dans le livre intitulé « Victims and Victors : Speaking Out About Their Pregnancies, Abortions, and Children Resulting from Sexual Assault » de Makimaa Sobie Reardon. L’étude a montré que, parmi celles qui sont tombées enceintes, ce ne sont pas les femmes qui étaient intéressées par l’avortement. C’est plutôt l’environnement des personnes qui leur ont dit d’avorter qui les a incitées à le faire. L’étude a montré que les femmes qui se sont fait avorter ont consulté davantage pour l’avortement que pour le viol.

Le viol est un acte de violence qui leur est fait, mais après l’avortement, elles ont le sentiment que c’est elles qui ont commis l’acte de violence. La souffrance de la culpabilité de ces femmes est totalement ignorée par les médias et c’est une honte. Les témoignages de ces femmes peuvent être analysés plus en profondeur par des organisations telles que « Rachel’s Vineyard » et « Silent No More ». Après avoir pris connaissance des preuves statistiques, beaucoup se posent la question suivante : Pourquoi aggraver le mal par le mal en tuant l’enfant ?

Les femmes méritent de la compassion et de l’aide face à cette terrible injustice, mais pourquoi ne pas accorder également de la compassion et de l’aide à l’enfant ? Nous nous mettons à la place de la mère et avons de la compassion pour elle, mais nous ne nous mettons pas aussi à la place de l’enfant. L’enfant est aussi innocent que la mère. Ce bébé doit-il être tué à cause du crime du père ? Ce bébé peut être aimé par sa mère, et le pouvoir de l’amour peut tout surmonter.

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By: Luke Lancaster

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Saint Laurent était l’un des sept diacres chargés d’aider les pauvres et les nécessiteux sous le pape Sixte II et a été martyrisé pendant la persécution de l’empereur Valérien en 258.

Lorsque la persécution a éclaté, le pape Sixte a été condamné à mort. Alors qu’on le conduisait à l’exécution, Laurent le suivit en pleurant. « Père, où allez-vous sans votre diacre ? » demanda-t-il.

« Je ne te quitte pas, mon fils », répondit le pape. « Dans trois jours, tu me suivras. » Plein de joie, Laurent donna aux pauvres le reste de l’argent qu’il avait en main et vendit même des objets de valeur pour en avoir plus à distribuer.

Le préfet de Rome, un homme avide, pensait que l’Église cachait une grande fortune. Il ordonna donc à Laurent de lui apporter le trésor de l’Église. Le saint répondit qu’il le ferait en trois jours. Ensuite, il parcourut la ville et rassembla tous les pauvres et les malades qui étaient soutenus par l’Église. Lorsqu’il les présenta au préfet, celui-ci dit : « Voici le trésor de l’Église ! »

Dans sa grande colère, le préfet condamna Laurent à une mort lente et cruelle. Le saint fut attaché au sommet d’un grill en fer, au-dessus d’un feu doux qui rôtissait lentement sa chair. Mais Laurent brûlait d’un tel amour pour Dieu qu’il ne sentait presque pas les flammes.

Dieu lui a donné tant de force et de joie qu’il a même plaisanté pendant cette torture. « Retournez-moi », dit-il au juge. « J’en ai fini de ce côté-là ! »

Juste avant de mourir, Laurent a déclaré : « Enfin, j’ai fini ». Ensuite, il a prié pour que la ville de Rome se convertisse à Jésus et que la foi catholique se répande dans le monde entier. Après cela, il est allé recevoir la récompense du martyr. Aujourd’hui, Saint Laurent est considéré comme le saint patron des pauvres en raison de l’aide qu’il a apportée aux plus démunis tout au long de sa vie.

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By: Shalom Tidings

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Quelle est la clé de la joie dans cette vie ? Une fois que vous l’aurez trouvée, votre vie ne sera plus jamais la même.

Le récit du Christ guérissant les dix lépreux continue de m’impressionner profondément. La lèpre était une maladie horrible qui avait arraché des victimes à leurs familles et les avait isolées. « Aie pitié de nous », ils l’implorent. Et Il a pitié. Il leur redonne leurs vies. Maintenant, ils peuvent rentrer chez eux, prier Dieu en communauté et reprendre leur travail ; et échapper ainsi à la pauvreté écrasante qui les forçait à mendier tout. La joie dont ils ont fait l’expérience aurait été incroyable. Mais seulement un seul est revenu sur ses pas pour dire merci.

Au-delà du cadeau

Je n’ai pas l’intention de juger les neuf autres qui ne sont pas retournés, mais je trouve que celui qui est revenu a compris quelque chose de très important en ce qui concerne les « cadeaux ». Quand Dieu nous fait grâce de quelque chose, quand Il exauce une prière, c’est quelque chose d’entièrement personnel. Il est lui-même présent dans ce cadeau. Le point essentiel dans le fait de recevoir un cadeau, c’est d’accueillir en même temps la Personne qui le donne. Toute chose offerte avec amour, quelle qu’elle soit, représente en vérité, l’amour de la personne qui donne. Ainsi la personne qui reçoit un don, reçoit en fait, la personne même qui l’a donnée. Il se peut que ce cadeau se casse ou s’abîme, mais le lien avec la Personne qui nous l’a donné demeure. Comme Dieu qui est éternel, Son amour aussi est éternel, Il ne sera jamais repris. Tel un parent plein d’amour avec un enfant ingrat, Il continue à donner, attendant le moment du retour de cet enfant prodigue. Refuser de remercier quelqu’un pour ce qu’il a fait est le comportement d’un enfant gâté qui s’apparente à un vol. Dans son enthousiasme, le lépreux qui est revenu, ne L’a pas oublié.

L’esprit de gratitude est la racine de l’esprit religieux. Nos vies toutes entières, chacun des instants passés, ne sont que de purs cadeaux. Prenez un moment pour vous arrêter et réfléchir combien de bénédictions vous avez reçues. Que nous dit-Il, à chacun d’entre nous, personnellement ? « Je t’aime ». Chaque don reçu est une invitation à Lui rendre amour pour amour en utilisant Son cadeau et en partageant Son amour autour de nous. Si nous manquons de voir la personne qui est à l’origine des dons que nous avons reçus, alors, après un certain temps, ils n’auront plus beaucoup de valeur à nos yeux. Ils vont « vieillir » et être laissés de côté pendant que nous allons chercher frénétiquement encore plus.

Tout de suite après mon ordination, j’ai été chargé de visiter un hôpital psychiatrique et une prison avoisinante. À la prison, il y a souvent un long temps d’attente pour les formalités de sécurité avant d’entrer. Une fois qu’on est passé au bloc où il y a les cellules des détenus qui nous attendent, il y a encore un délai pénible. Après tout ce temps, je n’ai droit qu’à quarante minutes de conversation au téléphone avec le prisonnier que je ne peux voir qu’à travers une vitre.

Portes Verrouillées et Murs de Blocs

À l’opposé, même si chaque unité de service à l’hôpital est un endroit verrouillé, on m’avait donné une clé pour entrer et sortir. Excepté pour les patients les plus dangereux du service « Schizophrénie ». Il n’y avait pas de clé pour cela. Les gardes de sécurité devaient plutôt m’identifier à travers une caméra et ouvrir à distance les portes avec une télécommande. Une fois que la porte derrière moi s’était refermée, une autre s’ouvrait devant moi. Je pouvais entrer et voir les patients. Après tout un week-end passé avec des portes blindées et des murs de parpaing autour de moi, sous le regard des vigiles de sécurité et des caméras de surveillance, c’était un soulagement de pouvoir quitter cet endroit, de prendre ma voiture et de rentrer. En regardant le beau ciel bleu sans être encombré par des murs, j’étais pris dans une vraie sensation de joie profonde et euphorique. Pour la première fois, j’appréciai réellement et totalement cette liberté. Je pouvais prendre n’importe quelle sortie, me dis-je, et m’arrêter là où je veux. Aller à un ciné-parc et commander un café ou peut-être un donut. Je pouvais choisir librement et personne n’envisagerait de m’empêcher, ni de me chercher ou de me surveiller.

Au milieu de cette expérience euphorique, je me suis rendu compte combien j’avais pris tout pour acquis. C’est une expression bien intéressante. « Prendre pour acquis. » Ne pas se rendre compte et ne pas dire merci à celui qui nous a donné. La clé de la joie dans cette vie c’est de réaliser que tout est un don gratuit et ainsi, de devenir conscient qu’il y a une Personne derrière chaque cadeau, à savoir, Dieu Lui-même.

On ne comprend pas tout

L’autre point essentiel dans la guérison des dix lépreux a à voir avec la manière dont ils ont été guéris. Jésus leur a dit : « Allez-vous montrer aux prêtres. » (Ceux-ci étaient les seuls à pouvoir constater et confirmer la guérison et dire qu’ils pouvaient rentrer chez eux car ils n’étaient plus contagieux). Mais l’Évangile dit « qu’ils furent guéris en cours de route ». En d’autres mots, quand Jésus leur dit : « Allez-vous montrer aux prêtres », ils n’étaient pas encore guéris. Ils ont été guéris « en cours de route ». Imaginez le dilemme. « Comment irai-je me montrer aux prêtres puisque Tu n’as encore rien opéré pour moi ? Je suis encore un lépreux. » Aussi ils devaient croire. Ils devaient obéir et agir en faisant d’abord ce qui était dit. C’est seulement ainsi qu’ils ont été guéris.

C’est comme ça que ça fonctionne avec Dieu. Nous ne pouvons Le comprendre que lorsque nous choisissons de vivre par la foi en Le suivant d’abord – en Lui obéissant, même dans le noir, pour ainsi dire. Ceux qui tiennent absolument à tout comprendre avant d’agir échouent la plupart du temps.

Nous savons ce qu’Il nous a dit : Gardez les Commandements. Pendant le dernier repas, Il a instruit ses apôtres en disant : « Faites ceci en mémoire de moi. » Il nous a également exhortés de ne pas nous inquiéter de ce que nous allons nous vêtir, manger ou boire, car le Seigneur connaît tout ce dont nous avons besoin. « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et toutes ces choses-là vous seront données par surcroît. » Si nous avançons dans la foi et agissons selon Sa Parole, nous pourrons éventuellement comprendre à la lumière de la grâce. Mais de nos jours, beaucoup de gens ont peur de tout ce qui dérange leur confort et refusent d’agir selon les commandements, jusqu’à ce qu’ils soient convaincus qu’il n’y aura pas de risque ou d’empêchement à la réalisation de leurs désirs. Ils passent donc leur vie dans l’obscurité sans faire l’expérience de la vraie joie de connaître le Seigneur. Mais la guérison viendra une fois que nous aurons décidé de conformer nos actions à ses Commandements, plutôt que de chercher à comprendre, tout comme les petits enfants qui ont confiance en leurs parents et leur obéissent.

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By: Deacon Doug McManaman

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Jan 10, 2023
S'engager Jan 10, 2023

Le remède à la solitude est juste à côté de toi!

Pendant les années 60, le groupe de rock Three Dog Night, qui a connu un succès populaire, l’un d’eux est le Loneliest Number, qui s’attaque à la douleur associée à l’isolement. Dans le livre de Genesis, nous voyons qu’Adam vivait seul dans le Jardin. Bien sûr, Dieu lui a donné la permission de nommer toutes les autres créatures comme signe de sa domination. Néanmoins, il manquait quelque chose : il se sentait seul parce qu’« il n’y avait pas d’aide pour lui » (Genesis 2:20).

Inconditionnel

Ce drame de solitude est vécu par d’innombrables hommes et femmes aujourd’hui. Mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi, car le remède à cette solitude est bien visible : la famille, que le pape François nous rappelle, est la « cellule fondamentale de la société » (Evangelium gaudium, n. 66). En tant que telle, la famille est le lieu où les jeunes peuvent voir de leurs propres yeux que l’amour du Christ est vivant et présent dans l’amour de leur mère et de leur père, qui témoignent que l’amour inconditionnel est possible.

C’est pourquoi nous ne sommes pas destinés à vivre comme des individus isolés et autonomes, mais nous sommes destinés à jouir de relations « je-tu » avec d’autres personnes, et c’est pourquoi Dieu a dit : « Ce n’est pas bien que l’homme soit seul ; je le rendrai apte à l’aider » (2, 18). Ces mots simples montrent que rien ne rend le cœur d’un homme plus heureux que d’être uni au cœur d’un autre comme le sien. Un cœur qui l’aime sans condition et avec tendresse et qui lui enlève le sentiment d’être seul. Ces paroles montrent que Dieu ne nous a pas fait vivre dans l’isolement, ce qui engendre inévitablement l’obscurité, la tristesse et l’anxiété. Il ne nous a pas créés pour être seuls. Il a fait des hommes et des femmes pour le bonheur, pour partager leur histoire et leur voyage avec un autre jusqu’à la mort. L’homme ne peut pas se rendre heureux. La femme ne peut pas se rendre heureuse. Mais, partager leur voyage avec quelqu’un les complète, afin qu’ils puissent vivre l’expérience impressionnante de l’amour et d’être aimés, et de voir leur amour porter fruit chez les enfants. Le Psalmiste le dit ainsi : « Comme une vigne féconde, ta femme dans ta maison. Comme des oliviers, tes enfants autour de ta table. C’est ainsi qu’ils seront bénis, eux qui craignent le Seigneur » (Psaume 128 :3-4).

Défense de la Dignité

Tel est le rêve de Dieu pour sa création bien-aimée : de même que Dieu est trois personnes partageant une nature divine, de même que le Christ ressuscité est à jamais uni à son Église, de même que la création s’accomplit dans l’union aimante entre un homme et une femme, se réjouissant de leur chemin commun, féconds dans leur don mutuel.

C’est le même dessein que Jésus envisage pour l’humanité. « Dès le début de la création, Dieu les a faits hommes et femmes ». C’est pourquoi un homme quittera son père et sa mère et sera uni à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ils ne sont donc plus deux, mais une seule chair » (Mc 10 :6-8; cf Genèse 1 :27; 2 :24). Et il conclut : « Ce que Dieu a donc uni, que personne ne le sépare » (Mc 10 :9). Cette dernière ligne est importante parce que dans le plan originel du Créateur, il n’y a pas de reprise. Ce n’est pas qu’un homme épouse une femme et, si les choses ne vont pas bien, il la répudie et passe au Plan B. Non, plutôt, l’homme et la femme sont appelés à se reconnaître, à se compléter, à s’aider les uns les autres à réaliser leur but et leur destinée.

Cet enseignement de Jésus, fondé sur les premiers chapitres de Genesis, est la base du sacrement du mariage, qui est un mandat divin tel qu’il est révélé dans les Écritures et par les paroles mêmes du Fils de Dieu. Contrairement aux caprices contemporains, ce n’est pas une construction historique ou culturelle, peu importe ce que dit une institution législative ou judiciaire.

L’enseignement de Jésus est très clair et défend la dignité du mariage comme union d’amour entre un homme et une femme, qui est constitutive. Toute autre chose n’est tout simplement pas le mariage. De plus, l’union d’un homme et d’une femme implique la fidélité. Ce qui permet aux époux de rester unis dans le mariage est un amour de don mutuel infusé par la grâce du Christ. Mais, l’entretien de cette union prend le travail aux sérieux : si les conjoints poursuivent leurs intérêts privés, la promotion de la satisfaction égocentrique, alors l’union ne peut pas supporter.

L’un ou l’autre des conjoints ou les deux peuvent se comporter de manière à placer leur union en crise. C’est pourquoi Jésus nous ramène au commencement de la Création pour nous enseigner que Dieu bénit l’amour humain, que c’est Dieu qui unit les cœurs d’un homme et d’une femme qui s’aiment les uns les autres. Il les rejoint dans l’indissolubilité comme il est uni à son Église. C’est pourquoi l’Église ne se lasse pas de confirmer la beauté de la famille telle qu’elle nous a été confiée par l’Écriture et par la Tradition. En même temps, elle s’efforce de rendre sa proximité maternelle tangible et réconfortante pour ceux qui vivent des relations brisées ou qui continuent d’être difficiles et douloureuses.

La manière dont Dieu agit avec son peuple brisé et souvent infidèle nous enseigne que l’amour blessé peut être guéri par Dieu par la miséricorde et le pardon. Pour cette raison, l’Église ne conduit pas avec la censure ou la condamnation. Au contraire, Sainte Mère l’Église est appelée à faire preuve d’amour, de charité et de miséricorde, afin de guérir les cœurs blessés et perdus pour les ramener à l’étreinte de Dieu.

Rappelons-nous que nous avons un grand allié dans la Bienheureuse Vierge Marie, la Mère de l’Église, qui aide les couples mariés à vivre ensemble de façon authentique et à renouveler leur union, à commencer par le don originel de Dieu.

 

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By: Diacre Jim McFadden

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