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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

Inigo Lopez est né dans une famille noble de l’Espagne au XVe siècle. Enflammé par les idéaux de l’amour courtois et de la chevalerie, il devint un guerrier ardent. Alors qu’il défendait sa ville natale de Palerme contre les envahisseurs français, Inigo fut gravement blessé par un boulet de canon au cours d’une bataille en 1521. Gravement blessé mais toujours plein de courage, Inigo gagna l’admiration des soldats français qui l’escortèrent jusqu’à un domicile pour favoriser sa guérison plutôt que de l’envoyer en prison.

Alors qu’il envisageait de profiter de sa convalescence alitée pour lire des romans sentimentaux, Inigo a été déçu de constater que les seuls livres disponibles portaient sur la vie des saints. Il a commencé à feuilleter ces livres à contrecœur, mais s’est rapidement plongé dans la lecture de ces vies glorieuses. Inspiré par ces récits, il s’interrogea : « S’ils le peuvent, pourquoi pas moi ? »

Cette question le hantait alors qu’il se remettait de sa blessure au genou. Mais cette sainte perturbation que les saints avaient semée en lui s’est renforcée et a fini par faire de lui l’un des plus grands saints de l’Église : Ignace de Loyola.

Une fois rétabli, Ignace laissa son couteau et son épée à l’autel de Notre-Dame de Montserrat. Il se débarrassa de ses vêtements de luxe et s’engagea sur la voie du Divin Maître. Son courage et sa passion n’en ont pas été diminués, mais dorénavant ses batailles seraient pour l’armée céleste, gagnant des âmes pour le Christ. Ses écrits, en particulier les Exercices spirituels, ont touché d’innombrables vies et les ont orientées sur le chemin de la sainteté et du Christ.

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By: Shalom Tidings

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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

Q – Ma famille a un problème avec l’une de mes sœurs, et je dois souvent en parler à mes autres frères et sœurs. Est-ce que c’est de la décharge ? Est-ce du commérage ? Est-ce correct ou est-ce un péché ?

R – Saint Jacques reconnaît les défis liés au contrôle de la langue. Dans le troisième chapitre de son épître, il écrit : « Si nous mettons aux chevaux un mors dans la bouche pour nous en faire obéir, nous gouvernons aussi leur corps tout entier… Ainsi la langue est un tout petit membre ; mais de quelles grandes choses elle peut se vanter ! Voyez, une étincelle peut embraser une grande forêt ! La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. N’étant qu’un de nos membres, la langue est capable d’infecter tout le corps. Toutes sortes d’animaux peuvent se dompter, et ont été domptés par l’homme. Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter : c’est un fléau qu’on ne peut arrêter ; elle est remplie d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur et notre Père, et par elle nous maudissons les hommes qui ont été faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la malédiction et la bénédiction ! Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. Ainsi une source salée ne peut donner de l’eau douce. » (Jacques 3, 3-12).

L’animateur de radio américain Bernard Meltzer a déjà établi trois règles pour savoir si nous devrions ou non parler d’un autre. Est-ce nécessaire ? Est-ce vrai ? C’est gentil ?

Ce sont trois excellentes questions à se poser ! Quand vous parlez de votre sœur, est-il nécessaire que les autres membres de votre famille soient au courant de ses défauts ? Vous transmettez la vérité objective ou vous exagérez ses points faibles ? Présumez-vous de ses meilleures intentions, ou mettez-vous des motifs négatifs dans ses actions ?

Une fois, une femme est allée voir Saint Philip Neri et a confessé le péché du commérage. En guise de pénitence, le P. Neri lui assigna de prendre un oreiller rempli de plumes et de la déchirer sur une haute tour. La femme a pensé que c’était une pénitence étrange, mais elle l’a fait et a regardé les plumes voler aux quatre vents. De retour vers le saint, elle lui demanda ce que cela signifiait. Il a répondu : « Maintenant, allez chercher toutes ces plumes. » Elle a répondu que c’était impossible. Il a répondu : « C’est donc avec les mots que nous disons. Nous ne pourrons jamais les reprendre parce qu’ils ont été envoyés par le vent dans des endroits que nous ne comprendrons jamais. »

Maintenant, il y a des moments où nous devons partager des choses négatives sur les autres. J’enseigne dans une école catholique, et parfois j’ai besoin de partager quelque chose sur le comportement d’un élève avec un collègue. Cela me fait pauser et réflexionner — est-ce que je le fais pour les bonnes raisons ? Est-ce que je veux vraiment ce qu’il y a de mieux pour cet élève ? Souvent, j’aime raconter des histoires sur des élèves qui les reflètent sous un mauvais jour, et quand j’apprécie les malheurs ou les mauvais comportements d’une autre personne, alors j’ai définitivement franchi la ligne du péché.

Il y a trois types de péchés qui blessent la réputation d’une autre personne. Il y a un jugement irréfléchi, ce qui signifie que nous supposons trop rapidement le pire sur le comportement ou l’intention d’une personne. Deuxièmement, il y a la calomnie, ce qui signifie dire des mensonges négatifs sur un autre. Enfin, la détraction est de divulguer les défauts ou les défaillances d’une autre personne sans raison grave. Alors, dans le cas de votre sœur, est-ce que partager ses fautes est nuisible ? Seulement sans raison grave. Vous pourriez vous demander : si vous ne partagez pas ses défauts, elle ou une autre personne sera-t-elle blessée ? Si ce n’est pas le cas, et c’est uniquement pour « évacuer », alors nous avons effectivement commis le péché de détraction. Mais si c’est vraiment nécessaire pour le bien de la famille, alors il est légitime de parler d’elle derrière son dos.

Pour combattre les péchés de la langue, je recommande trois choses. Tout d’abord, répandre de bonnes choses sur votre sœur ! Chacun a des qualités rédemptrices dont nous pouvons parler. Deuxièmement, priez les louanges divines, une belle prière qui glorifie et loue Dieu, comme réparation pour la façon dont nous avons utilisé notre langue négativement. Enfin, réfléchissez à la façon dont nous aimerions qu’on en parle. Personne ne voudrait voir ses fautes défiler. Donc, avec compassion, nous traitons bien les autres dans nos paroles, dans l’espoir de recevoir la même bonté !

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By: PÈRE JOSEPH GILL

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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

La beauté intemporelle n’est plus un rêve lointain…

Notre désir d’être attirant est universel. Depuis les temps bibliques, les hommes et les femmes ont cherché à embellir leur corps par le toilettage, l’alimentation, l’exercice, les cosmétiques, les bijoux, les vêtements et autres parures. Parce que nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de notre Créateur, qui est la beauté, il n’est pas étonnant que nous aspirions à manifester des aspects de Sa beauté dans notre apparence physique — en effet, glorifier Dieu dans notre corps, comme nous sommes exhortés à le faire (1 Corinthiens 6:20).

Pourtant notre âge séculier actuel proclame haut et fort nos déficiences chaque jour : nous ne sommes pas assez beaux, pas assez minces, pas assez chamois, pas assez jeunes, pas assez élégants, etc. Chaque année, les consommateurs impressionnables achètent des quantités démesurées de cosmétiques inutiles, de produits de beauté et de services connexes. Malheureusement, les chirurgies invasives, les injections, les remplissages et autres procédures cosmétiques douteuses sont de plus en plus courantes, même chez les moins de quarante ans.

Beauté Parfaite

En tant que chrétiens vivant dans le monde mais pas du monde, comment serons-nous beaux? Saint Augustin, confronté à cette même question il y a des siècles, nous a donné cette réponse intemporelle dans une antique homélie: « En aimant Celui qui est toujours beau. Et la mesure dans laquelle l’amour grandit en vous, dans la même mesure grandira votre beauté. Car la charité est vraiment la beauté de l’âme. » (Dix homélies sur la première épître de Jean, Neuvième homélie, paragraphe 9)

La vraie beauté émane de l’amour qui brille de nos yeux, la « lampe du corps » (Luc 11, 34), et non de la couleur de nos cheveux ou de nos lèvres. En effet, Jésus nous appelle « la lumière du monde » (Matthieu 5-14) — nos sourires devraient rayonner Son amour et éclairer la vie des autres. En définitive, la beauté de notre témoignage chrétien doit attirer les autres à la beauté du Christ et de son Église, notre mission principale dans cette vie terrestre. Cependant, bien que nos esprits soient disposés, notre chair succombe parfois au faux évangile de l’insuffisance du monde. Dans ces moments de vulnérabilité humaine, je suis exalté par le message indéniable de Dieu dans le Cantique des Cantiques : « Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a point en toi de défaut. » (4, 7).

Bien que j’aie peut-être porté mon corps pendant plusieurs années, je suis reconnaissante d’avoir vécu assez longtemps pour recevoir ma « couronne » grise (Proverbes 16, 31) et, oui, les rides, qui représentent une multitude d’expériences et de bénédictions que je n’échangerais jamais pour une peau lisse.

Vous êtes peut-être une mère, et votre silhouette a changé avec la grossesse. Mais votre corps est miraculeux : il a conçu, porté et donné naissance à un enfant de Dieu. Puissiez-vous vous réjouir de votre fécondité qui a augmenté Son royaume !

Vous êtes peut-être un adolescent et votre corps subit des changements inconfortables ; pour aggraver les choses, vous avez peut-être l’impression de ne pas être à la hauteur de la foule populaire. Mais vous êtes l’œuvre de Dieu en cours de développement – un chef-d’œuvre qu’Il rend merveilleusement unique pour remplir votre but bien spécial. Quant à la foule « populaire », qu’elle vous pousse à prier pour elle ; Dieu sait qu’elle a ses insécurités.

Peut-être que vous êtes d’âge moyen et avez pris quelques kilos en trop au fil des ans, ou peut-être que vous avez toujours lutté contre l’obésité. Bien que l’alimentation et l’exercice soient importants pour atteindre et maintenir un corps sain, Dieu vous aime exactement comme vous êtes—soyez patients avec vous-même et confiez vous en Ses douces mains.

Peut-être combattez-vous une maladie comme le cancer et supportez-vous les effets visibles de son traitement. Comme votre corps vacille, le Christ porte la Croix avec vous. Offrez votre souffrance avec Lui, et Il vous donnera assez de force et de résilience pour faire de vous un phare d’espoir pour ceux qui vous entourent face à leurs propres défis. Puissiez-vous être réconfortés par la bonne œuvre de Dieu accomplie à travers votre exemple courageux.

Peut-être avez-vous des cicatrices permanentes ou un défigurement dû à un problème de santé antérieur ou actuel — pouvez-vous vous consoler en sachant que les petites cicatrices de sainte Kateri ont miraculeusement disparu après sa mort. En effet, dans notre vraie maison du Ciel, le Christ transformera nos humbles corps pour être comme son corps glorieux (Philippiens 3 : 20-21), et nous brillerons comme les étoiles (Daniel 12 : 3).

Parfaitement Orné

Pour l’instant, nous sommes la façon dont Dieu nous veut. Nous n’avons pas à changer nos extérieurs ou améliorer la beauté qu’Il nous a déjà donnée. Nous devons nous accepter comme nous sommes et nous aimer comme nous sommes. La chose la plus importante que nous puissions faire est d’aimer Jésus. Dans la mesure où nos cœurs sont remplis de Son amour, nos corps refléteront Sa beauté.

Mais ce n’est pas un concours de beauté. Bien que le monde fonctionne généralement sur le principe de la rareté afin que nous sentions que nous devons rivaliser pour obtenir notre juste part, le Christ opère sur le principe de l’abondance afin qu’il y ait toujours plus que nécessaire — « à celui qui a plus sera donné » (Matthieu 13, 12). Si nous avons confiance dans le Seigneur qui « habille les lys » (Matthieu 6, 28), nous serons satisfaits du corps que Dieu nous a donné. En outre, nous reconnaîtrons que notre beauté donnée par Dieu est non seulement suffisante, mais abondante.

Ce n’est pas un jeu de comparaison. Bien que nous soyons souvent tentés de nous comparer aux autres, nous sommes irremplaçables ; Dieu ne nous a pas modelés dans le ventre de notre mère pour ressembler à n’importe qui d’autre. En effet, nous nous trouvons tous à des stades différents de notre cheminement pour devenir des reflets lumineux distinctifs et des témoins attrayants de la beauté ultime de Jésus-Christ.

La prochaine fois que vous vous regardez dans le miroir, rappelez-vous qu’Il vous a créé merveilleusement bien, et Il se réjouit de voir comment vous reflétez Sa beauté.

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By: Donna Marie Klein

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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

Saint Janvier (ou San Gennaro, tel qu’on le connaît dans son pays natal, en Italie) est né à Naples au deuxième siècle dans une famille aristocratique et riche. Il a été ordonné prêtre à l’âge remarquable de quinze ans. Vers vingt ans, il a été nommé évêque de Naples. Durant l’époque de la persécution des Chrétiens sous le règne de l’empereur Dioclétien, Saint Janvier a caché chez lui beaucoup de chrétiens parmi lesquels il y avait son ancien camarade de classe Sossius qui deviendra lui aussi saint. Sossius a été exposé comme chrétien et emprisonné. Quand Janvier est allé lui rendre visite en prison, il a, lui aussi, été arrêté. Plusieurs versions des faits concernant leur martyre : lui et ses compagnons chrétiens auraient été jetés aux fauves. Mais ces derniers auraient refusé de les attaquer ou bien ils auraient été jetés dans une fournaise ardente d’où ils seraient ressortis indemnes.

Mais toutes les versions s’accordent à dire que Janvier a éventuellement été décapité vers 305 après JC. Et c’est là où l’histoire prend une nouvelle tournure et devient très intéressante. De pieux disciples ont recueilli son sang dans des fioles de verre et l’ont conservé comme relique. Ce sang qui est toujours conservé à nos jours manifeste des qualités remarquables. Depuis que le miracle s’est produit pour la première fois en 1389, et même aujourd’hui, trois fois par an, chaque année, ce sang coagulé se liquéfie.

Gardé dans des ampoules de verre, le sang rouge foncé, séché, collé à la paroi du récipient devient miraculeusement liquide et emplit le flacon d’un côté à l’autre. Outre le jour de sa fête qui tombe le 19 septembre, le miracle se produit le jour où ses restes ont été emmenés à Naples et le jour d’anniversaire où Naples a été épargné des dégâts de l’éruption du Mont Vésuve en 1631.

Plusieurs enquêtes scientifiques ont tenté mais n’ont pas réussi à expliquer comment le sang solide peut redevenir liquide. Et toute hypothèse de tromperie ou de fraude a été

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By: Graziano Marcheschi

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Il est possible de rendre visite à une des dix millions de personnes ou à toutes d’entre elles qui sont incarcérées de par le monde, et ce, à n’importe quel moment de la journée. Vous vous demandez comment ? Lisez et vous verrez

« J’étais en prison et vous m’avez visité ». Ceux-ci sont quelques-uns parmi tant à qui Jésus a promis la récompense au jour du jugement. Il existe des règles pour limiter les visites aux prisonniers, mais y a-t-il des moyens pour que quelqu’un puisse rendre visite à un seul ou à tous ces dix millions de détenus incarcérés dans le monde ? OUI !

D’abord en priant de façon régulière pour tous les prisonniers, en citant le nom de ceux que vous connaissez personnellement. Cette prière peut être faite en allumant une bougie qui symbolise la prière qui monte vers Dieu et apporte la lumière dans l’obscurité de la vie d’un détenu. Quand j’étais en prison, ma famille et mes amis ont allumé des bougies spécifiquement pour moi, comme offrande de flamme vivante à Dieu tout-puissant. J’avais trouvé cela très efficace. C’était étonnant comment un rayon de joie pouvait subitement irradier dans la morosité naturelle de la vie de prison.
Quelque chose de tout petit mais qui avait tellement de sens que, pour un moment, j’oubliais où et dans quelles circonstances j’étais, ce qui me poussait à dire : « Après tout, il y a un Dieu », même ici.

Mais je crois que la manière la plus puissante d’aider ceux qui sont en prison, ou quiconque qui a besoin de prière, est de méditer les Saintes Plaies que Notre Seigneur a reçues lors de sa Passion, depuis le moment de son arrestation le soir du Jeudi Saint, jusqu’à sa mort le Vendredi après-midi.

Promesse infaillible

Contemplez tous les coups et agressions reçus dans Son corps, la flagellation cruelle et la douleur constante des plaies dues à la couronne d’épines, mais particulièrement ces cinq plaies les plus précieuses dans Ses mains, Ses pieds et Son côté.

Sainte Faustine nous dit combien cela plaît à Jésus que nous méditions Ses plaies et combien il nous promet de déverser un océan de miséricorde lorsque nous faisons cela. Profitez de cette faveur généreuse et miséricordieuse qu’Il réserve à l’époque à laquelle nous vivons. Priez pour avoir la grâce et la miséricorde pour vous-mêmes, pour ceux dont vous connaissez le nom et pour les dix millions de détenus languissant en prison pour toutes sortes de raisons, justes ou injustes. Il veut sauver chaque âme, appelant chacune à revenir à Lui, en vue de recevoir Sa miséricorde et Son pardon.

Priez aussi pour les opprimés, les marginaux, les pauvres, les malades, les alités et tous ceux qui souffrent en silence, n’ayant personne pour parler pour eux. Priez pour tous ceux qui ont faim – de nourriture, de connaissance ou de chance pour pouvoir utiliser les talents que Dieu leur a donnés. Priez pour les bébés à naître et pour les impies. Nous sommes tous prisonniers d’une manière ou d’une autre, mais plus particulièrement prisonniers du péché dans toutes ses formes insidieuses.

Il nous demande de venir au pied de la Croix, trempée de Son Sang Précieux, déposer nos intentions devant Lui, et quelle que soit la demande, Il répondra avec miséricorde.

Ne laissons passer aucune occasion de mendier ces trésors incalculables que Notre Seigneur miséricordieux nous a promis. Quand nous prions pour ces dix millions de prisonniers de par le monde, chacun d’entre eux reçoit cent pour cent du bénéfice de notre prière car, tout comme Notre bon Seigneur se donne entièrement à chacun d’entre nous dans l’Eucharistie, ainsi, Il multiplie notre unique prière comme un mégaphone et parvient à toucher le cœur de chacun d’entre eux.

Ne vous dites plus jamais « Que sera ma toute petite prière pour tant de personnes ? » Rappelez-vous du miracle des pains et des poissons et ne doutez plus jamais.

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By: Sean Hampsey

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Au début du confinement dû à la pandémie, alors que le seul moyen d’assister à la messe était via la diffusion en direct, j’ai senti qu’il manquait quelque chose…

Le Saint-Esprit est toujours à l’œuvre dans nos cœurs. Je n’aurais dû donc pas être surprise durant ces premiers jours d’agitation mondiale causée par le Covid 19, puisqu’Il a en effet ouvert mon cœur à une expérience plus enrichissante du corps mystique du Christ.

Lorsque j’ai appris que les églises seraient fermées, de même que les restaurants, les magasins, les écoles et les bureaux, j’ai réagi avec stupeur et incrédulité. « Comment est-ce possible ? » Regarder la messe en direct de notre paroisse était à la fois familier et confus. Notre prêtre était là, proclamant l’Évangile, prononçant son homélie, consacrant le pain et le vin, mais les bancs de l’église étaient vides. Nos voix retentissaient faiblement et les réponses ne semblaient pas être à leur place dans notre salon. Et tout ceci n’est pas étonnant. Le Catéchisme de l’Église Catholique nous dit que la liturgie : « engage les fidèles dans la Vie nouvelle de la communauté et implique une participation « consciente, active et fructueuse » de tous. » (CEC 1071) Nous participions du mieux que nous pouvions, mais il manquait la communauté, il manquait le « tous ».

Au moment de la communion, j’ai lu la prière pour la communion spirituelle affichée sur l’écran, en étant agenouillée près de la table basse. Mais j’étais distraite et troublée. Je savais que l’hostie consacrée était vraiment le corps de Jésus et que le fait de recevoir l’Eucharistie pouvait m’unir à Lui et me transformer. Cependant, j’étais certaine que cela ne se produirait pas par le biais d’une diffusion en direct dans mon salon. L’Eucharistie, la présence réelle de Jésus, était profondément absente.

Je ne savais rien de la communion spirituelle. Le catéchisme de Baltimore enseigne que la communion spirituelle est pour ceux qui ont un « réel désir d’aller communier quand il est impossible de recevoir sacramentellement. Le désir obtient pour nous les grâces de la communion en proportion de la grandeur du désir. » (Catéchisme de Baltimore, 377) S’il était malheureusement vrai qu’il était impossible de recevoir la communion sacramentelle, je suis tout de même navrée de reconnaître que mon désir, ce matin-là, se limitait simplement à la routine habituelle. J’étais distraite, troublée et insatisfaite.

Le premier dimanche a cédé la place au deuxième, au troisième, puis au Jeudi saint et au Vendredi saint. Ce fut un Carême singulièrement dramatique, avec tant de sacrifices imposés, des sacrifices que je n’aurais jamais imaginés. Des sacrifices que j’ai acceptés un peu trop à contrecœur. Dieu est bon, cependant, et même mes sacrifices imparfaits ont porté quelques fruits. Au lieu de me concentrer sur tout ce qui manquait à ces liturgies, j’ai commencé à penser aux personnes qui ne pouvaient pas y assister, même en temps « normal ». Les résidents des maisons de retraite. Les prisonniers. Les personnes âgées, les malades et les handicapés étaient seuls. Les personnes vivant dans des endroits reculés, sans prêtres. Pour ces catholiques, assister virtuellement à la messe était sans doute une bénédiction, un lien avec Jésus et son Église. J’avais hâte d’assister à nouveau à la messe ; eux ne le pouvaient pas.

Qu’en était-il pour ces autres catholiques, qui ne pouvaient recevoir les sacrements qu’occasionnellement, voire pas du tout ? Ils sont membres de l’Église, du corps mystique du Christ, tout comme moi, mais plus encore substantiellement séparés d’une communauté paroissiale. Lorsque j’ai commencé à penser davantage à eux et moins à mes propres déceptions, j’ai également commencé à prier pour eux. Et pendant la messe, j’ai commencé à prier avec eux. D’une certaine manière, les personnes qui m’entouraient, du moins dans mes pensées, sont devenues ma communauté de la messe dominicale. Finalement, j’ai réussi à participer consciemment et activement à la messe diffusée en direct. Unie aux membres formant le corps mystique du Christ, je désirais vraiment cette union avec Jésus et la communion spirituelle est devenue un moment de grâce paisible et fructueux.

Les semaines ont passé et cette nouvelle situation, mais anormale, s’est prolongée pendant la période de Pâques. Un dimanche, après la messe retransmise en direct, notre curé a annoncé qu’une banque alimentaire locale avait désespérément besoin de nourriture. Les dons alimentaires avaient été interrompus lorsque les églises avaient fermé leurs portes. Cependant, le nombre de familles ayant besoin de nourriture ne cessait d’augmenter chaque semaine. Notre paroisse nous aidait habituellement en organisant une collecte de nourriture tous les vendredis. Mais je me suis dit : « Cela fait six semaines que la paroisse est fermée. Qui pourrait venir ? »

Ils sont pourtant venus. Je me suis portée volontaire pour aider ce vendredi-là et, alors que je dirigeais les conducteurs vers le site de dépôt au fond du parking, voir des visages familiers et souriants m’a fait un bien fou. Mieux encore, j’ai vu les dons s’accumuler, bien au-delà de ce que l’on aurait pu espérer. Participer à cette collecte alimentaire était excitant ; le résultat, je crois, de l’action de l’Esprit-Saint. Il avait appelé notre communauté paroissiale dispersée à agir, à être le corps vivant du Christ qui prend soin des personnes dans le besoin. Tout comme Il a stimulé ma vie de prière personnelle pour développer une plus grande unité avec le corps mystique du Christ, Il s’est révélé à l’œuvre dans notre communauté paroissiale, avec une volonté de servir les autres dans le besoin, même lorsque nous ne pouvions pas nous réunir.

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By: Erin Rybicki

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Trouvez la voie qui a été tracée pour vous avant même le début de votre séjour sur terre et votre vie ne sera plus jamais la même.

La perfection ou la bonne direction est un cri d’alarme que j’ai souvent utilisé avec mes enfants lorsqu’ils avaient besoin d’être corrigés. Ils me répondaient avec frustration en affirmant que j’attendais d’eux qu’ils soient parfaits. Je leur réponds : « Je ne demande pas la perfection, je veux juste que vous preniez la bonne direction. »

L’attente de Dieu

Pour moi, cela reflète l’humilité de leur cœur. Si l’un de mes enfants reconnaît qu’il a fait un mauvais choix et que ses actions vont à l’encontre des valeurs que nous considérons comme vraies et justes, un simple : « Je sais que j’ai eu tort et je suis désolé. Que puis-je faire pour améliorer les choses ? » est le moyen le plus rapide de pardonner et de rétablir l’unité. En revanche, s’ils insistent sur le fait qu’il était normal de désobéir ou de faire quelque chose qui ne correspond pas aux règles établies dans notre foyer, la durée de la séparation relationnelle et le nombre de conséquences augmentent naturellement.

Il en va de même dans notre marche avec Jésus. Nous avons reçu les attentes de Dieu dans les Dix Commandements, et Jésus les a clarifiées lors de son Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7). Et comme si cela ne suffisait pas, Saint Paul, Saint Pierre et les autres apôtres réitèrent les commandements de Dieu tout au long de leurs épîtres de manière très concrète.

Vous voyez, nous ne pouvons pas faire autrement. La bonne direction a été rendue si claire pour l’ensemble de l’humanité. C’est trop évident. Soit nous choisissons la voie de Dieu, soit nous nous y opposons par rébellion.

C’est ainsi que nous avons commencé à voir une société qui s’acharne à pervertir les Saintes Écritures et à déformer les voies de Dieu pour apaiser la culpabilité de ses désirs charnels.

Nous sommes confrontés à une époque sans précédent, où beaucoup se sont éloignés de la vérité de Dieu. Ils sont convaincus qu’en changeant simplement le récit, ils peuvent d’une manière ou d’une autre contourner le résultat imposé. Malheureusement, ils comprennent mal les voies de Dieu et la réalité de Sa vérité.

C’est pourquoi, chers amis, l’Évangile reste encore aujourd’hui le message le plus simple et le plus incompréhensible qui ait jamais été révélé.

Tours et détours

La bonne nouvelle, c’est que vous avez été pardonné – dans le passé, le présent et l’avenir. Cependant, il faut se repentir et s’engager fermement chaque jour à poursuivre notre lutte pour rester sur le bon chemin. La beauté de l’Évangile est que, bien que nous ne puissions pas faire ce que le Christ a fait par Sa passion et par Sa résurrection, nous pouvons jouir des bénéfices de Son œuvre.

Lorsque nous nous abandonnons à Sa voie, il continue alors à nous guider dans la bonne direction.

Dans le Nouveau Testament, Jésus déclare : « Si votre justice ne surpasse pas celle des pharisiens, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume des Cieux ». En d’autres termes, la plupart des personnes religieuses sur cette terre n’étaient pas encore assez bonnes pour entrer dans le Royaume de Dieu à travers leurs propres œuvres.

La perfection n’est pas la solution, et elle n’est pas non plus la condition d’une relation ; c’est l’humilité qui l’est.

Lorsque vous lisez les chapitres 5 à 7 de Matthieu, vous pouvez penser que Jésus nous présente une tâche impossible.

Retrouvez votre chemin

Je n’ai pas respecté bon nombre de ces préceptes au fil des années, et pourtant Jésus ne nous exposait pas aux voies de Dieu pour nous ensevelir sous l’oppression de règles inatteignables.

Imaginez-vous avec Jésus au sommet d’une colline qui domine une grande vallée. Le chemin est dégagé. Cependant, il se faufile à travers des forêts, des rivières et d’autres éléments naturels. C’est à cela que ressemble le sentier décrit dans Matthieu 5-7. Mais au lieu de dire : « Vous feriez mieux de suivre votre voie », Jésus vous présente le Saint-Esprit, vous donne une boussole (la Bible) et vous rappelle qu’Il ne vous quittera jamais et qu’Il ne vous abandonnera jamais. Il dit ensuite : « Si vous êtes humbles et que votre cœur reste fixé sur moi, vous pourrez trouver le chemin, même s’il est sinueux. Et s’il arrive que vous vous perdiez ou que vous choisissiez un autre chemin que le mien, vous n’aurez qu’à humilier votre cœur et à m’appeler, et je vous aiderai à retrouver votre chemin. »

C’est ce que certains ont nommé le plus grand scandale de tous les temps. Le Dieu du ciel, qui a créé tout ce que nous voyons et même ce que nous ne voyons pas, s’est abaissé pour sauver Sa création. Nous n’avons qu’une simple tâche à accomplir. Continuer dans Sa direction.

Je prie pour qu’aujourd’hui, où que vous soyez et quoi que vous ayez fait, vous vous incliniez humblement devant la croix et repreniez le chemin que Dieu a tracé pour vous avant le début de votre séjour sur cette terre.

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By: Stephen Santos

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Q: Je ne suis pas d’accord avec certains enseignements de l’Église catholique. Suis-je toujours un bon catholique si je ne suis pas d’accord avec tout ?

R: L’Église est plus qu’une simple institution humaine : elle est à la fois humaine et divine. Elle n’a aucune autorité propre pour enseigner quoi que ce soit. Le rôle de l’Église est plutôt d’enseigner fidèlement ce que le Christ a enseigné sur terre : interpréter authentiquement les Écritures et transmettre la Tradition apostolique qui nous a été transmise par les Apôtres eux-mêmes. Le mot « Tradition » vient du mot latin « traditio », qui signifie « transmettre ».

Nous faisons cependant la distinction entre la Tradition (avec un grand T) et les traditions (avec un petit t). La Tradition (avec un grand T) est l’enseignement immuable et perpétuel de l’Église, qui trouve ses racines chez les Apôtres et le Christ. Par exemple, le pain de blé et le vin de raisin peuvent être uniquement utilisés pour la Sainte Eucharistie ; seuls les hommes peuvent devenir prêtres ; certaines actions morales sont toujours et partout mauvaises ; etc. Les petites traditions sont des traditions créées par l’homme et qui peuvent être modifiées, comme l’abstinence de viande le vendredi (qui a changé au cours de l’histoire de l’Église), le fait de recevoir la communion dans la main, etc. Les personnes de bonne volonté sont autorisées à avoir des opinions diverses sur les pratiques pastorales, les disciplines de l’Église et d’autres traditions qui sont des « petites traditions » issues des êtres humains.

Cependant, lorsqu’il s’agit de la Tradition apostolique (avant un grand T), être un bon catholique signifie que nous devons l’accepter comme venant du Christ par l’intermédiaire des Apôtres.

Il convient toutefois de faire une autre distinction : il y a une différence entre le doute et la difficulté. Une « difficulté » signifie que nous avons du mal à comprendre pourquoi l’Église enseigne une chose spécifique, mais une difficulté signifie que nous l’acceptons avec humilité et que nous cherchons à trouver la réponse. Après tout, la foi n’est pas aveugle ! Les théologiens médiévaux avaient une expression : Fides Quaerens Intellectum – La foi qui cherche à comprendre. Nous devons poser des questions et chercher à comprendre la foi en laquelle nous croyons !

En revanche, le doute dit : « Parce que je ne comprends pas, je ne croirai pas ! » Alors que les difficultés découlent de l’humilité, le doute découle de l’orgueil : nous pensons qu’il faut tout comprendre avant de croire. Mais soyons honnêtes : l’un d’entre nous est-il capable de comprendre des mystères tels que la Trinité ? Pensons-nous vraiment être plus sages que Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin et tous les saints et mystiques de l’Église catholique ? Pensons-nous que la Tradition constante, vieille de 2 000 ans et transmise par les Apôtres, est en quelque sorte erronée ?

Si nous trouvons un enseignement avec lequel nous débattons, continuons à le faire, mais avec humilité et en reconnaissant que nos esprits sont limités et que nous avons souvent besoin d’être enseignés ! Cherchez et vous trouverez – lisez le catéchisme ou les Pères de l’Église, les encycliques des papes ou d’autres documents catholiques solides. Cherchez un saint prêtre pour lui poser vos questions. Et n’oubliez jamais que tout ce que l’Église enseigne est pour votre bonheur ! Les enseignements de l’Église ne sont pas destinés à nous rendre malheureux, mais plutôt à nous montrer le chemin de la liberté et de la joie authentiques, qui ne peuvent être trouvées que dans une vie éclatante de sainteté en Jésus-Christ!

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By: PÈRE JOSEPH GILL

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

J’écoutais avec incrédulité les paroles réprobatrices de ma puéricultrice à domicile. Son regard et son ton désapprobateurs n’ont fait qu’accentuer les remous dans mon estomac.

Il existe peu de choses aussi communes à l’expérience humaine que de ressentir la piqûre du rejet ou de la critique. Il est difficile d’entendre des mots peu flatteurs sur notre comportement ou notre caractère à tout moment, mais c’est particulièrement difficile lorsque la critique est injuste ou inexacte. Comme le disait souvent mon mari, « la perception est la réalité » ; j’ai pu constater la véracité de cette affirmation à maintes reprises. Ainsi, les accusations qui blessent le plus profondément sont celles qui semblent sortir de nulle part, lorsque le jugement de nos actions peut ou non refléter les intentions de notre cœur. Il y a quelques années, j’ai été victime des actions d’une personne qui avait mal compris mes intentions.

En attente d’un miracle

À l’époque, j’étais une mère à la fin de la trentaine, très reconnaissante d’avoir deux enfants en bas âge. Malgré des efforts intentionnels et opportuns pour concevoir, pendant une année entière, la parentalité est restée un simple rêve pour mon mari et moi. En quittant le cabinet du gynécologue après une énième visite, j’ai accepté à contrecœur ce qui semblait inévitable : notre seule option était désormais l’utilisation de médicaments de fertilité. En me dirigeant vers la voiture, j’ai fait remarquer avec désolation : « Je suppose que nous devrions nous arrêter à la pharmacie sur le chemin du retour pour faire remplir cette ordonnance ». C’est alors que j’ai entendu mon mari dire : « Donnons un mois de plus à Dieu. » Quoi ? Nous Lui avions déjà donné un an et nous étions mariés depuis presque deux ans. Nos fréquentations avaient été lentes à s’épanouir. Les années s’étaient accumulées jusqu’à ce que j’aie 33 ans et que j’entende le tic-tac régulier de mon « horloge biologique ». En rentrant chez moi, j’ai pensé que je pouvais attendre un mois de plus pour commencer à prendre ce médicament…

J’ai regardé le centre du bâtonnet blanc avec la ligne bleue. L’excitation m’a saisie et je suis sortie de la salle de bains en courant et en criant sauvagement : « Nous sommes enceintes !! » 10 jours plus tard, je me suis tenue devant ma « famille » spirituelle et j’ai annoncé la bonne nouvelle, sachant que beaucoup de ces amis s’étaient joints à nous pour prier pour l’existence de ce bébé.

Pendule oscillant

Quatre ans plus tard, nous avions notre petite fille tant attendue, Kristen, et notre fils grégaire d’un an, Timmy, et j’écoutais avec incrédulité les paroles réprobatrices de ma puéricultrice, « Miss Phyllis ». Des phrases telles que « la rébellion chez les enfants doit être étouffée », des versets sont écrits à la main pour décrire les conséquences de l’erreur apparente que j’ai commise. Son regard et son ton désapprobateurs ont encore plus agité mon estomac. Je voulais me défendre, expliquer que j’avais lu un livre sur l’éducation des enfants l’un après l’autre et que j’essayais de tout faire comme le suggéraient les « experts ». J’ai bredouillé que j’aimais beaucoup mes enfants et que j’essayais de tout mon cœur d’être une bonne mère. Retenant mes larmes, je suis partie, les enfants en tête.

En arrivant à la maison, j’ai mis Timmy à la sieste et j’ai installé Kristen dans sa chambre avec un livre à feuilleter, afin d’avoir le temps de réfléchir sur ce qui venait de se passer. Comme je le fais habituellement en cas de crise ou de problème dans ma vie, j’ai commencé à prier et à demander au Seigneur la connaissance. Je me suis rendue compte que deux choix s’offraient à moi : je pouvais nier les paroles de cette femme qui s’était occupée de mes enfants avec patience et amour depuis que ma fille avait 13 mois. Je pouvais essayer de justifier mes actes, réaffirmer mes intentions et commencer à chercher une nouvelle personne pour s’occuper de mes enfants. Ou bien je pouvais examiner ce qui avait pu provoquer sa réaction inhabituelle et voir s’il y avait un fond de vérité dans son blâme. J’ai choisi cette dernière option et, en cherchant le Seigneur, j’ai réalisé que j’avais laissé le pendule aller trop loin dans la direction de l’amour et de la miséricorde à l’égard de mes enfants. J’avais utilisé leur jeune âge pour excuser leur désobéissance, croyant que si je les aimais suffisamment, ils finiraient par faire ce que je leur demandais.

Avant la chute

Je ne pouvais pas prétendre que les mots de Phyllis ne m’avaient pas blessée. Elles l’avaient été, profondément. Que sa perception de mon rôle de parent soit vraie ou non n’avait pas d’importance. Ce qui importait, c’était de savoir si j’étais prête à faire preuve d’humilité et à tirer des leçons de cette situation. Comme le dit le « Bon Livre », « l’orgueil précède la chute », et Dieu sait que j’étais déjà tombée bien bas du piédestal de l’éducation parfaite que je m’étais fixée. Je ne pouvais certainement pas me permettre une autre chute en m’accrochant à mon orgueil et à mes blessures. Il était temps de reconnaître que les « experts » qui écrivent les livres ne sont peut-être pas ceux qu’il faut écouter exclusivement. Parfois, c’est la voix de l’expérience qui mérite notre attention.

Le lendemain matin, j’ai aidé les enfants à s’asseoir dans leurs sièges auto et j’ai emprunté le chemin habituel pour me rendre chez Phyllis, la nourrice de Kristen et Timmy. Je savais que je ne serais pas toujours d’accord avec les conseils qu’elle me donnerait à l’avenir, mais je savais qu’il fallait une femme sage et courageuse pour prendre le risque de me défier pour le bien de notre famille. Après tout, le mot « discipline » vient du mot « disciple », qui signifie « apprendre ». J’étais un disciple de Jésus depuis de nombreuses années, m’efforçant de vivre ses idéaux et ses principes. J’avais appris à lui faire confiance en rencontrant son amour immuable, encore et encore, dans ma vie. J’acceptais cette discipline maintenant, sachant qu’elle était le reflet de son amour qui voulait le meilleur non seulement pour moi, mais aussi pour notre famille.

En descendant de la voiture, nous nous sommes approchés tous les trois de la porte d’entrée, lorsque je me suis arrêtée pour lire une fois de plus l’écriteau en bois sculpté à la main qui se trouvait à la hauteur de mes yeux : « Quant à moi et à ma maison, nous servirons le Seigneur. » Oui, c’est ce que Phyllis avait fait. Tout comme le Seigneur le fait pour nous chaque jour si nous avons des oreilles pour entendre, Il « discipline ceux qu’il aime ». Jésus, notre Maître, travaille avec ceux qui sont prêts à risquer d’être rejetés pour le bien d’autrui. Phyllis s’efforçait certainement de suivre ses traces. Reconnaissant que cette femme pleine de foi eût l’intention de me transmettre ce qu’elle avait appris du Maître, j’ai frappé à la porte d’entrée. Lorsqu’elle s’est ouverte pour nous permettre d’entrer, il en a été de même pour la porte de mon cœur.

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By: Karen Eberts

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

À moitié paralysée après une morsure d’araignée venimeuse, Marisana Arambasic baissait d’heure en heure. Et pourtant, elle s’accrochait au Chapelet pour pouvoir « arracher » un miracle.

J’ai vécu très longtemps à Perth en Australie, mais je suis originaire de la Croatie. À l’âge de 8 ans, j’ai été témoin d’un miracle. J’ai vu un estropié de 44 ans guérir par la puissante intercession de la Sainte Vierge Marie. Beaucoup d’entre nous avons été témoins de ce miracle. Je me rappelle encore avoir couru vers lui, tout de suite après sa guérison, et touché ses pieds, très impressionnée et émerveillée. Malgré cette expérience, en grandissant, je me suis éloignée de Dieu. Je croyais que le monde m’appartenait. Tout ce qui comptait pour moi était de bien profiter et de jouir de la vie. Ma mère s’inquiétait car j’avais pris le mauvais chemin. Elle demandait régulièrement des messes pour moi. Elle priait beaucoup la Sainte Vierge d’intercéder pour moi. Et même après 15 ans de prière assidue, je n’avais changé en rien. Une fois, quand ma maman a parlé de moi à un curé de la ville, il lui a répondu : « Elle vit pour le moment dans le péché. Quand elle cessera d’offenser le Bon Dieu, Il la ramènera et elle se mettra à genoux. À ce moment-là, toutes les grâces obtenues à travers la Sainte Messe se déverseront sur elle et vous verrez des miracles. »

La morsure venimeuse

Cette prophétie se réalisa quand j’avais 33 ans. En tant que mère célibataire, j’avais touché le fond. Puis, petit à petit, je suis revenue à Dieu. J’ai senti que la Sainte Vierge m’aidait à traverser ces moments difficiles. Un jour, une araignée à queue blanche m’a mordue à la main gauche. C’était une espèce venimeuse qui existe en Australie. Malgré ma santé solide, je n’ai pas pu me remettre de cette morsure. La douleur était horrible. Tout le côté gauche de mon corps était paralysé. Je ne pouvais plus voir avec mon œil gauche. Ma poitrine, mon cœur, tous mes organes semblaient souffrir de crampes. J’ai eu recours à des spécialistes et pris tous les médicaments qu’ils m’avaient prescrits. Mais, pas de guérison.

Dans ces moments de désespoir, j’ai saisi mon Chapelet et j’ai commencé à prier comme jamais. Au début, je me suis mise à genoux et prié le Chapelet tous les jours. Mais mon état a vite empiré et je ne pouvais plus m’agenouiller. J’ai dû rester clouée au lit. Il y avait des ampoules partout sur mon visage et les gens hésitaient même à me voir. Cela a augmenté ma douleur. J’ai commencé à perdre énormément de poids. La seule chose que je pouvais manger, c’étaient des pommes. Si je mangeais autre chose, j’avais des spasmes douloureux. Je ne pouvais avoir que des sommeils qui duraient de 15 à 20 minutes, pour me réveiller ensuite avec des crampes partout dans le corps. La dégradation de ma santé affectait beaucoup mon fils, alors âgé de 15 ans. Il s’éloigna de moi en se réfugiant dans les jeux vidéos. Même si je m’entendais très bien avec mes frères et sœurs, il se trouvait qu’ils habitaient tous à l’étranger. Quand je leur fis part de mon état, mes parents se rendirent immédiatement à Medjugorje. Ils ont rencontré un prêtre qui a prié pour moi.

Au même moment, je me trouvai allongée chez moi, dans la cuisine sur un matelas posé par terre, car je ne pouvais pas me déplacer de chambre en chambre. Je me sentis subitement capable de me lever et de marcher, même si j’avais de la douleur. J’ai appelé ma sœur au téléphone et j’ai appris qu’un prêtre avait prié la Sainte Vierge et lui avait demandé d’intercéder pour ma guérison. Je n’ai pas réfléchi plus loin. J’ai immédiatement pris les billets pour aller à Medjugorje. Je partais malgré les avis contraires et conseils des spécialistes de santé qui estimaient que mon taux d’immunité était bas et que mon corps était affaibli. J’ai pourtant décidé de partir.

En haut de la Colline

Quand je suis arrivée en Croatie, ma sœur est venue me chercher à l’aéroport et nous sommes arrivées à Medjugorje dans la soirée. J’ai rencontré le prêtre qui a prié avec mes parents. Il a prié pour moi et m’a demandé de monter à la Colline des Apparitions le lendemain. À cette époque-là, je ne pouvais manger rien d’autre que des pommes sous peine d’avoir la gorge bloquée. Et j’avais des cloques partout. Cependant, je ne pouvais pas attendre pour gravir cette Colline où la Sainte Vierge était apparue. Ma sœur a voulu m’accompagner mais je voulais aller seule. Je ne voulais que personne ne voit ma souffrance. Quand je suis montée là-haut, il neigeait.

Il n’y avait pas beaucoup de monde là-bas. J’ai eu un moment tout spécial avec la Vierge Marie. Je sentais qu’elle entendait mes prières. Je lui ai demandé de m’accorder une seconde chance et aussi de pouvoir passer plus de temps avec mon fils. J’ai prié : « Jésus, ayez pitié de moi. »

J’ai récité le Notre Père pendant que je redescendais de la Colline. Quand je suis arrivée au « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour », je me suis sentie triste, car je ne pouvais pas du tout manger de pain. J’avais profondément envie de recevoir l’Eucharistie, mais je ne le pouvais pas. J’ai prié pour être à nouveau capable de manger du pain. Ce jour-là, je décidai d’essayer de manger un petit peu de pain. Je n’ai pas eu de réaction négative. Et j’ai dormi pendant deux heures. La douleur et les symptômes avaient diminué. Je me sentais comme si j’étais dans un paradis sur terre.

Le lendemain, je suis retournée et j’ai gravi la Colline de Jésus où il y a une grande croix. J’étais submergée de paix. J’ai demandé à Dieu de me montrer mes péchés pour que je les vois tels que Lui Il les voit. À mesure que je montais, Dieu m’a révélé des péchés que j’avais oubliés. Je désirais aller me confesser dès que je serai redescendue de la colline. J’étais remplie de joie. Même si ça a pris un peu de temps, je suis à présent, totalement guérie.

En songeant maintenant à tout cela, je me rends compte que mes souffrances m’ont rendue meilleure. Je suis devenue beaucoup plus compatissante et j’arrive à pardonner facilement. La souffrance nous enferme dans la solitude et le désespoir. Tout peut s’écrouler, votre situation financière, et même votre mariage. Dans ces moments-là, vous devez garder espoir. La foi vous permet d’avancer face à l’inconnu et de traverser des chemins inhabituels, portant votre croix jusqu’à ce que la tempête soit passée.

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By: Marisana Arambasic

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

J’arrivais à distinguer la tête et les épaules d’un homme avec ses cheveux tombant jusqu’aux épaules et avec quelque chose de pointu au-dessus de son front

Il faisait tard, c’était à la tombée du jour. Je me suis assise dans la chapelle improvisée que nous avions installée pour la retraite diocésaine annuelle des jeunes. J’étais fatiguée. Fatiguée de m’être dépensée à organiser le week-end en tant qu’intervenante pour la pastorale des jeunes et en outre, à cause de mon premier trimestre de grossesse.

Je m’étais portée volontaire pour cette heure d’adoration. L’opportunité d’avoir les 24 heures d’adoration était un énorme atout pendant le déroulement de cette retraite. C’était toujours édifiant de voir des jeunes passer du temps avec Notre Seigneur.

Mais moi, j’étais fatiguée. Je savais que je devais rester un moment ici. Pourtant les minutes traînaient, et je ne pouvais m’empêcher de me gronder moi-même pour mon manque de foi. Me voilà en présence de Jésus, mais trop fatiguée pour faire quoi que ce soit, si ce n’est de penser à ma propre fatigue ! J’étais en pilotage automatique et je commençais à me demander si ma foi était placée plus haut que le niveau purement intellectuel. C’était ce que je savais dans mon esprit, pas dans mon cœur.

Changement subit et radical

Avec le recul, je me dis que cela n’aurait pas dû être une surprise. J’avais toujours pensé de manière intellectuelle. J’aimais trop apprendre. Lire et échanger sur des sujets pesants m’a toujours remué l’âme. Écouter ce que pensent les autres et prêter l’oreille à leurs points de vue m’a toujours permis de songer, revoir et réexaminer le monde dans lequel nous vivons.

C’est précisément cette passion pour la connaissance qui m’a amenée à mon immersion profonde dans la foi catholique. J’hésite à désigner cela de « retour » parce que je n’avais jamais abandonné la foi, mais j’étais sûrement une catholique superficielle, un nourrisson en matière de foi.

Pendant ma première année après le lycée, ma vie a subitement et totalement changé de trajectoire. Mon idée sur ce que signifiait « être catholique », et tout ce que j’avais appris dans mon enfance- dans ma paroisse avec leur zèle à évangéliser et à enseigner le catéchisme a été balayé par les homélies et les échanges effectués auprès d’un certain ordre religieux.

Je devins très vite une élève curieuse et acharnée concernant le catholicisme. Plus j’apprenais, plus je me rendais compte que j’avais besoin d’apprendre encore plus. Ceci m’a, à la fois, rendue plus humble et remplie d’énergie.

J’ai commencé à aller à la messe en semaine et aussi à l’adoration. J’ai pris part aux sessions et tout cela a abouti à ma participation aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Je me suis délectée en assistant aux cérémonies d’ordinations, aux messes chrismales et ainsi de suite. Le plus souvent j’y allai par moi-même, par mes propres moyens.

Le lien qui manquait ?

Je grandis dans la connaissance de la foi et commençai à ressentir un appel au ministère à travers le journalisme et le mouvement des jeunes. Je changeai de diplôme universitaire, puis rencontrai mon mari que j’ai maintenant, et m’embarquai dans une toute nouvelle vocation : la maternité.

Et pourtant, cinq ans après les premiers événements qui déclenchèrent mon « immersion », ma foi était plus au niveau intellectuel que pratique. La connaissance que j’avais acquise n’avait pas encore commencé à s’infiltrer dans mon âme. J’accomplissais les choses qui devaient être faites, mais, je ne « sentais » pas, dans mon cœur, cet amour intense et profond pour Dieu.

Voilà où j’en étais. Faisant ce qui devait être fait. Usée par l’épuisement, j’étais en train d’accomplir des choses que j’aurais dû faire depuis le début. J’ai demandé à Jésus de m’aider. Je l’ai prié de m’aider pour que ma foi en Lui, mon amour pour Lui soient vrais et palpables.

Les ombres continuaient de s’allonger et les flammes des bougies vacillaient de chaque côté de l’ostensoir orné d’or. Je contemplai Notre Seigneur, essayant de fixer mon esprit et de ne penser qu’à Lui seul.

Me prélassant en Sa présence

Tandis que les ombres s’allongeaient à travers l’ostensoir, une image commença à émerger sur le côté droit du panneau de verre qui abritait Notre Seigneur. C’était comme si l’on voyait un de ces vieux portraits Victoriens, de profil. Les ombres créant l’apparence d’un visage, vu de profil.

Je pouvais distinguer la tête et les épaules d’un homme. Sa tête était baissée, il regardait vers la gauche. Quelques ombres à l’arrière-plan engendrèrent des formes, des silhouettes, mais, sans aucun doute, cet homme avait les cheveux jusqu’aux épaules et quelque chose de pointu au-dessus de son front.

C’était Lui. Pendant sa crucifixion. Là, sur l’ostensoir, chevauchant la présence réelle, se dessinait le profil ombragé de mon Sauveur sur la Croix, déversant tout son amour pour moi. Et moi, je n’aurai jamais pu L’aimer plus que ça.

Enracinée dans l’amour

J’étais tellement conquise et impressionnée que je passais avec Lui plus de temps que programmé. Ma fatigue s’en alla et je voulus me prélasser en sa présence. Je ne peux jamais aimer Jésus autant que Lui, Il m’aime, mais je ne voudrais jamais qu’Il doute de l’amour que j’ai pour Lui.

Ce soir-là, et il y a quinze ans de cela maintenant, Jésus a démontré une vérité vitale concernant notre foi : elle ne peut pas porter de fruit si elle n’est pas enracinée bien comme il faut dans Son amour.

Car, s’il est toujours digne d’intérêt de faire les choses parce qu’elles sont correctes, c’est infiniment mieux de faire ces mêmes choses par amour pour Dieu. Même quand on ne le « sent » pas.

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By: Emily Shaw

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