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Nov 30, 2023
S'engager Nov 30, 2023

Q – Les États-Unis sont à mi-chemin d’une campagne de trois ans pour apporter un « réveil eucharistique » et tenter d’instaurer une plus grande croyance en la présence réelle du Christ. De quelles manières ma famille peut-elle pratiquer une plus grande dévotion à l’Eucharistie ?

R – Une étude récente a révélé que seulement un tiers des catholiques croient que Jésus-Christ est réellement présent dans la Sainte Eucharistie. Par conséquent, l’Église tente de réanimer ce que Saint Jean-Paul II appelle « attitude d’étonnement devant une réalité incroyable qu’est l’Eucharistie » – une crainte et un émerveillement devant la Présence réelle : Jésus, caché et pourtant véritablement présent dans l’Eucharistie.

Comment pouvons-nous faire cela en famille ? Voici quelques suggestions :

Premièrement, la présence

Si nous savions que quelqu’un va donner gratuitement mille dollars chaque semaine à un certain lieu, nous ferions tout pour être là. Pourtant, nous recevons quelque chose de beaucoup plus précieux : Dieu lui-même. Le Dieu qui a créé tout l’or de l’univers. Le Dieu qui a désiré votre existence. Le Dieu qui est mort en vue de vous obtenir le salut éternel. Le Dieu qui, seul, peut nous rendre heureux éternellement.

La première étape vers une vie eucharistique est de faire tous les sacrifices nécessaires pour aller à la messe au moins une fois par semaine (ou plus souvent, si nécessaire). Mon père faisait souvent de grands efforts pour nous emmener, moi et mes frères, à la messe après un camp Scout. Mon frère ne pouvait pas prétendre pour se faire sélectionner pour une équipe de baseball d’élite parce que les sélections avaient lieu le dimanche matin. Partout où nous allions en vacances, mes parents veillaient à trouver une église catholique qui soit très proche. Compte tenu de l’immense valeur de l’Eucharistie, Il mérite tous les sacrifices !

Deuxièmement, la pureté

S’assurer que nos âmes soient pures, sans péché grave, est une condition préalable pour assister au banquet eucharistique. Personne n’irait s’asseoir au dîner de Thanksgiving sans se laver les mains – et aucun chrétien ne devrait non plus s’approcher du banquet Eucharistique sans s’être purifié préalablement par une confession.

Troisièmement, la passion

Tout au long de l’histoire, des catholiques ont risqué leur vie pour assister à la messe. Aujourd’hui encore, il existe au moins 12 pays dans le monde où des restrictions importantes sont imposées aux catholiques, comme en Chine, en Corée du Nord et en Iran. Et pourtant, ils sont toujours disposés à assister à la messe, malgré les difficultés. N’éprouvons-nous pas la même faim pour Lui ? Attisez-la dans votre cœur ! Sachez que nous sommes convoqués dans la salle du trône du Roi ; nous sommes aux premières loges du Sacrifice du Calvaire. Il nous est en effet permis de goûter à l’avant-goût du Ciel à chaque messe !

Quatrièmement, la prière

Une fois que nous avons reçu Jésus dans l’Eucharistie, nous devons consacrer beaucoup de temps à la prière. Le grand évangéliste de Rome, saint Philippe Neri, avait l’habitude d’envoyer deux enfants de chœur avec des bougies allumées pour suivre quiconque quittait la messe plus tôt, reconnaissant que la personne était littéralement un tabernacle vivant après avoir reçu le Christ ! Immédiatement après l’avoir reçu, nous avons un moment privilégié pour partager tout ce que nous avons sur le cœur avec Lui, puisqu’Il habite substantiellement à quelques centimètres en dessous de notre cœur, dans notre corps !

Mais cette prière à la présence eucharistique du Christ devrait également durer longtemps après la fin de la messe. Il était une fois une sainte qui voulait vivre une vie eucharistique mais qui ne pouvait assister à la messe que le dimanche. Elle consacrait le jeudi, le vendredi et le samedi à une préparation spirituelle à la Sainte Communion. Et le dimanche, elle se réjouissait de pouvoir le recevoir et passait le lundi, le mardi, et le mercredi en action de grâces pour l’avoir reçu ! Aussi, nous devrions passer du temps en prière tout le long de la semaine pour remercier Dieu pour l’Eucharistie que nous avons reçue et préparer notre cœur à recevoir de nouveau ce don !

Cinquièmement, la louange

Une vie eucharistique se poursuit avec l’Adoration Eucharistique, qui perpétue la dévotion à notre Seigneur Eucharistique. Allez à l’Adoration aussi souvent que vous le pouvez. Comme le disait le bienheureux Carlo Acutis : « Quand nous nous mettons au soleil, nous devenons bronzés, mais lorsque nous nous plaçons devant Jésus Eucharistie, nous devenons saints ». Il savait que c’était Dieu Seul qui nous rendait saints, et qu’en se mettant en Sa présence, Lui-même ferait le travail !

Je peux en témoigner. Ma paroisse a commencé l’Adoration perpétuelle (24 heures sur 24, sept jours sur sept) quand j’étais adolescent, et j’ai commencé à consacrer une heure à l’Adoration hebdomadaire. C’est là que j’ai réalisé combien le Seigneur m’aimait et que j’étais appelé à lui donner ma vie en tant que prêtre. Cela a joué un grand rôle dans ma propre conversion. En fait, ma paroisse d’origine existait depuis plus de 160 ans sans produire la moindre vocation religieuse. Après seulement 20 ans d’Adoration, notre paroisse a produit plus de 12 vocations religieuses !

Le bienheureux Carlo Acutis nous le rappelle encore une fois : « L’Eucharistie, c’est mon autoroute vers le Ciel ».

Nous n’avons pas besoin de chercher bien loin pour nous demander où Dieu habite et comment Le trouver : Il habite dans le tabernacle de chaque Église catholique du monde !

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By: PÈRE JOSEPH GILL

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Nov 30, 2023
S'engager Nov 30, 2023

Y a-t-il dans votre vie des portes qui refusent de s’ouvrir, quels que soient vos efforts ? Découvrez le secret derrière ces portes fermées à travers cette expérience bien sincère.

En poussant la porte de la Cathédrale de Saint Jude, mon mari et moi avons trouvé nos places au milieu d’une foule nombreuse réunie pour les funérailles d’une femme que j’avais rencontrée il y a longtemps, quand je n’avais que 20 ans. Elle et son mari étaient, à l’époque, les responsables pastoraux d’une Communauté de Prière Charismatique Catholique. Bien que nous n’ayons pas été des amies très proches, elle avait touché ma vie de bien des manières, lorsque j’étais engagée dans ce groupe dynamique et rempli de foi. Son fils cadet Ken, était maintenant le Père Ken, et ce jour-là marquait en même temps le 25ème anniversaire de son ordination sacerdotale.

En scannant du regard la congrégation, j’ai reconnu de nombreux visages familiers de mon passé et de mon présent. L’hommage touchant que fit le Père Ken à sa mère et les éloges affectueux de ses frères et sœurs reflétaient l’impact que le groupe de prière avait eu sur leur propre famille, ainsi que sur de nombreuses personnes présentes ce jour-là. Leurs paroles ont fait remonter des souvenirs à ma mémoire—de comment le Saint-Esprit avait utilisé cette communauté pour changer de nombreuses vies, et en particulier la mienne.

Entraînée dans l’Amour

J’avais été élevée par des parents qui étaient tous les deux de très pieux catholiques, qui assistaient à la messe tous les jours, mais à l’adolescence, je participais seulement à contrecœur à la vie de l’Église. J’éprouvais du ressentiment à cause de l’insistance de mon père pour le chapelet familial chaque soir et pour rendre grâce non seulement avant les repas, mais aussi après. Aller à l’Adoration du Saint-Sacrement un vendredi soir à 22 heures ne présageait rien de bon pour mon statut social d’adolescente de 15 ans, surtout lorsque mes amis me demandaient ce que j’avais fait pendant le week-end. Être catholique, pour moi à l’époque, se résumait à de nombreuses règles, exigences et rituels. Mon expérience chaque semaine n’était pas celle de joie ou de fraternité avec les autres croyants, mais plutôt d’une impression de devoir.

Pourtant, lorsque ma sœur m’a invitée à la rejoindre pour une retraite de week-end dans son collège à l’automne après mon diplôme d’études secondaires, j’ai accepté. Ma petite ville m’offrait peu d’expériences nouvelles, aussi, cette expérience changerait très certainement beaucoup pour moi par rapport à la normale. Comme il s’est avéré être vrai, cette retraite allait fixer la trajectoire pour le reste de ma vie !

Entre la camaraderie chaleureuse des participants et le grand sourire dans le visage du Père Bill lorsqu’il partageait avec nous au sujet du Seigneur, j’ai vu quelque chose que je n’avais jamais ressenti dans ma paroisse d’origine, et j’ai compris que c’était ce que je désirais vraiment dans ma vie : LA JOIE ! Vers la fin du week-end, pendant les moments de silence et de calme passés à l’extérieur, j’ai offert ma vie à Dieu, sans savoir exactement ce que cela signifiait vraiment.

Cas Désespérés

Moins de deux ans plus tard, ma sœur et moi avons déménagé de la côte Est de la Floride vers l’Ouest, tout d’abord à cause de son travail et puis aussi, à cause de mon admission dans un collège à Saint Petersbourg. Nos efforts pour trouver un logement dans la mesure de nos moyens ont été contrecarrés maintes et maintes fois en raison du refus de nombreux gestionnaires d’appartements. Ils ne voulaient pas louer un appartement avec une chambre à deux jeunes filles—même si nous avions partagé une chambre pendant toute notre vie et que nous étions toutes les deux, sœurs ! Découragées après un nouveau refus, nous nous sommes arrêtées à la Cathédrale de Saint Jude pour prier. Ne connaissant rien de ce Saint, nous avons vu une carte de prière et avons découvert que Saint Jude était le « patron des causes désespérées ».

Après toute cette recherche laborieuse pour un logement abordable, notre situation vaine semblait être qualifiée de cause désespérée, aussi nous nous sommes agenouillées pour invoquer l’intercession de Saint Jude. Et voilà, après être arrivées au prochain complexe d’appartements inscrit sur notre liste, nous avons été encore accueillies avec la même hésitation. Cependant, cette fois, la dame âgée m’a regardée, puis quelques instants après, m’a dit : « Tu me rappelles ma petite-fille. Je ne loue pas d’appartement avec une chambre à deux dames, mais… je t’aime bien, et je vais faire une exception ! »

Nous avons découvert plus tard que l’église catholique la plus proche de notre nouveau domicile était l’église de la Sainte-Croix, où un mouvement, appelé « Groupe de Prière : Présence de Dieu » se réunissait chaque mardi soir. Si nous avions loué un autre appartement ailleurs, nous n’aurions pas été amenées à faire la connaissance de ce groupe de personnes remplies de joie que nous avons rapidement baptisé « la famille ! » Il était clair que le Saint-Esprit était à l’œuvre, et Sa présence a été révélée maintes et maintes fois pendant les 17 années où j’étais activement impliquée dans le groupe.

Boucler la Boucle

Revenant à la cathédrale de Saint Jude, la célébration de ce jour n’était pas seulement celle de nos anciens responsables pastoraux, mais elle était aussi la mienne. Beaucoup ! En me souvenant de ma fragilité en tant que jeune adulte et de la solitude et du sentiment d’insécurité que je ressentais à cette époque, je m’émerveillais de la manière dont le Seigneur avait changé ma vie. Il avait utilisé Son Esprit et Ses enfants pour me guérir émotionnellement et spirituellement, remplissant ma vie d’amitiés profondes et riches qui ont tenu l’épreuve du temps. Il m’a aidée à découvrir les dons qu’Il m’avait donnés—la communauté m’a offert la possibilité de la servir de diverses manières jusqu’à ce que je réalise que mes compétences naturelles, comme le sens de l’organisation, pouvaient être utilisées à des fins spirituelles.

Après quelques années, j’ai été invitée à rejoindre une nouvelle Équipe Pastorale dont le leader, dynamique, m’a guidée par son exemple. Grâce à son encouragement et à son soutien, j’ai pu développer des compétences en leadership qui m’ont conduit à m’engager dans de nouveaux mouvements pour servir la « maison de la foi » dans la communauté de prière et les « plus petits » hors des portes de l’église.

Quand une nouvelle paroisse a été créée à proximité quelques années plus tard, on m’a demandé de rejoindre là-bas l’équipe de la musique, et grâce aux motions du Saint-Esprit, j’ai également participé à d’autres mouvements. Cela m’a permis d’apporter tout ce que j’avais appris et connu dans la vie et à travers cette expérience, j’ai pu mettre en place de nombreux événements qui ont résulté en grâces de guérisons, de conversions et de croissance au sein de notre communauté paroissiale. Pendant ces 14 dernières années, j’ai eu la grâce de mettre en place et de mener à bien un groupe de prière pour femmes, commencé par moi-même et une amie, qui, comme moi, avait été transformée par l’amour et l’affection reçus dans ces groupes de prières chrétiens.

Je peux dire que j’ai trouvé que toutes les promesses que Dieu a faites dans Ses Écritures sont vraies. Il est fidèle, Il pardonne, Il est bon, compatissant et source de joie beaucoup plus profonde que tout, à un tel degré que je ne l’aurais jamais pu imaginer ! Il a donné un sens et un but à ma vie, et par Sa grâce et Son conseil, j’ai pu travailler avec Jésus, à Son service pendant plus de 40 ans maintenant. Je n’ai pas eu à « errer dans le désert » pendant toutes ces années, comme l’ont fait les Israélites. Le même Dieu qui a conduit Son peuple avec une « colonne de nuée pendant le jour et la colonne de feu pendant la nuit » (Exode 13 : 22) m’a guidée jour après jour, année après année, révélant petit à petit Ses plans pour moi.

Une chanson qui date des jours où j’étais dans le groupe de prière trotte maintenant dans ma tête, « Oh, comme il est bon, comme il est agréable pour des frères et sœurs de vivre ensemble dans l’unité ! » (Psaume 133 : 1) Promenant mon regard autour de moi ce jour-là, j’ai vu une belle preuve de cela. L’Esprit qui avait été à l’œuvre en la mère du Père Ken a porté beaucoup de fruits à partir des graines qu’elle a plantées, aussi bien chez elle que dans notre communauté de foi. Ce même Esprit a, par la suite, produit une récolte à partir des graines qui ont été plantées et arrosées dans ma vie, tout au long des années.

L’apôtre Paul l’a dit le mieux dans sa lettre aux Éphésiens :

« À celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir, à lui soit la gloire dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen ! » (3 : 20-21)

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By: Karen Eberts

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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

Je n’avais jamais compris le sens véritable du mot « joug » jusqu’à ce que…

Sentant un sentiment de lourdeur ce matin, je savais que c’était un appel clair à passer un temps de prière prolongé. Sachant que la présence de Dieu est l’antidote à tous les maux, je me suis installée dans mon « placard de prière » qui, pour aujourd’hui, était situé sur mon porche. Seule, à l’exception des oiseaux qui gazouillaient et une brise calme qui tamisait à travers les arbres, je me suis reposée au son d’une douce musique de louange provenant de mon téléphone. J’ai souvent fait l’expérience de la liberté que procure le fait de détourner les yeux de moi-même, de mes relations ou des préoccupations du monde. Tourner mon attention vers Dieu m’a rappelée le verset du Psaume 22 : « Et toi, le Saint, qui habites les louanges d’Israël ! » (4). En effet, Dieu habite les louanges de son peuple.

J’ai commencé à me sentir à nouveau centrée, libérée des fardeaux pesant sur notre nation et sur le monde. La paix est revenue, car j’ai senti que mon appel n’était pas de les porter, mais d’embrasser le joug que Jésus offre dans l’Évangile de Matthieu : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. » (11, 28-29).

La marque d’un Chrétien

Mes deux parents ont grandi dans des fermes. Ils ont peut-être vu deux animaux reliés par une croix de bois attachée au cou, mais pas moi. J’avais toujours interprété ce verset en imaginant Jésus s’associant à nous dans la vie. Lui, portant le poids de la charge, et moi, marchant à côté, accomplissant ce qu’il m’appartenait de faire avec Son aide et Ses conseils.

Mais récemment, j’ai appris qu’un « joug » était une expression idiomatique juive du premier siècle qui signifiait quelque chose de complètement différent de l’image agraire des bœufs reliés par leur cou.

« Joug », comme l’utilise Jésus, fait référence à la collection d’enseignements d’un rabbin. En choisissant de suivre les enseignements d’un rabbin particulier, une personne devient son disciple et choisit de marcher avec lui. Jésus dit en effet : « Je te montre ce que c’est que de marcher avec Dieu. » Ce n’est pas un devoir ni une obligation, mais un privilège et un cadeau ! Bien que j’aie fait l’expérience du « joug » de Jésus comme un privilège et un don, les « troubles du monde » qu’Il a promis que nous traverserions ont souvent atténué ma joie, qui doit être la marque d’un chrétien.

Au cours de la prière de ce matin, j’ai ouvert un livre écrit il y a près de vingt-cinq ans par un prêtre franciscain, et je me suis tournée vers une page qui semblait avoir été écrite aujourd’hui :

« Quand la grâce n’est plus une réalité vécue, il semble que le domaine de la liberté soit perdu, aussi… Il est si facile de diaboliser le camp opposé. Nous voyons que c’est écrit en gros durant les élections dans ce pays. Tout ce que l’un ou l’autre des partis sait faire, c’est attaquer le camp adverse. Nous n’avons rien de positif en quoi croire, rien qui soit éclairé, riche ou profond. L’identité négative, superficielle comme elle l’est, vient plus facilement que le choix dédié. Il est franchement beaucoup plus facile d’être contre que pour. Même dans l’Église, beaucoup n’ont pas de vision positive vers l’avant, donc ils conduisent la charge vers l’arrière ou contre. Notez que le concept de Jésus du « Règne de Dieu » est totalement positif, et non fondé sur la peur ou contre tout individu, groupe, péché ou problème. » (Everything Belongs, 1999)

Petit à petit

La lourdeur que je ressentais découlait non seulement de la division qui régnait dans notre pays, mais aussi entre ceux de mon propre cercle qui, comme moi, appellent Jésus « Seigneur », mais semblent incapables d’honorer l’appel et le chemin d’un autre. Sachant que Jésus a restauré la dignité de ceux que la société avait humiliés, ne devrions-nous pas, en tant que Ses disciples, chercher à le faire les uns pour les autres ? Y compris, sans exclure ; tendre la main, ne pas tourner le dos ; écouter, ne pas condamner.

J’ai eu du mal. Il était difficile de comprendre comment les autres pouvaient voir les choses d’une manière qui me semblait contraire au message chrétien, mais ils avaient la même difficulté à regarder à travers la lentille à travers laquelle je voyais maintenant le « joug » de Jésus. J’avais appris il y a des années la valeur d’avoir un esprit « enseignable ». Il est facile pour nous de sentir que nous avons la seule vérité, mais si nous sommes des disciples fidèles, nous élargirons continuellement notre vision non seulement par la prière, mais par la lecture, la méditation des Écritures et l’écoute de ceux qui sont plus sages que nous. Les personnes que nous choisissons de laisser exercer une influence sur nous sont d’une importance capitale. Les personnes de foi et d’intégrité éprouvées qui ont vécu « des vies dignes de leur vocation » méritent notre attention. Par-dessus tout, l’exemple de ceux qui incarnent l’amour, cherchant le bien de tous, nous aidera à grandir et à changer au fil des ans. Notre caractère sera affiné, petit à petit, car nous sommes « transformés à l’image du Christ ».

Si nous, dans toute notre illumination, sentons encore que nous devons dire la vérité telle que nous la comprenons, même avec l’amour qui doit l’accompagner, il est trop facile de se tromper en pensant que nous sommes la voix du Saint-Esprit dans la vie de quelqu’un ! Seul Dieu connaît le cœur, l’esprit et l’obéissance d’une vie vécue pour Lui. L’œuvre de Son Esprit et la réponse d’un autre ne sont pas nos juridictions.

Certes, un bon parent ne pointerait pas du doigt un jeune enfant et n’insisterait pas pour qu’il agisse comme un adulte. Un bon parent comprend qu’il faut beaucoup d’années, beaucoup d’enseignement, et un bon exemple pour que l’enfant mûrisse. Heureusement, nous avons un très Bon Parent ! Le Psaume 22 m’est revenue à l’esprit. Le même psaume que Jésus a cité depuis la croix, au plus profond de Sa douleur et de Sa souffrance, se termine par le rappel que chaque génération racontera les bonnes choses que le Seigneur a faites à ses enfants. La grâce abonde, et la liberté s’ensuit. J’ai décidé à nouveau d’offrir les deux à ceux que je ne comprends pas et qui ne me comprennent pas.

Celui avec qui je suis liée par le joug pour la vie me montre la voie à suivre.

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By: Karen Eberts

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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

Inigo Lopez est né dans une famille noble de l’Espagne au XVe siècle. Enflammé par les idéaux de l’amour courtois et de la chevalerie, il devint un guerrier ardent. Alors qu’il défendait sa ville natale de Palerme contre les envahisseurs français, Inigo fut gravement blessé par un boulet de canon au cours d’une bataille en 1521. Gravement blessé mais toujours plein de courage, Inigo gagna l’admiration des soldats français qui l’escortèrent jusqu’à un domicile pour favoriser sa guérison plutôt que de l’envoyer en prison.

Alors qu’il envisageait de profiter de sa convalescence alitée pour lire des romans sentimentaux, Inigo a été déçu de constater que les seuls livres disponibles portaient sur la vie des saints. Il a commencé à feuilleter ces livres à contrecœur, mais s’est rapidement plongé dans la lecture de ces vies glorieuses. Inspiré par ces récits, il s’interrogea : « S’ils le peuvent, pourquoi pas moi ? »

Cette question le hantait alors qu’il se remettait de sa blessure au genou. Mais cette sainte perturbation que les saints avaient semée en lui s’est renforcée et a fini par faire de lui l’un des plus grands saints de l’Église : Ignace de Loyola.

Une fois rétabli, Ignace laissa son couteau et son épée à l’autel de Notre-Dame de Montserrat. Il se débarrassa de ses vêtements de luxe et s’engagea sur la voie du Divin Maître. Son courage et sa passion n’en ont pas été diminués, mais dorénavant ses batailles seraient pour l’armée céleste, gagnant des âmes pour le Christ. Ses écrits, en particulier les Exercices spirituels, ont touché d’innombrables vies et les ont orientées sur le chemin de la sainteté et du Christ.

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By: Shalom Tidings

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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

Q – Ma famille a un problème avec l’une de mes sœurs, et je dois souvent en parler à mes autres frères et sœurs. Est-ce que c’est de la décharge ? Est-ce du commérage ? Est-ce correct ou est-ce un péché ?

R – Saint Jacques reconnaît les défis liés au contrôle de la langue. Dans le troisième chapitre de son épître, il écrit : « Si nous mettons aux chevaux un mors dans la bouche pour nous en faire obéir, nous gouvernons aussi leur corps tout entier… Ainsi la langue est un tout petit membre ; mais de quelles grandes choses elle peut se vanter ! Voyez, une étincelle peut embraser une grande forêt ! La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. N’étant qu’un de nos membres, la langue est capable d’infecter tout le corps. Toutes sortes d’animaux peuvent se dompter, et ont été domptés par l’homme. Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter : c’est un fléau qu’on ne peut arrêter ; elle est remplie d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur et notre Père, et par elle nous maudissons les hommes qui ont été faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la malédiction et la bénédiction ! Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. Ainsi une source salée ne peut donner de l’eau douce. » (Jacques 3, 3-12).

L’animateur de radio américain Bernard Meltzer a déjà établi trois règles pour savoir si nous devrions ou non parler d’un autre. Est-ce nécessaire ? Est-ce vrai ? C’est gentil ?

Ce sont trois excellentes questions à se poser ! Quand vous parlez de votre sœur, est-il nécessaire que les autres membres de votre famille soient au courant de ses défauts ? Vous transmettez la vérité objective ou vous exagérez ses points faibles ? Présumez-vous de ses meilleures intentions, ou mettez-vous des motifs négatifs dans ses actions ?

Une fois, une femme est allée voir Saint Philip Neri et a confessé le péché du commérage. En guise de pénitence, le P. Neri lui assigna de prendre un oreiller rempli de plumes et de la déchirer sur une haute tour. La femme a pensé que c’était une pénitence étrange, mais elle l’a fait et a regardé les plumes voler aux quatre vents. De retour vers le saint, elle lui demanda ce que cela signifiait. Il a répondu : « Maintenant, allez chercher toutes ces plumes. » Elle a répondu que c’était impossible. Il a répondu : « C’est donc avec les mots que nous disons. Nous ne pourrons jamais les reprendre parce qu’ils ont été envoyés par le vent dans des endroits que nous ne comprendrons jamais. »

Maintenant, il y a des moments où nous devons partager des choses négatives sur les autres. J’enseigne dans une école catholique, et parfois j’ai besoin de partager quelque chose sur le comportement d’un élève avec un collègue. Cela me fait pauser et réflexionner — est-ce que je le fais pour les bonnes raisons ? Est-ce que je veux vraiment ce qu’il y a de mieux pour cet élève ? Souvent, j’aime raconter des histoires sur des élèves qui les reflètent sous un mauvais jour, et quand j’apprécie les malheurs ou les mauvais comportements d’une autre personne, alors j’ai définitivement franchi la ligne du péché.

Il y a trois types de péchés qui blessent la réputation d’une autre personne. Il y a un jugement irréfléchi, ce qui signifie que nous supposons trop rapidement le pire sur le comportement ou l’intention d’une personne. Deuxièmement, il y a la calomnie, ce qui signifie dire des mensonges négatifs sur un autre. Enfin, la détraction est de divulguer les défauts ou les défaillances d’une autre personne sans raison grave. Alors, dans le cas de votre sœur, est-ce que partager ses fautes est nuisible ? Seulement sans raison grave. Vous pourriez vous demander : si vous ne partagez pas ses défauts, elle ou une autre personne sera-t-elle blessée ? Si ce n’est pas le cas, et c’est uniquement pour « évacuer », alors nous avons effectivement commis le péché de détraction. Mais si c’est vraiment nécessaire pour le bien de la famille, alors il est légitime de parler d’elle derrière son dos.

Pour combattre les péchés de la langue, je recommande trois choses. Tout d’abord, répandre de bonnes choses sur votre sœur ! Chacun a des qualités rédemptrices dont nous pouvons parler. Deuxièmement, priez les louanges divines, une belle prière qui glorifie et loue Dieu, comme réparation pour la façon dont nous avons utilisé notre langue négativement. Enfin, réfléchissez à la façon dont nous aimerions qu’on en parle. Personne ne voudrait voir ses fautes défiler. Donc, avec compassion, nous traitons bien les autres dans nos paroles, dans l’espoir de recevoir la même bonté !

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By: PÈRE JOSEPH GILL

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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

La beauté intemporelle n’est plus un rêve lointain…

Notre désir d’être attirant est universel. Depuis les temps bibliques, les hommes et les femmes ont cherché à embellir leur corps par le toilettage, l’alimentation, l’exercice, les cosmétiques, les bijoux, les vêtements et autres parures. Parce que nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de notre Créateur, qui est la beauté, il n’est pas étonnant que nous aspirions à manifester des aspects de Sa beauté dans notre apparence physique — en effet, glorifier Dieu dans notre corps, comme nous sommes exhortés à le faire (1 Corinthiens 6:20).

Pourtant notre âge séculier actuel proclame haut et fort nos déficiences chaque jour : nous ne sommes pas assez beaux, pas assez minces, pas assez chamois, pas assez jeunes, pas assez élégants, etc. Chaque année, les consommateurs impressionnables achètent des quantités démesurées de cosmétiques inutiles, de produits de beauté et de services connexes. Malheureusement, les chirurgies invasives, les injections, les remplissages et autres procédures cosmétiques douteuses sont de plus en plus courantes, même chez les moins de quarante ans.

Beauté Parfaite

En tant que chrétiens vivant dans le monde mais pas du monde, comment serons-nous beaux? Saint Augustin, confronté à cette même question il y a des siècles, nous a donné cette réponse intemporelle dans une antique homélie: « En aimant Celui qui est toujours beau. Et la mesure dans laquelle l’amour grandit en vous, dans la même mesure grandira votre beauté. Car la charité est vraiment la beauté de l’âme. » (Dix homélies sur la première épître de Jean, Neuvième homélie, paragraphe 9)

La vraie beauté émane de l’amour qui brille de nos yeux, la « lampe du corps » (Luc 11, 34), et non de la couleur de nos cheveux ou de nos lèvres. En effet, Jésus nous appelle « la lumière du monde » (Matthieu 5-14) — nos sourires devraient rayonner Son amour et éclairer la vie des autres. En définitive, la beauté de notre témoignage chrétien doit attirer les autres à la beauté du Christ et de son Église, notre mission principale dans cette vie terrestre. Cependant, bien que nos esprits soient disposés, notre chair succombe parfois au faux évangile de l’insuffisance du monde. Dans ces moments de vulnérabilité humaine, je suis exalté par le message indéniable de Dieu dans le Cantique des Cantiques : « Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a point en toi de défaut. » (4, 7).

Bien que j’aie peut-être porté mon corps pendant plusieurs années, je suis reconnaissante d’avoir vécu assez longtemps pour recevoir ma « couronne » grise (Proverbes 16, 31) et, oui, les rides, qui représentent une multitude d’expériences et de bénédictions que je n’échangerais jamais pour une peau lisse.

Vous êtes peut-être une mère, et votre silhouette a changé avec la grossesse. Mais votre corps est miraculeux : il a conçu, porté et donné naissance à un enfant de Dieu. Puissiez-vous vous réjouir de votre fécondité qui a augmenté Son royaume !

Vous êtes peut-être un adolescent et votre corps subit des changements inconfortables ; pour aggraver les choses, vous avez peut-être l’impression de ne pas être à la hauteur de la foule populaire. Mais vous êtes l’œuvre de Dieu en cours de développement – un chef-d’œuvre qu’Il rend merveilleusement unique pour remplir votre but bien spécial. Quant à la foule « populaire », qu’elle vous pousse à prier pour elle ; Dieu sait qu’elle a ses insécurités.

Peut-être que vous êtes d’âge moyen et avez pris quelques kilos en trop au fil des ans, ou peut-être que vous avez toujours lutté contre l’obésité. Bien que l’alimentation et l’exercice soient importants pour atteindre et maintenir un corps sain, Dieu vous aime exactement comme vous êtes—soyez patients avec vous-même et confiez vous en Ses douces mains.

Peut-être combattez-vous une maladie comme le cancer et supportez-vous les effets visibles de son traitement. Comme votre corps vacille, le Christ porte la Croix avec vous. Offrez votre souffrance avec Lui, et Il vous donnera assez de force et de résilience pour faire de vous un phare d’espoir pour ceux qui vous entourent face à leurs propres défis. Puissiez-vous être réconfortés par la bonne œuvre de Dieu accomplie à travers votre exemple courageux.

Peut-être avez-vous des cicatrices permanentes ou un défigurement dû à un problème de santé antérieur ou actuel — pouvez-vous vous consoler en sachant que les petites cicatrices de sainte Kateri ont miraculeusement disparu après sa mort. En effet, dans notre vraie maison du Ciel, le Christ transformera nos humbles corps pour être comme son corps glorieux (Philippiens 3 : 20-21), et nous brillerons comme les étoiles (Daniel 12 : 3).

Parfaitement Orné

Pour l’instant, nous sommes la façon dont Dieu nous veut. Nous n’avons pas à changer nos extérieurs ou améliorer la beauté qu’Il nous a déjà donnée. Nous devons nous accepter comme nous sommes et nous aimer comme nous sommes. La chose la plus importante que nous puissions faire est d’aimer Jésus. Dans la mesure où nos cœurs sont remplis de Son amour, nos corps refléteront Sa beauté.

Mais ce n’est pas un concours de beauté. Bien que le monde fonctionne généralement sur le principe de la rareté afin que nous sentions que nous devons rivaliser pour obtenir notre juste part, le Christ opère sur le principe de l’abondance afin qu’il y ait toujours plus que nécessaire — « à celui qui a plus sera donné » (Matthieu 13, 12). Si nous avons confiance dans le Seigneur qui « habille les lys » (Matthieu 6, 28), nous serons satisfaits du corps que Dieu nous a donné. En outre, nous reconnaîtrons que notre beauté donnée par Dieu est non seulement suffisante, mais abondante.

Ce n’est pas un jeu de comparaison. Bien que nous soyons souvent tentés de nous comparer aux autres, nous sommes irremplaçables ; Dieu ne nous a pas modelés dans le ventre de notre mère pour ressembler à n’importe qui d’autre. En effet, nous nous trouvons tous à des stades différents de notre cheminement pour devenir des reflets lumineux distinctifs et des témoins attrayants de la beauté ultime de Jésus-Christ.

La prochaine fois que vous vous regardez dans le miroir, rappelez-vous qu’Il vous a créé merveilleusement bien, et Il se réjouit de voir comment vous reflétez Sa beauté.

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By: Donna Marie Klein

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Oct 04, 2023
S'engager Oct 04, 2023

Saint Janvier (ou San Gennaro, tel qu’on le connaît dans son pays natal, en Italie) est né à Naples au deuxième siècle dans une famille aristocratique et riche. Il a été ordonné prêtre à l’âge remarquable de quinze ans. Vers vingt ans, il a été nommé évêque de Naples. Durant l’époque de la persécution des Chrétiens sous le règne de l’empereur Dioclétien, Saint Janvier a caché chez lui beaucoup de chrétiens parmi lesquels il y avait son ancien camarade de classe Sossius qui deviendra lui aussi saint. Sossius a été exposé comme chrétien et emprisonné. Quand Janvier est allé lui rendre visite en prison, il a, lui aussi, été arrêté. Plusieurs versions des faits concernant leur martyre : lui et ses compagnons chrétiens auraient été jetés aux fauves. Mais ces derniers auraient refusé de les attaquer ou bien ils auraient été jetés dans une fournaise ardente d’où ils seraient ressortis indemnes.

Mais toutes les versions s’accordent à dire que Janvier a éventuellement été décapité vers 305 après JC. Et c’est là où l’histoire prend une nouvelle tournure et devient très intéressante. De pieux disciples ont recueilli son sang dans des fioles de verre et l’ont conservé comme relique. Ce sang qui est toujours conservé à nos jours manifeste des qualités remarquables. Depuis que le miracle s’est produit pour la première fois en 1389, et même aujourd’hui, trois fois par an, chaque année, ce sang coagulé se liquéfie.

Gardé dans des ampoules de verre, le sang rouge foncé, séché, collé à la paroi du récipient devient miraculeusement liquide et emplit le flacon d’un côté à l’autre. Outre le jour de sa fête qui tombe le 19 septembre, le miracle se produit le jour où ses restes ont été emmenés à Naples et le jour d’anniversaire où Naples a été épargné des dégâts de l’éruption du Mont Vésuve en 1631.

Plusieurs enquêtes scientifiques ont tenté mais n’ont pas réussi à expliquer comment le sang solide peut redevenir liquide. Et toute hypothèse de tromperie ou de fraude a été

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By: Graziano Marcheschi

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Il est possible de rendre visite à une des dix millions de personnes ou à toutes d’entre elles qui sont incarcérées de par le monde, et ce, à n’importe quel moment de la journée. Vous vous demandez comment ? Lisez et vous verrez

« J’étais en prison et vous m’avez visité ». Ceux-ci sont quelques-uns parmi tant à qui Jésus a promis la récompense au jour du jugement. Il existe des règles pour limiter les visites aux prisonniers, mais y a-t-il des moyens pour que quelqu’un puisse rendre visite à un seul ou à tous ces dix millions de détenus incarcérés dans le monde ? OUI !

D’abord en priant de façon régulière pour tous les prisonniers, en citant le nom de ceux que vous connaissez personnellement. Cette prière peut être faite en allumant une bougie qui symbolise la prière qui monte vers Dieu et apporte la lumière dans l’obscurité de la vie d’un détenu. Quand j’étais en prison, ma famille et mes amis ont allumé des bougies spécifiquement pour moi, comme offrande de flamme vivante à Dieu tout-puissant. J’avais trouvé cela très efficace. C’était étonnant comment un rayon de joie pouvait subitement irradier dans la morosité naturelle de la vie de prison.
Quelque chose de tout petit mais qui avait tellement de sens que, pour un moment, j’oubliais où et dans quelles circonstances j’étais, ce qui me poussait à dire : « Après tout, il y a un Dieu », même ici.

Mais je crois que la manière la plus puissante d’aider ceux qui sont en prison, ou quiconque qui a besoin de prière, est de méditer les Saintes Plaies que Notre Seigneur a reçues lors de sa Passion, depuis le moment de son arrestation le soir du Jeudi Saint, jusqu’à sa mort le Vendredi après-midi.

Promesse infaillible

Contemplez tous les coups et agressions reçus dans Son corps, la flagellation cruelle et la douleur constante des plaies dues à la couronne d’épines, mais particulièrement ces cinq plaies les plus précieuses dans Ses mains, Ses pieds et Son côté.

Sainte Faustine nous dit combien cela plaît à Jésus que nous méditions Ses plaies et combien il nous promet de déverser un océan de miséricorde lorsque nous faisons cela. Profitez de cette faveur généreuse et miséricordieuse qu’Il réserve à l’époque à laquelle nous vivons. Priez pour avoir la grâce et la miséricorde pour vous-mêmes, pour ceux dont vous connaissez le nom et pour les dix millions de détenus languissant en prison pour toutes sortes de raisons, justes ou injustes. Il veut sauver chaque âme, appelant chacune à revenir à Lui, en vue de recevoir Sa miséricorde et Son pardon.

Priez aussi pour les opprimés, les marginaux, les pauvres, les malades, les alités et tous ceux qui souffrent en silence, n’ayant personne pour parler pour eux. Priez pour tous ceux qui ont faim – de nourriture, de connaissance ou de chance pour pouvoir utiliser les talents que Dieu leur a donnés. Priez pour les bébés à naître et pour les impies. Nous sommes tous prisonniers d’une manière ou d’une autre, mais plus particulièrement prisonniers du péché dans toutes ses formes insidieuses.

Il nous demande de venir au pied de la Croix, trempée de Son Sang Précieux, déposer nos intentions devant Lui, et quelle que soit la demande, Il répondra avec miséricorde.

Ne laissons passer aucune occasion de mendier ces trésors incalculables que Notre Seigneur miséricordieux nous a promis. Quand nous prions pour ces dix millions de prisonniers de par le monde, chacun d’entre eux reçoit cent pour cent du bénéfice de notre prière car, tout comme Notre bon Seigneur se donne entièrement à chacun d’entre nous dans l’Eucharistie, ainsi, Il multiplie notre unique prière comme un mégaphone et parvient à toucher le cœur de chacun d’entre eux.

Ne vous dites plus jamais « Que sera ma toute petite prière pour tant de personnes ? » Rappelez-vous du miracle des pains et des poissons et ne doutez plus jamais.

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By: Sean Hampsey

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Au début du confinement dû à la pandémie, alors que le seul moyen d’assister à la messe était via la diffusion en direct, j’ai senti qu’il manquait quelque chose…

Le Saint-Esprit est toujours à l’œuvre dans nos cœurs. Je n’aurais dû donc pas être surprise durant ces premiers jours d’agitation mondiale causée par le Covid 19, puisqu’Il a en effet ouvert mon cœur à une expérience plus enrichissante du corps mystique du Christ.

Lorsque j’ai appris que les églises seraient fermées, de même que les restaurants, les magasins, les écoles et les bureaux, j’ai réagi avec stupeur et incrédulité. « Comment est-ce possible ? » Regarder la messe en direct de notre paroisse était à la fois familier et confus. Notre prêtre était là, proclamant l’Évangile, prononçant son homélie, consacrant le pain et le vin, mais les bancs de l’église étaient vides. Nos voix retentissaient faiblement et les réponses ne semblaient pas être à leur place dans notre salon. Et tout ceci n’est pas étonnant. Le Catéchisme de l’Église Catholique nous dit que la liturgie : « engage les fidèles dans la Vie nouvelle de la communauté et implique une participation « consciente, active et fructueuse » de tous. » (CEC 1071) Nous participions du mieux que nous pouvions, mais il manquait la communauté, il manquait le « tous ».

Au moment de la communion, j’ai lu la prière pour la communion spirituelle affichée sur l’écran, en étant agenouillée près de la table basse. Mais j’étais distraite et troublée. Je savais que l’hostie consacrée était vraiment le corps de Jésus et que le fait de recevoir l’Eucharistie pouvait m’unir à Lui et me transformer. Cependant, j’étais certaine que cela ne se produirait pas par le biais d’une diffusion en direct dans mon salon. L’Eucharistie, la présence réelle de Jésus, était profondément absente.

Je ne savais rien de la communion spirituelle. Le catéchisme de Baltimore enseigne que la communion spirituelle est pour ceux qui ont un « réel désir d’aller communier quand il est impossible de recevoir sacramentellement. Le désir obtient pour nous les grâces de la communion en proportion de la grandeur du désir. » (Catéchisme de Baltimore, 377) S’il était malheureusement vrai qu’il était impossible de recevoir la communion sacramentelle, je suis tout de même navrée de reconnaître que mon désir, ce matin-là, se limitait simplement à la routine habituelle. J’étais distraite, troublée et insatisfaite.

Le premier dimanche a cédé la place au deuxième, au troisième, puis au Jeudi saint et au Vendredi saint. Ce fut un Carême singulièrement dramatique, avec tant de sacrifices imposés, des sacrifices que je n’aurais jamais imaginés. Des sacrifices que j’ai acceptés un peu trop à contrecœur. Dieu est bon, cependant, et même mes sacrifices imparfaits ont porté quelques fruits. Au lieu de me concentrer sur tout ce qui manquait à ces liturgies, j’ai commencé à penser aux personnes qui ne pouvaient pas y assister, même en temps « normal ». Les résidents des maisons de retraite. Les prisonniers. Les personnes âgées, les malades et les handicapés étaient seuls. Les personnes vivant dans des endroits reculés, sans prêtres. Pour ces catholiques, assister virtuellement à la messe était sans doute une bénédiction, un lien avec Jésus et son Église. J’avais hâte d’assister à nouveau à la messe ; eux ne le pouvaient pas.

Qu’en était-il pour ces autres catholiques, qui ne pouvaient recevoir les sacrements qu’occasionnellement, voire pas du tout ? Ils sont membres de l’Église, du corps mystique du Christ, tout comme moi, mais plus encore substantiellement séparés d’une communauté paroissiale. Lorsque j’ai commencé à penser davantage à eux et moins à mes propres déceptions, j’ai également commencé à prier pour eux. Et pendant la messe, j’ai commencé à prier avec eux. D’une certaine manière, les personnes qui m’entouraient, du moins dans mes pensées, sont devenues ma communauté de la messe dominicale. Finalement, j’ai réussi à participer consciemment et activement à la messe diffusée en direct. Unie aux membres formant le corps mystique du Christ, je désirais vraiment cette union avec Jésus et la communion spirituelle est devenue un moment de grâce paisible et fructueux.

Les semaines ont passé et cette nouvelle situation, mais anormale, s’est prolongée pendant la période de Pâques. Un dimanche, après la messe retransmise en direct, notre curé a annoncé qu’une banque alimentaire locale avait désespérément besoin de nourriture. Les dons alimentaires avaient été interrompus lorsque les églises avaient fermé leurs portes. Cependant, le nombre de familles ayant besoin de nourriture ne cessait d’augmenter chaque semaine. Notre paroisse nous aidait habituellement en organisant une collecte de nourriture tous les vendredis. Mais je me suis dit : « Cela fait six semaines que la paroisse est fermée. Qui pourrait venir ? »

Ils sont pourtant venus. Je me suis portée volontaire pour aider ce vendredi-là et, alors que je dirigeais les conducteurs vers le site de dépôt au fond du parking, voir des visages familiers et souriants m’a fait un bien fou. Mieux encore, j’ai vu les dons s’accumuler, bien au-delà de ce que l’on aurait pu espérer. Participer à cette collecte alimentaire était excitant ; le résultat, je crois, de l’action de l’Esprit-Saint. Il avait appelé notre communauté paroissiale dispersée à agir, à être le corps vivant du Christ qui prend soin des personnes dans le besoin. Tout comme Il a stimulé ma vie de prière personnelle pour développer une plus grande unité avec le corps mystique du Christ, Il s’est révélé à l’œuvre dans notre communauté paroissiale, avec une volonté de servir les autres dans le besoin, même lorsque nous ne pouvions pas nous réunir.

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By: Erin Rybicki

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Trouvez la voie qui a été tracée pour vous avant même le début de votre séjour sur terre et votre vie ne sera plus jamais la même.

La perfection ou la bonne direction est un cri d’alarme que j’ai souvent utilisé avec mes enfants lorsqu’ils avaient besoin d’être corrigés. Ils me répondaient avec frustration en affirmant que j’attendais d’eux qu’ils soient parfaits. Je leur réponds : « Je ne demande pas la perfection, je veux juste que vous preniez la bonne direction. »

L’attente de Dieu

Pour moi, cela reflète l’humilité de leur cœur. Si l’un de mes enfants reconnaît qu’il a fait un mauvais choix et que ses actions vont à l’encontre des valeurs que nous considérons comme vraies et justes, un simple : « Je sais que j’ai eu tort et je suis désolé. Que puis-je faire pour améliorer les choses ? » est le moyen le plus rapide de pardonner et de rétablir l’unité. En revanche, s’ils insistent sur le fait qu’il était normal de désobéir ou de faire quelque chose qui ne correspond pas aux règles établies dans notre foyer, la durée de la séparation relationnelle et le nombre de conséquences augmentent naturellement.

Il en va de même dans notre marche avec Jésus. Nous avons reçu les attentes de Dieu dans les Dix Commandements, et Jésus les a clarifiées lors de son Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7). Et comme si cela ne suffisait pas, Saint Paul, Saint Pierre et les autres apôtres réitèrent les commandements de Dieu tout au long de leurs épîtres de manière très concrète.

Vous voyez, nous ne pouvons pas faire autrement. La bonne direction a été rendue si claire pour l’ensemble de l’humanité. C’est trop évident. Soit nous choisissons la voie de Dieu, soit nous nous y opposons par rébellion.

C’est ainsi que nous avons commencé à voir une société qui s’acharne à pervertir les Saintes Écritures et à déformer les voies de Dieu pour apaiser la culpabilité de ses désirs charnels.

Nous sommes confrontés à une époque sans précédent, où beaucoup se sont éloignés de la vérité de Dieu. Ils sont convaincus qu’en changeant simplement le récit, ils peuvent d’une manière ou d’une autre contourner le résultat imposé. Malheureusement, ils comprennent mal les voies de Dieu et la réalité de Sa vérité.

C’est pourquoi, chers amis, l’Évangile reste encore aujourd’hui le message le plus simple et le plus incompréhensible qui ait jamais été révélé.

Tours et détours

La bonne nouvelle, c’est que vous avez été pardonné – dans le passé, le présent et l’avenir. Cependant, il faut se repentir et s’engager fermement chaque jour à poursuivre notre lutte pour rester sur le bon chemin. La beauté de l’Évangile est que, bien que nous ne puissions pas faire ce que le Christ a fait par Sa passion et par Sa résurrection, nous pouvons jouir des bénéfices de Son œuvre.

Lorsque nous nous abandonnons à Sa voie, il continue alors à nous guider dans la bonne direction.

Dans le Nouveau Testament, Jésus déclare : « Si votre justice ne surpasse pas celle des pharisiens, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume des Cieux ». En d’autres termes, la plupart des personnes religieuses sur cette terre n’étaient pas encore assez bonnes pour entrer dans le Royaume de Dieu à travers leurs propres œuvres.

La perfection n’est pas la solution, et elle n’est pas non plus la condition d’une relation ; c’est l’humilité qui l’est.

Lorsque vous lisez les chapitres 5 à 7 de Matthieu, vous pouvez penser que Jésus nous présente une tâche impossible.

Retrouvez votre chemin

Je n’ai pas respecté bon nombre de ces préceptes au fil des années, et pourtant Jésus ne nous exposait pas aux voies de Dieu pour nous ensevelir sous l’oppression de règles inatteignables.

Imaginez-vous avec Jésus au sommet d’une colline qui domine une grande vallée. Le chemin est dégagé. Cependant, il se faufile à travers des forêts, des rivières et d’autres éléments naturels. C’est à cela que ressemble le sentier décrit dans Matthieu 5-7. Mais au lieu de dire : « Vous feriez mieux de suivre votre voie », Jésus vous présente le Saint-Esprit, vous donne une boussole (la Bible) et vous rappelle qu’Il ne vous quittera jamais et qu’Il ne vous abandonnera jamais. Il dit ensuite : « Si vous êtes humbles et que votre cœur reste fixé sur moi, vous pourrez trouver le chemin, même s’il est sinueux. Et s’il arrive que vous vous perdiez ou que vous choisissiez un autre chemin que le mien, vous n’aurez qu’à humilier votre cœur et à m’appeler, et je vous aiderai à retrouver votre chemin. »

C’est ce que certains ont nommé le plus grand scandale de tous les temps. Le Dieu du ciel, qui a créé tout ce que nous voyons et même ce que nous ne voyons pas, s’est abaissé pour sauver Sa création. Nous n’avons qu’une simple tâche à accomplir. Continuer dans Sa direction.

Je prie pour qu’aujourd’hui, où que vous soyez et quoi que vous ayez fait, vous vous incliniez humblement devant la croix et repreniez le chemin que Dieu a tracé pour vous avant le début de votre séjour sur cette terre.

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By: Stephen Santos

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Juil 18, 2023
S'engager Juil 18, 2023

Q: Je ne suis pas d’accord avec certains enseignements de l’Église catholique. Suis-je toujours un bon catholique si je ne suis pas d’accord avec tout ?

R: L’Église est plus qu’une simple institution humaine : elle est à la fois humaine et divine. Elle n’a aucune autorité propre pour enseigner quoi que ce soit. Le rôle de l’Église est plutôt d’enseigner fidèlement ce que le Christ a enseigné sur terre : interpréter authentiquement les Écritures et transmettre la Tradition apostolique qui nous a été transmise par les Apôtres eux-mêmes. Le mot « Tradition » vient du mot latin « traditio », qui signifie « transmettre ».

Nous faisons cependant la distinction entre la Tradition (avec un grand T) et les traditions (avec un petit t). La Tradition (avec un grand T) est l’enseignement immuable et perpétuel de l’Église, qui trouve ses racines chez les Apôtres et le Christ. Par exemple, le pain de blé et le vin de raisin peuvent être uniquement utilisés pour la Sainte Eucharistie ; seuls les hommes peuvent devenir prêtres ; certaines actions morales sont toujours et partout mauvaises ; etc. Les petites traditions sont des traditions créées par l’homme et qui peuvent être modifiées, comme l’abstinence de viande le vendredi (qui a changé au cours de l’histoire de l’Église), le fait de recevoir la communion dans la main, etc. Les personnes de bonne volonté sont autorisées à avoir des opinions diverses sur les pratiques pastorales, les disciplines de l’Église et d’autres traditions qui sont des « petites traditions » issues des êtres humains.

Cependant, lorsqu’il s’agit de la Tradition apostolique (avant un grand T), être un bon catholique signifie que nous devons l’accepter comme venant du Christ par l’intermédiaire des Apôtres.

Il convient toutefois de faire une autre distinction : il y a une différence entre le doute et la difficulté. Une « difficulté » signifie que nous avons du mal à comprendre pourquoi l’Église enseigne une chose spécifique, mais une difficulté signifie que nous l’acceptons avec humilité et que nous cherchons à trouver la réponse. Après tout, la foi n’est pas aveugle ! Les théologiens médiévaux avaient une expression : Fides Quaerens Intellectum – La foi qui cherche à comprendre. Nous devons poser des questions et chercher à comprendre la foi en laquelle nous croyons !

En revanche, le doute dit : « Parce que je ne comprends pas, je ne croirai pas ! » Alors que les difficultés découlent de l’humilité, le doute découle de l’orgueil : nous pensons qu’il faut tout comprendre avant de croire. Mais soyons honnêtes : l’un d’entre nous est-il capable de comprendre des mystères tels que la Trinité ? Pensons-nous vraiment être plus sages que Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin et tous les saints et mystiques de l’Église catholique ? Pensons-nous que la Tradition constante, vieille de 2 000 ans et transmise par les Apôtres, est en quelque sorte erronée ?

Si nous trouvons un enseignement avec lequel nous débattons, continuons à le faire, mais avec humilité et en reconnaissant que nos esprits sont limités et que nous avons souvent besoin d’être enseignés ! Cherchez et vous trouverez – lisez le catéchisme ou les Pères de l’Église, les encycliques des papes ou d’autres documents catholiques solides. Cherchez un saint prêtre pour lui poser vos questions. Et n’oubliez jamais que tout ce que l’Église enseigne est pour votre bonheur ! Les enseignements de l’Église ne sont pas destinés à nous rendre malheureux, mais plutôt à nous montrer le chemin de la liberté et de la joie authentiques, qui ne peuvent être trouvées que dans une vie éclatante de sainteté en Jésus-Christ!

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By: PÈRE JOSEPH GILL

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