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Oct 04, 2023
Rencontrer Oct 04, 2023

Acteur et metteur en scène, Patrick Reynolds pensait que Dieu, c’était pour les gens pieux. Il n’avait pas compris le dessein de Dieu jusqu’au jour où il fit une expérience surnaturelle pendant qu’il récitait le Chapelet. Voici son parcours incroyable.

Je suis né et j’ai grandi dans une famille catholique. On allait à la messe chaque dimanche, on faisait la prière tous les jours, on fréquentait l’école catholique, on avait toute une quantité d’objets pieux à la maison, et pourtant, pour une raison inconnue, la foi n’avait pas pénétré notre cœur. Toutes les fois qu’on entrait dans une église, Maman nous aspergeait d’eau bénite, mais malheureusement, on n’a pas eu de relation personnelle avec Jésus. Je ne savais même pas que cela pouvait se faire. Je me disais que Dieu vivait quelque part là-haut dans les nuages et qu’Il nous regardait de là-bas. Au plus profond de moi, je croyais que c’était quelqu’un de très lointain et d’inatteignable. Même si j’avais une connaissance de Dieu, je n’avais pas appris qui Il était. Quand j’avais à peu près dix ans, ma Maman a commencé à fréquenter un groupe de prière charismatique et je voyais que sa foi devenait de plus en plus réelle et quelque chose de personnel. Elle se remit de sa dépression et je compris que la puissance de Dieu était vraie mais je me disais que Dieu, Il était uniquement pour les gens pieux et saints comme ma mère. J’aspirais à quelque chose de plus profond que ce qui nous était présenté et proposé. Quant aux saints, je ne voyais pas bien quel était leur rôle et me disais qu’ils n’auraient rien à me donner puisque, selon moi, je ne pouvais pas être saint.

Insatisfait et Vide

Quand je suis sorti de l’école, je voulais devenir riche et célèbre pour être aimé de tout le monde. Je pensais que cela me rendrait heureux. Je me suis dit qu’en devenant acteur, je pouvais facilement atteindre mes objectifs. J’ai étudié le théâtre et suis devenu un acteur renommé et un metteur en scène. Cela m’a ouvert la porte à une vie que je n’avais jamais connue auparavant, avec tellement d’argent que je ne savais même pas quoi faire avec. Je l’ai donc dépensé pour impressionner les personnes importantes dans l’industrie du cinéma. Toute ma vie devint un cercle vicieux où j’achetais des choses pour épater les autres. C’était dans le but de gagner encore plus d’argent pour dépenser et acheter encore plus pour impressionner davantage les gens. Au lieu de me sentir comblé, je me retrouvais vide. Je me sentais comme une fraude. Toute ma vie se résumait à paraître être celui que les autres voulaient que je sois. Je cherchais quelque chose de mieux sans jamais comprendre que Dieu avait un plan pour moi. Toute ma vie n’était que soirées, boissons, relations, mais remplie de mécontentement.

Un jour, ma Maman m’a invité à une grande Conférence Charismatique Catholique qui se déroulait en Écosse. Honnêtement, je ne voulais pas y aller parce que je me disais que j’avais laissé derrière moi tout ce qui concernait Dieu, tout ce qui se rapportait à Dieu. Mais seulement, les mamans sont fines quand il s’agit de chantage affectif. Elles sont capables de vous amener à faire des choses alors que d’autres n’auraient pas réussi. Elle me dit : « Pat, je pars pour effectuer un travail missionnaire en Afrique. C’est pour deux ans. Si tu ne viens pas maintenant à cette retraite, je ne pourrai pas passer de temps avec toi avant mon départ. » Je la suivis donc. Aujourd’hui, je m’en réjouis, mais à l’époque, j’étais mal à l’aise. Je me sentais bizarre en voyant tant de gens chanter et louer Dieu. Alors que j’étais dans la salle, portant un regard jugeur sur les autres, Dieu fit son entrée soudaine dans ma vie. Le prêtre parlait de foi, de Jésus dans l’Eucharistie, des Saints et de la Vierge Marie d’une manière si réelle et si palpable que je compris enfin que Dieu était tout proche, pas haut dans les nuages et qu’Il avait un plan bien défini pour moi, pour ma vie.

Quelque chose de plus

Je compris que Dieu m’avait créé pour un dessein bien particulier. J’ai fait ce jour-là, la première prière sincère de ma vie : « Mon Dieu, si Vous êtes là, si Vous avez un plan pour moi, j’ai besoin que Vous m’aidiez. Révélez-moi Votre volonté de manière à ce que je puisse comprendre. » Les gens ont commencé à réciter le Chapelet, chose que je ne faisais plus depuis que j’étais tout petit. Je me suis donc joint à eux et récité toute prière dont je me souvenais encore. Quand ils ont commencé à chanter, quelque chose dans mon cœur a commencé à fondre, et pour la première fois de ma vie, j’ai fait l’expérience de l’amour de Dieu. Cet amour m’a tellement envahi que j’ai commencé à pleurer. C’est à travers l’intercession de la Vierge Marie que j’ai pu accéder à la présence de Dieu. Je suis parti à la messe ce jour-là, mais je savais que je ne pourrais pas communier parce que cela faisait longtemps que je ne m’étais pas confessé. Mon cœur commençait à languir à s’approcher de Dieu, aussi les semaines qui suivirent, j’ai pris le temps de me préparer à une confession entière et honnête. Quand j’étais enfant, je me confessais régulièrement, mais j’étais pas honnête. J’avais l’habitude de puiser dans ma petite liste de péchés – les mêmes trois ou quatre – chaque fois. Mais cette fois-ci, quand je reçus l’absolution, je ressentis une grande paix et beaucoup d’amour. J’ai alors décidé qu’il m’en faudrait encore plus de ça dans ma vie.

Continuer à jouer ou pas ?

En tant qu’acteur, c’était très difficile pour moi de vivre ma foi. Tous les rôles qu’on me donnait étaient en contradiction avec mes croyances catholiques. Mais il me manquait aussi une formation solide dans cette foi. Je commençai alors à aller dans une église pentecôtiste où j’ai fait la rencontre de gens qui m’ont parlé de la Bible et appris à louer et rendre un culte à Dieu. Ils m’ont offert un mentorat, une amitié et une communauté, mais je ne pouvais pas abandonner Jésus dans l’Eucharistie, aussi je suis resté dans l’Église Catholique. Chaque semaine, ils défiaient mes convictions catholiques, aussi je partais étudier mon catéchisme pour revenir avec des réponses à leur donner. Ils m’ont aidé dans ce sens à devenir un meilleur catholique qui sait pourquoi il croit.

À un certain point, je fus bloqué au niveau intellectuel et émotionnel sur pourquoi les catholiques avaient une telle dévotion à Marie. « Pourquoi vous priez Marie ? » me demandèrent-ils, « Pourquoi vous n’allez pas directement à Jésus ? » C’était une question qui me travaillait déjà. Je dus lutter pour trouver une réponse qui ait un sens. Saint (Padre) Pio avait été un faiseur de miracles et sa vie m’avait inspiré à devenir meilleur. Quand je lus comment sa dévotion à Marie l’avait amené profondément dans le Cœur de Jésus et de l’Église, et après avoir écouté le message du Pape Jean Paul II, le témoignage de ces deux grands hommes m’inspira à avoir confiance et à suivre leur exemple. J’ai donc prié tous les jours aux intentions du Pape à travers le Cœur Immaculé de Marie.

Je me suis rendu à une retraite mariale pour en savoir plus. J’y appris à propos de la vraie dévotion à Marie de Saint Louis de Montfort. Et sur comment le fait de parler à la Sainte Vierge pendant la prière était le chemin le plus simple et le plus rapide pour devenir comme Jésus. Le Saint expliquait qu’il y avait deux manières de fabriquer une statue – la sculpter avec beaucoup de labeur dans une matière dure et solide à l’aide d’un marteau et des ciseaux ou bien, remplir un moule avec de la résine et laisser durcir. Chaque statue coulée dans le moule suivrait parfaitement ses formes (dans la mesure où il serait rempli). Marie est le moule où a été formé le Corps du Christ. Dieu l’a créée parfaite à cette fin. Si c’est Marie qui vous forme, elle le fera de manière parfaite, si vous vous donnez entièrement à elle.

Quand j’entendis ceci, je compris que c’était vrai. Puis, quand nous avons prié le Rosaire, au lieu de juste répéter les mots, j’ai essayé de prier les paroles en y mettant tout mon cœur et en méditant les Mystères. Il arriva à ce moment-là, quelque chose d’inattendu. Je fis l’expérience de l’amour de Notre Bienheureuse Mère. C’était comme l’amour de Dieu et je pouvais percevoir que ça venait de l’amour de Dieu, mais c’était différent. Elle m’aida à aimer Dieu d’une manière telle que je n’avais jamais été capable de le faire auparavant par moi-même. J’étais tellement saisi et envahi par cet amour que je fus ému aux larmes, des larmes de joie. Découvrir un trésor aussi magnifique ! C’était comme le trésor dans le champ qui vient dans la parabole. Vous seriez prêt à vendre tout pour acheter ce champ afin de posséder ce trésor. À partir de ce moment-là, je sus que je ne pourrais plus continuer à jouer dans les films. Je ne pourrai plus vivre dans ce monde laïc et continuer à être un bon catholique. Je compris aussi que les gens avaient besoin de connaître l’amour de Dieu. J’ai donc mis ma carrière de côté afin de pouvoir évangéliser.

Creusant en profondeur

Je suis venu à Knock en Irlande pour demander à Dieu ce qu’Il attendait de moi. Notre-Dame était apparue là en 1879 avec Saint Joseph, Saint Jean et Jésus Agneau de Dieu au-dessus de l’autel, entouré d’anges. La Vierge est venue pour diriger le peuple vers Dieu. Son rôle est de guider le peuple vers l’Agneau de Dieu. À Knock, j’ai rencontré la femme que j’allais épouser et ceux qui m’ont embauché pour un travail en liaison avec la mission. Je suis venu ici pour un week-end et même après 20 ans, je suis toujours en Irlande.

Mon amour pour la Sainte Vierge commença à grandir lorsque j’appris à bien réciter le Chapelet. J’avais toujours trouvé dur de le réciter tout seul jusqu’au jour où je partis au sanctuaire national de Walsingham en Angleterre. Dans la toute petite chapelle où se trouvait la statue de Notre-Dame de Walsingham, je demandai à notre Bienheureuse Mère la grâce de prier et de comprendre le Rosaire. À ce moment-là, quelque chose d’incroyable arriva. Tandis que je commençai à prier les Mystères Joyeux, à chaque Mystère, je compris que la Sainte Vierge n’était pas seulement la maman de Jésus, mais qu’elle était aussi ma mère, et je me sentais grandir en même temps que Jésus tout le long de Son enfance.

Ainsi, quand Marie a dit « Oui » pour devenir la mère de Dieu lors de l’Annonciation, elle disait aussi « Oui » pour m’accueillir dans son sein avec Jésus. Pendant qu’elle voyageait pour aller visiter sa cousine, je me sentais porté dans son sein avec Jésus. Et Jean Baptiste tressaillait de joie de me voir là dans le Corps du Christ. Dans la Nativité, j’ai senti que Marie me donnait une nouvelle vie et disait « Oui » pour m’élever. Lorsqu’elle et Saint Joseph ont présenté Jésus au Temple, ils m’ont aussi présenté, moi, au Père, m’acceptant comme leur enfant. Quand ils ont retrouvé Jésus au Temple, j’ai senti que Marie m’avait retrouvé, moi aussi. Je m’étais perdu, mais Marie avait été à ma recherche. J’ai réalisé qu’elle avait prié avec ma Maman pendant toutes ces années pour que je retrouve la foi.

J’ai aidé à mettre en place la fondation de la « Mission Sainte Famille », une maison où les jeunes peuvent venir apprendre à connaître leur foi, et recevoir l’éducation qui leur aurait manqué quand ils étaient petits. Nous avons choisi la Sainte Famille comme patronne pour cette mission, sachant que nous entrons dans le Cœur de Jésus en passant par Marie. Marie est notre Mère, et nous sommes formés dans son sein comme Jésus, sous l’attention bienveillante de Saint Joseph.

Grâce sur grâce

Notre Bienheureuse Mère a été la personne la plus importante qui m’a aidé à trouver mon épouse à Knock et à faire sa connaissance lorsque nous avons tous les deux travaillé ensemble dans un mouvement qui s’appelle Youth 2000, un mouvement centré sur la Sainte Vierge et sur l’Eucharistie. Le jour de notre mariage, nous nous sommes consacrés, nous, notre mariage, et nos éventuels enfants à Notre Dame de Guadalupe. Aujourd’hui, nous avons neuf enfants, tous admirables et adorables, qui ont chacun leur foi et dévotion envers Marie, ce pour quoi nous sommes très reconnaissants.

Le Rosaire fait partie de ma foi de manière tellement importante et est devenu le canal de tant de grâces dans ma vie ! Chaque fois que j’ai un problème, la première chose que je fais, c’est de prendre mon chapelet et de me tourner vers la Sainte Vierge. St Jean-Paul II avait dit que ça équivalait à prendre la main de Marie pour qu’elle puisse nous diriger à travers n’importe quel sentier difficile – un guide sûr dans les épreuves.

Une fois, j’eus une brouille avec un de mes meilleurs amis et je trouvais difficile de me réconcilier avec lui. Je savais qu’ils m’avaient fait du tort et je trouvais difficile de pardonner. Cette personne ne voyait pas le mal qu’ils m’avaient fait, à moi et aux autres. Une partie de moi voulait faire quelque chose pour ça, une autre partie voulait se venger. Mais j’ai plutôt mis la main dans ma poche pour prendre mon chapelet. Je n’avais fait qu’une dizaine, que cet ami s’est retourné avec un visage qui avait changé d’expression et me dit : « Pat, je viens de me rendre compte de ce que je t’ai fait et combien cela t’aurait fait mal. Je te demande pardon. » Alors que nous nous prîmes dans les bras de l’un, l’autre, et nous réconciliâmes, je réalisai combien était grande la puissance de Notre-Dame à changer les cœurs.

Marie est le moyen que Dieu a choisi pour venir au monde, et Il choisit de venir toujours par elle. Maintenant je comprends qu’on ne va pas à Marie au lieu d’aller vers Jésus mais nous allons à Marie parce que Jésus est en Elle. Dans l’Ancien Testament, l’arche d’Alliance contenait tout ce qui était Saint. Marie est l’arche de la Nouvelle Alliance, le Tabernacle vivant où habite Celui qui est la source de toute Sainteté, Dieu lui-même. Aussi, quand je veux être proche du Christ, je me tourne toujours vers Marie, qui a partagé la plus grande des relations, la plus étroite qui puisse être, avec Lui puisqu’elle a toujours été profondément liée avec Lui. En m’approchant d’elle, je m’approche de Lui.

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By: Patrick Reynolds

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Juil 18, 2023
Rencontrer Juil 18, 2023

À six heures et demie, alors qu’il faisait encore nuit noire et qu’il faisait un froid glacial, Joshua Glicklich a entendu un murmure, un murmure qui l’a ramené à la vie.

Mon éducation a été très typique, comme celle de n’importe quel garçon du nord du Royaume-Uni. Je suis allé dans une école catholique et j’ai fait ma première communion. On m’a enseigné la foi catholique et nous allions très souvent à l’église. Lorsque j’ai atteint l’âge de 16 ans, j’ai dû choisir mon éducation et j’ai choisi de passer mes examens, non pas dans une école catholique, mais dans une école laïque. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à perdre ma foi.

Les efforts constants des professeurs et des prêtres me poussant à approfondir ma foi et à aimer Dieu n’existaient plus. J’ai fini par entrer à l’université, et c’est là que ma foi a vraiment été mise à l’épreuve. Au cours de mon premier semestre, je faisais la fête, j’allais à toutes sortes d’événements et je ne faisais pas les meilleurs choix. J’ai fait de très grosses erreurs, comme sortir boire jusqu’à Dieu sait quelle heure du matin et vivre une vie qui n’avait aucun sens. En janvier, lorsque les étudiants ont dû reprendre leurs études après les vacances du premier semestre, je suis revenu un peu plus tôt que les autres.

Ce jour inoubliable de ma vie, je me suis réveillé vers six heures et demie du matin. Il faisait nuit noire et un froid glacial régnait. Même les renards que j’avais l’habitude de voir à l’extérieur de ma chambre n’étaient pas visibles – il faisait si froid et cela était si horrible. C’est là que j’ai perçu une voix inaudible en moi. Ce n’était ni un petit coup de coude ni une impulsion qui me mettait mal à l’aise. C’était comme un murmure paisible de Dieu qui disait : « Joshua, je t’aime. Tu es mon fils… reviens vers moi. » J’aurais pu facilement m’éloigner de ce message et l’ignorer totalement. Mais je me suis souvenu que Dieu n’abandonne pas ses enfants, peu importe à quel point nous nous sommes égarés.

Bien qu’il pleuvait des grêlons, j’ai marché jusqu’à l’église ce matin-là. En mettant un pied devant l’autre, je me suis dit : « Qu’est-ce que je fais ? Où vais-je ? » Pourtant, Dieu a continué à me faire avancer et je suis arrivé à l’église pour la messe de huit heures en ce jour froid et hivernal. Pour la première fois depuis l’âge de 15 ou 16 ans, j’ai laissé les paroles de la messe m’envahir. J’ai entendu le Sanctus – « Saint, Saint, Saint, Seigneur Dieu des armées ». Juste avant, le prêtre a dit : « En se joignant aux chœurs des anges et des saints… » J’y ai mis tout mon cœur et je me suis concentré. J’ai senti les anges descendre vers l’autel jusqu’à la présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Je me souviens d’avoir reçu la Sainte Eucharistie et d’avoir pensé ainsi : « Où étais-je, et à quoi tout cela a-t-il servi si ce n’est pour Lui ? » Alors que je recevais l’Eucharistie, un flot de larmes m’a envahi. J’ai réalisé que je recevais le corps du Christ. Il était là, en moi, et j’étais Son tabernacle, Son lieu de repos.

À partir de ce moment-là, j’ai commencé à assister régulièrement à la messe des étudiants. J’ai rencontré de nombreux catholiques qui aimaient leur foi. Je me souviens souvent de la citation de Sainte Catherine de Sienne : « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! » C’est ce que j’ai vu chez ces étudiants. J’ai vu le Seigneur laisser ces personnes être ce qu’elles étaient destinées être. Dieu les guidait en douceur comme un père. Ils mettaient le feu au monde – ils évangélisaient en faisant connaître leur foi aux autres sur le campus, en partageant la Bonne Nouvelle. Je voulais m’impliquer et j’ai donc rejoint l’aumônerie de l’université. Pendant cette période, j’ai appris à aimer ma foi et à l’exprimer aux autres non pas de manière autoritaire, mais à la manière du Christ.

Quelques années plus tard, je suis devenu président du « Catholic Society ». J’ai eu le privilège de diriger un groupe d’étudiants dans leur cheminement spirituel pour grandir dans la foi. Pendant cette période, ma foi a également grandi. Je suis devenu servant d’autel. C’est là que j’ai appris à connaître le Christ, en étant près de l’autel. Le prêtre prononce les paroles de la transsubstantiation et le pain et le vin se transforment en véritable Corps et Sang du Christ. En tant que servant d’autel, j’avais tout cela sous les yeux. Mes yeux se sont ouverts au miracle absolu qui se produit partout, à chaque messe, sur chaque autel.

Dieu respecte notre libre arbitre et le chemin de vie que nous empruntons. Cependant, pour atteindre la bonne destination, nous devons LE choisir. N’oubliez pas que, même si nous nous sommes éloignés de Dieu, il est toujours là, à nos côtés, et qu’Il nous guide vers le bon endroit. Nous ne sommes que des pèlerins en route vers le paradis.

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By: Joshua Glicklich

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Juil 18, 2023
Rencontrer Juil 18, 2023

Né autiste non-verbal et diagnostiqué avec une rétinite pigmentaire, maladie où l’on perd progressivement la vue, il se sentait pris dans une prison de silence et de désespoir. Pas possible de communiquer et difficilement de voir…Que sera la vie de Colum ? Mais Dieu avait d’autres plans pour lui…

Je m’appelle Colum, mais, dans mes 24 ans, je n’ai jamais prononcé mon prénom car je suis non-verbal depuis ma naissance. Enfant, on m’a évalué et identifié étant autiste modéré avec trouble d’apprentissage sévère. Ma vie était très ennuyeuse. Mes parents ont lutté pour que j’aie droit à l’éducation, mettant en place une école spéciale avec la collaboration d’autres parents d’enfants autistes et se démenant pour trouver les fonds nécessaires pour que cette école continue de fonctionner. Mais comme je ne pouvais pas communiquer, ils ne soupçonnaient pas ce dont mon cerveau était capable ; et je trouvais que le matériel n’était pas à la hauteur. Les gens me croyaient heureux à la maison, en train de voir des DVD. Depuis l’âge de 8 ans, je ne suis même pas parti en vacances. Je n’aurais jamais cru qu’un jour je pourrai briser cette prison de silence et de désespoir.

Je regarde les autres vivre

J’ai toujours ressenti que Jésus était proche de moi. Depuis ma plus tendre enfance, Il a été mon meilleur ami et il en est toujours ainsi même maintenant. Dans les moments les plus sombres de ma vie, Il était là pour me réconforter et me redonner espoir. C’était très éprouvant de voir les autres me traiter comme un bébé alors qu’au fond, j’étais intelligent. Ma vie devenait insupportable. Il me semblait vivre une demi-vie comme spectateur, regardant les autres vivre alors que moi, j’étais exclu. Combien souvent aurais-je voulu participer à leurs activités et montrer mon véritable potentiel.

Aux alentours de mes 13 ans, ma vue commença à baisser. On m’a donc emmené à l’Hôpital des Enfants de la rue du Temple pour un examen des yeux appelé électrorétinogramme (ERG). Dieu m’avait encore posé un défi. On diagnostiqua une rétinite pigmentaire (RP), une maladie où les cellules situées à l’arrière de la rétine meurent petit à petit et ne sont plus remplacées. Cela entraîne la perte progressive de la vision. Dans un tel cas, il n’existe aucun traitement. J’étais anéanti. C’était un coup désastreux pour moi et je me sentais submergé de tristesse. Pendant un certain temps, ma vue se stabilisa, me redonnant l’espoir que je pourrai la conserver, mais à mesure que je grandissais, elle empira. Je devins si aveugle que je ne pus plus donner la différence entre les couleurs. Mon avenir était devenu sombre. Je ne pouvais pas communiquer et maintenant je n’arrivais plus à voir.

Ma vie se poursuivait dans un désespoir tout gris – avec encore moins d’inclusion et d’interaction. Maintenant ma mère se dit qu’il faudrait me placer dans un établissement spécial quand je serai un peu plus âgé. J’avais l’impression de vaciller, au bord de la folie. Dieu seul se tint entre moi et cette folie. Je pouvais garder ma tête uniquement grâce à l’amour de Jésus. Ma famille ne se rendait compte de rien, rien de mes combats car je ne pouvais pas communiquer avec eux, mais au fond de mon cœur, je sentais Jésus me dire que je guérirai le moment venu.

Tournoyant en moi-même

Il arriva quelque chose d’étrange en avril 2014. Ma mère m’emmena à une séance d’atelier de RPM (Méthode de Provocation Rapide). Je pouvais à peine y croire. J’avais enfin trouvé quelqu’un qui croyait en moi, qui croyait que je pouvais communiquer, et qui m’aiderait à travailler dur pour que j’apprenne à le faire. Pouvez-vous imaginer mon immense joie ? Pour un certain temps, mon cœur commença à espérer. Espérer sans craindre que le vrai moi allait surgir. L’aide était enfin arrivée. La joie tourbillonnait à l’intérieur de moi-même à la pensée que quelqu’un, enfin, avait vu mon potentiel. Ainsi commença mon parcours vers la communication. Parcours qui allait changer le cours de ma vie.

Au début, c’était beaucoup de travail intense, il a fallu des semaines d’entraînement pour acquérir la mémoire motrice pour épeler correctement. Chaque minute en valait la peine. Des sentiments de liberté commencèrent à croître en moi à mesure que je trouvais ma voix. Comme Dieu avait entamé ce nouveau chapitre dans mon histoire, j’avais l’impression que ma vie décollait enfin. J’ai pu enfin dire à ma famille tout ce que j’avais ressenti et je me sentais tellement reconnaissant envers Dieu.

Je me suis fouetté et mordu

Maintenant, faisons un bond en avant et passons à mai 2017. Ma grand-mère nous avait dit qu’elle avait fait quelques années auparavant, un rêve très frappant à propos de Jean-Paul II. Dans ce rêve, elle lui demandait de prier pour ses petits-enfants, et c’était tellement puissant qu’elle le nota quelque part ; et l’avait complètement oublié jusqu’au jour où le petit cahier où elle l’avait noté, lui est tombé entre les mains ; et cela lui inspira et la poussa à faire une neuvaine à Saint Jean-Paul II pour moi et mes frères et sœurs. Elle demanda aussi à un groupe de personnes de faire la neuvaine avec nous. On a commencé le lundi 22 mai. Le mardi 23, vers 9h du matin, j’étais en train de regarder un DVD dans ma chambre, attenante à la cuisine. Papa était parti au travail et Maman était dans la cuisine en train de nettoyer.

Subitement, notre chienne Bailey, s’est mise à aboyer à l’entrée de ma chambre. Elle n’avait jamais agi ainsi auparavant, ce qui fait que Maman comprit que quelque chose n’allait pas. Elle se précipita dans ma chambre et me trouva en pleine crise. C’était épouvantable de me voir ainsi ! Je me fouettais, et donnais des coups de poing et de pied. Je m’étais mordu la langue. Il y avait du sang sur mon visage. Dans sa détresse, ma mère a senti quelqu’un lui dire : « Crois seulement. Parfois les choses empirent avant de s’améliorer. » Elle appela mon père qui lui promit de rentrer. Il lui dit de me prendre en vidéo, ce qui fut d’une grande utilité quand nous sommes partis à l’hôpital. Quand j’arrêtai d’être secoué par ces mouvements brusques, je fus dans un état d’abrutissement pendant plus de deux minutes. Je perdis connaissance pendant ce calvaire et je ne me rappelais plus de rien. Mais Maman avait prié pour moi et veillé pour que je sois sain et sauf.

Un moment d’illumination

Quand je revins finalement à moi, je chancelai et je n’avais plus trop d’équilibre. Maman et Papa m’aidèrent à monter en voiture et on partit à l’hôpital (UCHG). Les médecins m’examinèrent et je fus admis pour passer plus de contrôles. Le portier m’apporta un fauteuil roulant pour m’amener aux soins médicaux aigus. Pendant que l’on m’emmenait dans le corridor, j’eus subitement une amélioration totalement spectaculaire de ma vision.

Comment pourrais-je décrire mes sentiments à ce moment ? Je fus médusé par la beauté de ce que je voyais autour de moi. Tout paraissait tellement différent, tellement beau. C’était étonnant ! Impossible de décrire ce que je ressentais pendant ce moment d’illumination. Je ne peux décrire le degré d’émerveillement que j’avais en revenant dans un monde où il y a des formes et des couleurs. Ça a été le plus beau des moments de ma vie que j’avais eue jusqu’alors !

Quand Maman m’a demandé si j’avais quelque chose à dire, je dis très clairement : « Mes yeux voient mieux maintenant. » Maman fut stupéfaite. Elle m’a demandé si je pouvais voir un auto-collant collé sur la machine qui était placée à l’extérieur de mon alcôve. Je dis « Oui ». Elle m’a demandé si je voyais ce qui est écrit en haut du sticker. Je dis très clairement : « Je suis propre ». Elle fut tellement étonnée qu’elle ne savait plus quoi penser ni comment réagir. Moi-même, je ne savais plus comment me sentir à ce moment-là !

Quand mon père et ma tante furent de retour, Maman leur raconta ce qui s’était passé. Papa dit : « Faudrait contrôler ça. » Il alla jusqu’au rideau qui se trouvait au pied de mon lit, et leva en l’air un petit sachet de boules de chocolat sans lait. J’épelai ce qui était écrit sur le paquet. Puis ce fut à un rythme très accéléré pendant un moment : il me donna plein de mots à épeler durant les minutes qui suivirent. Je dis tout juste. Ma tante et mes parents en furent très étonnés !

Comment cela se faisait-il ? Comment un aveugle pouvait-il écrire tous ces mots correctement ? C’était médicalement impossible. On ne peut pas améliorer la rétinite pigmentaire, quelle que soit la quantité de soins données. Il n’existe pas de traitement à cela. Il n’y avait que Dieu qui pouvait me guérir par l’intercession de Saint Jean-Paul II. Mis à part cela, aucune explication. Je suis tellement reconnaissant à Dieu de m’avoir redonné la vue. C’est purement par la Miséricorde Divine. Je peux, à présent, utiliser un clavier pour communiquer librement avec quelqu’un qui parle, c’est beaucoup plus rapide.

Une Maman qui a prié

Je vous dirai comment j’ai fait pour garder la foi. J’ai traversé beaucoup de moments de doutes quand je me sentais incapable et démuni. C’est uniquement Jésus qui m’a permis de ne pas perdre la tête. C’est à travers ma mère que j’ai reçu ma foi. Sa foi à elle, est très solide. Elle me disait qu’il fallait garder confiance et avancer même quand rien n’allait. Maintenant je sais que nos prières ont été exaucées. Il m’a fallu du temps pour que je m’habitue à vivre avec ma vue retrouvée. Mon corps et mon cerveau étaient déconnectés et mon cerveau n’était pas branché de manière à utiliser ma vue de façon fonctionnelle. Par exemple, j’avais du mal à identifier ce que je cherchais même si j’arrivais à voir.

En septembre, je suis retourné à l’hôpital pour un contrôle. Ce fut un 20 sur 20 pour la vue et aussi pour la vision des couleurs. J’ai donc une vue normale maintenant. Cependant la photographie rétinienne montre toujours une dégénérescence. Ça ne s’est pas amélioré. D’après la Science, c’est impossible que je voie clairement. Je devrais normalement être encore coincé dans un monde trouble et gris. Mais Dieu, dans sa Miséricorde, m’a libéré de cette prison sombre et m’a plongé dans un très bel univers de lumière et de couleurs. Les médecins restent perplexes. Ils le sont encore mais je jubile car je peux encore voir.

Maintenant je peux faire beaucoup de choses et bien mieux qu’avant. Comme j’utilise une feuille d’alphabet laminée, je peux raconter des choses beaucoup plus vite à ma mère. C’est nettement plus rapide que le pochoir. Je suis tellement reconnaissant à ma Maman talentueuse d’avoir persévéré à me donner une instruction malgré les difficultés et avoir prié avec tant de foi pour ma guérison.

Dans l’Évangile nous lisons que Jésus a redonné la vue à beaucoup d’aveugles tout comme Il a fait pour moi. Dans les temps modernes où nous vivons, beaucoup de gens ont oublié les miracles. Ils se moquent de cela et pensent que la science a réponse à tout. Dieu est exclu de leur vie, de leur façon de voir les choses. Quand arrive un miracle comme le mien, le Seigneur montre qu’Il est bel et bien vivant encore, et agit avec puissance. J’espère que l’histoire de ma guérison vous inspirera et vous poussera à ouvrir votre cœur au Dieu qui vous aime tant. Le Père de miséricorde attend votre réponse.

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By: Colum Mc Nabb

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Jan 10, 2023
Rencontrer Jan 10, 2023

La chose qui m’a détourné de l’Église m’a ramené de tout cœur !

Née et élevée à Philadelphie, j’ai fréquenté une école catholique comme la plupart de mes amis. Notre famille assistait à la messe seulement à Noël et Pâques. J’ai appris les sacrements à l’école, mais la plupart du temps, j’ai appris par cœur les bonnes réponses pour réussir un test. J’étais une bonne enfant. Je n’ai pas lutté avec des péchés majeurs. Mes amis me taquinaient que je serais probablement devenue une nonne parce que j’étais un modèle de vertu. Mais je n’étais pas bien connecté avec ma foi. Et après une mauvaise expérience de confession en quatrième année, j’ai décidé de ne jamais revenir.

Après le secondaire, j’ai travaillé comme serveuse à Olive Garden. L’un de mes collègues était un gars incroyablement beau nommé Keith. Musicien talentueux et chrétien convaincu, Keith m’a invité dans son église non confessionnelle, et j’ai adoré. Nous avons assisté ensemble souvent, mais bientôt Keith a accepté un poste de jeune pasteur dans son état d’origine de l’Iowa. On s’est terriblement manqué, alors je l’ai suivi. Nous nous sommes mariés en 1996, et tout était parfait : Keith aimait son travail à l’église : la congrégation a pris soin de nous, nous avons eu trois beaux enfants, et j’ai aimé que nous soyons une famille de pasteur. Nous avons servi là-bas et dans une poignée d’autres églises pendant deux décennies. Le ministère a connu des hauts et des bas, mais nous avons adoré.

Le point de basculement

Puis, après 22 ans comme pasteur, Keith a annoncé un jour : « Je pense que Dieu m’appelle à quitter mon emploi et à me convertir au catholicisme. » J’ai été surprise, même quand j’ai appris qu’il envisageait le catholicisme en privé depuis longtemps. Il avait lu des livres sur le catholicisme et discuté de la foi avec des prêtres et des amis catholiques. Ce qu’il avait découvert sur les Pères de l’Église, les sacrements et la papauté l’avait profondément ébranlé, mais il avait continué. J’ai adoré sa nouvelle excitation, mais je n’étais pas intéressée et je ne pensais pas qu’il irait jusqu’au bout. Il était impossible que le Keith que je connaissais se convertisse à la religion terne et sans vie de mon éducation. Mais plus je remarquais Keith s’illuminer quand il parlait de se convertir, plus je paniquais. Les enfants grandissaient et avaient grandi dans des églises qu’ils aimaient ; même si nous le voulions, nous ne pouvions pas les faire se convertir. « Dieu ne peut pas vouloir diviser notre maison » Je pensais…

Comment pourrais-je revenir à ce qui signifiait si peu pour moi comme enfant, surtout depuis ma nouvelle foi protestante m’a tenu remplie. J’aurais besoin de travailler à travers des choses comme la confession — quelque chose que je ne voulais plus faire. J’espérais secrètement que ce n’était qu’une phase que Keith surmonterait bientôt. Le point de bascule pour Keith est venu après un discours catholique apologétique où il a senti Dieu lui parler directement. Il est revenu à la maison et a dit : « Voilà, je le fais. Je me convertis. Je ne sais pas ce que nous ferons pour l’argent, mais je sais que Dieu m’appelle à cela; nous trouverons une solution. » Le lendemain, il a dit à son église qu’il démissionnait. Maintenant, je devais décider quoi faire.

Après des mois de prière, j’ai finalement suivi Keith dans l’Église catholique. J’ai pensé que c’était mieux pour nos enfants de voir leur mère suivre l’exemple de leur père dans la foi, mais ils ont décidé de rester dans leurs églises protestantes. C’était excitant de voir Keith si passionné par sa conversion, mais j’ai eu une période plus difficile que je ne le pensais. J’ai pleuré à chaque messe pendant environ trois mois. Notre famille avait adoré ensemble depuis 22 ans. Maintenant, nous étions douloureusement dispersés. De plus, j’étais contrarié que Keith n’utilise pas ses dons pour le ministère dans l’Église catholique. Depuis que Dieu l’a appelé à quitter son travail, je m’attendais à ce qu’il y ait un incroyable ministère qui l’attendait. Je croyais que Dieu avait un plan pour Keith, mais c’était quoi ? Keith se contentait d’assister à la messe et de tout absorber, mais je voulais voir Dieu l’utiliser d’une manière nouvelle.

Un merveilleux voyage

Après quelques mois de participation à la messe, je suis devenue plus ouvert à la foi. J’ai commencé à poser des questions et à apprendre pourquoi nous faisons ce que nous faisons. J’ai commencé à ouvrir mon cœur à la messe et à l’aimer. Les gens de notre paroisse étaient de beaux exemples de ce qu’est être catholique. J’ai adoré la messe remplie d’écritures, l’encens, l’eau bénite et les sacrements. J’ai adoré les dévotions, et bien sûr, l’Eucharistie. Si j’en avais appris plus sur l’Eucharistie quand j’étais enfant, je n’aurais pas pu partir si facilement.

Pendant l’été qui a suivi notre conversion, un ami nous a invités à aller à Medjugorje. Keith y était allé des années auparavant et avait vécu une expérience merveilleuse. Nous étions tous les deux excités d’y aller, surtout quand nous avons réalisé que nous serions là le premier anniversaire de l’entrée de Keith dans l’Église catholique. Quelle belle façon de célébrer. Je reconnus que nous étions devenus si occupés avec la vie, le travail, et la famille que peut-être nous n’avions pas entendu Dieu au sujet de l’avenir parce que nous n’avions pas pris le temps d’arrêter et d’écouter. « Peut-être qu’à Medjugorje Dieu nous parlera de son plan pour notre vie », pensai-je. Le voyage a été une expérience puissante, mais je n’entendais pas Dieu me parler de notre avenir. J’ai commencé à être impatiente et frustrée.

Tant qu’il est temps

Le dernier jour, nous sommes allés à la messe, aux services du chapelet, à l’adoration et à tout ce qu’ils offraient. Nous ne voulions rien manquer. Pendant l’Adoration, j’ai prié : « Dieu, s’il te plaît, parle-moi. J’ai senti Dieu dire : « Va te confesser. » « Non, Dieu, s’il te plaît, parle-moi directement. C’est notre dernière nuit. Dis-moi quoi faire. » Il a dit : « Va à la confession. » Je me suis disputé avec Dieu : « Sais-tu combien de personnes sont en ligne pour la confession ? Je n’entrerai jamais! »

À Medjugorje, la confession est importante. Même avec des dizaines de prêtres qui entendent des confessions en plusieurs langues, les lignes peuvent être longues. La zone extérieure de Confessions grouillait de gens à chaque fois que nous marchions. « Désolé mon Dieu, si tu m’avais dit ça plus tôt dans la semaine, je serais parti, mais je ne veux rien manquer de notre dernière nuit ici », j’ai prié. En regardant en arrière, je suis sûre que Dieu levait les yeux au ciel.

Après l’Adoration, en attendant nos amis, j’ai regardé la ligne de confession en essayant de décider quoi faire. Un ami de notre groupe est venu me voir et m’a dit un mot : « Pizza ». Je me suis levé et j’ai dit : « Oui, allons-y. » Nous avons eu un moment délicieux, et après m’être bourré, il m’est venu à l’esprit que j’aurais pu faire une grosse erreur. « J’aurais peut-être dû essayer de me confesser », me suis-je dit. « Je pense que Dieu me parlait et j’ai désobéi. Maintenant, qu’est-ce que je vais faire ? Il était peut-être trop tard. » Je commençais à me sentir coupable.

J’ai demandé à Greg mes chances d’entrer en confession. « Il est 21 h, dit-il, il ne sera pas facile de trouver un prêtre encore là (surtout un prêtre anglophone). » J’ai décidé d’essayer. Nous avons marché un bloc à la zone extérieure de confessions et l’ai trouvé vide et sombre. Au coin de la rue, nous avons aperçu un prêtre assis au loin à côté d’un panneau qui disait « anglais ». Je n’en revenais pas. Quand je me suis approché, il m’a dit : « Je vous attendais. »

Un message de Dieu

Je me suis assise et j’ai commencé ma confession. « Je devrais vous le dire », j’ai dit : « J’ai eu des problèmes avec la confession. Toutes mes autres confessions étaient sans cœur et faites par obligation. J’ai l’impression que Dieu m’a dit de venir ici ce soir, alors je vais considérer cela comme ma première confession. » Puis j’ai renversé mes tripes. Cela a pris beaucoup de temps. Je pleurais, et même si je sentais que j’avais confessé mes péchés à Jésus au cours des années, il y avait quelque chose de spécial à les dire à voix haute à un prêtre. J’ai eu du mal à prononcer certains de mes mots, mais j’ai fait de mon mieux.

Quand j’ai terminé, il a dit : « Vos péchés sont pardonnés. » Puis il a dit : « Je peux dire que vous êtes sincèrement désolé pour vos péchés, mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle vous êtes ici. Vous êtes ici parce que c’est votre dernière nuit à Medjugordjé (je ne le lui avait pas dit !), et vous êtes frustré avec Dieu depuis longtemps. Vous avez voulu qu’il vous parle pendant ce voyage, et vous sentez qu’il ne vous parle pas. (Je ne lui avais pas dit non plus!)

« Voici le message de Dieu pour vous, » dit le prêtre. « Soie patiente, continue à faire ce que tu fais et aie confiance en Moi. J’ai commencé à pleurer, puis à rire parce que j’étais tellement remplie de joie. Je l’ai pris dans mes bras et je l’ai remercié de m’avoir attendu. J’avais hâte de dire à Keith ce que le prêtre m’a dit. Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une raison pour laquelle nous étions à Medjugorje le jour de l’anniversaire de Keith. Il y avait une raison pour laquelle Dieu n’a pas demandé à Keith d’en faire trop pendant cette première année. Nous devions être patients et fidèles. Et peu de temps après son retour, des portes ont commencé à s’ouvrir pour que Keith puisse partager son voyage dans la foi catholique.

Par exemple, depuis le début de la pandémie, Keith diffuse en direct un chapelet tous les après-midis sur YouTube. Il le fait tous les jours depuis près de deux ans maintenant, avec plus de 70 pays représentés. C’est maintenant appelé l’équipe du chapelet. Des gens de partout dans le monde disent à Keith que son ministère les a aidés. Nous lui en sommes extrêmement reconnaissants. J’ai appris que si nous demandons souvent à Dieu de nous parler, trop souvent nous avons déjà décidé ce que nous voulons qu’il dise. Mais Dieu aime nous surprendre. N’est-ce pas fou que la confession, la chose même qui m’a détourné de l’Église, est la chose que Jésus a utilisé pour me ramener de tout cœur?

Demandez-vous conseil à Dieu, mais ne voulez pas entendre ce qu’Il a à dire? Avez-vous des problèmes avec l’Église que vous devez résoudre? Avez-vous besoin de demander pardon à quelqu’un ? Devez-vous vous abandonner à Jésus et commencer à vivre différemment ? Quel que soit votre problème, essayez de laisser aller vos attentes et juste écouter? N’attendez plus. Dieu vous parle. Écoutez.

 

 

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By: Estelle Nester

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Jan 10, 2023
Rencontrer Jan 10, 2023

C’était un après-midi froid et neigeux il y a plusieurs années, quand j’ai eu envie d’aller à l’Adoration. Ma propre paroisse n’avait pas encore d’Adoration Perpétuelle, alors je suis allée dans une paroisse qui l’avait. Il y a une petite chapelle très intime où j’ai adoré passer du temps avec Jésus, en Lui versant mon cœur.

Mon heure était presque terminée quand j’ai entendu deux personnes parler au fond de la chapelle. J’étais déconcertée et distraite par leur insensibilité à l’égard d’un sans-abri dans le narthex, alors j’ai décidé de partir. Mon heure était presque finie de toute façon.

Quand je suis partie, j’ai traversé le narthex où l’homme dormait si profondément qu’il n’a même pas remué quand je me suis arrêtée pour dire une prière sur lui. Je me suis sentie soulagée que les portes soient ouvertes pour l’Adoration afin qu’il puisse trouver un abri. Il semblait être sans abri, mais je n’en étais pas certaine.

Ce que je sais, c’est que j’ai été ému par mon souci pour cet homme. Je pouvais à peine me retenir tandis que je me promenais dehors où une statue du Sacré-Cœur me rappelait la sollicitude aimante du Christ pour chaque personne et son abondante miséricorde. J’ai supplié le Seigneur de me dire quoi faire. Dans mon cœur, j’ai senti le Seigneur me dire d’aller au magasin voisin et de prendre quelques nécessités pour cet homme. Je l’ai remercié et j’ai immédiatement acheté quelques choses que je pensais que l’homme pourrait utiliser.

Tout le chemin de retour à la chapelle, j’espérais que l’homme serait encore là. Je voulais vraiment lui donner ce que j’avais acheté. Quand je suis arrivé, il dormait encore. J’ai tranquillement déposé les sacs près de lui, j’ai dit une prière, et j’ai commencé à m’éloigner. J’avais presque atteint la sortie lorsque j’ai entendu quelqu’un dire « Madame, madame ». Je me suis retournée et j’ai répondu « Oui ». L’homme était maintenant réveillé et s’est approché de moi, me demandant si j’avais laissé les sacs pour lui. J’ai répondu : « Oui, je les ai laissés. » Il m’a remercié en me disant à quel point c’était attentionné. Personne ne l’avait jamais fait. J’ai souri et dit : « bienvenue ». L’homme se rapprochait et j’avais l’impression d’être en présence de Jésus. J’avais tellement d’amour dans mon cœur. Puis il a dit : « Madame, je te verrai au Ciel. » J’ai pensé que j’allais éclater en pleurant. Sa voix était si gentille et aimante. J’ai été obligé de lui donner un baiser sur la joue. Nous nous sommes dit au revoir et nous sommes allés chacun de notre côté.

Dehors, je n’arrêtais pas de pleurer. J’ai pleuré tout le chemin du retour. Même maintenant, je suis émue aux larmes quand je me souviens de cet après-midi. Cet après-midi froid et enneigé, j’ai réalisé que j’avais effectivement rencontré Jésus dans ce bel homme. Maintenant, quand je regarde en arrière, j’imagine Jésus qui me dit : « C’est moi, Jésus ! » avec un grand sourire sur Son visage.

Merci, Jésus, de me rappeler que je peux te rencontrer en chaque personne que je rencontre.

 

 

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By: Carol Osburn

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Jan 10, 2023
Rencontrer Jan 10, 2023

Une interview exclusive avec Antonia Salzano, mère du bienheureux Carlo Acutis par Graziano Marcheschi, rédacteur collaborateur de Shalom Tidings

À l’âge de sept ans, il a écrit : « Mon plan de vie est d’être toujours proche de Jésus. »

A l’âge de quinze ans, il était rentré chez lui auprès du Seigneur qu’il avait aimé tout au long de sa courte vie.

Entre les deux, c’est l’histoire remarquable d’un garçon remarquablement ordinaire.

Ordinaire, parce qu’il n’était pas un athlète hors pair, ni une belle star de cinéma, ni même un érudit brillant qui a terminé ses études supérieures alors que d’autres enfants ont du mal à traverser le collège. C’était un bon garçon, un gentil garçon. Très intelligent, pour être certain : à l’âge de neuf ans, il lisait des manuels d’université pour apprendre lui-même la programmation informatique. Mais il n’a pas gagné de prix, ni influencé les gens sur Twitter. Peu de gens à l’extérieur de son cercle savaient qui il était, un enfant unique qui vivait avec ses parents dans le nord de l’Italie, qui allait à l’école, faisait du sport, aimait ses amis et savait manier un joystick.

Banal, mais extraordinaire

Dès un très jeune âge, il tomba amoureux de Dieu et, à partir de ce moment-là, il vécut avec une concentration singulière, avec une faim de Dieu que peu de gens n’ont jamais atteinte. Et au moment où il a quitté ce monde, il avait fait une marque indélébile sur elle. Toujours un garçon sur une mission, il ne perdit pas de temps. Quand les gens ne pouvaient pas voir ce qu’il voyait, même sa propre mère, il les aidait à ouvrir les yeux.

Via Zoom, j’ai interviewé sa mère, Antonia Salzano, et lui ai demandé d’expliquer sa faim de Dieu, que même le pape François a décrite comme une « faim précoce »?

« C’est un mystère pour moi, » dit-elle. « Mais de nombreux saints ont eu des relations particulières avec Dieu dès leur plus jeune âge, même si leur famille n’était pas religieuse. » La mère de Carlo parle ouvertement d’avoir assisté à la messe seulement trois fois dans sa vie avant que Carlo ne commence à la traîner là-bas alors qu’il avait trois ans et demi. Fille d’un éditeur, elle a été influencée par des artistes, des écrivains et des journalistes, pas par des papes ou des saints. Elle ne s’intéressait pas aux questions de foi et dit maintenant qu’elle était destinée à devenir une « chèvre » plutôt qu’une « brebis ». Puis vint ce garçon merveilleux qui « courait toujours en avant — il prononçait son premier mot à trois mois, commençait à parler à cinq mois et commençait à écrire à l’âge de quatre ans ». Et en matière de foi, il était même en avance sur la plupart des adultes.

À l’âge de trois ans, il a commencé à poser des questions auxquelles sa mère ne pouvait pas répondre — beaucoup de questions sur les sacrements, la Sainte Trinité, le péché originel, la résurrection. « Cela a créé une lutte en moi, dit Antonia, parce que j’étais moi-même aussi ignorante qu’une enfant de trois ans. » Sa gardienne polonaise savait mieux répondre aux questions de Carlo et lui parlait souvent de questions de foi. Mais l’incapacité de sa mère à répondre à ses questions, a-t-elle dit, « a réduit mon autorité en tant que parent ». Carlo voulait s’engager dans des dévotions qu’elle n’avait jamais pratiquées : honorer les saints, mettre des fleurs devant la Sainte Vierge, passer des heures à l’église devant la croix et le tabernacle. » Elle ne savait pas comment gérer la spiritualité précoce de son fils.

Le début d’un chemin

La mort inattendue de son père à la suite d’une crise cardiaque a amené Antonia à commencer à poser ses propres questions sur la vie après la mort. Puis, le Père Ilio, un vieux saint prêtre connu sous le nom de Padre Pio de Bologne, qu’elle a rencontré à travers d’une amie, l’a mise sur un chemin de foi sur lequel Carlo allait devenir son principal guide. Après lui avoir raconté tous les péchés de sa vie avant de les confesser, le Père Ilio a prophétisé que Carlo avait une mission spéciale qui serait d’une grande importance pour l’Église.

Finalement, elle a commencé à étudier la théologie, mais c’est Carlo qu’elle attribue sa « conversion », en l’appelant « son sauveur ». A cause de Carlo, elle en est venue à reconnaître le miracle qui se produit à chaque Messe. « A travers Carlo, j’ai compris que le pain et le vin deviennent la présence réelle de Dieu parmi nous. C’était une découverte fantastique pour moi », dit-elle. Son amour de Dieu et son appréciation de l’Eucharistie n’étaient pas quelque chose que le jeune Carlo gardait pour lui. « La particularité de Carlo était d’être un témoin », a-t-elle dit, « … toujours heureux, toujours souriant, jamais triste. « La tristesse, c’est regarder vers soi », dirait Carlo, « le bonheur, c’est regarder vers Dieu ». « Carlo a vu Dieu dans ses camarades de classe et tous ceux qu’il a rencontrés. « Comme il était conscient de cette présence, il en a témoigné », a-t-elle dit.

Nourri quotidiennement par l’Eucharistie et l’Adoration divine, Carlo a cherché les sans-abri, leur apportant des couvertures et de la nourriture. Il a défendu des camarades de classe victimes d’intimidation et a aidé ceux qui avaient besoin d’aide aux devoirs. Son seul but était de « parler de Dieu et d’aider les autres à se rapprocher de Dieu ».

Profitez de la journée!

Peut-être parce qu’il sentait que sa vie serait courte, Carlo a fait bon usage du temps. « Quand Jésus est venu, a commenté Antonia, il nous a montré comment ne pas perdre de temps. Chaque seconde de sa vie était une glorification de Dieu. » Carlo l’a bien compris et a souligné l’importance de vivre dans le présent. « Carpe diem! (Saisissez le jour!) « Parce que chaque minute perdue est une minute de moins pour glorifier Dieu. » C’est pourquoi cet adolescent s’est limité à une heure de jeux vidéo par semaine!

L’attraction que beaucoup de ceux qui ont lu à son sujet ressentent immédiatement envers Carlo a caractérisé toute sa vie. « Comme il était un jeune garçon, les gens étaient naturellement attirés par lui, non pas parce qu’il était un enfant blond aux yeux bleus, mais à cause de ce qu’il y avait à l’intérieur », a dit sa mère. « Il avait une façon extraordinaire de communiquer avec les gens. »

Même à l’école, il était aimé. « Les pères jésuites l’ont remarqué », dit-elle. Ses camarades de classe étaient des enfants de la classe supérieure, axés sur la réussite et la réussite. « Naturellement, il y a beaucoup de jalousie entre camarades de classe, mais avec Carlo, rien de tout cela ne s’est produit. Il a fait fondre ces choses comme de la magie ; avec son sourire et sa pureté de cœur, il a conquis tout le monde. Il avait la capacité d’enflammer le cœur des gens, de réchauffer leur cœur froid. »

« Son secret était Jésus. Il était si plein de Jésus — Messe quotidienne, Adoration avant ou après la messe, dévotion au Cœur Immaculé de Marie — qu’il a vécu sa vie avec Jésus, pour Jésus, et en Jésus.

Un avant-goût du ciel

« Carlo sentit vraiment la présence de Dieu dans sa vie, dit sa mère, et cela changea complètement la façon dont les gens le regardaient. Ils ont compris qu’il y avait quelque chose de spécial ici. »

Des étrangers, des professeurs, des camarades de classe, un saint prêtre, tous reconnaissaient quelque chose d’unique chez ce garçon. Et cette unicité était plus évidente dans son amour de l’Eucharistie. « Plus nous recevrons l’Eucharistie, dit-il, plus nous deviendrons comme Jésus, de sorte que sur la terre nous aurons un avant-goût du Ciel. » Toute sa vie, il a regardé vers le Ciel et l’Eucharistie était sa « route vers le Ciel… la chose la plus surnaturelle que nous ayons », disait-il. De Carlo, Antonia a appris que l’Eucharistie est une nourriture spirituelle qui aide à accroître notre capacité à aimer Dieu et le prochain, et à grandir dans la sainteté. Carlo avait l’habitude de dire : « Quand nous faisons face au soleil, nous nous bronzons, mais quand nous nous tenons devant Jésus dans l’Eucharistie, nous devenons saints. »

L’une des réalisations les plus connues de Carlo est son site Web relatant les miracles eucharistiques tout au long de l’histoire. Une exposition développée à partir du site Web continue à voyager dans le monde de l’Europe au Japon, des États-Unis à la Chine. Outre le nombre étonnant de visiteurs à l’exposition, de nombreux miracles ont été documentés, mais aucun aussi significatif que les nombreux qu’il a ramené aux sacrements et l’Eucharistie.

Processus de soustraction

Carlo est béatifié et sa canonisation est assurée, en attendant l’authentification d’un second miracle. Mais Antonia s’empresse de souligner que Carlo ne sera pas canonisé à cause des miracles, mais à cause de sa vie sainte. La sainteté est déterminée par le témoignage de sa vie, par la façon dont ils ont bien vécu les vertus — foi, espérance, charité, prudence, justice, tempérance et force. « Vivre héroïquement les vertus », que le Catéchisme de l’Église catholique définit comme « une disposition habituelle et ferme à faire le bien », est ce qui fait de nous un saint. »

Et c’est exactement ce que Carlo s’est efforcé de faire. Il avait tendance à parler trop, alors il a fait un effort pour parler moins. S’il se sentait trop indulgent, il s’efforçait de manger moins. Tous les soirs, il examinait sa conscience sur son traitement des amis, des enseignants, des parents. « Il a compris, dit sa mère, que la conversion n’est pas un processus d’addition, mais de soustraction. » Une profonde perspicacité pour un si jeune. Et Carlo s’efforça même d’éliminer de sa vie toute trace de péché véniel. « Pas moi, mais Dieu », disait-il. « Il faut que je sois moins présent pour laisser plus de place à Dieu. »

Cet effort lui a fait prendre conscience que le plus grand combat est avec nous-mêmes. L’une de ses citations les plus connues demande : « Qu’est-ce que ça peut faire si vous gagnez mille batailles si vous ne pouvez pas gagner contre vos propres passions corrompues? » Cet effort « pour surmonter les défauts qui nous rendent spirituellement faibles », observe Antonia, « est le cœur de la sainteté ». Jeune, Carlo savait que la sainteté réside « dans nos efforts pour résister aux instincts corrompus que nous avons en nous à cause du péché originel ».

Une intuition effrayante

Bien sûr, perdre son unique enfant était une grande croix pour Antonia. Mais heureusement, au moment où il est mort, elle avait déjà retrouvé le chemin de sa foi et avait appris que « la mort est un passage à la vraie vie ». Malgré le coup de savoir qu’elle perdrait Carlo, pendant son séjour à l’hôpital, les paroles qui résonnaient en elle étaient celles du Livre de Job : « Le Seigneur a donné et le Seigneur a enlevé. Béni soit le nom du Seigneur » (Job 1 :21).

Après sa mort, Antonia a découvert une vidéo que Carlo avait faite de lui-même sur son ordinateur. Bien qu’il ne sût rien de sa leucémie à l’époque, dans la vidéo, il dit que lorsque son poids descend à 70 kilos, il mourra. D’une certaine façon, il savait. Pourtant, il sourit et regarde le ciel les bras levés. À l’hôpital, sa joie et sa tranquillité ont fait croire à une intuition effrayante : « Rappele-toi », a-t-il dit à sa mère : « Je ne quitterai pas cet hôpital vivant, mais je te donnerai de très nombreux signes. »

Et les signes qu’il a donnés — une femme qui a prié Carlo à ses funérailles a été guérie d’un cancer du sein sans aucune chimiothérapie. Une femme de 44 ans qui n’avait jamais eu d’enfant à prier aux funérailles et qui, un mois plus tard, était enceinte. De nombreuses conversions ont eu lieu, mais le miracle le plus spécial « est peut-être celui de la mère », dit Antonia. Pendant des années après la naissance de Carlo Antonia avait essayé de concevoir d’autres enfants, mais en vain. Après sa mort, Carlo est venu à elle dans un rêve lui disant qu’elle deviendrait mère à nouveau. À 44 ans, à l’occasion du quatrième anniversaire de sa mort, elle a donné naissance à des jumeaux, Francesca et Michele. Comme leur frère, tous deux assistent chaque jour à la messe et prient le chapelet, et espèrent un jour contribuer à la mission de leur frère.

Lorsque ses médecins lui ont demandé s’il souffrait, Carlo a répondu qu’il y avait des gens qui souffraient beaucoup plus que moi. « J’offre mes souffrances pour le Seigneur, le Pape (Benoît XVI) et l’Église. » Carlo est mort trois jours seulement après son diagnostic. Avec ses derniers mots, Carlo a déclaré : « Je meurs heureux parce que je n’ai pas passé une minute de ma vie dans des choses que Dieu n’aime pas. »

Son fils manque naturellement à Antonia. « Je sens l’absence de Carlo », a-t-elle dit, « mais d’une certaine façon, je sens Carlo beaucoup plus présent qu’avant. Je le ressens d’une manière particulière, spirituellement. Et je ressens aussi son inspiration. Je vois le fruit que son exemple apporte aux jeunes. C’est une grande consolation pour moi. A travers Carlo, Dieu crée un chef-d’œuvre et c’est très important, surtout en ces temps sombres où la foi des gens est si faible, et Dieu semble être inutile dans nos vies. Je pense que Carlo fait du très bon travail.

 

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By: Graziano Marcheschi

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Jan 10, 2023
Rencontrer Jan 10, 2023

La douleur était atroce mais je m’accrochais toujours à cette ancre d’espoir et j’ai vécu l’expérience d’un miracle !

J’avais 40 ans lorsqu’on m’a diagnostiqué la maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT), une neuropathie périphérique progressive héréditaire (dommages au système nerveux périphérique). J’ai finalement compris pourquoi je redoutais toujours d’aller à mon cours d’éducation physique à l’école, pourquoi je tombais si souvent, pourquoi j’étais si lente. J’avais toujours eu la CMT; Je ne le savais pas. Au moment où on m’a référé à un neurologue, les muscles de mes jambes avaient commencé à s’atrophier, et je ne pouvais pas monter des marches sans me relever.

Le soulagement d’avoir une réponse a été assombri par la crainte de ce que l’avenir me réserverait. Est-ce que je me retrouverais dans un fauteuil roulant? Est-ce que je perdrais l’usage de mes mains? Est-ce que je pourrais prendre soin de moi? Avec le diagnostic, l’obscurité est venue sur moi. J’ai appris qu’il n’y avait pas de traitement, pas de remède. Ce que j’ai entendu entre les lignes, c’était « il n’y a pas d’espoir ». Mais petit à petit, comme le soleil du matin qui regarde à travers les stores, la lumière de l’espérance me réveilla doucement de la stupeur de la douleur, comme un miracle de l’espérance. Je réalisai que rien n’avait changé ; j’étais toujours la même. Je me suis accrochée à l’espoir que la progression continuerait d’être lente, me donnant le temps de m’adapter. Et ce l’était… jusqu’à plus du tout.

J’ai vécu une progression lente de la maladie pendant quatre ans, mais un été, elle s’est soudainement aggravée. Des tests ont confirmé que mon état avait inexplicablement progressé. Lorsque nous sommes sortis, j’ai dû me déplacer en fauteuil roulant. Même à la maison, je ne pouvais pas faire grand-chose. Je ne pouvais pas me lever plus de deux minutes à la fois. Je ne pouvais pas utiliser mes mains pour ouvrir des bocaux ou pour couper ou hacher. Même s’asseoir pendant plus de quelques minutes était difficile. Le niveau de douleur et de faiblesse m’a forcé à passer la plupart de mon temps au lit. J’étais rempli d’un immense chagrin alors que je faisais face à la réalité de la perte de la capacité de prendre soin de moi-même et de ma famille. Pourtant, j’ai eu une grâce extraordinaire pendant ce temps.

J’ai pu assister à la messe quotidienne. Et, au cours de ces voyages, j’ai pris une nouvelle habitude… J’ai prié le chapelet dans la voiture. Depuis quelque temps, je voulais prier le chapelet tous les jours mais je ne pouvais pas entrer dans une routine et la faire durer. Ces entraînements quotidiens ont arrangé cela. C’était un temps de grande lutte et de douleur mais aussi un temps de grande grâce. Je me suis retrouvé à dévorer les livres catholiques et les histoires de la vie des saints.

Un jour, faisant des recherches pour une conférence sur le chapelet, je suis tombée sur l’histoire du vénérable P. Patrick Peyton, C.S.C., qui a été guéri de la tuberculose après avoir demandé à Marie son intercession. Il a passé le reste de sa vie à promouvoir la prière familiale et le chapelet. J’ai regardé des clips sur YouTube au sujet de ces rassemblements massifs de chapelets qu’il organiserait… Parfois, plus d’un million de personnes venaient prier. J’ai été profondément émue par ce que j’ai vu, et dans un moment de zèle, j’ai demandé à Marie de me guérir aussi. Je lui ai promis de promouvoir le Chapelet et de faire des rassemblements et des marathons, comme l’a fait le P. Peyton. J’ai oublié cette conversation jusqu’à quelques jours après avoir donné mon discours.

C’était un lundi matin, et je suis allé à la messe comme d’habitude, mais quelque chose était différent quand je suis rentrée à la maison. Plutôt que de retourner au lit, je suis allé au salon et j’ai commencé à nettoyer. Ce n’est que lorsque mon mari perplexe m’a demandé ce que je faisais c’est que j’ai réalisé que toute ma douleur avait disparu. Je me suis rappelai immédiatement un rêve que j’avais fait la nuit précédente : Un prêtre vêtu de lumière vint à moi et administra l’onction des malades. Alors qu’il traçait le signe de la Croix entre mes mains avec de l’huile, de la chaleur et un profond sentiment de paix enveloppait tout mon être, puis je me suis souvenue… J’avais demandé à Marie de me guérir. Le miracle de l’espoir est arrivé et après cinq mois au lit, toute ma douleur était partie. J’ai toujours CMT, mais j’ai été restauré là où j’étais cinq mois auparavant.

Depuis lors, j’ai passé mon temps en action de grâce, en promouvant le chapelet et en racontant à tous l’amour de Dieu. Je crois que Marie a envoyé ce prêtre pour m’oindre et me guérir, quoique d’une manière différente de ce que je pensais. Je ne m’en rendais pas compte à l’époque, mais quand je me suis accrochée à l’espoir, je m’accrochais vraiment à Dieu. Il a guéri mon corps, mais Il a aussi guéri mon âme. Je sais qu’il m’entend, je sais qu’il me voit. Je sais qu’il m’aime, et je ne suis pas seule. Demandez-lui ce dont vous avez besoin. Il vous aime, il vous voit… Vous n’êtes pas seul.

 

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By: Ivonne J. Hernandez

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Déc 20, 2022
Rencontrer Déc 20, 2022

« Les questions tourbillonnaient dans ma tête, et il était difficile de parler à ma mère, mais une révélation surprenante a changé ma vie pour toujours. » Chi (Su) Doan partage ces moments étonnants…

Ma vie a commencé au Vietnam dans une famille aimante qui a établi des normes très élevées. Bien que nous n’étions pas catholiques, ils m’ont envoyé pour apprendre le piano auprès des sœurs du couvent local. J’ai été intrigué par leur foi et leur sens du dessein que je sentais manquer dans ma propre vie. Un jour, j’ai erré dans l’église et j’ai eu une belle expérience avec Jésus-Christ et Dieu le Père qui a changé ma vie pour toujours, mais je n’ai pas pu découvrir Maman Marie après un peu plus tard.

Faire de grandes choses

Tout a commencé quand j’avais environ 13 ans. À cet âge, tout le monde semble avoir un peu de mal à trouver quoi faire de sa vie. Je ne savais pas quoi faire de ma vie. En regardant mon frère et mes cousins qui avaient déjà réussi dans la vie, je me suis senti sous une pression énorme pour imiter leurs réalisations. J’ai eu du mal à en parler à mes parents. Les adolescents pensent qu’ils peuvent faire de grandes choses sans entrave de la part d’adultes comme les parents et les enseignants et je me sentais trop nerveuse pour soulever les questions qui tourbillonnaient dans ma tête.

Cependant, la gentille sœur qui m’enseignait le piano était différente. Quand elle s’enquéra doucement de ma vie spirituelle, écoutant avec intérêt que j’allais à l’église et priais souvent, je me sentis à l’aise de m’ouvrir à elle au sujet de mes luttes. Je lui ai dit comment je me suis demandé s’il y avait un conflit entre être priant et avoir une bonne carrière comme médecin, enseignante ou femme d’affaires. J’étais pleine de doutes et je me sentais si perdue, mais elle était pleine de confiance sereine. Elle m’a dit à quel point une mère peut être importante pour guider ses enfants, puisqu’ils se sont tant souciés d’eux et les ont observés dès leur plus jeune âge.

J’ai dit : « C’est vraiment difficile d’en parler à ma mère parce que je pense que je suis assez vielle pour tout faire moi-même sans son aide. » Elle m’a assuré que c’était correct, parce que si j’avais du mal à parler à ma mère, j’avais une autre mère à qui je pouvais parler.

La Surprise

J’étais un peu confuse parce que c’était un nouveau concept pour moi, puisque j’avais grandi dans une famille sans religion. « Que voulez-vous dire? » J’ai demandé avec surprise. Elle a révélé la nouvelle stupéfiante que puisque Marie est celle qui a donné naissance à Jésus Christ Notre Seigneur, elle est aussi notre mère. Jésus nous a dit que nous pouvions appeler Son Père, notre Père, donc nous pouvons l’appeler Frère et Sa mère, notre mère. Comme nous le lisons dans la Bible, Il a confié Saint Jean et nous tous à Sa Sainte Mère quand Il était accroché sur la Croix.

C’était une idée totalement nouvelle et étrange pour moi et j’ai eu du mal à comprendre. Elle a poursuivi en disant : « Pensez-y comme ça. Quand tu grandiras un peu plus, tu réaliseras qu’une mère dans ta vie est vraiment importante. Quels que soient vos problèmes, vous allez lui demander conseil et réconfort pour vous aider à y faire face. C’est une autre mère qui t’aide à faire exactement la même chose. Donc, si vous pensez que parler à vos parents est un défi, à ce stade de votre vie, vous pouvez venir à Mère Marie et lui parler afin de trouver un peu de paix. »

Cela semblait être une bonne idée qui valait la peine d’essayer, mais je ne savais pas comment lui parler. Sœur m’a dit que je pouvais juste fermer les yeux et lui confier toutes mes luttes, difficultés et souffrances. Je pouvais lui dire ce que j’avais besoin d’aide et lui demander de m’offrir du réconfort et des soins. Juste lui parler m’aiderait à penser clairement à mon avenir. Je n’étais pas sûr si tout était vrai, mais il n’y avait pas de mal à essayer.

Alors, quand j’ai eu un peu de temps libre, je me suis assise tranquillement, j’ai fermé les yeux et je lui ai dit, « D’accord, si tu es vraiment ma mère, peux-tu m’aider avec ça. J’essaie de comprendre ce que je devrais faire de ma vie parce que je veux faire de grandes choses quand je serai grande. Je me sens submergée par les études, mais j’essaie de me mettre sur la bonne voie, pour que plus tard je n’aie plus de regrets. S’il vous plaît réconfortez-moi et aidez-moi à avoir une certaine confiance en moi pour connaitre la meilleure chose à faire avec ma vie. Tous les soirs, je disais la même chose. Chaque fois que j’avais de la difficulté avec mes études, je me disais : « Si ce sujet ne m’est pas destiné et que je ne suis pas censé aller plus loin, n’hésitez pas à me le faire savoir. » Chaque fois que je disais cela, tout semblait un peu mieux. Au moins j’avais quelqu’un à qui parler de mes luttes et de mes difficultés maintenant.

Comprendre

J’étais tellement intriguée, que quand Soeur a parlé de Lourdes du Vietnam, je suis vite allée lui rendre visite. Là, j’ai vu une belle statue de Maman Marie, haut sur une colline. En la regardant fixement, je me suis sentie protégée — qu’elle me guidait sur le chemin qui m’était destiné.

Quand je me suis assise pour prier, je me suis sentie gênée un moment. Est-ce que je me mets vraiment en présence de quelqu’un qui est vraiment ma mère, même s’il m’a fallu 13 ans pour comprendre qu’elle était là ? Je ne savais pas quoi dire au début. Puis j’ai commencé à marmonner mes pensées embrouillées sur pourquoi j’étais venue, pourquoi il avait fallu si longtemps et ma gratitude pour avoir cette occasion. J’ai commencé à lui dire à quel point je me sentais perdue. Je pense que tout le monde est perdu à cet âge, alors j’espérais que je n’avais rien. Je lui ai dit que je ne savais tout simplement pas quoi faire dans ma vie. Je ne savais pas si je devais me stresser en essayant d’avoir des A à l’école ou de me concentrer sur un objectif plus raisonnable, puis j’ai décidé quoi faire. Je ne savais pas vraiment quoi faire. Je ne savais pas comment gérer mes études ou ma vie ou comment devenir quelqu’un de réussi quand je grandi.

J’ai confié à quel point ça me stressait. Je ne savais pas à qui parler parce que je ne voulais pas parler à des gens qui me jugeraient et je ne voulais pas parler à des gens qui penseraient que j’étais faible.  Mes yeux se sont remplis de larmes alors que je mettais mon âme à nu et que je mettais tout entre ses mains en espérant qu’elle me donnerait quelques conseils sur ce qu’il fallait faire.

J’ai fini par dire : « D’accord, je vous fais entièrement confiance. Priez pour moi auprès de Dieu et guidez-moi dans ma vie parce que je ne sais plus à qui faire confiance. Pouvez-vous me donner le courage de parler à mes parents de ce que je traverse, afin qu’ils puissent m’offrir des conseils et de l’aide? »

Environ une ou deux fois par mois, je suis revenu la voir et lui parler. Au fil du temps, je me suis sentie plus courageuse et j’ai surmonté mes problèmes en parlant à ma mère de ce que je voulais être quand j’aurais grandi et des options que j’aurais. Je ne me sentais plus perdu et je n’avais plus de difficulté à parler à mes parents et à mes professeurs de la façon de choisir les écoles, les matières, la carrière et l’université, ou d’autres problèmes.

Réprimandes douces

C’était étrange au début parce que je ne savais pas que j’avais deux mères dans ma vie. Qui y penserait si vous n’étiez pas né dans une famille catholique? Quand j’avais environ 16 ans, j’ai commencé à parler à ma mère de l’expérience que j’avais avec Maman Marie et étonnamment ma mère était d’accord avec moi que c’était vrai. Elle croyait aussi que Marie est une mère qui s’occupe de ses enfants. Elle a affirmé que Marie était celle qui m’avait donné le courage de lui parler de mes luttes, afin qu’elle ait une chance de m’aider.

C’était une expérience vraiment incroyable. J’avais simplement parlé à Marie et essayé d’écouter sa voix. Je ne l’entendais pas me parler comme Sainte Bernadette, mais parfois quand je dormais ou que je rêvais, j’avais l’impression qu’elle était là en me disant de me calmer un peu. J’avais l’impression qu’elle me réprimandait doucement en disant : « Tu as juste besoin de ralentir. »

Dans ma phase d’adolescence, j’avais toujours voulu tout faire rapidement et gérer tout par moi-même. Je ne voulais même pas partager mes sentiments avec mes parents parce que je ne voulais pas qu’ils me disent quoi faire.

Alors, ça m’a beaucoup aidé quand j’ai senti Maman Marie me dire : « Ralentis un peu. Je sais que tu veux réussir rapidement, mais rien ne fonctionne comme ça. Fais-moi confiance, ça finira par marcher. » C’était tellement vrai!

Quelques années plus tard, ma famille a décidé de m’envoyer en Australie. J’ai finalement été baptisé et reçu dans l’église catholique de St. Margaret Mary’s Church, Croydon Park, où j’assiste toujours avec joie à la messe. Quand je lutte, je viens vers elle dans la prière et je lui demande de prier pour moi auprès de Dieu notre Père. J’ai l’impression qu’elle m’écoute et qu’elle répond à mes prières de façon étonnante.

Même maintenant que j’ai 20 ans et que je vis indépendamment de mes parents dans un autre pays, je demande parfois à Maman Marie de me donner le courage de leur parler de mes problèmes et de m’ouvrir aux autres. Je lui suis reconnaissant de son amour et de ses soins maternels. Elle m’écoute et répond à mes prières de façon étonnante.

 

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By: CHI (SU) DOAN

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Déc 03, 2022
Rencontrer Déc 03, 2022

Je n’ai pas grandi dans la foi. Même si mes grands-parents étaient de fidèles anglicans, ma famille n’était pas pratiquante. Je fréquentais une école secondaire anglicane, mais cela ne signifiait pas grand-chose pour moi. J’ai brièvement pensé à l’existence de Dieu dans mon adolescence, mais rapidement rejeté cette idée ridicule. Je me souviens m’être assis sur ma planche de surf un jour, entouré de petites vagues, priant : « S’il vous plaît, envoyez-moi des vagues. » Puis, je me suis dit : « Comment puis-je prier si je ne crois pas en Dieu? »

Je ne savais pas qu’au plus profond de mon cœur se trouvait un vide réel. Cette prière spontanée était un signe que je manquais quelque chose d’essentiel. Après l’école, j’ai rejoint l’armée pour étudier à l’Australian Defence Academy. Cependant, cela coïncidait avec ma phase de rébellion adolescente. Je suis sorti boire, négligé de faire mes devoirs et est échoué presque tous les examens. J’ai même refusé de me couper les cheveux, ce qui n’était pas un bon regard dans l’armée.

Donc, il n’était pas surprenant que bientôt j’étais sur le chemin du retour. Mais ma mère ne tolérerait pas ces mauvaises habitudes. Après avoir bu tard, elle m’a dit que mon comportement était inacceptable. Quand j’ai essayé de discuter, elle m’a dit que je devrais commencer à payer une pension si je voulais fixer mes propres heures. J’étais tellement têtu que j’ai commencé à le faire, mais c’était l’une des meilleures choses que ma mère ne m’ait jamais dite.

Cela m’a incité à étudier l’arpentage et à occuper trois emplois à temps partiel.  Cependant, pendant mon temps libre, je buvais au moins trois soirs par semaine et j’expérimentais d’autres drogues. Seule l’intervention de mon ange gardien m’a empêché de me tuer ou de tuer quelqu’un d’autre avec mon insouciance, surtout quand je conduisais dans un état d’ébriété.

Parfois, je n’avais absolument aucun souvenir de ce qui s’était passé pendant plusieurs heures. J’étais complètement évanoui. Je pense que personne n’a compris ce que je me faisais. Ma moralité sexuelle était aussi très douteuse. L’exposition à la pornographie à un jeune âge a influé sur la façon dont je traitais les femmes. Cela m’horrifie profondément maintenant et cela me désole de réfléchir à mon comportement à ce moment-là. J’aimerais pouvoir revenir en arrière et réparer le mal que j’ai causé.

Les choix qu’on fait

Après l’université, j’ai obtenu un emploi minier qui m’a permis d’économiser beaucoup, car il n’y a pas beaucoup à dépenser là-bas. Je suis donc parti en vacances en Europe. Mon choix de matériel de lecture, un livre du Nouvel Âge, était une bonne indication de l’état de ma spiritualité. Il était temps d’explorer le sens de la vie. Je me souviens d’avoir pensé : « J’aime vraiment ce type, Jésus-Christ. Il aime les pauvres. Il n’est pas matérialiste. Il a mis le doigt sur le pouls pour ce qui est de la paix, mais le fait qu’il soit Fils de Dieu — c’est impossible. Il est l’un de ces grands hommes de l’histoire, comme Gandhi ou Bouddha. »

Pour prolonger mon séjour en Europe, j’ai trouvé un emploi dans la navigation de navires et de plates-formes pétrolières autour de la mer du Nord. Depuis une base en Écosse, un hélicoptère m’emmenait jusqu’aux plates-formes éparpillées dans la mer du Nord jusqu’au cercle arctique. Après deux ou trois jours de travail, je revenais pour deux ou trois jours de congé. Le petit ami de ma propriétaire était un chrétien né de nouveau qui m’a donné un livre à lire, « The Late, Great Planet Earth » au sujet de la fin des temps (Scott Hahn a lu le même livre avant sa conversion initiale au christianisme). J’ai lu une dizaine de pages avant de décider que ce n’était pas ma tasse de thé (cela ne m’intéressait pas).

Un jour, j’ai été appelé à un travail urgent. Pour passer le temps sur les vols, j’apportais d’habitude un livre à lire, mais je n’avais rien sauf celui-ci, donc je l’ai saisi par désespoir quand je suis sorti de la porte. Je suis devenu absorbé par la lecture, de sorte que le vol a passé rapidement. Comme le travail n’a pas été long, j’ai eu amplement le temps de me reposer et de réfléchir en attendant l’hélicoptère. Puis, presque de façon banale, une série de pensées m’a traversé l’esprit me conduisant à la réalisation stupéfiante que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.  Je ne savais pas d’où venaient ces pensées.

Tout ce que j’avais entendu sur Jésus commençait à avoir un sens pour une raison quelconque. J’étais un peu stupéfait et je ne savais pas quoi faire, alors j’ai dit : « Jésus, si c’est vrai, faites-le-moi savoir. » A ce moment, une lumière étonnante semblait se répandre de ma poitrine dans toute la cabine, me remplissant de joie extatique. Je n’avais jamais senti ça et ça m’a fait tomber. J’ai ressenti un désir brûlant de lire la Bible, alors j’en ai chassé une tout de suite parce que je ne pouvais pas attendre. J’ai passé mes trois jours à lire tout le Nouveau Testament, de Matthieu jusqu’à l’Apocalypse.

Grandir en profondeur

À mon retour en Australie, maman était ravie de me revoir et est tombée sur ma Bible en m’aidant à défaire mes valises. « Qu’est-ce que c’est? » Elle m’a dit par surprise, alors je lui ai dit la nouvelle. « Je suis un chrétien. J’ai trouvé la foi. » Sa réponse a été décourageante : « Craig, ne perds pas tes amis. » J’avais un très bon groupe d’amis. C’est en fait par l’un d’eux que je suis devenu catholique. Karl a épousé une catholique dont la famille était fortement impliquée dans une communauté charismatique. Quand ils m’ont invité à une réunion de prière, c’était une expérience totalement nouvelle pour moi, mais j’ai adoré. Ils avaient un cours de dix semaines à partir de cette semaine, alors j’ai demandé si je pouvais participer.

Le Seigneur semblait vraiment me ramener à la maison. L’un d’eux m’a demandé un jour : « Pourquoi ne songes-tu pas à devenir catholique? » Sans hésiter, j’ai répondu : « Oui, je suis vraiment ouvert à cela. » Alors, j’ai commencé un programme de RICA individuel avec leur aumônier, le père Chris. Il m’a donné un catéchisme expliquant toute la doctrine catholique que nous étudierions. Je l’ai lu et je lui ai dit que je n’avais aucun problème avec aucune de ces choses. Je croyais tout cela, sans aucun doute. Rien de ce que l’Église enseignait n’était une barrière pour moi. Tout comme tout avait un sens pour moi lorsque j’ai lu pour la première fois le Nouveau Testament, j’ai pu immédiatement percevoir que les enseignements de l’Église catholique étaient vrais. Je n’avais aucun doute.

Un appel supérieur ?

Au cours des deux années suivantes, je suis devenu catholique, j’ai assisté à la messe quotidienne et j’ai continué à grandir dans ma foi. En pensant à l’avenir, je me suis demandé si Dieu m’appelait à une vocation religieuse ou au mariage. Le Père Chris était dans l’ordre des Servites, alors j’ai décidé de me joindre à eux pour voir si j’étais destiné à être prêtre. Ils m’ont envoyé à Melbourne pour m’entraîner, mais j’ai vite réalisé que ce n’était pas là que Dieu m’appelait. Cependant, tout cela faisait partie de son plan, car à Melbourne, je me reconnecterais avec Lucy, une charmante jeune femme qui deviendrait ma femme deux ans plus tard.

Mon cheminement religieux a été un tel don pour moi. Je n’avais même pas été intéressé à devenir catholique ou même chrétien. Je n’essayais même pas de comprendre qui était Dieu. Je ne posais même pas les questions. Dieu, dans Sa miséricorde infinie, a simplement décidé de dire : « Eh bien, il est temps qu’il vienne maintenant. » Il m’a donné cette expérience sur la plate-forme pétrolière et l’a rendue si dramatique parce qu’il savait que j’en avais besoin. Si c’était une expérience plus subtile, je ne serais probablement même pas un chrétien aujourd’hui. J’avais juste besoin d’être frappé entre les yeux. Mais, la main sur le cœur, je peux dire honnêtement que je n’ai jamais douté, ni pour une seconde depuis, que Dieu existe, ou que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et mon Sauveur, par Sa mort sur la Croix pour mes péchés.

Le début des miracles

Commençant une école – Angelorum College in Brisbane – est notre grand projet de famille maintenant. Lucy voulait aider les familles à grandir dans la sainteté. C’est le but premier de l’école et tout ce que nous faisons est conçu pour soutenir cela. Comme il n’y avait auparavant pas d’école catholique à distance en Australie, nous soutenons également les familles qui font l’école à domicile avec des programmes et d’autres aides pratiques.

Au début, je priais presque pour que le projet ne décolle pas, parce qu’il semblait insensé de penser que nous pourrions commencer une école et il y avait tant d’obstacles à surmonter. Le premier miracle a été d’être approuvé. Le deuxième miracle a été de trouver un endroit pour établir l’école — merci, légion de Marie. Il y a eu beaucoup de miracles depuis et, cinq ans plus tard, cela porte des fruits dans la vie de toutes les familles qui se sont jointes à nous dans cette folle entreprise. Nous prions maintenant pour le miracle de trouver une maison plus grande et permanente. C’est tellement excitant de partager notre foi avec la prochaine génération, en compagnie de familles si fidèles, généreuses et aimantes.

Rencontrer l’amour du Christ et réaliser ce qu’il a fait pour nous, et ce qu’il fait pour nous tout le temps, peut transformer la vie. L’éternité s’est ouverte devant moi, donc je veux partager cette bonne nouvelle. Avant d’être mort, mais maintenant je suis vivant, j’ai découvert la perle de grand prix. Chacun de nous est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et nous trouvons notre accomplissement en Lui.

Avant ma conversion, j’ai désespérément essayé de remplir le vide ardent à l’intérieur de plaisirs temporels qui ne pourraient jamais satisfaire, mais après ma conversion Il m’a fait complet. Donc, je ne sors pas pour me soûler maintenant, non seulement parce que je ne veux pas perdre la tête, mais parce que je n’ai pas besoin de le faire puisque j’ai trouvé ma joie dans le Seigneur. Je deviens finalement la personne que le Seigneur veut que je sois, puisqu’Il m’a sauvé.

 

 

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By: Craig Robinson

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Déc 03, 2022
Rencontrer Déc 03, 2022

Priez-vous pour un miracle ? Voici une formule qui fonctionne merveilleusement bien pour vous !

Il y a plusieurs années, mon mari et moi avons décidé d’affronter de front l’inévitabilité de la mortalité. Nous avons plongé dans le monde des testaments, des fiducies, des exécuteurs testamentaires, des successions, des avocats, etc. et nous avons essayé de trier nos possessions terrestres. C’était très surréaliste d’essayer de cataloguer nos biens selon leur valeur. Un véhicule vaut-il plus que notre album de mariage? Nos enfants comprendraient-ils la valeur des souvenirs, des objets sentimentaux ou de l’héritage familial comme leur père et moi l’avons fait? Quel héritage durable pourrions-nous laisser à chacun de nos enfants qui serait précieux ou significatif pour eux après notre retour au Seigneur ? Heureusement, Dieu avait les réponses à toutes mes questions et, tout comme dans les Écritures, Il a utilisé des histoires pour révéler ces vérités.

Bibelots et trésors

Cette histoire tourne autour de notre deuxième fils, James (ou Jimmy comme nous l’avons toujours appelé), quand il avait environ 6 ans. Nous avons élevé notre famille dans une merveilleuse et pittoresque région de la Nouvelle-Angleterre qui offrait de nombreux événements familiaux sains pour l’interaction communautaire, comme la foire annuelle de notre église chaque automne. Notre famille a participé activement à la préparation de ce salon et l’attendait avec impatience chaque année.

Nos enfants ont grandi en aidant où ils pouvaient et quand ils en avaient besoin. Par conséquent, nos enfants étaient des visages familiers à d’autres bénévoles de la paroisse qui ont également contribué à la tenue de la foire. Jimmy avait appris quels kiosques étaient susceptibles d’avoir des trésors qui piquaient son intérêt. Il a particulièrement apprécié les différents stands White Elephant et Rummage Sale. Donc, dans les semaines qui ont précédé la foire, il s’est porté volontaire pour aider à mettre en place ces kiosques comme stratégie pour inspecter toutes les friandises entrantes. Jimmy avait un intérêt particulier dans toutes sortes de bibelots et a été béni avec un oeil vif pour les trésors et un talent pour le troc pour eux aussi bien. (Juste une note de côté…il le fait encore!)

Un an, le jour de la foire, quand tous les préparatifs étaient terminés et que nous étions prêts à profiter des festivités, Jimmy a demandé s’il pouvait partir à la recherche de trésors. Avec une petite poche pleine d’argent et notre bénédiction, il se mit heureusement et indépendamment à sa quête. Le reste d’entre nous a passé la journée là où nous étions nécessaires pour faire de cette journée un succès.

La journée entière de festivités était passionnante et amusante pour notre famille, mais elle s’est également avérée longue et fatigante, surtout pour nos petits. À la fin de la foire, nous sommes rentrés chez nous avec lassitude et nous avons partagé les événements de la journée et montré les trésors que nous avions acquis. Quand ce fut son tour, Jimmy tira fièrement une poignée de précieux bibelots de sa poche.

Méthodiquement, il lui a expliqué leur importance et la façon dont il avait négocié chaque article. Il a gardé sa trouvaille la plus précieuse jusqu’à la fin. Alors qu’il s’enfonçait lentement dans sa petite poche, il tira avec soin une longue chaîne d’or usée tenant une croix d’or tout aussi usée. Alors qu’il la soulevait pour que nous puissions tous l’admirer, il rayonna un sourire qui s’écria pratiquement « TA DA! » Le cœur de ma mère tressaillit de joie. Ce précieux enfant de Dieu avait instinctivement réalisé la valeur intrinsèque de la croix usée. Je l’ai serré dans mes bras au moins une demi-douzaine de fois pour partager sa joie, avant de les envoyer tous au lit.

Une petite fissure

Peu après leur disparition dans leur chambre, un long cri de « Mamaaaa! » retentit dans l’escalier. Il a été suivi par un sanglot distinct en détresse qui a indiqué quelque chose était anormalement mal. En priant pour que personne ne soit blessé, je me suis précipité dans les escaliers pour trouver Jimmy debout dans son entrée pointant vers le coin de sa chambre. « Qu’est-ce que c’est? Qu’est-ce qui s’est passé? Qu’est-ce qui se passe? » J’ai posé mes questions maternelles habituelles en parcourant la salle pour trouver des réponses possibles. Trouvant une explication apparente, je me suis penché pour entendre ce qui le rendait si affligé. Essayant de reprendre son souffle à travers les larmes, il a expliqué que la chaîne avait glissé à travers ses doigts et est tombé à travers une très petite fissure dans le plancher. Ses yeux larmoyants étaient fixés sur moi, m’implorant de récupérer son précieux trésor. J’ai demandé à son grand frère de raconter les événements et il a confirmé l’histoire de Jimmy.

Le plan A impliquait d’allumer une lampe de poche dans le minuscule trou, en espérant qu’elle était tombée directement là où je pouvais la voir et ensuite trouver comment la récupérer. Mais… pas de chance. En passant au plan B, mon mari a rassemblé ses outils et a commencé à soulever les planchers. Bien que nous ayons tous parcouru la zone avec soin, la chaîne était introuvable. Pendant que mon mari remontait le plancher, j’essayais de consoler notre petit garçon déçu et fatigué.

Nous étions tous épuisés, et il était évident que rien de plus ne pouvait être fait ce soir-là. Cependant, alors que nous commencions à dire des prières nocturnes avec les garçons, une pensée m’est venue. Quand j’étais enfant, à peu près à l’âge de Jimmy, j’avais une corde à sauter en jouet qui était très spéciale pour moi. Quelque part la corde à sauter avait été égarée et je me sentais très triste et impuissante. Je me suis arrêté et j’ai demandé à Dieu de la trouver pour moi et de la placer dans un endroit précis pour que je puisse la trouver le lendemain matin. Pour mon plus grand plaisir, Elle était là le lendemain. Dieu avait répondu à ma prière et je n’ai jamais cessé de prier ou de lui faire confiance depuis. (Lisez cette histoire dans mon article « Just Like a Child » pour le numéro de septembre/octobre 2019 de Shalom Tidings à www.ShalomTidings.org).

En me rappelant de ce sentiment, j’ai relaté mon histoire aux garçons et nous avons prié de la même manière pour que Dieu aide Jimmy. Jimmy demanda à Dieu de placer le collier sur sa commode dans un petit récipient où il avait placé d’autres trésors importants. Nous avons terminé la longue journée avec cette prière.

Trésor intemporel

Le lendemain matin, je me suis réveillé avec un autre long cri, « Mamaaa! » Rassemblant mes esprits et ma robe autour de moi, la même liste de questions résonnait dans ma tête que la veille. Cependant, au lieu de trouver un fils qui pleurait dans l’embrasure de la porte, j’ai vu Jimmy sourire d’une oreille à l’autre alors que la chaîne dorée usée et la croix pendaient encore une fois de la main de sa petite main. « As-tu trouvé ma chaîne hier soir? » demanda-t-il avec excitation. J’ai haleté. Je connaissais cette question! J’avais posé la même question à ma mère il y a de nombreuses années, au sujet de ma corde à sauter, lorsque j’ai découvert qu’elle avait été localisée. Je savais que ma réponse allait avoir un impact sur mon fils. Je secouais lentement la tête et je tendais la main pour tenir la petite main de Jimmy. « Non, Jimmy. Je n’ai pas trouvé ta chaîne. Tu as demandé l’aide de Dieu et Il a répondu à ta prière. » J’ai laissé ma réponse s’enfoncer dans son petit cœur pendant quelques instants.

Mon mari et mon autre fils endormi sont apparus sur le seuil en demandant : « Que se passe-t-il? » Jimmy leur a posé la même question : « Avez-vous trouvé ma chaîne hier soir? » Aucun ne pouvait expliquer comment la chaîne était apparue dans la petite boîte au trésor. Dieu avait rendu visite à Jimmy ce soir-là et il était temps pour moi de transmettre la leçon que j’avais apprise enfant.

« Jimmy, quand nous prions Dieu, Il nous écoute. Hier soir, tu as eu besoin d’aide et tu as demandé à Dieu de t’aider d’une manière très spécifique. Dieu t’a entendu et t’a aidé. Je veux que tu te souviennes toujours de ce moment. Je veux que tu saches que tu peux TOUJOURS demander à Dieu de t’aider, peu importe ce dont tu as besoin ou de ton âge. Il t’aidera toujours. Comprends-tu? » Il a regardé sa petite croix et a hoché la tête. L’impact de ce qui venait de se passer a commencé à prendre racine en lui et en nous tous. Aucun d’entre nous n’a oublié ce jour-là et nous avons raconté l’histoire de la petite croix aux enfants qui sont nés après Jimmy.

Héritage précieux

Mon mari et moi avons finalement conclu nos délibérations sur la façon de distribuer nos biens à nos enfants. Ils peuvent ne pas comprendre pleinement la valeur monétaire ou sentimentale de nos possessions terrestres et c’est correct. Quand je me souviens de cette histoire, Dieu me rappelle ce qu’Il a dit dans Matthieu 6:19-20 : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille détruisent, et où les voleurs s’introduisent et volent. « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne s’introduisent ni ne volent. » Dans les Écritures, Dieu nous dit de ne pas emmagasiner sur cette terre des choses qui vont se flétrir et disparaître. Il nous dit de stocker nos trésors dans le ciel. Nous avons souligné à nos enfants l’importance de la prière et la valeur éternelle de la foi en Dieu.

J’ai trouvé la paix et le réconfort en sachant que nous avons transmis à nos enfants l’importance d’avoir une relation priante étroite avec Dieu. Eux, à leur tour, transmettent leur foi et leurs histoires de Dieu à leurs familles. Prier au suivant notre foi est devenu notre héritage éternel et notre trésor céleste. Aujourd’hui, je veux vous encourager. Il n’est jamais trop tard pour commencer votre propre héritage. Priez pour que votre foi augmente, puis priez pour transmettre votre foi à ces endroits de Dieu dans votre vie. Que Dieu vous bénisse, chers frères et sœurs.

 

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By: Teresa Ann Weider

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Déc 03, 2022
Rencontrer Déc 03, 2022

Votre chéquier reflète-t-il des réalités éternelles? Sinon, il est temps d’investir pour un impact durable.

Je suis arrivé à l’université en me sentant très brisé par les problèmes familiaux. Cela m’a amené à chercher un sens aux mauvais endroits. Bien que j’aie été élevé comme catholique, je faillais misérablement au Seigneur et je laisser tomber ma foi. À ce moment-là, j’avais arrêté d’aller à la messe du dimanche et ma vie tournait autour des fêtes et des choses qui m’éloignaient de Dieu.

 Un moment de rencontre

Un dimanche, je me suis réveillée avec un profond désir d’aller à la messe. Au moment de la consécration, quand le prêtre a élevé l’Ostie, j’ai vraiment prié de tout mon cœur : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais seulement dite une parole et je serai guérie. Je savais qu’il y aurait pitié pour moi, mais je ne savais pas s’il me donnerait sa miséricorde. Pendant la communion, j’ai eu une expérience surprenante de l’amour purifiant et pardonnant du Christ, au moment où j’ai reçu Jésus dans le Saint Sacrement. J’ai eu l’impression d’être lavé d’en haut, puis j’ai senti une chaleur et une propreté en moi. Une joie intense m’a rempli, qui depuis, ne m’a jamais quitté. Le Seigneur m’a embrassé malgré toute ma fragilité. J’ai presque dansé de nouveau vers mon siège avec une joie nouvelle dans mon cœur. C’est ainsi que ma nouvelle vie a commencé.

Malgré cette expérience incroyable avec le Christ, j’ai toujours été très influencé par le monde. Je ne perdais plus ma vie à aller à des fêtes, mais la recherche de la richesse, du prestige et de la gloire est devenue mon objectif. J’avais besoin de mes réalisations à l’école pour renforcer ma valeur personnelle, même si je marchais avec le Christ. Après avoir terminé avec succès une double majeure en soins infirmiers, j’ai reçu une bonne offre de l’un des meilleurs hôpitaux pour enfants aux États-Unis. Le but avait été atteint, mais mon cœur a commencé à aspirer à quelque chose de mieux, à devenir missionnaire.

A partir de ce moment de rencontre, j’avais désiré ardemment de partager le feu de l’amour de Dieu que j’avais trouvé dans l’Église catholique. J’ai commencé à prier pour être guidé et peu après j’ai rencontré un membre de Jésus Jeunesse, un mouvement missionnaire international au service de l’Église. J’ai été profondément ému par la pensée que le Seigneur avait pris toutes les expériences de ma vie jusqu’à ce point, et m’a lancé dans une compréhension plus profonde et plus complète du Christ.

 Inspirations quotidiennes

J’ai décidé d’aller à Bangkok, en Thaïlande, avec Jesus Youth (JY) au lieu de prendre ce travail de rêve. La formation pour me préparer à cela était incroyable.  Toute ma vie a été radicalement changée et cela m’a énormément aidé quand j’étais en mission et jusqu’à ce jour. Par exemple, après l’accouchement de mon fils aîné, on m’a diagnostiqué la maladie de Lyme, mais j’ai pu recevoir le traitement dont j’avais besoin, qui impliquait beaucoup de médicaments, y compris quatre antibiotiques. Je me suis souvenu de ce que j’avais appris pendant la formation : Nous ne demandons pas à Dieu : « Pourquoi moi? » quand nous recevons des bénédictions, mais quand les souffrances viennent, nous demandons souvent « Pourquoi moi? »

Alors, quand je souffrais, au lieu de demander à Dieu « pourquoi moi ? », j’ai accepté ma condition et je l’ai remercié pour les bénédictions qu’il m’avait données — mon bébé, ma famille, l’excellent traitement médical… Dieu m’a donné la grâce d’accepter sa volonté et de dire : « Que ta volonté soit faite. »  Je pourrais donner de nombreux exemples de la façon dont ma formation et mon expérience de mission m’encouragent au quotidien.

Jusqu’à mon expérience missionnaire, j’étais très individualiste. Je ne pensais qu’à mes propres buts et besoins. Même si j’avais de bons amis proches, ils n’avaient jamais eu accès à mon cœur. J’avais construit des murs autour de moi. Alors que j’étais dans le programme de formation, ces murs se sont effondrés. Pendant la messe de la fête du baptême de Jésus, j’ai reçu une grâce spéciale pour connaître vraiment le Christ et comment le baptême changerais qui je suis.

Un avant-goût du ciel

Par le baptême, nous devenons héritiers de Son royaume. C’était un moment de changement de vie pour moi. J’ai souvent demandé à ma famille et à mes amis comment ils pouvaient me servir. Ce jour-là, j’ai réalisé qu’en tant que fille bien-aimée de Dieu, je devrais plutôt penser : « Comment puis-je les servir? Comment puis-je partager l’amour de Dieu? » J’ai commencé à ressentir un changement total en moi. En devenant membre de Jésus Jeunesse, j’ai expérimenté la vie communautaire qui tournait complètement autour du Christ.

En tant que membre du groupe de musique REX, j’ai eu l’occasion de chanter pour la gloire de Dieu, en particulier lors des Journées mondiales de la Jeunesse en Pologne. Lorsque nous étions sur scène, c’était fascinant de voir des millions de jeunes agiter des drapeaux d’une multitude de pays différents. Ce fut une expérience étonnante, comme un avant-goût du Ciel, de voir le monde entier rassemblé pour louer Dieu. Cette joie de performer et d’être ensemble en mission a changé notre vie !

Cette année-là, j’ai consacré tout mon temps à la Mission avec Jésus Jeunesse, ce qui a fait une différence remarquable pour moi. J’ai senti que Dieu m’a choisi d’une manière unique et j’ai acquis une relation plus profonde et plus intime avec le Christ.

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By: Katie Bass

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