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Avr 18, 2024
Rencontrer Avr 18, 2024

Je parcourais mon ancien journal de prière, dans lequel j’avais écrit des intentions de prière. À mon grand étonnement, chacune d’entre elles a été exaucée !

Quiconque jette un coup d’œil rapide à l’actualité ces jours-ci peut se trouver désespéré, se demander où est Dieu et avoir besoin d’espérance. Je sais qu’il m’est parfois arrivé de me trouver dans cette situation. Nous avons l’impression de perdre le contrôle et nous nous demandons ce que nous pouvons faire face à toutes les choses horribles que nous voyons. J’aimerais partager avec vous une histoire.

Il y a quelques années, j’ai commencé à tenir un journal des intentions de prière des personnes ou des choses pour lesquelles je priais. Je priais souvent un chapelet pour ces choses, comme je le fais encore aujourd’hui pour les demandes de prière. Un jour, je suis tombée sur un vieux journal contenant mes demandes de prière écrites. J’ai commencé à parcourir les pages de ce que j’avais écrit il y a longtemps. J’ai été stupéfaite. Chaque prière avait été exaucée – peut-être pas toujours de la manière dont je pensais qu’elle serait exaucée, mais elle avait été exaucée. Il ne s’agissait pas de petites prières. « Seigneur, aide ma tante à arrêter de boire de l’alcool. Seigneur, aide mon amie stérile à avoir des enfants. Seigneur, guéris mon amie du cancer. »

En parcourant la page, j’ai réalisé que chacune de mes prières avait été exaucée. Beaucoup d’entre elles l’avaient été d’une manière plus grande et meilleure que je ne l’avais imaginé. À première vue, j’ai pensé que certaines prières n’avaient pas été exaucées. Une amie qui avait besoin de guérir d’un cancer était décédée, mais je me suis alors souvenue qu’elle avait eu une confession et une onction des malades avant de mourir. Elle est morte paisiblement dans la miséricorde de Dieu, entourée de Sa grâce de guérison. Mais à part cela, la majorité des prières ont été exaucées ici, dans ce monde. De nombreuses demandes de prières avaient semblé être des montagnes impossibles à franchir, mais elles ont été déplacées. La grâce de Dieu prend nos prières et notre persévérance dans la prière, et Il fait évoluer toutes choses vers le bien. Dans le calme de ma prière, j’ai entendu un murmure : « J’ai travaillé sur toutes ces choses au fil du temps. J’ai écrit ces histoires. Fais-moi confiance. »

Je crois que nous vivons une époque périlleuse. Mais je crois aussi que nous sommes faits pour ces temps. Vous me direz peut-être : « L’exaucement de vos demandes de prière personnelles me semble formidable, mais les nations sont en guerre. » Je vous répondrai que rien n’est impossible à Dieu, pas même d’arrêter une guerre en utilisant nos prières. Je me souviens que cela s’est produit dans le passé. Nous devrions croire que Dieu peut agir de manière aussi importante aujourd’hui.

Pour ceux qui ne sont pas assez âgés pour s’en souvenir, il y a eu une période effrayante où il semblait qu’un bain de sang allait se produire. Mais grâce à la puissance du Rosaire, les choses ont changé. J’étais en classe de quatrième et je me souviens avoir entendu parler de toute l’agitation qui régnait aux Philippines. Ferdinand Marcos était alors le dictateur du pays. La bataille s’annonçait sanglante et quelques personnes étaient déjà mortes. Un fervent opposant de Marcos, Benigno Aquino, a été assassiné. Mais la bataille n’a pas été sanglante. Le cardinal Jaime Sin de Manille avait demandé aux gens de prier. Ils sont sortis devant les militaires, priant le Rosaire à haute voix. Ils se sont tenus devant les chars d’assaut pour prier. Et puis, une chose miraculeuse s’est produite. Les militaires ont déposé les armes. Même les médias laïques, le Chicago Tribune, ont rapporté que « les fusils ont cédé la place aux rosaires ». La révolution était terminée et la gloire de Dieu était visible.

Ne cessez pas de croire aux miracles. Attendez-vous à en avoir. Et priez le Rosaire chaque fois que vous en avez l’occasion. Dieu sait que notre monde en a besoin.

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By: Susan Skinner

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Avr 18, 2024
Rencontrer Avr 18, 2024

Nous avons toujours tendance à remplir nos calendriers autant que possible, mais que se passe-t-il si une occasion imprévue se présente ?

La nouvelle année donne l’impression de faire table rase du passé. L’année à venir est pleine de possibilités et les résolutions abondent alors que nous nous empressons de remplir nos calendriers fraîchement imprimés. Cependant, il arrive souvent que ces opportunités excitantes et ces objectifs bien élaborés pour une année parfaite tombent à l’eau. À la fin du mois de janvier, nos sourires s’estompent et les vieilles habitudes des années précédentes reviennent dans nos vies.

Et si nous traitions cette année, ce moment, un peu différemment ? Au lieu de nous précipiter pour remplir tous les espaces vacants de nos calendriers, pourquoi ne pas donner un peu plus de place aux espaces vides, aux plages de temps vides où nous n’avons rien de prévu ? C’est dans ces espaces vides que nous donnons au Saint-Esprit le plus d’espace pour travailler dans nos vies.

Quiconque a déménagé d’une maison à une autre sait à quel point une pièce vide crée un espace surprenant. Au fur et à mesure que les meubles disparaissent, la pièce semble continuer à s’agrandir. Lorsqu’il n’y a plus rien, c’est toujours un choc de penser que l’espace suffisant a déjà été un problème, mais regardez comme il est grand ! Plus une pièce est remplie de tapis, de meubles, de tentures murales et d’autres objets, plus l’espace peut sembler étroit. Puis, quelqu’un vient chez vous avec un cadeau en main, et vous vous retournez et vous vous demandez – maintenant, où allons-nous mettre cela ?

Nos calendriers peuvent fonctionner de la même manière. Nous remplissons chaque jour de travail, d’entraînement, de matchs, d’engagements, de service de prière – autant de bonnes choses qui semblent souvent nécessaires. Mais que se passe-t-il lorsque le Saint-Esprit vient frapper à notre porte avec une opportunité que nous n’avions pas prévue ? Avons-nous de la place pour Lui dans notre calendrier ?

Nous pouvons regarder Marie comme un modèle idéal d’ouverture à l’Esprit Saint. Marie entend les paroles de l’ange et les accueille librement. En offrant sa vie à Dieu, elle montre la disposition parfaite pour recevoir les dons de Dieu. Une autre façon d’envisager la question est de considérer ce que l’évêque Barron a appelé la « boucle de la grâce ».

Dieu souhaite nous donner en abondance. Lorsque nous nous ouvrons à la générosité aimante de Dieu, nous reconnaissons que tout ce que nous avons est un don. Dans la joie, nous redonnons à Dieu en remerciement, redémarrant ainsi la boucle.

Dieu tend la main à Marie, qui s’offre librement à Sa volonté et à Son dessein. Elle reçoit alors Jésus. Nous le voyons à nouveau à la fin de la vie de Jésus. Dans un chagrin total et une douleur atroce, Marie laisse partir son précieux Fils. Elle ne s’accroche pas à Lui alors qu’Il est suspendu à la croix. Dans ce moment douloureux, tout semble perdu et sa maternité est vidée de sa substance. Elle ne s’enfuit pas, elle reste avec son Fils, qui a dû la laisser partir. Mais alors, Jésus ne lui donne pas seulement un fils en Jean, mais des fils et des filles pour l’éternité dans sa maternité de l’Église. Parce que Marie est restée ouverte et réceptive au plan de Dieu, même lorsque c’était le plus douloureux, nous pouvons maintenant l’appeler « Notre Mère ».

Alors que l’année se poursuit, prenez peut-être le temps de prier pour votre emploi du temps. Avez-vous déjà rempli vos journées avec plus qu’il n’en faut, peut-être même trop ? Demandez à l’Esprit Saint de vous inspirer pour déterminer quelles sont les activités nécessaires à la réalisation de Ses objectifs et quelles sont celles qui correspondent davantage à vos désirs et à vos objectifs personnels. Demandez le courage de réorganiser votre emploi du temps, la sagesse de dire « non » lorsque c’est nécessaire, afin de pouvoir dire joyeusement et librement « oui ! » lorsqu’Il viendra frapper à votre porte.

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By: Kate Taliaferro

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Mar 27, 2024
Rencontrer Mar 27, 2024

Dans les vallées les plus sombres et les nuits les plus difficiles, Belinda a entendu une voix qui la rappelait sans cesse.

Ma mère nous a quittés quand j’avais environ onze ans. À l’époque, j’ai pensé qu’elle était partie parce qu’elle ne voulait pas de moi. Mais en fait, après avoir subi en silence pendant des années des violences conjugales, elle ne pouvait plus tenir. Même si elle voulait nous sauver, mon père avait menacé de la tuer si elle nous emmenait avec elle. C’était trop pour moi à un si jeune âge, et alors que je m’efforçais de traverser cette période difficile, mon père a déclenché un cycle d’abus qui allait me hanter pendant des années.

Vallées et collines

Pour endormir la douleur des abus de mon père et compenser la solitude de l’abandon de ma mère, j’ai commencé à recourir à toutes sortes de mécanismes de « soulagement ». Et à un moment où je ne pouvais plus supporter les abus, je me suis enfuie avec Charles, mon petit ami de l’école. J’ai repris contact avec ma mère à cette époque et j’ai vécu avec elle et son nouveau mari pendant un certain temps.

À 17 ans, j’ai épousé Charles. Sa famille avait un passé d’incarcération et il a fait de même assez rapidement. J’ai continué à fréquenter le même groupe de personnes et j’ai fini par tomber moi aussi dans la criminalité. À 19 ans, j’ai été condamnée à la prison pour la première fois – cinq ans pour voies de fait graves.

En prison, je me suis sentie plus seule que je ne l’avais jamais été dans ma vie. Tous ceux qui étaient censés m’aimer et me nourrir m’avaient abandonnée, utilisée et maltraitée. Je me souviens d’avoir abandonné, et même d’avoir essayé de mettre fin à mes jours. Pendant longtemps, j’ai continué à descendre en spirale jusqu’à ce que je rencontre Sharon et Joyce. Elles avaient donné leur vie au Seigneur. Même si je n’avais aucune idée de ce que représentait Jésus, je me suis dit que j’allais essayer, car je n’avais rien d’autre. C’est là, enfermée dans ces murs, que j’ai commencé une nouvelle vie avec le Christ.

Tomber, se relever, apprendre…

Environ un an et demi après le début de ma peine, j’ai demandé à être libérée sur parole. D’une certaine manière, dans mon cœur, je savais que j’allais être libérée parce que je vivais pour Jésus. J’avais l’impression de faire tout ce qu’il fallait, alors quand le refus est revenu avec une année de décalage, je n’ai pas compris. J’ai commencé à remettre Dieu en question et j’étais très en colère.

C’est à cette époque que j’ai été transférée dans un autre établissement pénitentiaire. À la fin des services religieux, lorsque l’aumônier m’a tendu la main pour me la serrer, j’ai tressailli et je me suis retirée. C’était un homme rempli de l’Esprit, et le Saint-Esprit lui avait montré que j’avais été blessée. Le lendemain matin, il a demandé à me voir. Dans son bureau, alors qu’il me demandait ce qui m’était arrivé et comment je souffrais, je me suis ouverte et j’ai parlé pour la première fois de ma vie.

Enfin, sortie de prison et ayant suivi une cure de désintoxication privée, j’ai trouvé un emploi et j’étais en train de reprendre pied dans ma nouvelle vie lorsque j’ai rencontré Steven. J’ai commencé à sortir avec lui et je suis tombée enceinte. Je me souviens d’avoir été très enthousiaste. Comme il voulait bien faire les choses, nous nous sommes mariés et avons fondé une famille. Ce fut le début des 17 pires années de ma vie, marquées par les violences physiques et l’infidélité de Steven, ainsi que par l’influence continue de la drogue et de la criminalité.

Il allait même jusqu’à faire du mal à nos enfants, ce qui m’a mis dans une colère noire – je voulais le tuer. À ce moment-là, j’ai entendu ces versets : « À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai. » (Romains 12, 19) et « c’est le Seigneur qui combattra pour toi. » (Exode 14, 14) et cela m’a incitée à le laisser partir.

Jamais une criminelle

Je n’ai jamais pu être criminelle longtemps ; Dieu m’arrêtait et essayait de me remettre dans le droit chemin. Malgré ses efforts répétés, je ne vivais pas pour lui. Je gardais toujours Dieu en arrière, même si je savais qu’il était là. Après une série d’arrestations et de libérations, je suis finalement rentrée à la maison pour de bon en 1996. J’ai repris contact avec l’Église et j’ai enfin commencé à construire une relation vraie et sincère avec Jésus. L’Église est peu à peu devenue ma vie ; je n’avais jamais vraiment eu ce genre de relation avec Jésus auparavant.

Je ne pouvais plus m’en passer car j’ai commencé à comprendre que ce ne sont pas les choses que j’ai faites mais ce que je suis en Christ qui va me garder sur cette route. Mais la véritable conversion s’est produite avec Bridges to Life*.

Comment puis-je ne pas le faire ?

Même si je n’avais pas participé au programme en tant que délinquante, le fait de pouvoir animer ces petits groupes a été une bénédiction que je n’avais pas anticipée – une bénédiction qui allait changer ma vie de façons extraordinaires. Lorsque j’ai entendu d’autres femmes et d’autres hommes raconter leur histoire, un déclic s’est produit en moi. Cela m’a confirmé que je n’étais pas la seule et m’a encouragée à me montrer encore et encore. J’étais tellement fatiguée et épuisée par mon travail, mais j’entrais dans les prisons et je me sentais rajeunie parce que je savais que c’était là que j’étais censée être.

Bridges to Life, c’est apprendre à se pardonner à soi-même ; non seulement aider les autres m’a aidée à devenir une nouvelle personne entièrement comblée, mais cela m’a aussi aidée à guérir… et je continue à guérir.

Tout d’abord, il y a eu ma mère. Elle avait un cancer et je l’ai ramenée à la maison ; je me suis occupée d’elle aussi longtemps qu’elle est restée, jusqu’à ce qu’elle décède paisiblement chez moi. En 2005, le cancer de mon père est réapparu et les médecins ont estimé qu’il n’en avait plus que pour six mois. Je l’ai ramené à la maison. Tout le monde m’a dit de ne pas accueillir cet homme après ce qu’il m’avait fait. J’ai demandé : « Comment pourrais-je ne pas le faire ? » Jésus m’a pardonné, et je sens que Dieu voudrait que je fasse cela.

Si j’avais choisi de garder l’amertume ou la haine envers mes parents pour l’abandon et l’abus, je ne sais pas s’ils auraient donné leur vie au Seigneur. En repensant à ma vie, je vois comment Jésus a continué à me poursuivre et à essayer de m’aider. J’étais si réticente à ressentir ce qui était nouveau, et il était si facile de rester dans ce qui était confortable, mais je suis reconnaissante envers Jésus d’avoir pu finalement m’abandonner complètement à lui. Il est mon Sauveur, il est mon roc et il est mon ami. Je ne peux tout simplement pas imaginer une vie sans Jésus.

* Un programme basé sur la foi qui s’adresse aussi bien aux victimes qu’aux délinquants et qui met l’accent sur le pouvoir transformateur de l’amour et du pardon de Dieu

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By: Belinda Honey

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Mar 20, 2024
Rencontrer Mar 20, 2024

Êtes-vous prompt à juger les autres ? Hésitez-vous à aider quelqu’un dans le besoin ? Alors, il est temps de réfléchir !

C’était un jour comme les autres pour moi. Revenant du marché, fatigué par le labeur de la journée, je récupérais Rufus à l’école de la synagogue…

Pourtant, ce jour-là, quelque chose m’a semblé différent. Le vent me murmurait à l’oreille, et même le ciel était plus expressif que d’habitude. L’agitation d’une foule dans les rues m’a confirmé qu’aujourd’hui, quelque chose allait changer.

C’est alors que je l’ai vu, son corps si défiguré que j’ai détourné Rufus de ce spectacle effrayant. Le pauvre garçon s’agrippa à mon bras de toutes ses forces – il était terrifié.

La façon dont cet homme, enfin, ce qu’il restait de lui, était traité devait signifier qu’il avait fait quelque chose de terrible.

Je ne pouvais pas rester là à regarder, mais comme je commençais à partir, un soldat romain s’est emparé de moi. À ma grande horreur, ils m’ont ordonné d’aider cet homme à porter son lourd fardeau. Je savais que cela signifiait des ennuis. Malgré ma résistance, ils m’ont demandé de l’aider.

Quel dégât ! Je ne voulais pas m’associer à un pécheur. Quelle humiliation ! Porter une croix sous le regard de tous ?

Je savais qu’il n’y avait pas d’échappatoire, alors j’ai demandé à ma voisine Vanessa de ramener Rufus à la maison parce que cette épreuve allait durer un certain temps.

Je me suis approché de lui qui était sale, ensanglanté et défiguré. Je me demandais ce qu’il avait fait pour mériter cela. Quoi qu’il en soit, cette punition était bien trop cruelle.

Les spectateurs criaient « blasphémateur », « menteur », « roi des Juifs », tandis que d’autres lui crachaient dessus et l’injuriaient.
Je n’avais jamais été aussi humilié et torturé mentalement. Après avoir fait seulement dix à quinze pas avec lui, il est tombé par terre, la tête la première. Pour que ce supplice prenne fin, il fallait qu’il se lève, alors je me suis penché pour l’aider à se relever.

Puis, dans ses yeux, j’ai vu quelque chose qui m’a changé. J’ai vu de la compassion et de l’amour ? Comment est-ce possible ?

Pas de peur, pas de colère, pas de haine, juste de l’amour et de la sympathie. J’ai été déconcerté, alors qu’avec ces yeux, Il me regardait et me tenait la main pour me relever. Je ne pouvais plus entendre ni voir les gens autour de moi. Alors que je tenais la croix sur une épaule et lui sur l’autre, je ne pouvais que continuer à le regarder. Je voyais le sang, les blessures, les crachats, la saleté, tout ce qui ne pouvait plus cacher la divinité de son visage. Je n’entendais plus que les battements de son cœur et sa respiration laborieuse… Il luttait, mais il était très, très fort.

Au milieu du tumulte de la foule qui criait, insultait et se précipitait, j’ai eu l’impression qu’il me parlait. Tout ce que j’avais fait jusque-là, bon ou mauvais, me semblait inutile.

Lorsque les soldats romains l’ont arraché à moi pour le traîner jusqu’au lieu de la crucifixion, ils m’ont poussé de côté et je suis tombé par terre. Il a dû continuer tout seul.

Je suis resté allongé sur le sol pendant que les gens me piétinaient. Je ne savais pas quoi faire ensuite. Tout ce que je savais, c’est que ma vie ne serait plus jamais la même.
Je n’entendais plus la foule, mais seulement le silence et les battements de mon cœur. Je me suis souvenu du son de son cœur si tendre.

Quelques heures plus tard, alors que je m’apprêtais à me lever pour partir, le ciel expressif de tout à l’heure s’est mis à parler. Le sol a tremblé sous mes pieds ! J’ai regardé devant moi le sommet du Calvaire et je l’ai vu, les bras tendus et la tête baissée, pour moi.

Je sais maintenant que le sang qui a éclaboussé mon vêtement ce jour-là appartenait à l’Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde. Il m’a purifié par son sang.
*** *** ***
C’est ainsi que j’imagine Simon de Cyrène se remémorant son expérience du jour où on lui a demandé d’aider Jésus à porter la Croix au Calvaire. Il avait probablement très peu entendu parler de Jésus jusqu’à ce jour, mais je suis certain qu’il n’était plus le même après avoir aidé le Sauveur à porter la croix.

En cette période de carême, Simon nous demande de nous interroger sur nous-mêmes :

Avons-nous été trop prompts à juger les autres ?

Parfois, nous sommes trop prompts à croire ce que notre instinct nous dit à propos de quelqu’un. Comme Simon, nous pouvons laisser nos jugements nous empêcher d’aider les autres. Simon a vu Jésus se faire flageller et a supposé qu’il avait dû faire quelque chose de mal. Il se peut que nous ayons parfois laissé nos présomptions sur une personne nous empêcher de l’aimer comme le Christ nous a appelés à le faire.

Hésitons-nous à aider certaines personnes ?

Ne devrions-nous pas voir Jésus dans les autres et tendre la main pour les aider ?

Jésus nous demande d’aimer non seulement nos amis, mais aussi les étrangers et les ennemis. Mère Teresa, exemple parfait de l’amour des étrangers, nous a montré comment voir le visage de Jésus en chacun. Qui de mieux que Jésus-Christ lui-même pour nous montrer l’exemple de l’amour des ennemis ? Il a aimé ceux qui le haïssaient et a prié pour ceux qui le persécutaient. Comme Simon, nous pouvons hésiter à tendre la main à des étrangers ou à des ennemis, mais le Christ nous appelle à aimer nos frères et sœurs comme il l’a fait. Il est mort pour leurs péchés comme il est mort pour les vôtres.

Seigneur Jésus, merci de nous avoir donné l’exemple de Simon de Cyrène, qui est devenu un grand témoin pour suivre ton chemin. Père céleste, accorde-nous la grâce de devenir tes témoins en tendant la main à ceux qui sont dans le besoin.

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By: Mishael Devassy

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Fév 09, 2024
Rencontrer Fév 09, 2024

Dans les moments difficiles, vous êtes-vous déjà dit « si seulement j’avais de l’aide à portée de main », sans savoir que vous disposez en réalité d’une cohorte personnelle pour vous aider ?

Ma fille me demande depuis longtemps pourquoi je ne ressemble pas au Polonais typique alors que je suis Polonaise à 100 %. Je n’ai jamais eu de bonne réponse jusqu’à cette semaine, lorsque j’ai appris que certains de mes ancêtres étaient des montagnards, plus précisément des Gorales.

Les Gorales vivent dans les montagnes le long de la frontière sud de la Pologne. Ils sont connus pour leur ténacité, leur amour de la liberté, leurs vêtements, leur culture et leur musique. En ce moment, une chanson folklorique gorale particulière joue en boucle dans mon cœur, à tel point que j’ai dit à mon mari qu’elle me rappelait en fait mon pays d’origine. Apprendre que j’ai des ancêtres Gorales m’a fait chaud au cœur !

À la quête des racines

Je crois qu’il existe en chacun de nous un désir d’entrer en contact avec nos racines. C’est ce qui explique les nombreux sites de généalogie et les entreprises de tests ADN qui ont vu le jour récemment. Mais pourquoi ?

Il s’agit peut-être d’un besoin de savoir que nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous. Nous aspirons à donner un sens à notre vie et à établir un lien avec ceux qui nous ont précédés. La découverte de nos ancêtres nous montre que nous faisons partie d’une histoire bien plus profonde.

En outre, la connaissance de nos racines ancestrales nous donne un sentiment d’identité et de solidarité. Nous venons tous de quelque part, nous appartenons à quelque part, et nous faisons un bout de chemin ensemble.

En y réfléchissant, j’ai réalisé à quel point il est important de découvrir notre héritage spirituel, et pas seulement notre héritage physique. Après tout, nous, les humains, sommes corps et âme, chair et esprit. Il nous serait très utile de connaître les saints qui nous ont précédés. Non seulement nous devrions apprendre leur histoire, mais nous devrions aussi nous familiariser avec cette dernière.

Trouver un lien

Je dois admettre que je n’ai pas toujours été très douée pour demander l’intercession d’un saint. Il s’agit certainement d’un nouvel ajout à ma routine de prière. Ce qui m’a fait prendre conscience de cette réalité, c’est ce conseil de saint Philippe Néri : « Le meilleur remède contre la sécheresse spirituelle, c’est de nous mettre comme des mendiants en présence de Dieu et des saints. Et d’aller comme un mendiant de l’un à l’autre et de demander l’aumône spirituelle avec la même insistance qu’un pauvre homme dans la rue demanderait l’aumône. »

La première étape consiste à apprendre à connaître les saints. Il existe de nombreuses ressources en ligne. Une autre solution consiste à lire la Bible. Il y a de puissants intercesseurs dans l’Ancien et le Nouveau Testament, et vous pouvez vous identifier à l’un plus qu’à l’autre. En outre, il existe d’innombrables livres sur les saints et leurs écrits. Priez pour être guidés, et Dieu vous conduira à votre cohorte personnelle d’intercesseurs.

Par exemple, j’ai demandé à saint David le Roi de m’aider dans mon ministère musical. Saint Joseph est mon interlocuteur lorsque j’intercède pour mon mari et pour le discernement de mon travail. Je demande l’aide de saint Jean-Paul II, de saint Pierre et de saint Pie X lorsque je me sens appelée à prier pour l’Église. Je prie pour les mamans par l’intercession de sainte Anne et de sainte Monique. Lorsque je prie pour les vocations, j’invoque parfois sainte Thérèse et saint Padre Pio.

La liste est longue. Le bienheureux Carlo Acutis est mon interlocuteur pour les problèmes techniques. Sainte Jacinthe et saint François m’apprennent à prier et à mieux offrir des sacrifices. Saint Jean l’Évangéliste m’aide à grandir dans la contemplation. Et je serais négligente de ne pas mentionner que je demande souvent l’intercession de mes grands-parents. Ils ont prié pour moi lorsqu’ils étaient sur terre et je sais qu’ils prient pour moi tout au long de leur vie éternelle.

Mais mon intercesseur préféré de tous les temps a toujours été notre chère et bien-aimée Sainte Mère.

Une prière à portée de main

Les personnes avec lesquelles nous passons du temps sont importantes. Elles nous façonnent et font de nous ce que nous devenons. Il y a vraiment une « nuée de témoins » qui nous entoure et à laquelle nous sommes réellement liés (Hébreux 12, 1). Efforçons-nous de mieux les connaître. Nous pouvons faire monter des prières simples et sincères comme : « Saint ____, j’aimerais mieux vous connaître. Je vous en prie, aidez-moi. »

Nous ne sommes pas censés faire cavalier seul dans ce voyage de la foi. Nous sommes sauvés en tant que groupe de personnes, en tant que Corps du Christ. En restant en contact avec les saints, nous trouvons à la fois une boussole qui nous oriente et une aide concrète pour voyager en toute sécurité vers notre patrie céleste.

Que l’Esprit Saint nous aide à retrouver nos racines spirituelles afin que nous puissions devenir des saints et passer l’éternité en tant qu’une glorieuse famille de Dieu !

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By: Denise Jasek

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Fév 09, 2024
Rencontrer Fév 09, 2024

Lorsque des pensées de dévalorisation s’insinuent, essayez ceci…

Il empestait. Son corps crasseux et affamé dépérissait comme son héritage dilapidé. La honte l’envahit. Il avait tout perdu – sa fortune, sa réputation, sa famille – sa vie était brisée. Le désespoir l’envahit. Puis, soudain, le doux visage de son père lui revint en mémoire. La réconciliation semblait impossible, mais dans son désespoir, « il s’est mis en route et a rejoint son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut rempli de compassion ; il courut l’entourer de ses bras et l’embrassa. Alors le fils lui dit : ‘‘Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils’’ … Mais le père dit : ‘‘Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé.’’ Et ils se mirent à célébrer » (Luc 15, 20-24).

Accepter le pardon de Dieu est difficile. Admettre nos péchés signifie admettre que nous avons besoin de notre Père. Et tandis que vous et moi luttons contre la culpabilité et la honte liées à nos offenses passées, Satan l’accusateur nous assaille de ses mensonges : « Vous n’êtes pas dignes d’être aimés et pardonnés. » Mais le Seigneur nous appelle à rejeter ce mensonge !

Au baptême, votre identité d’enfant de Dieu a été gravée dans votre âme pour toujours. Et tout comme le fils prodigue, vous êtes appelés à découvrir votre véritable identité et votre valeur. Dieu ne cesse de vous aimer, quoi que vous ayez fait. « Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas » (Jean 6, 37).

Vous et moi ne sommes pas une exception ! Alors, comment pouvons-nous prendre des mesures pratiques pour accepter le pardon de Dieu ? Cherchez le Seigneur, embrassez Sa miséricorde et soyez restaurés par Sa puissante grâce.

Cherchez le Seigneur

Trouvez l’église ou la chapelle d’adoration la plus proche de chez vous et rencontrez le Seigneur face à face. Demandez à Dieu de vous aider à vous voir à travers Ses yeux miséricordieux et Son amour inconditionnel.

Ensuite, dressez un inventaire honnête et courageux de votre âme. Soyez courageux et regardez le Christ sur le Crucifix pendant que vous réfléchissez – remettez-vous au Seigneur. Admettre la réalité de nos péchés est douloureux, mais un cœur authentique et vulnérable est prêt à recevoir les fruits du pardon.

N’oubliez pas que vous êtes enfants de Dieu – le Seigneur ne vous rejettera pas !

Embrassez la miséricorde de Dieu

Lutter contre la culpabilité et la honte peut être comme essayer de tenir un ballon de plage sous la surface de l’eau. Cela demande tellement d’efforts ! En outre, le diable nous pousse souvent à croire que nous sommes indignes de l’amour et du pardon de Dieu. Mais depuis la Croix, le sang et l’eau du Christ ont coulé de Son côté pour nous purifier, nous guérir et nous sauver. Vous et moi sommes appelés à faire radicalement confiance à cette Divine Miséricorde. Essayez de dire : « Je suis un enfant de Dieu. Jésus m’aime. Je suis digne d’être pardonné. » Répétez cette vérité chaque jour. Écrivez-la dans un endroit que vous voyez souvent. Demandez au Seigneur de vous aider à vous libérer dans Sa tendre étreinte de miséricorde. Lâchez le ballon de plage et abandonnez-le à Jésus – rien n’est impossible à Dieu !

Soyez restaurés

Dans le sacrement de la confession, nous sommes restaurés par les grâces de guérison et de force de Dieu. Luttez contre les mensonges du diable et rencontrez le Christ dans ce puissant sacrement. Dites au prêtre si vous vous sentez coupable ou honteux, et lorsque vous prononcez votre acte de contrition, invitez l’Esprit Saint à inspirer votre cœur. Choisissez de croire en l’infinie miséricorde de Dieu lorsque vous entendez les mots de l’absolution : « Que Dieu vous donne le pardon et la paix, et je vous absous de vos péchés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Vous êtes maintenant restaurés dans l’amour et le pardon inconditionnels de Dieu !

Malgré mes échecs, je demande chaque jour à Dieu de m’aider à accepter Son amour et Son pardon. Nous sommes peut-être tombés comme le fils prodigue, mais vous et moi sommes toujours des fils et des filles de Dieu, dignes de Son amour et de Sa compassion infinis. Dieu vous aime, ici et maintenant. Il a donné Sa vie pour vous par amour. C’est l’espérance transformatrice de la Bonne Nouvelle ! Embrassez donc le pardon de Dieu et osez accepter courageusement Sa miséricorde divine. La compassion inépuisable de Dieu vous attend ! « Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi » (Ésaïe 43, 1).

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By: Jody Weis

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Fév 09, 2024
Rencontrer Fév 09, 2024

Q – Pourquoi Jésus-Christ a-t-Il dû mourir pour nous ? Cela semble être cruel que le Père exigeât la mort de Son Fils unique pour nous sauver. N’y avait-il pas un autre chemin ?

R – Nous savons que la mort de Jésus a obtenu pour nous le pardon de nos péchés. Mais était-ce nécessaire, et comment cela a-t-il accompli notre salut ?

Considérez ceci : si un élève à l’école avait frappé un camarade de classe, la conséquence naturelle serait une certaine punition, peut-être une retenue, ou peut-être une suspension. Mais si ce même élève avait frappé un enseignant, la punition serait plus sévère, peut-être l’expulsion.  Si ce même élève avait frappé le Président, il finirait probablement en prison. En fonction de la dignité de la personne offensée, la conséquence serait plus grande.

Quelle serait alors la conséquence de l’offense envers le Dieu tout saint et tout aimant ? Celui qui vous a créés, ainsi que les étoiles, ne mérite rien de moins que l’adoration et l’adoration de toute la Création. Lorsque nous L’offensons, quelle en est la conséquence directe ? La mort éternelle et la destruction. La souffrance et l’aliénation.  Ainsi, nous étions coupables d’une peine de mort devant Dieu. Mais nous ne pouvions pas rembourser cette dette – comme Dieu est infiniment bon, notre transgression a créé un gouffre infini entre nous et Lui. Nous avions besoin de quelqu’un d’infini et parfait mais en même temps d’humain (car il devait mourir pour régler la dette).

Seul Jésus-Christ correspondait à ces critères. Nous voyant abandonnés dans une dette impayable qui nous conduirait à une perdition éternelle, Il est devenu, par amour, homme, précisément pour pouvoir rembourser notre dette. Le grand théologien saint Anselme a écrit un traité entier sur cette question, intitulé « Cur Deus Homo ? » (Pourquoi Dieu est-Il devenu homme ?) et a conclu que Dieu est devenu homme pour rembourser notre dette que nous devions payer et que nous ne pouvions pas payer ; et pour nous réconcilier avec Dieu en Sa Personne, Lui qui est l’union parfaite de Dieu et de l’homme.

Considérez ceci aussi : si Dieu est la source de toute vie, et si le péché signifie que nous tournons le dos à Dieu, alors, que choisissons-nous ? La mort. En fait, saint Paul dit que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6, 23). Et le péché entraîne la mort de la personne entière.  Nous pouvons voir que la luxure peut conduire à des MST et à rendre les cœurs brisés ; nous savons que la gourmandise peut conduire à un mode de vie malsain, l’envie mène à l’insatisfaction à propos des dons que Dieu nous a donnés, l’avidité peut nous pousser à trop travailler et à se permettre tout ce qu’on veut, et l’orgueil peut rompre nos relations les uns avec les autres et avec Dieu. Le péché, alors, est vraiment mortel !

Il faut alors une mort pour nous restaurer à la vie. Comme cela a été dit dans une ancienne homélie du Samedi Saint, vu du point de vue de Jésus : « Regardez la salive sur mon visage, que j’ai dû endurer afin de restaurer en vous cette première inspiration du souffle divin reçu lors de la création. Voyez les gifles sur mes joues, que j’ai acceptées afin de refaçonner votre apparence déformée et la ramener à mon image. Voyez les coups de fouet sur mon dos, que j’ai acceptés afin de vous libérer de la charge de vos péchés qui pesait sur votre dos. Voyez mes mains clouées à l’arbre pour un bon dessein, pour vous, qui avez tendu la main vers l’arbre pour un mauvais désir. »

Enfin, je crois que Sa mort était nécessaire pour nous montrer la profondeur de Son amour. S’Il s’était simplement piqué le doigt et avait versé une seule goutte de Son Sang Précieux (ce qui aurait suffi pour nous sauver), nous aurions pensé qu’Il ne nous aimait pas tellement. Mais, comme l’a dit saint Padre Pio : « La preuve de l’amour c’est de souffrir pour celui que vous aimez. » Quand nous contemplons les souffrances incroyables que Jésus a endurées pour nous, nous ne pouvons jamais douter un seul instant que Dieu nous aime. Dieu nous aime tellement qu’Il préférerait mourir plutôt que de passer l’éternité sans nous.

De plus, Sa souffrance nous donne du réconfort et de la consolation dans la nôtre. Il n’existe aucune agonie ou douleur que nous puissions endurer sans qu’Il ne l’ait déjà traversée. Souffrez-vous physiquement ? Lui aussi. Avez-vous mal à la tête ? Sa tête était couronnée d’épines. Vous sentez-vous seul et abandonné ? Tous ses amis L’ont quitté et L’ont renié. Vous vous sentez honteux ? Il a été dépouillé jusqu’à la nudité se laissant moquer de tous.  Est-ce que vous vous débattez avec l’anxiété et la peur ? Il était tellement angoissé qu’Il a transpiré du sang dans le jardin. Avez-vous tellement été blessé par les autres que vous ne pouvez pas pardonner ? Il a demandé à Son Père de pardonner aux hommes qui enfonçaient des clous dans Ses mains. Avez-vous l’impression que Dieu vous a abandonné ? Jésus Lui-même a crié : « Ô Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? »

Ainsi, nous ne pouvons jamais dire : « Dieu, tu ne sais pas ce que je traverse ! » Parce qu’Il peut toujours répondre : « Oui, je le sais, mon enfant bien-aimé. Je suis passé par là- et je souffre avec toi en ce moment. »

Quelle consolation de savoir que la Croix a ramené Dieu, proche de ceux qui souffrent, qu’elle nous a montré les profondeurs de l’amour infini que Dieu a pour nous et jusqu’où Il peut aller pour nous sauver, qu’Il a payé entièrement la dette due à nos péchés, pour que nous puissions nous tenir debout devant Lui, pardonnés et rachetés !

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By: PÈRE JOSEPH GILL

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Fév 09, 2024
Rencontrer Fév 09, 2024

Par un après-midi torride dans les rues de Calcutta, j’ai rencontré un petit garçon…

La prière est un élément incontournable, central, voire clé dans la vie d’un chrétien. Cependant, Jésus met l’accent sur deux autres choses qui vont de pair avec la prière. Ce sont le jeûne et l’aumône. (Matthieu 6, 1-21) Pendant le Carême et l’Avent, nous sommes invités de manière spécifique à fournir plus d’attention et de temps à ces trois pratiques ascétiques. Le terme « encore plus » est très important. Quelle que soit la période de l’année, tout chrétien baptisé et croyant est constamment appelé à renoncer à lui-même de manière radicale et à donner. Il y a huit ans de cela, Dieu m’a littéralement stoppé et fait réfléchir à cela.

Une rencontre inattendue

En 2015, j’ai eu le grand privilège et la grâce de pouvoir réaliser un rêve qui datait de toujours, de pouvoir côtoyer et de servir quelques-uns des plus pauvres des frères et des sœurs de Calcutta en Inde, où les pauvres ne sont pas seulement appelés « pauvres » mais « pauvres parmi les pauvres ». Depuis le moment où j’avais atterri, j’avais l’impression que c’était le courant électrique qui coulait dans mes veines. Je ressentais tant de reconnaissance et d’amour pour cette merveilleuse grâce de pouvoir servir le Seigneur avec la Congrégation de Sainte Mère Teresa, les Missionnaires de la Charité. Les journées étaient certes, longues mais, à vrai dire, remplies de tâches et de grâce. Pendant que j’étais là-bas, je ne voulais, en aucun cas, perdre un instant. Chaque journée commençait à 5 heures du matin par une heure de prière, puis c’était la messe et ensuite le petit-déjeuner. Après cela, nous nous apprêtions à servir les malades, les démunis et les mourants adultes. Pendant la pause déjeuner, après un repas léger, plusieurs des religieux, frères, qui m’hébergeaient, faisaient une petite sieste, histoire de recharger leurs batteries, en vue d’être en forme pour reprendre l’après-midi et continuer jusqu’au soir.

Un jour, je décidai de sortir plutôt que d’avoir une pause-repos à la maison. Je voulais chercher un cybercafé local pour pouvoir contacter ma famille par mail. Au détour d’un chemin, je rencontrai un jeune garçon. Il devait avoir sept ou huit ans.  Sur son visage se lisait un mélange de frustrations, de colère, de tristesse, le sentiment d’être blessé et la fatigue. On aurait pu dire que la vie avait déjà commencé à faire ses ravages sur lui. Il portait sur ses épaules le plus grand des sacs transparents en plastic résistant, que je n’aie jamais vus de ma vie. Il y avait dedans des bouteilles et des objets en plastique et le sac était plein.

Mon cœur s’est brisé au fond de moi-même et nous étions tous les deux à nous regarder, l’un l’autre, en silence. Je me demandais, à cet instant, qu’est-ce que je pouvais donner à cet enfant. Mon cœur se serra, quand mettant la main à la poche, je découvris que je n’avais qu’un peu de monnaie pour payer la connexion internet. C’était moins d’un Livre, en monnaie britannique. Tandis que je lui donnais cela, en le regardant dans les yeux, tout son être sembla changer. Il se sentait tellement élevé, tellement reconnaissant, qu’un beau sourire illumina son joli visage. Nous avons serré la main puis, il s’en est allé. Tandis que je restais là, debout, dans cette ruelle de Calcutta, j’étais tout bouleversé, car je savais que Dieu Tout-Puissant venait de me donner, de manière très personnelle, à travers cette rencontre, une grande leçon, capable de changer ma vie.

Je récolte des bénédictions

Je sentais que Dieu m’avait appris à ce moment-là, d’une très belle manière, qu’un cadeau en lui-même importe peu, mais ce qui compte c’est la disposition du cœur, l’intention et l’amour qui viennent de notre cœur quand nous donnons un cadeau. Sainte Mère Teresa l’avait très bien résumé en disant : « Nous ne pouvons pas tous faire de grandes choses, mais nous pouvons faire de petites choses avec un grand amour. » En effet, comme le dit saint Paul, si nous donnons tout ce que nous avons, et que nous le faisons « sans amour », nous n’obtiendrons rien. (1 Corinthiens 13, 3)

Jésus décrit la beauté du don en disant « Donnez…et l’on vous donnera ; c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » (Luc 6, 38) Saint Paul nous rappelle que : « Tout ce qu’un homme aura semé, il le récoltera. » (Gal 6, 7) Nous ne donnons pas dans l’intention de recevoir en retour, mais Dieu, dans Son infinie miséricorde et bonté, nous bénit personnellement pendant cette vie et aussi dans l’autre lorsque nous allons de l’avant pour Lui, pour l’amour (Jean 4, 34-38). Comme nous l’a enseigné Jésus, « il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. » (Actes 20, 35)

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By: Sean Booth

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Nov 30, 2023
Rencontrer Nov 30, 2023

Quand le combat et la douleur persistent, qu’est-ce qui peut nous aider à tenir ?

Mon fils de 11 ans s’assit sur la table d’examen faisant preuve de patience pendant que le médecin testait sa force musculaire, comme elle l’avait déjà fait si souvent, auparavant.  Au cours des huit dernières années, je l’ai vue examiner sa peau et tester sa force musculaire, et à chaque fois, une panique m’envahit.

Après avoir terminé son examen, elle s’est reculée, s’est tournée vers mon fils de 11 ans et a prononcé doucement les mots que je redoutais : « Vos muscles montrent des signes de faiblesse. Je crois que la maladie est de nouveau active. »

Mon fils m’a regardée et a baissé la tête. Mon estomac se tordait. Elle passa son bras autour de ses épaules. « Accroche-toi. Je sais qu’au fil des années, les poussées n’ont pas été faciles pour toi. Je sais qu’ils sont très douloureux, mais nous les avons déjà gérées et nous pouvons encore le faire. »

Expirant lentement, je me suis adossée sur le bureau à côté de moi pour ne pas tomber. Elle s’est retournée et m’a regardée. « Ça va ? »

« Oui, le bébé est dans une position inhabituelle, c’est tout », dis-je.

« Vous êtes sûre que vous ne voulez pas vous asseoir ? »

Avec un sourire feint, j’ai murmuré : « Non, ça va, merci. »

Puis, elle s’est retournée vers mon fils. « Nous allons essayer un nouveau médicament. »

« Pourquoi, il s’en sortait bien avec l’ancien médicament », dis-je.

« Oui, c’est vrai, mais les fortes doses de stéroïdes ont de mauvaises conséquences sur la santé. »

Pourquoi ai-je posé des questions alors que je ne voulais vraiment pas entendre de réponse, pensais-je.

« Je pense qu’il est temps d’essayer un autre médicament. »

Mon fils détourna le regard et se frotta les genoux avec anxiété.

« Ne t’inquiète pas. Nous allons maîtriser ça. »

« D’accord, » dit-il.

« Le médicament présente quelques inconvénients, mais on va y arriver. »

Mon cœur battait à tout rompre au dedans de ma poitrine. Des inconvénients ?

Elle s’est tournée vers moi : « On va faire des analyses de sang. Je vous appellerai dans une semaine pour mettre en place un plan. »

Après une semaine d’anxiété, le médecin m’a appelée pour me communiquer les résultats des tests. « Mes soupçons sont confirmés. Il a une poussée, nous allons donc commencer le nouveau traitement immédiatement. Il se peut qu’il ressente des effets secondaires qui seront durs. »

« Effets secondaires ? »

« Oui. »

La panique s’installa pendant qu’elle énumérait les effets secondaires possibles.

Mes prières allaient-elles être exaucées ou est-ce que j’étais en train de perdre mon fils petit à petit ?

« Appelez-moi immédiatement si vous remarquez l’un de ces effets », a-t-elle déclaré.

Les larmes coulaient sur mes joues.

J’annonçai la nouvelle à mon mari et ajoutai : « Je ne vais pas bien en ce moment. Je ne tiens qu’à un fil. Les enfants ne peuvent pas me voir comme ça. J’ai besoin de pleurer cela, puis après, je pourrai me ressaisir. »

Il a posé ses mains sur mes épaules et m’a regardée dans les yeux et m’a dit : « Tu trembles, je devrais t’accompagner. Je ne veux pas que tu accouches prématurément. »

« Non, Je ne le ferai pas ; tout ira bien. J’ai juste besoin de me ressaisir. »

« D’accord. Je m’occupe de tout. Tout se passera bien. »

S’abandonner entièrement…

Pendant tout mon trajet jusqu’à la chapelle, j’ai sangloté : « Je ne peux plus continuer comme ça. J’en ai eu assez. Aidez-moi, Seigneur.  Aidez-moi mon Dieu. Aidez-moi. »

Seule dans la chapelle, je regardai avec tristesse Jésus dans le Saint-Sacrement.

« Jésus, s’il Vous plaît, s’il Vous plaît… arrêtez tout ça. Pourquoi a-t-il encore cette maladie ? Pourquoi doit-il prendre un médicament si dangereux ? Pourquoi doit-il souffrir ? C’est trop dur. S’il Vous plaît, Jésus, s’il Vous plaît, protégez-le. »

J’ai fermé les yeux et j’ai imaginé le visage de Jésus. J’ai inspiré profondément et je L’ai supplié de venir remplir mon esprit et mon cœur. À mesure que le torrent de mes larmes diminuait, je me suis rappelée des paroles de Jésus dans le livre de l’archevêque Fulton Sheen, « La vie du Christ ». « J’ai créé l’univers, J’ai mis les planètes en mouvement, et les étoiles, la lune et le soleil M’obéissent ». Dans mon esprit, je L’ai entendu dire : « C’est Moi qui commande ! Les effets de ses médicaments ne sont rien à côté de Moi. Laisse-Moi prendre tes soucis. Crois en Moi. »

Étaient-ce mes pensées, ou Dieu me parlait-Il ? Je n’en étais pas sûre, mais je savais que ces mots étaient vrais ; je devais abandonner mes peurs et faire confiance à Dieu qui prendrait soin de mon fils. J’ai inspiré profondément et expiré lentement, avec l’intention de libérer mes peurs. « Jésus, je sais que Vous êtes toujours avec moi. S’il Vous plaît, prenez-moi dans Vos bras et réconfortez-moi. J’en ai tellement marre d’avoir peur. »

La réponse vient…

Soudain, des bras m’entourèrent par derrière. C’était mon frère !

« Que fais-tu ici ? » ai-je demandé.

« J’ai appelé chez toi parce que je te cherchais. Puis j’ai pensé que tu pourrais être là. Quand j’ai vu ta voiture sur le parking, je me suis dit que je pouvais entrer pour voir comment tu vas. »

« Je demandais à Dieu de me prendre dans Ses bras lorsque tu es venu et que tu m’as serré dans tes bras. »

Ses yeux s’ouvrirent tout grand. « Vraiment ? »

« Oui vraiment ! »

Alors que nous marchions vers le parking, je lui ai dit merci d’être venu me voir. « Ton câlin m’a rappelé que Dieu révèle Sa présence par des gestes d’amour. Même si je souffre, Il voit, Il entend et Il comprend. Sa présence rend tout supportable et me permet de Lui faire confiance et de m’accrocher à Lui. Alors, merci d’être un instrument de Son amour pour moi aujourd’hui. »

Nous nous sommes pris dans les bras l’un de l’autre et les larmes me sont montées aux yeux. Je me suis sentie profondément touchée par un sentiment extrêmement envahissant de la présence aimante de Dieu.

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By: Rosanne Pappas

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Nov 30, 2023
Rencontrer Nov 30, 2023

De la vie de musulmane fidèle, priant Allah trois fois par jour, jeûnant, faisant l’aumône et faisant Namaz (prières quotidiennes), jusqu’à se faire baptiser dans la chapelle privée du Pape, le voyage de Munira comporte des rebondissements qui pourraient vous surprendre !

L’image que je me faisais d’Allah était celle d’un maître sévère qui punirait ma moindre erreur. Si je voulais quelque chose, je devais acheter sa faveur à force de jeûnes et de prières. J’ai toujours eu cette peur que si je faisais quelque chose de mal, je serais punie.

La première graine

Un de mes cousins a vécu une expérience de mort imminente et il m’a raconté qu’il avait eu une vision de plongée dans un tunnel sombre, au bout duquel il avait vu une lumière brillante et deux personnes debout : Jésus et Marie. J’étais confuse ; n’aurait-il pas dû voir le prophète Mohammed ou l’Imam Ali ? Comme il était si sûr qu’il s’agissait de Jésus et de Marie, nous avons demandé une explication à notre imam. Il a répondu qu’Isa (Jésus) est aussi un grand prophète, aussi quand nous mourons, il vient escorter nos âmes.

Sa réponse ne m’a pas satisfaite, mais elle a été le point de départ de ma recherche de la vérité sur Jésus.

La recherche

Même si j’avais beaucoup d’amis chrétiens, je ne savais pas par où commencer. Ils m’ont invitée à une neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours et j’ai commencé à assister régulièrement à cette neuvaine, en écoutant attentivement les homélies qui expliquaient la parole de Dieu. Même si je n’ai pas compris grand-chose, je crois que c’est Marie qui a compris et qui m’a finalement conduit à la vérité.

Dans une série de rêves à travers lesquels le Seigneur m’a parlé au fil des années, j’ai vu un doigt pointant vers un homme habillé en berger tandis qu’une voix m’appelait par mon nom, disant : « Munira, suis-le ». Je savais que le berger était Jésus, alors j’ai demandé qui parlait. Il a répondu : « Lui et moi ne faisons qu’Un ». Je voulais Le suivre, mais je ne savais pas comment.

Crois-tu aux anges ?

Nous avions une amie dont la fille semblait possédée. Ils étaient tellement désespérés qu’ils ont même demandé à moi une solution. En tant que musulmane, je lui ai dit que nous avions ces Babas vers qui ils pouvaient s’adresser. Deux mois plus tard, j’ai été stupéfaite de la revoir. Au lieu du fantôme mince et chétif d’une silhouette que j’avais vue plus tôt, elle était devenue une adolescente saine, radieuse et robuste. Ils m’ont dit qu’un prêtre, le Père Rufus, l’avait délivrée au nom de Jésus.

Après plusieurs refus, nous avons finalement accepté leur invitation à les rejoindre à la messe avec le Père Rufus. Ce dernier a prié pour moi ce jour-là et m’a demandé de lire un verset de la Bible ; j’ai ressenti une telle paix qu’il n’y a plus eu de retour en arrière. Il a parlé de l’homme sur la Croix – mort pour les musulmans, les hindous et toute l’humanité entière répandue à travers le monde. Cela a éveillé en moi un profond désir d’en savoir plus sur Jésus et j’ai senti que Dieu l’avait envoyé en réponse à ma prière pour connaître la Vérité. Quand je suis rentrée à la maison, j’ai ouvert la Bible pour la première fois et j’ai commencé à la lire avec désir et enthousiasme.

Le père Rufus m’avait conseillé de chercher un groupe de prière, mais je ne savais pas comment faire, alors j’ai commencé à prier Jésus toute seule. À un moment donné, je lisais en même temps la Bible et le Coran et je Lui ai demandé : « Seigneur, où est la vérité ? Si Tu es la Vérité, alors donne-moi le désir de lire uniquement la Bible ». Depuis ce moment, j’ai été amenée à n’ouvrir que la Bible.

Lorsqu’une amie m’a invitée à un groupe de prière, j’ai d’abord dit non, mais elle a insisté et la troisième fois, j’ai dû céder. La deuxième fois, j’ai emmené ma sœur avec moi. Cela est devenu quelque chose qui a complètement changé notre vie, à toutes les deux. Quand le prédicateur a parlé, il a dit qu’il avait reçu un message, « Il y a ici deux sœurs qui sont venues chercher la Vérité. Maintenant, leur recherche arrive à sa fin ».

En assistant aux réunions de prière hebdomadaires, j’ai lentement commencé à comprendre la Parole et j’ai réalisé que je devais faire deux choses : pardonner et me repentir. Ma famille était intriguée de remarquer un changement visible en moi, aussi ils ont commencé à venir, eux aussi. Lorsque mon père a appris sur l’importance du Rosaire, il a étonnamment suggéré que nous commencions à le prier ensemble à la maison. À partir de ce jour-là, nous, une famille musulmane, nous mettions à genoux et priions le chapelet tous les jours.

Des merveilles sans fin

Mon amour grandissant pour Jésus m’a incitée à me joindre à un pèlerinage en Terre Sainte. Avant notre départ, une voix dans un rêve m’avait dit que même si j’avais encore de la peur et de la colère ancrées au plus profond de moi, je serais bientôt libérée. Quand j’ai partagé ce rêve avec ma sœur, en me demandant ce que tout cela pouvait signifier, elle m’a conseillé de le demander au Saint-Esprit. J’étais perplexe parce que je ne savais pas vraiment qui était le Saint-Esprit. Cela allait bientôt changer de manière étonnante.

Lorsque nous avons visité l’église de Saint-Pierre (où il avait fait ce rêve lui montrant tous les animaux que Dieu leur permettait désormais de manger (Actes 10 :11-16)), les portes de l’église étaient fermées parce que nous étions venues en retard. Le père Rufus a sonné, mais personne n’a répondu. Après 20 minutes environ, il nous a dit : « Prions simplement à l’extérieur de l’église », mais j’ai soudainement senti une voix en moi qui disait : « Munira, toi, va sonner ». Avec la permission du Père Rufus, j’ai sonné. En quelques secondes, ces immenses portes s’ouvrirent. Le curé avait été juste à côté d’eux, mais il n’avait entendu la cloche que lorsque moi, j’ai sonné. Le Père Rufus s’est exclamé : « Les Gentils recevront le Saint-Esprit ». C’était moi la Gentile !

À Jérusalem, nous avons visité le Cénacle où avaient eu lieu la Dernière Cène et la Descente du Saint-Esprit. Alors que nous louions Dieu, nous avons entendu un rugissement de tonnerre, un vent a soufflé dans la pièce et j’ai été bénie par le don des langues. Je n’arrivais pas à y croire ! Il m’a baptisée du Saint-Esprit au même endroit où Mère Marie et les apôtres ont reçu le Saint-Esprit. Même notre guide juif était étonné. Il est tombé à genoux et a prié avec nous.

La pousse continue de croître

Quand je suis rentrée à la maison, j’avais très envie d’être baptisée, mais ma mère m’a dit : « Tu vois Munira, nous suivons Jésus, nous croyons en Jésus, nous aimons Jésus, mais la conversion… Je ne pense pas que nous devrions le faire. Tu sais qu’il y aura de nombreuses répercussions de la part de notre communauté ». Mais il y avait en moi un profond désir de recevoir le Seigneur, surtout après un rêve dans lequel Il me demandait d’assister à l’Eucharistie tous les jours. Je me souviens avoir imploré le Seigneur comme la femme cananéenne : « Tu lui as donné à manger les miettes qui tombent de Ta table, traite-moi comme elle et permets-moi d’assister à l’Eucharistie ».

Peu de temps après, alors que je marchais avec mon père, nous sommes arrivés de manière inattendue dans une église où la célébration eucharistique commençait tout juste. Après avoir assisté à la messe, mon père a dit : « Venons ici tous les jours ».

Je crois que mon chemin vers le baptême a commencé là.

Le cadeau inattendu

Ma sœur et moi avons décidé de rejoindre le groupe de prière lors d’un voyage à Rome et à Medjugorje. Sœur Hazel, qui l’organisait, m’a demandé tout simplement si je souhaitais me faire baptiser à Rome. Je voulais un baptême tranquille, sans trop de bruit, mais le Seigneur avait d’autres projets. Elle a parlé à l’Évêque, qui nous a obtenu un rendez-vous de cinq minutes avec un Cardinal, mais qui a duré finalement deux heures et demie ; le Cardinal s’est chargé de s’occuper de tous les préparatifs nécessaires pour nous faire baptiser à Rome.

Nous avons donc été baptisées dans la Chapelle Privée du Pape par le Cardinal. J’ai pris le nom de Fatima et ma sœur a pris le nom de Maria. Nous avons célébré avec joie notre déjeuner de baptême avec de nombreux cardinaux, prêtres et religieux là-bas. J’ai juste senti qu’à travers tout cela, le Seigneur nous disait : « Goûtez et voyez que le Seigneur est bon ; heureux ceux qui trouvent refuge en lui » (Psaume 34 : 8).

Bientôt vint la Croix du Calvaire. Notre famille dut traverser une crise financière que les membres de notre communauté attribuèrent à notre conversion au christianisme. Étonnamment, le reste de ma famille a pris le chemin inverse. Au lieu de nous tourner le dos à nous et à notre foi, ils ont demandé le baptême, eux aussi. Au milieu des adversités et des oppositions, ils ont trouvé force, courage et espoir en Jésus. Papa l’a bien dit : « Il n’y a pas de christianisme sans Croix ».

Aujourd’hui, nous continuons à nous encourager mutuellement dans notre foi et à la partager avec les autres chaque fois que nous en avons l’occasion. Lorsque je parlais à ma tante de ma conversion et de tout ce que j’ai vécu avec, elle m’a demandé pourquoi je m’adressais à Dieu en l’appelant « Père ». Dieu, pour elle, est Allah. Je lui ai expliqué que je l’appelle Père parce qu’Il m’a invitée à être Son enfant bien-aimé. Je me réjouis d’avoir une relation d’amour avec Celui qui m’a tellement aimée qu’Il a envoyé son Fils pour me laver de tous mes péchés et me révéler la promesse de la vie éternelle. Après avoir partagé mes expériences inoubliables, je lui ai demandé si elle suivrait toujours Allah si elle était à ma place. Elle n’a rien dit.

Elle était restée sans réponse.

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By: Munira Millwala

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Oct 04, 2023
Rencontrer Oct 04, 2023

Le père Joseph Gill, chroniqueur régulier de Shalom Tidings, ouvre son cœur pour raconter l’histoire de sa vie et comment il est tombé amoureux

Je suppose que ma vocation est moins une vocation qu’une histoire d’amour avec Celui qui m’a créé et qui a attiré mon cœur vers le Sien. Dès mon plus jeune âge, j’ai aimé le Seigneur. Je me souviens avoir lu ma Bible dans ma chambre quand j’avais huit ou neuf ans. J’ai été tellement inspiré par la Parole de Dieu que j’ai même essayé d’écrire mon propre livre de la Bible (inutile de dire qu’il n’a pas été retenu !). Je rêvais d’être missionnaire ou martyr, de donner généreusement ma vie au Christ.

Mais à l’adolescence, ma passion pour le Christ a été enterrée sous des soucis mondains. Ma vie a commencé à tourner autour du baseball, des filles et de la musique. Ma nouvelle ambition était d’être un riche et célèbre musicien rock ou présentateur sportif.

Frappé à l’âme

Heureusement, le Seigneur ne m’a pas abandonné. Quand j’avais quatorze ans, j’ai eu le privilège de voyager à Rome en pèlerinage avec mon groupe de jeunes. Debout dans le Colisée, je me suis dit : « Plus de dix mille hommes, femmes et enfants ont versé leur sang pour le Christ ici même. Pourquoi je ne me soucie pas davantage de ma foi ? » La chapelle Sixtine m’a impressionné, non pas à cause du plafond, mais à cause de l’art sur le mur du fond : le « Jugement dernier » de Michel-Ange. Là, la conséquence des décisions à vie est puissamment dépeinte : le Ciel et l’Enfer. Cela m’a frappé de penser que je passerai l’éternité dans l’un de ces deux endroits, je me suis dit… « Alors, où vais-je ? »

À mon retour, j’ai su que je devais apporter des changements… mais cela peut être difficile à faire. J’ai été piégé dans beaucoup de péchés et d’angoisses chez les adolescents, et de drames. J’ai essayé à moitié de développer une vie de prière, mais elle n’a pas pris racine. Je ne peux pas dire que j’ai vraiment cherché la sainteté. Il a fallu plus de rencontres pour que le Seigneur gagne mon cœur.

Tout d’abord, ma paroisse a commencé l’Adoration perpétuelle, offrant une occasion 24/7 pour les gens de prier devant l’Eucharistie. Mes parents se sont inscrits pour une heure hebdomadaire d’Adoration et m’ont invité à venir. Au début, j’ai refusé ; je ne voulais pas manquer mes émissions de télévision préférées ! Mais je me suis dit : « Si je crois vraiment ce que je dis au sujet de l’Eucharistie — que c’est vraiment le Corps et le Sang de Jésus-Christ — pourquoi ne voudrais-je pas passer une heure avec Lui ? » Alors, à contrecœur, j’ai commencé à aller à l’Adoration… et je suis tombé amoureux de Lui. Cette heure hebdomadaire de silence, d’Écriture et de prière a conduit à la réalisation de l’amour personnel et passionné de Dieu pour moi… et j’ai commencé à désirer rendre cet amour par toute ma vie.

Le seul vrai bonheur

À peu près à la même époque, Dieu m’a conduit à quelques retraites qui ont été très transformatrices. L’une d’entre elles était un camp d’été familial catholique appelé Catholic Family Land dans l’Ohio. Là, pour la première fois, j’ai trouvé des enfants de mon âge qui avaient un amour profond pour Jésus, et j’ai réalisé qu’il était possible (et même cool !) de lutter pour la sainteté en tant que jeune personne. Puis j’ai commencé à assister aux retraites de fin de semaine pour les garçons du secondaire avec les Légionnaires du Christ, et je me suis fait encore plus d’amis dont l’amour pour le Christ a grandement soutenu mon voyage spirituel.

Enfin, alors que j’étais en dernière année de lycée, j’ai commencé à suivre des cours dans un établissement d’enseignement supérieur communautaire local. Jusque-là, j’étais scolarisé à la maison, donc j’étais plutôt à l’abri. Mais dans ces cours, j’ai rencontré des professeurs athées et des étudiants hédonistes dont la vie tournait autour de la prochaine fête, du prochain chèque de paie et de la prochaine liaison pour coucher avec quelqu’un. Mais j’ai remarqué qu’ils semblaient si malheureux ! Ils luttaient constamment pour la prochaine chose agréable, ne vivant pour rien de plus grand qu’eux-mêmes. Cela m’a fait réaliser que le seul vrai bonheur est de donner sa vie pour les autres et pour le Christ.

À partir de là, je savais que ma vie devait être à propos du Seigneur Jésus. J’ai commencé ma formation à l’Université franciscaine et j’ai fréquenté le séminaire du Mont Sainte-Marie dans le Maryland. Mais même en tant que prêtre, le chemin continue. Chaque jour, le Seigneur montre plus de preuves de son amour et me conduit toujours plus profondément dans son cœur. Je vous prie tous, chers lecteurs et chères lectrices de Shalom Tidings, de voir dans votre foi une belle et radicale histoire d’amour avec le grand « Amant de nos âmes » !

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By: PÈRE JOSEPH GILL

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