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Avez-vous déjà entendu parler d’un voleur qui s’est transformé en saint ? Moïse le Noir était le chef d’une bande de voleurs qui attaquaient, volaient et assassinaient les voyageurs dans le désert égyptien. La seule mention de son nom semait la terreur dans le cœur des gens. À une occasion, Moïse dut se cacher dans un monastère et fut tellement étonné de la façon dont il était traité par les moines qu’il se convertit et devint moine ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Un jour, quatre brigands de son ancienne bande sont descendus dans la cellule de Moïse. Comme il n’avait rien perdu de sa grande force physique, il les attacha tous. Les jetant par-dessus son épaule, il les amena au monastère, où il demanda aux anciens ce qu’il fallait faire d’eux. Ceux-ci ordonnèrent de les libérer. Les voleurs, apprenant qu’ils étaient tombés sur leur ancien chef et qu’il les avait traités avec bonté, suivirent son exemple : ils se repentirent et devinrent moines. Plus tard, lorsque le reste de la bande de voleurs entendit parler du repentir de Moïse, ils abandonnèrent également le vol et devinrent des moines fervents.
Après de nombreuses années de lutte monastique, Moïse est ordonné diacre. Pendant quinze ans encore, il poursuivit ses travaux monastiques. Environ 75 disciples se réunirent autour du saint vieillard, à qui le Seigneur avait accordé les dons de sagesse, de vision et de pouvoir sur les démons.
Un jour, un frère a commit un délit à Scété, le camp des moines. Une assemblée s’étant réunie pour décider de cette affaire, on envoya chercher Abba Moïse, mais il refusa de venir. Ils lui envoyèrent alors le prêtre de l’église, en le suppliant : « Viens, car tout le peuple t’attend », et finalement, il répondit à leurs supplications.
Il prit un panier troué, le remplit de sable et le porta sur ses épaules. Ceux qui allaient à sa rencontre lui demandèrent : « Que signifie cela, ô Père ? ». Il répondit : « Le sable, ce sont mes péchés, qui s’écoulent derrière moi et que je ne peux pas voir. Mais je suis venu ici aujourd’hui pour juger des fautes qui ne sont pas les miennes. » Ayant entendu cela, ils libérèrent ce frère et ne lui dirent plus rien.
Shalom Tidings
Inigo Lopez est né dans une famille noble de l’Espagne au XVe siècle. Enflammé par les idéaux de l’amour courtois et de la chevalerie, il devint un guerrier ardent. Alors qu’il défendait sa ville natale de Palerme contre les envahisseurs français, Inigo fut gravement blessé par un boulet de canon au cours d'une bataille en 1521. Gravement blessé mais toujours plein de courage, Inigo gagna l’admiration des soldats français qui l’escortèrent jusqu’à un domicile pour favoriser sa guérison plutôt que de l’envoyer en prison. Alors qu’il envisageait de profiter de sa convalescence alitée pour lire des romans sentimentaux, Inigo a été déçu de constater que les seuls livres disponibles portaient sur la vie des saints. Il a commencé à feuilleter ces livres à contrecœur, mais s’est rapidement plongé dans la lecture de ces vies glorieuses. Inspiré par ces récits, il s’interrogea : « S’ils le peuvent, pourquoi pas moi ? » Cette question le hantait alors qu’il se remettait de sa blessure au genou. Mais cette sainte perturbation que les saints avaient semée en lui s’est renforcée et a fini par faire de lui l’un des plus grands saints de l’Église : Ignace de Loyola. Une fois rétabli, Ignace laissa son couteau et son épée à l’autel de Notre-Dame de Montserrat. Il se débarrassa de ses vêtements de luxe et s’engagea sur la voie du Divin Maître. Son courage et sa passion n’en ont pas été diminués, mais dorénavant ses batailles seraient pour l’armée céleste, gagnant des âmes pour le Christ. Ses écrits, en particulier les Exercices spirituels, ont touché d’innombrables vies et les ont orientées sur le chemin de la sainteté et du Christ.
By: Shalom Tidings
MoreLes gens sont souvent surpris lorsque je leur dis que mon ami le plus cher au monastère est le Père Philip, qui a 94 ans. Lui, le moine le plus âgé de la communauté, et moi, le plus jeune, formons un sacré duo ; un autre confrère moine nous appelle affectueusement « l’alpha et l’oméga ». Outre notre différence d’âge, il existe de nombreuses différences entre nous. Le Père Philip a servi dans les garde-côtes avant d’entrer au monastère, il a étudié la botanique et l’anglais, il a vécu à Rome et au Rwanda, et il parle couramment plusieurs langues. En bref, il a beaucoup plus d’expérience de vie que moi. Cela dit, nous avons quelques points communs : nous sommes tous deux originaires de Californie et convertis du protestantisme (lui presbytérien et moi baptiste). Nous aimons beaucoup l’opéra et, avant tout, nous menons ensemble une vie de prière. Il est tout à fait naturel de choisir des amis qui partagent nos intérêts communs. Mais en vieillissant et en changeant de situation, nous perdons des amis et en gagnons de nouveaux. Selon Aristote, toutes les amitiés doivent avoir quelque chose en commun. Les amitiés durables sont celles qui partagent des choses durables. Par exemple, l’amitié entre deux surfeurs persiste tant qu’il y a des vagues à prendre. Cependant, s’il n'y a pas de houle ou si l’un des surfeurs se blesse et ne peut plus pagayer, l’amitié s’estompera à moins qu’ils ne trouvent quelque chose de nouveau à partager. Par conséquent, si nous souhaitons avoir des amis pour la vie, la clé est de trouver quelque chose qui peut être partagé pour toute une vie, ou mieux encore, pour l’éternité. Le grand prêtre Caïphe a accusé Jésus de blasphème lorsqu’Il a affirmé être le Fils de Dieu. Cependant, lorsque Jésus dit à ses disciples : « Vous êtes mes amis » est bien plus blasphématoire que cette déclaration. En effet, qu’est-ce que le Fils de Dieu peut bien avoir en commun avec des pêcheurs, un collecteur d’impôts et un zélote ? Qu’est-ce que Dieu peut bien avoir en commun avec nous ? Il est beaucoup plus âgé que nous. Il a plus d'expérience de vie. Il est à la fois l’Alpha et l’Oméga. Tout ce que nous avons en commun doit nous avoir été donné par Lui en premier lieu. Parmi les nombreux dons qu’Il partage avec nous, l’Écriture est explicite quant à celui qui dure le plus longtemps : « Son amour inébranlable dure à jamais ». « L’amour... supporte toutes choses ». « L'amour ne s’arrête jamais ». En fin de compte, il est très simple d’être l’ami de Dieu. Tout ce que nous avons à faire, c'est d’ « aimer parce qu’Il nous a aimés le premier ».
By: Brother John Baptist Santa Ana, O.S.B.
MoreSaint Janvier (ou San Gennaro, tel qu’on le connaît dans son pays natal, en Italie) est né à Naples au deuxième siècle dans une famille aristocratique et riche. Il a été ordonné prêtre à l’âge remarquable de quinze ans. Vers vingt ans, il a été nommé évêque de Naples. Durant l’époque de la persécution des Chrétiens sous le règne de l’empereur Dioclétien, Saint Janvier a caché chez lui beaucoup de chrétiens parmi lesquels il y avait son ancien camarade de classe Sossius qui deviendra lui aussi saint. Sossius a été exposé comme chrétien et emprisonné. Quand Janvier est allé lui rendre visite en prison, il a, lui aussi, été arrêté. Plusieurs versions des faits concernant leur martyre : lui et ses compagnons chrétiens auraient été jetés aux fauves. Mais ces derniers auraient refusé de les attaquer ou bien ils auraient été jetés dans une fournaise ardente d’où ils seraient ressortis indemnes. Mais toutes les versions s’accordent à dire que Janvier a éventuellement été décapité vers 305 après JC. Et c’est là où l’histoire prend une nouvelle tournure et devient très intéressante. De pieux disciples ont recueilli son sang dans des fioles de verre et l’ont conservé comme relique. Ce sang qui est toujours conservé à nos jours manifeste des qualités remarquables. Depuis que le miracle s’est produit pour la première fois en 1389, et même aujourd’hui, trois fois par an, chaque année, ce sang coagulé se liquéfie. Gardé dans des ampoules de verre, le sang rouge foncé, séché, collé à la paroi du récipient devient miraculeusement liquide et emplit le flacon d’un côté à l’autre. Outre le jour de sa fête qui tombe le 19 septembre, le miracle se produit le jour où ses restes ont été emmenés à Naples et le jour d’anniversaire où Naples a été épargné des dégâts de l’éruption du Mont Vésuve en 1631. Plusieurs enquêtes scientifiques ont tenté mais n’ont pas réussi à expliquer comment le sang solide peut redevenir liquide. Et toute hypothèse de tromperie ou de fraude a été
By: Graziano Marcheschi
MoreÀ six heures et demie, alors qu'il faisait encore nuit noire et qu'il faisait un froid glacial, Joshua Glicklich a entendu un murmure, un murmure qui l'a ramené à la vie. Mon éducation a été très typique, comme celle de n'importe quel garçon du nord du Royaume-Uni. Je suis allé dans une école catholique et j'ai fait ma première communion. On m'a enseigné la foi catholique et nous allions très souvent à l'église. Lorsque j'ai atteint l'âge de 16 ans, j'ai dû choisir mon éducation et j'ai choisi de passer mes examens, non pas dans une école catholique, mais dans une école laïque. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à perdre ma foi. Les efforts constants des professeurs et des prêtres me poussant à approfondir ma foi et à aimer Dieu n’existaient plus. J'ai fini par entrer à l'université, et c'est là que ma foi a vraiment été mise à l'épreuve. Au cours de mon premier semestre, je faisais la fête, j'allais à toutes sortes d'événements et je ne faisais pas les meilleurs choix. J'ai fait de très grosses erreurs, comme sortir boire jusqu'à Dieu sait quelle heure du matin et vivre une vie qui n'avait aucun sens. En janvier, lorsque les étudiants ont dû reprendre leurs études après les vacances du premier semestre, je suis revenu un peu plus tôt que les autres. Ce jour inoubliable de ma vie, je me suis réveillé vers six heures et demie du matin. Il faisait nuit noire et un froid glacial régnait. Même les renards que j'avais l'habitude de voir à l'extérieur de ma chambre n'étaient pas visibles - il faisait si froid et cela était si horrible. C’est là que j'ai perçu une voix inaudible en moi. Ce n'était ni un petit coup de coude ni une impulsion qui me mettait mal à l'aise. C'était comme un murmure paisible de Dieu qui disait : « Joshua, je t'aime. Tu es mon fils... reviens vers moi. » J'aurais pu facilement m'éloigner de ce message et l'ignorer totalement. Mais je me suis souvenu que Dieu n'abandonne pas ses enfants, peu importe à quel point nous nous sommes égarés. Bien qu'il pleuvait des grêlons, j'ai marché jusqu'à l'église ce matin-là. En mettant un pied devant l'autre, je me suis dit : « Qu'est-ce que je fais ? Où vais-je ? » Pourtant, Dieu a continué à me faire avancer et je suis arrivé à l'église pour la messe de huit heures en ce jour froid et hivernal. Pour la première fois depuis l'âge de 15 ou 16 ans, j'ai laissé les paroles de la messe m'envahir. J'ai entendu le Sanctus – « Saint, Saint, Saint, Seigneur Dieu des armées ». Juste avant, le prêtre a dit : « En se joignant aux chœurs des anges et des saints... » J'y ai mis tout mon cœur et je me suis concentré. J'ai senti les anges descendre vers l'autel jusqu'à la présence réelle de Jésus-Christ dans l'Eucharistie. Je me souviens d'avoir reçu la Sainte Eucharistie et d'avoir pensé ainsi : « Où étais-je, et à quoi tout cela a-t-il servi si ce n'est pour Lui ? » Alors que je recevais l'Eucharistie, un flot de larmes m'a envahi. J'ai réalisé que je recevais le corps du Christ. Il était là, en moi, et j'étais Son tabernacle, Son lieu de repos. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à assister régulièrement à la messe des étudiants. J'ai rencontré de nombreux catholiques qui aimaient leur foi. Je me souviens souvent de la citation de Sainte Catherine de Sienne : « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! » C'est ce que j'ai vu chez ces étudiants. J'ai vu le Seigneur laisser ces personnes être ce qu'elles étaient destinées être. Dieu les guidait en douceur comme un père. Ils mettaient le feu au monde - ils évangélisaient en faisant connaître leur foi aux autres sur le campus, en partageant la Bonne Nouvelle. Je voulais m'impliquer et j'ai donc rejoint l'aumônerie de l'université. Pendant cette période, j'ai appris à aimer ma foi et à l'exprimer aux autres non pas de manière autoritaire, mais à la manière du Christ. Quelques années plus tard, je suis devenu président du "Catholic Society". J'ai eu le privilège de diriger un groupe d'étudiants dans leur cheminement spirituel pour grandir dans la foi. Pendant cette période, ma foi a également grandi. Je suis devenu servant d'autel. C'est là que j'ai appris à connaître le Christ, en étant près de l'autel. Le prêtre prononce les paroles de la transsubstantiation et le pain et le vin se transforment en véritable Corps et Sang du Christ. En tant que servant d'autel, j'avais tout cela sous les yeux. Mes yeux se sont ouverts au miracle absolu qui se produit partout, à chaque messe, sur chaque autel. Dieu respecte notre libre arbitre et le chemin de vie que nous empruntons. Cependant, pour atteindre la bonne destination, nous devons LE choisir. N'oubliez pas que, même si nous nous sommes éloignés de Dieu, il est toujours là, à nos côtés, et qu'Il nous guide vers le bon endroit. Nous ne sommes que des pèlerins en route vers le paradis.
By: Joshua Glicklich
MoreQuand ton âme est épuisée et que tu ignores comment apaiser ton esprit… Vous connaissez peut-être la question posée par saint François d'Assise : « Qui es-tu, Seigneur mon Dieu, et qui suis-je ? » Après avoir levé les mains en signe d'offrande, une boule d'or en est sortie, alors qu'il disait : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à Toi. » J'ai entendu cette histoire pour la première fois lors d'une retraite silencieuse au cours de laquelle nous devions contempler la même question : Qui es-tu, Seigneur mon Dieu, et qui suis-je ? Dans la chapelle, devant le Saint-Sacrement, je me suis agenouillée et j'ai fait cette prière. Dieu m'a révélé mon cœur, couvert de vieux pansements imbibés de sang, blessé et endurci. Au fil des ans, j'avais érigé des barrières autour de mon cœur pour le protéger. Dans cette chapelle, j'ai réalisé que je ne pouvais pas me guérir moi-même ; j'avais besoin que Dieu me sauve. J'ai crié vers Lui : « Je n'ai pas de balle d'or à donner, je n'ai que mon cœur blessé ! J'ai senti Dieu me répondre : « Ma fille bien-aimée, C’EST ÇA la balle d'or. Je la prends. » J’ai donc fait le geste suivant tout en larmes. J’ai retiré mon cœur de ma poitrine et levé les mains en signe d’offrande en disant : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à toi. » Dès lors Sa présence m’a envahie et j’ai su que j’étais guérie d’une maladie qui m’avait tenue en esclavage pendant la plus grande partie de ma vie. Sur le mur à côté de moi, j’ai remarqué une représentation du retour du fils prodigue de Rembrandt et j’ai immédiatement senti que mon Père m’avait accueillie à la maison. J'étais la fille prodigue qui revenait dans la pauvreté et la détresse, se sentant indigne et repentante, et qu'Il m’accueillait tendrement comme Sa fille. Souvent, notre conception mondaine de l'amour limite notre compréhension de ce que Dieu peut faire pour nous. L'amour humain, aussi bien intentionné soit-il, est conditionnel. Mais l'amour de Dieu est indéfectible et sans mesure ! Dieu n'est jamais en reste en matière de générosité ; Il ne retient jamais son affection. L'orgueil ou la peur nous poussent à n'offrir à Dieu que le meilleur de nous-mêmes, ce qui L'empêche de transformer les parties que nous dévalorisons. Pour recevoir Sa guérison, nous devons tout Lui abandonner et Le laisser décider de la manière dont Il nous transformera. La guérison de Dieu est souvent inattendue. Elle nécessite notre entière confiance. C'est pourquoi nous devons écouter Dieu qui veut le meilleur pour nous. Entendre Dieu commence lorsque nous Lui abandonnons tout. En plaçant Dieu en premier dans notre vie, nous commençons à coopérer avec Lui. Dieu veut tout notre être - le bon, le mauvais et le laid - parce qu'Il veut guérir ces endroits sombres par Sa lumière bienfaisante. Dieu attend patiemment que nous Le trouvions dans notre petitesse, dans notre état complètement brisé. Courons vers Dieu et embrassons-Le comme des enfants perdus qui rentrent chez leur Père, sachant qu'Il nous accueillera à bras ouverts. Nous pouvons prier comme François : « Seigneur Dieu, je ne suis rien, mais tout est à Toi », confiant qu'Il nous transformera par son feu dévorant et nous dira : « Je prendrai tout cela et je te ferai tout neuf. »
By: Fiona McKenna
MoreSaint Laurent était l'un des sept diacres chargés d'aider les pauvres et les nécessiteux sous le pape Sixte II et a été martyrisé pendant la persécution de l'empereur Valérien en 258. Lorsque la persécution a éclaté, le pape Sixte a été condamné à mort. Alors qu'on le conduisait à l'exécution, Laurent le suivit en pleurant. « Père, où allez-vous sans votre diacre ? » demanda-t-il. « Je ne te quitte pas, mon fils », répondit le pape. « Dans trois jours, tu me suivras. » Plein de joie, Laurent donna aux pauvres le reste de l'argent qu'il avait en main et vendit même des objets de valeur pour en avoir plus à distribuer. Le préfet de Rome, un homme avide, pensait que l'Église cachait une grande fortune. Il ordonna donc à Laurent de lui apporter le trésor de l'Église. Le saint répondit qu'il le ferait en trois jours. Ensuite, il parcourut la ville et rassembla tous les pauvres et les malades qui étaient soutenus par l'Église. Lorsqu'il les présenta au préfet, celui-ci dit : « Voici le trésor de l'Église ! » Dans sa grande colère, le préfet condamna Laurent à une mort lente et cruelle. Le saint fut attaché au sommet d'un grill en fer, au-dessus d'un feu doux qui rôtissait lentement sa chair. Mais Laurent brûlait d'un tel amour pour Dieu qu'il ne sentait presque pas les flammes. Dieu lui a donné tant de force et de joie qu'il a même plaisanté pendant cette torture. « Retournez-moi », dit-il au juge. « J'en ai fini de ce côté-là ! » Juste avant de mourir, Laurent a déclaré : « Enfin, j'ai fini ». Ensuite, il a prié pour que la ville de Rome se convertisse à Jésus et que la foi catholique se répande dans le monde entier. Après cela, il est allé recevoir la récompense du martyr. Aujourd'hui, Saint Laurent est considéré comme le saint patron des pauvres en raison de l'aide qu'il a apportée aux plus démunis tout au long de sa vie.
By: Shalom Tidings
MoreInévitablement, d’autres feront des choses qui nous ennuient. Mais un cœur déterminé à grandir dans la sainteté peut apprendre à transformer ces frustrations en opportunités de croissance. Pendant longtemps, le lieu de méditation assigné à Sœur Thérèse était proche d’une Sœur agitée qui bricolait constamment avec son Rosaire ou un autre objet. Sœur Thérèse était extrêmement sensible aux sons errants et bientôt épuisa toutes ses ressources pour rester concentrée. Bien qu’elle seule ait eu cette hypersensibilité aux distractions, Sœur Thérèse a eu une forte impulsion de se retourner et de donner à la délinquante un regard qui lui ferait arrêter les bruits. En examinant cette option, Sœur Thérèse savait que la meilleure façon était de la supporter avec tranquillité, à la fois pour l’amour de Dieu et pour éviter de blesser la malheureuse sœur. Elle s’efforçait donc de se taire, mais se mordre la langue nécessitait tellement d’efforts qu’elle se mettait à transpirer. Sa méditation se transforma en souffrance avec patience. Avec le temps, cependant, sœur Thérèse commença à la supporter dans la paix et la joie, s’efforçant de prendre plaisir même au bruit désagréable. Au lieu d’essayer de ne pas l’entendre, ce qui était impossible, soeur Thérèse l’écouta comme si c’était une musique délicieuse. Ce qui aurait dû être sa « prière de silence » est devenu au contraire une offrande de « musique » à Dieu. Dans les désagréments que nous endurons dans notre vie quotidienne, combien de fois manquons-nous des occasions de pratiquer la vertu de la patience ? Au lieu d’exprimer de la colère ou de l’aversion, nous pouvons laisser l’expérience nous enseigner la générosité, la compréhension et la patience. La patience devient alors un acte de charité et un moment de conversion. Nous sommes tous engagés dans un chemin de foi où nous découvrons de plus en plus Jésus comme Celui qui est patient avec nous !
By: Shalom Tidings
MoreParfois, ce sont les petits miracles qui renforcent notre foi et nous préparent aux moments difficiles de la vie. Dans nos vingtaines, lorsque ma femme et moi-même discernions l’appel de déménager de Chicago à Eureka Springs, en Arkansas, avec des membres de notre communauté charismatique catholique, nous avons décidé de nous rendre à Eureka pour voir quel type de logement était disponible. Deux membres de notre communauté nous ont accueillis et nous ont fait visiter. Après une semaine, excités par notre avenir dans cette ville pittoresque, nous avons commencé notre voyage de retour à Chicago pour faire les derniers préparatifs pour notre déménagement dans les montagnes Ozark. Rebondissements et virages Quelques heures plus tard, des problèmes de moteur nous ont fait quitter la route. La station-service avait de bonnes nouvelles — ce n’était pas un problème majeur, et de mauvaises nouvelles —, elle n’a pas pu obtenir la pièce de rechange avant le lendemain. On devait prendre une chambre dans un motel à proximité. Le lendemain, avec notre voiture en bon état de fonctionnement, nous sommes partis un peu plus léger, c’est-à-dire financièrement parlant. La chambre du motel et les réparations ont utilisé la plupart de notre argent. Nous avions à peine assez de nourriture, et comme Nancy était enceinte, sauter un repas n’était pas une option. Je n’avais pas de carte de crédit à l’époque. Nous étions sur la route lorsque nous avons été arrêtés par un policier de l’État. Il nous a signalés, avec cinq autres voitures, pour excès de vitesse. Une voiture après l’autre, nous nous somme placés sur le côté de la route en attendant nos contraventions. Je ne savais rien sur la façon de payer un billet hors de l’État ni, plus important encore, comment contester la charge de vitesse. Très poliment, l’agent a dit : « Vous pouvez aller au palais de justice si vous voulez. Descendez à la prochaine sortie, suivez les panneaux vers la ville et vous verrez le palais de justice. » Souvenir L’année précédente, Nancy et moi avons pris une lune de miel retardée à la ville italienne où je suis né. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés à Assise pour visiter nos saints préférés, François et Claire. Dans la basilique de Santa Chiara (nom italien de Claire), nous avons vu ses cheveux blonds dorés conservés dans une boîte en verre. Nancy s’est tournée vers moi et m’a dit : « Si jamais nous avons une fille, je veux l’appeler Chiara. » J’étais d’accord et j’attendais avec impatience le jour où Sainte-Claire aurait un homonyme dans notre famille. Alors que nous nous approchions de la sortie, sachant que nous ne pouvions pas payer la contravention, Nancy et moi nous sommes tournés vers Santa Chiara. « Chère sainte Claire », nous avons prié, « aide-nous à que nous sortions d’ici sans payer cette contravention. S’il vous plaît, aidez-nous. » « Sainte Claire, nous donnerons certainement ton nom à notre bébé… même si c’est un garçon ! » Immédiatement, le panneau pointant vers la ville est apparu. Nous n’en croyions pas nos yeux. L’officier ne nous avait pas dit qu’il nous envoyait à St. Clair, dans le Missouri! Ce n’est que récemment que j’ai appris qu’il portait le nom d’un général de la guerre d’Indépendance. Mais nos yeux naïfs virent le « St » suivi de « Clair » et Sainte-Claire remplit nos cœurs. Nous n’avons pas remarqué la différence d’orthographe de ce que nous pensions être le nom de notre sainte bien-aimée. Cette ville de 4 000 habitants dans la ceinture biblique américaine, nous pensions, a été nommée pour le saint d’Assise! Ravis, nous étions convaincus d’avoir bien choisi de nous tourner vers notre chère Chiara. Plaider non coupable Je me suis précipité vers le tribunal espérant battre les autres conducteurs afin que je puisse plaider devant le juge pour la clémence, mais immédiatement les autres se sont arrêtés dans le stationnement à côté de nous. Quand le greffier du tribunal m’a demandé comment je voulais payer mon amende, j’ai dit que je ne pensais pas que j’allais trop vite et j’ai demandé si je pouvais parler au juge. Bien que surprise, elle a dit que je pouvais et hoché la tête à un homme assis à un bureau à travers la pièce. Alors qu’il sortait une longue robe noire d’une coiffe voisine, le greffier nous a fait signe de nous diriger vers la salle d’audience où l’homme que je venais de voir était déjà assis derrière le banc, vêtu de la robe des juges. Il a appelé le premier « chauffard ». Elle a insisté sur le fait qu’elle n’avait pas fait d’excès de vitesse et, à mon grand plaisir, le juge a compris, même s’il a admis que parfois les policiers commettent des erreurs et que des conducteurs innocents se font imposer des contraventions injustifiées. J’étais très encouragé jusqu’à ce qu’il dise, mais c’est le policier et je dois le croire sur parole. Votre amende est de 75 $. La deuxième accusée a essayé la voie opposée; tout douce et gentille, elle a expliqué que le bon officier doit avoir fait une erreur. Encore une fois, le juge s’est laissé aller, concédant que les agents ne sont pas parfaits et parfois même l’équipement radar échoue. Mais encore une fois, il nous a tourné le dos en nous rappelant que l’agent est l’agent de la loi dûment nommé. Ses honoraires étaient de 85 $. J’étais le suivant, et j’ai commencé par une question. « Votre Honneur, est-il possible que je sois déclaré non coupable aujourd’hui. » « Oh non », a-t-il dit. « Le greffier a dit que vous vouliez parler au juge, alors je suis heureux d’écouter. Mais non, je ne peux pas vous déclarer non coupable. Nous aurions besoin d’un procès devant le jury pour cela. » Il s’est avéré que mes seuls choix étaient de plaider coupable et de payer mon amende ou de plaider non coupable et de payer mon amende. Il n’y avait pas de départ sans payer l’amende. Si je voulais un procès, je devais revenir à St-Clair. Perdus, sans espoir « Ma femme et moi déménageons dans la région en septembre, lui ai-je dit. Je suis prêt à revenir pour un procès. » Son regard me disait que je progressais. Mais soudain, Nancy s’est levée sur ses pieds, a fait saillir son ventre enceinte, et a demandé à tous d’entendre : « Oh, chérie, n’essaie pas de le raisonner. Il ne se soucie pas de nous. Il se fiche que notre voiture est tombée en panne et que nous avons dépensé toute notre argent pour une chambre d’hôtel et des frais de réparation. N’essaye pas de le raisonner, il veut simplement notre argent. » Comme je l’ai fait pour étouffer ses lamentations, elle a forgé. Quand je me suis retourné vers le juge convaincu que l’espoir était perdu, il m’a fait signe de m’approcher à la magistrature. À l’approche, il m’a demandé : « Vous prévoyez déménager dans cette région? » « Oui, votre honneur. Nous déménagerons à Eureka Springs en septembre. » Il a tendu sous sa robe dans la poche de son pantalon et a sorti une carte d’affaire. Il m’a dit : « La prochaine fois que vous passerez St. Clair, appelez-moi. » Je suis resté là, incertain de ce qu’il fallait faire. Il m’a fait signe de partir. Je ne comprenais toujours pas. Il m’a fait signe de nouveau, avec plus de force. Provisoirement, Nancy et moi quittâmes lentement la salle d’audience. Lorsque nous nous sommes approchés du comptoir, le greffier a demandé : « Qu’a dit le juge? » « Il m’a dit que la prochaine fois que nous traverserons la ville, je devrais l’appeler. » Elle avait l’air contrariée. « Quel est votre montant? » demanda-t-elle. Il ne m’en a pas donné un », ai-je dit. Elle avait l’air aussi confuse que moi. « Cela ne s’est jamais produit auparavant, a-t-elle dit. Je ne sais pas quoi faire de votre contravention. » Elle nous a regardés; « Ok, je suppose que vous pouvez partir. » Nancy et moi sommes entrés dans notre voiture dans l’incrédulité, stupéfaits par ce qui s’est passé. Mais on savait qui remercier. Quand nous sommes jeunes et moins mûrs dans la foi, Dieu nous bénit souvent avec de petits signes, comme celui-ci, qui renforcent notre foi et nous préparent aux défis que la vie apporte inévitablement. Nancy et moi avons reçu beaucoup de petits signes dans ces premiers jours avec le Seigneur. Ils nous ont convaincus que Dieu se soucie même des petites choses dans la vie — pas seulement des cancers ou des crises cardiaques, pas seulement d’une forclusion ou de la perte d’emploi. Et Dieu utilise ses fidèles, les saints, pour être les canaux de sa grâce. Alors que nous grandissons dans le Seigneur et que notre foi mûrit, nous pouvons voir moins de signes parce que les premiers ont construit un fondement de foi solide qui nous permet de « Marchez par la foi et non par la vue (ou les signes) » (2 Corinthiens 5:7). Mais ce jour-là, il y a longtemps, dans une ville, nous étions sûrs de porter son nom, nous avons prié pour que Santa Chiara nous aide. Et nous n’avons aucun doute qu’elle l’a fait. Cinq mois plus tard, notre fille est née à l’hôpital Eureka Springs, dans l’Arkansas. Elle a été baptisée Chiara Faith.
By: Graziano Marcheschi
MoreUn prêtre était en visite à Rome et avait rendez-vous pour rencontrer le pape Jean-Paul II en audience privée. Sur son chemin, il visita l’une des nombreuses et charmantes basiliques. Comme d’habitude, les marches étaient bondées de mendiants, mais l’un d’eux attira son attention. « Je vous connais. Ne sommes-nous pas allés au séminaire ensemble? » Le mendiant hocha la tête pour affirmer. « Vous êtes devenus prêtres, n’est-ce pas? » lui demanda le prêtre. « Plus maintenant! Laissez-moi tranquille! » répondit le mendiant avec colère. Conscient de son prochain rendez-vous avec le Saint-Père, le prêtre est parti en promettant : « Je prierai pour vous », mais le mendiant s’est moqué : « Ça fera beaucoup de bien ». Habituellement, les audiences privées avec le Pape sont très courtes — quelques mots sont échangés pendant qu’il donne sa bénédiction et un chapelet béni. Quand vint le tour du prêtre, la rencontre avec le prêtre-mendiant jouait toujours sur son esprit, alors il implora Sa Sainteté de prier pour son ami, puis a partagé toute l’histoire. Le Pape était intrigué et préoccupé, demandant plus de détails et promettant de prier pour lui. De plus, lui et son ami mendiant ont reçu une invitation à souper seul avec le pape Jean-Paul II. Après le souper, le Saint-Père s’est entretenu en privé avec le mendiant. Le mendiant sortit de la chambre en larmes. « Que s’est-il passé là-dedans ? » demanda le prêtre. La réponse la plus remarquable et inattendue vint. « Le Pape m’a demandé d’entendre sa confession », disait le mendiant en s’étouffant, et après avoir retrouvé son calme, il a poursuivi : « Je lui ai dit : « Votre Sainteté, regardez-moi. Je suis un mendiant, pas un prêtre. » « Le Pape m’a regardé avec tendresse et m’a dit : « Mon fils, un jour un prêtre, toujours un prêtre, et parmi nous, il n’est pas un mendiant. Je viens aussi devant le Seigneur comme un mendiant demandant le pardon de mes péchés. » Il y a si longtemps qu’il n’avait pas entendu une confession que le Pape devait l’aider par les paroles de l’absolution. Le prêtre a dit : « Mais vous avez été là pendant si longtemps. Le pape n’a sûrement pas mis autant de temps à confesser ses péchés. » « Non, dit le mendiant, mais après avoir entendu sa confession, je lui ai demandé d’entendre la mienne. » Avant leur départ, le Pape Jean-Paul II a invité ce fils prodigue à assumer une nouvelle mission - aller et servir les sans-abris et les mendiants sur les marches de l’église même où il avait mendié.
By: Shalom Tidings
More« Maman, ne me laisse pas perdre l’occasion de gagner le paradis si facilement et si vite », dit José âgé de 12 ans, à sa mère. Nous sommes en 1926. Les catholiques mexicains étaient persécutés pour leur foi - les églises et les écoles paroissiales étaient fermées, les prêtres étaient tués et les biens saisis. Le gouvernement finit par interdire la pratique publique du catholicisme et rend les vœux religieux illégaux. Les paysans des États du centre et de l’ouest du pays s’unissent pour protéger l’Église, et la guerre des Cristeros éclate. Les frères du petit José étaient enrôlés dans l’armée, mais sa mère ne voulait pas le laisser partir. Mais il était si acharné qu’elle a dû céder à ses incessantes supplications pour qu’il « aille facilement au paradis ». Il commença par être le porte-drapeau de la troupe et fut bientôt surnommé Tarcisius, du nom du premier saint chrétien qui fut martyrisé pour avoir protégé l’Eucharistie de la profanation. Il est promu assistant du général, puis clairon, l’accompagnant au combat et transmettant ses ordres. José est finalement capturé par les soldats du gouvernement et contraint de renier sa foi. Il est contraint d’assister à la pendaison d’un compagnon Cristero, mais le petit José ne fait qu’encourager l’homme dans son martyre. Furieux, les soldats lui coupent la plante des pieds et le forcent à marcher dans les rues couvertes de tombes. Dans cette douleur intense, ce petit garçon récitait le Rosaire pour ceux qui lui faisaient du mal. Il chantait Notre-Dame de Guadalupe et proclamait haut et fort sa foi, même s’il tombait plusieurs fois dans la rue. José écrit plusieurs lettres à sa mère pour lui dire qu’il est heureux de souffrir pour le Christ. Les soldats lui ont offert la liberté s’il proclamait : « Mort au Christ Roi », et son refus lui vaut des tortures mortelles. « Je ne céderai jamais. Vivo Cristo Rey Santa Maria de Guadalupe », dit José au moment de rendre son dernier souffle. José Sánchez del Rio a été canonisé par le pape François en 2016 et est désormais vénéré comme le saint patron des chrétiens persécutés et des enfants.
By: Shalom Tidings
MoreEn tant que journaliste radio, j’avais tout couvert, des visites présidentielles aux émeutes dans les prisons, en essayant de trouver un sens durable aux événements de la journée. Cela pouvait être passionnant, mais aussi déchirant - être le témoin de l’histoire. C’était un travail que j’avais aimé dès le début, et j’avais du mal à lâcher mon travail chaque jour et à reprendre le cours de ma vie à la maison. J’avais l’impression qu’il y avait toujours des histoires qui demandaient à être couvertes, et j’étais en quête permanente de l’histoire qui mènerait à la prochaine récompense - une reconnaissance qui comblerait le trou dans mon cœur - un trou en forme de Dieu que seul le Tout-Puissant pouvait combler et m’apporter une véritable guérison. L’une des dernières histoires que j’ai couvertes en tant que journaliste laïque était un reportage apparemment simple sur un projet de service dans une maison de retraite. Il n’aurait jamais fait la une des journaux nationaux, mais il a fini par changer profondément ma vie d’une manière que je n’aurais pas pu anticiper. Un groupe d’adolescents avait été recruté pour créer un jardin dans la maison de retraite. Les adolescents avaient connu leur lot de problèmes et l’organisateur du projet pensait que le travail physique pourrait faire du bien à leurs âmes. L’élément surprenant de cette histoire est l’enthousiasme avec lequel ces jeunes ont créé ce jardin. Ils sont allés bien au-delà des exigences de la mission, façonnant un chef-d’œuvre floral, agrémenté d’une cascade. Le jardin s’est avéré être une oasis de sérénité pour les personnes âgées de l’établissement. L’une d’entre elles, peu communicative, a été touchée par la gentillesse de ces étrangers, et son petit coin du monde s’est embelli. Il m’est apparu que ces adolescents avaient surmonté leurs difficultés personnelles et avaient réalisé la vision que Dieu avait voulue. Cette situation m’a amenée à me demander si je vivais la vie voulue par Dieu. Finalement, j’ai quitté le monde de la radiodiffusion profane et j’ai commencé à travailler pour une organisation à but non lucratif qui se consacre aux besoins des femmes enceintes et de leurs enfants. Ironiquement, par le biais de podcasts, d’interviews à la radio et à la télévision, j’utilise toujours ma voix pour attirer l’attention sur des histoires qui chantent la puissance et la promesse de l’esprit humain. Par expérience, je peux dire aujourd’hui que la vie est en fait plus belle lorsque je laisse le Maître Jardinier, le Créateur de toutes choses, planifier mes journées. Je me suis abandonnée à lui et j’ai trouvé une paix que je n’aurais jamais imaginée. Je vous invite à vous tourner vers lui et à lui demander de diriger votre chemin. Une fois que vous aurez laissé le Seigneur entrer dans le jardin secret qui se trouve au fond de votre cœur, vous serez surpris par les roses que vous y trouverez.
By: Maria V. Gallagher
MoreSortir de notre zone de confort n’est jamais une tâche facile, alors pourquoi se donner la peine de le faire ? À un moment donné de notre vie, Jésus nous demande à tous : « Es-tu prêt à t’engager pour mon Royaume ? ». Il n’y a pas d’éligibilité en soi, pas de description de poste, pas de sélection de CV... C’est une simple question « oui » ou « non ». Lorsque j’ai reçu cet appel, je n’avais rien à lui offrir. Je suis entrée dans mon ministère sans aucun moyen de pression. Le temps a prouvé qu’un cœur disposé et aimant pour Jésus était tout ce dont j’avais besoin. Il s’est occupé du reste. Une fois que vous avez dit oui, vous pouvez être témoin du changement qui s’opère en vous ! La vie devient plus significative, plus joyeuse et plus aventureuse. Cela ne veut pas dire que la souffrance ne sera jamais présente. « Sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus lava les pieds de ses disciples. Il dit à Pierre : ‘‘Si je ne te lave pas les pieds, tu n’auras pas de part avec moi.’’ Puis il continue : ‘‘Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres’’. » (Jean 13, 14). D’une certaine manière, Jésus demande : « Es-tu prêt à te mouiller ? ». Comme Pierre, nous aimons naturellement rester au sec et dans le confort, mais il nous appelle à nous mouiller dans les eaux de son amour et de sa grâce. Mais le plus beau, c’est qu’il ne nous appelle pas pour nous-mêmes... Lorsque Jésus s’est baissé pour laver les pieds de ses disciples, non seulement ses disciples se sont mouillés, mais ses mains ont également été mouillées et souillées. Lorsque nous suivons les traces du Christ, en intercédant et en servant les autres en son nom, nous recevons également une part du fardeau et de la douleur que l’autre personne traverse. L’Écriture nous instruit : « Portez les fardeaux les uns des autres : ainsi vous accomplirez la loi du Christ. » (Galates 6, 2). Après la transfiguration de Jésus, Pierre dit : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » (Matthieu 17, 4). Il semble que nous prenions exemple sur Pierre à plus d’un titre. Nous aimons monter des tentes et rester dans notre zone de confort, qu’il s’agisse de notre église, de notre maison ou de notre lieu de travail. Heureusement pour nous, l’Écriture nous offre des exemples dignes d’intérêt dont nous pouvons nous inspirer. Être ou ne pas être Notre curé, le révérend Christopher Smith, a un jour réfléchi à la façon dont Jean-Baptiste a quitté le désert, sa zone de confort, et est venu dans la ville pour annoncer la venue du Messie. Moïse s’est enfui d’Égypte et s’est installé sous une tente avec son beau-père, mais Dieu l’a fait sortir et lui a confié une mission. Il a été ramené dans cette même Égypte qu’il avait fuie, et Dieu l’a utilisé avec puissance pour sauver son peuple. Élie a fui Jézabel et s’est réfugié sous un buisson (1 Rois 19, 4), mais Dieu l’a ramené pour établir sa volonté pour son peuple. Abraham a dû quitter sa famille et partir là où Dieu le conduisait, mais regardez le royaume qui est né de sa confiance en Dieu ! Si Moïse était resté chez lui, quel aurait été le sort des Israélites ? Et si Élie s’était retiré dans la peur et avait refusé de revenir ? Regardez Pierre, qui a fait ce saut de la foi depuis le bateau pour poser ses pieds sur les vagues déchaînées de la mer. Il était seul au milieu de nulle part, la peur de couler était certainement présente dans son esprit, mais Jésus ne l’a pas laissé faiblir. Sa volonté de sortir de l’eau a donné lieu à un miracle inoubliable qu’aucun des autres disciples effrayés à l’intérieur du bateau, qui refusaient de sortir de leur zone de confort, n’a pu apprécier. De même, dans nos vies, Dieu attend que nous fassions le premier pas pour sortir de nos tentes. Lorsque le Saint-Esprit m’a inspirée à évangéliser par l’écriture, j’ai eu beaucoup de mal à dire oui au début. Je suis de nature timide et timorée, et tout comme Pierre regardait les vagues, je ne voyais que mes incapacités. Mais lorsque je me suis abandonnée à sa volonté et que j’ai commencé à lui faire confiance, il a commencé à m’utiliser pour sa gloire. Sortons de nos zones de confort et mouillons-nous dans l’onction du Saint-Esprit, car c’est le feu puissant du buisson ardent qui a oint Moïse. Rappelez-vous comment sa première tentative de « sauver » les Israélites (en tuant un Égyptien !) a été rejetée par eux ? Attendez patiemment l’appel d’en haut, recevez son onction et allez dans le monde entier pour proclamer son nom !
By: Lydia Bosco
MoreCet avocat athée dans le couloir de la mort veut crier au monde une vérité profonde ! C’était en avril 2013. Je risquais la peine de mort pour meurtre. J’avais été ce que la plupart des Américains appelleraient une réussite : avocat spécialisé en droit de la famille, élu juge de paix, capitaine dans l’armée, diplômé d’honneur de la faculté de droit avec une licence en justice pénale et Eagle Scout. Mais l’étais-je ? En vérité, j’étais terriblement perdu. Je pensais que ces accomplissements étaient les miens. J’avais rejeté la religion et j’estimais que seules les personnes faibles se laissaient séduire par ces illusions. Mon cœur était fermé à l’idée d’une puissance supérieure. Après mon arrestation, j’ai posé de nombreuses questions sur les charges qui pesaient sur moi, les conditions de vie en prison, les problèmes de santé et tout ce qui se passait à l’extérieur. Mais il n’y avait pas de réponses. J’étais détenu dans un isolement total. Pas de télévision, pas de téléphone, pas de radio. Je n’étais même pas autorisé à parler ou à voir d’autres prisonniers. Au bout d’un mois ou deux, mes pensées se sont tournées vers le spirituel. L’un de mes avocats était bouddhiste et je lui ai demandé quelques livres. J’ai étudié le bouddhisme pendant environ 14 mois. Bien que j’aie atteint un certain niveau de paix intérieure, je me sentais encore incomplet. La sortie Lorsque j’ai été transféré dans un autre comté pour préparer mon procès, j’ai été soumis à une surveillance physique oppressante 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pendant six mois. Un soir, ils m’ont demandé si je voulais aller à l’église, ce qui semblait être une bonne idée pour sortir un peu de cette cellule. J’ai donc assisté aux offices avec quelques volontaires chrétiens locaux pendant quelques semaines. L’homme qui dirigeait le programme a remarqué que je n’avais pas de Bible. Il m’a dit que je pouvais en prendre une dans le chariot de livres, ce que j’ai fait. On m’a également envoyé suivre un cours d’étude biblique. En lisant et en étudiant l’Évangile selon saint Jean, j’ai été envahi par des sentiments et des pensées selon lesquels « c’est bien la Vérité que je suis en train de lire ». J’ai aussi entendu cette voix merveilleuse, encore faible, qui me disait que c’était la Vérité. Et je l’ai cru ! Après ce moment, j’ai commencé à suivre toutes les études bibliques que je pouvais trouver - des centaines. Lorsque je suis arrivé dans le couloir de la mort au Texas, j’avais encore beaucoup de questions à poser. À ce moment-là, j’avais vu et expérimenté les divisions au sein du christianisme. Beaucoup d’études bibliques que j’ai trouvées avaient des idées et des enseignements très différents. Chacune d’entre elles avait ses propres experts qui prétendaient être guidés par le Saint-Esprit. Mais ils ne pouvaient pas tous avoir raison, n’est-ce pas ? Comment choisir ? J’ai étudié et prié. Rapidement, j’ai compris que la réponse était simple : « Fais confiance en Jésus ». En qui Jésus avait-il confiance ? Les Évangiles montrent clairement que Jésus a fait confiance à Pierre par-dessus tout, le choisissant pour être l’intendant de son Royaume sur terre, l’Église. De quelle Église s’agit-il ? Le point-clé Après plus d’études, de recherches et de prières, j’ai commencé à me renseigner sur l’Église catholique. Qu’ai-je appris ? La véritable Église de Jésus-Christ doit être une, sainte, catholique et apostolique. L’Église catholique romaine m’est apparue comme la seule Église qui réponde pleinement à toutes les exigences, et donc comme le seul et véritable chemin vers la pleine communion avec Jésus-Christ. Saint Pierre, avec sa lignée ininterrompue de successeurs, est l’intendant de cette Église, jusqu’à son retour final. Pour obéir pleinement à notre Seigneur Jésus-Christ, nous devons nous soumettre à son autorité et à sa volonté divine dans tous les domaines, y compris celui de l’Église qu’il a instituée. Après toutes mes recherches de vérité, après avoir écouté le « désir ardent de mon Créateur », comme le dit saint Augustin, j’ai enfin trouvé la paix dans l’Église catholique. Depuis, je me suis confié à l’amour de Jésus dont j’ai fait l’expérience ici. Et cela m’a donné plus de joie et de paix que toutes les richesses et tous les pouvoirs accumulés au fil des ans. Paix, amour et joie à vous tous !
By: Eric Williams
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