Trending Articles
Avez-vous déjà vérifié deux fois les angles morts avant de prendre une décision importante dans votre vie ?
Nous savons à quel point il est important de vérifier les angles morts de notre voiture, surtout avant de changer de voie, de reculer ou de tourner. Malheureusement, nous l’apprenons de manière amère, quand il y a des conséquences graves.
Récemment, j’ai été frappée par l’idée que nous avons tous, en nous, des angles morts physiques et spirituels. Jésus nous a enseignés à être méfiants envers ces derniers lorsqu’Il a dit : « Je suis venu dans ce monde pour que les aveugles voient et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Quelques pharisiens qui étaient là avec Lui L’ont entendu et ont demandé : « Quoi ? Sommes-nous aveugles, nous aussi ? » Jésus leur a répondu : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais maintenant que vous dites : Nous voyons ! Votre péché demeure » (Jean 9 : 39-41). Que nous veut dire Jésus ici ?
Nous devons veiller attentivement à rester assis aux pieds de Jésus, à suivre Ses instructions, à apprendre de Lui et à rester ouverts à Ses corrections. Dès que nous pensons avoir « réussi » ou avoir « adopté tel mode de vie chrétien », nous sommes dans un état d’esprit dangereux. Nos pensées les plus sages, nos plus grands sacrifices et nos amours les plus profonds ne sont que de simples souffles comparés à la sagesse infiniment aimante de Dieu.
Car nous ne voyons qu’une partie des choses ; nous ne voyons pas toute l’image, le plan directeur. Seul Dieu le voit. Saint Paul nous le dit ainsi : « À présent, nous voyons seulement un reflet comme dans un miroir, mais alors nous verrons face à face. À présent, je connais en partie, mais alors je connaîtrai pleinement, tout comme j’ai été pleinement connu » (1 Corinthiens 13 : 12).
Quand je pense à ma propre vie, je me rappelle que j’étais complètement inconsciente de mon orgueil, de mes péchés, de mes lacunes, de mes jugements, de mes présomptions, de mes préjugés, de mes peurs et de mon manque de confiance en moi plus d’une fois. Heureusement que Dieu a permis l’intervention de personnes et d’événements qui, dans ma vie, ont contribué à révéler certaines de ces zones de cécité spirituelle.
J’ai tendance à apprendre à travers l’expérience. Pendant des années, je n’ai pas pu comprendre pourquoi une dame cherchait toujours à m’éviter. Cela a créé beaucoup de tension, car nous étions dans le même groupe de jeu-et-prière. Finalement, j’ai eu le courage et l’humilité nécessaires pour lui demander en quoi je l’avais offensée. Sa réponse m’a fait mal comme un diable et même si nous ne sommes jamais devenues amies, au moins maintenant je connais un de mes angles morts qui étaient auparavant cachés.
Il faut un cœur humble pour permettre aux autres d’enlever les échardes de nos yeux. Et le problème avec nous, c’est que nous ne sommes pas souvent assez humbles.
Il y a eu de nombreuses circonstances dans ma vie où j’ai été inconsciente du mal que je causais par mon refus de pardonner, par mon orgueil, mon besoin de contrôler les autres, ma tolérance au péché ou mon manque de reconnaissance. Je ne veux pas faire une confession publique ici, mais Dieu a délicatement décollé une après une, les couches, les écailles de l’aveuglement spirituel qui sévissait en moi. Bien que cela ait pu être douloureux, j’ai obtenu à travers cette expérience une plus grande liberté spirituelle.
Une amie dotée de sagesse spirituelle, m’avait dit un jour, qu’elle attendait le Carême, chaque année avec impatience. Je n’ai jamais été une de ces âmes pieuses, aussi, mes oreilles se sont dressées quand elle m’a dit cela. Elle m’a expliqué qu’elle ne choisissait pas ce qu’elle allait abandonner ou ce qu’elle allait faire pour le Carême. Elle laissait son mari le faire pour elle. J’ai été absolument stupéfaite par cette manière d’agir.
Et si nous allions voir notre conjoint ou un chrétien de confiance et lui demandions comment nous pourrions croître spirituellement ou quelle habitude de péché nous devrions confesser ?
Bien des fois, la racine de notre péché est enfouie sous des problèmes plus évidents. Par exemple, la colère peut découler d’un manque de pardon, l’inquiétude peut provenir du besoin de contrôler les autres, et le perfectionnisme implique souvent de l’orgueil. La plupart des péchés découlent d’un manque de confiance en la bonté de Dieu.
Il y a une véritable puissance à être capable de donner un nom à la racine de votre péché. Si vous pouvez l’identifier, vous pouvez vous repentir et en être libéré. Cependant, les racines des péchés sont sournois ; ils aiment rester enfouis. Un bon confesseur auprès de qui nous nous confessons régulièrement ou un directeur spirituel sera d’une grande aide. « Oh, si seulement j’avais eu un directeur spirituel dès le début, je n’aurais pas gaspillé tant de grâces de Dieu », écrivait Sainte Faustine.
Nous pouvons chercher des accompagnateurs de responsabilité. Dieu utilise souvent les autres pour nous aider à mieux « nous voir ». Les membres de notre famille, surtout ceux qui suivent fidèlement le Christ, peuvent être de grands vérificateurs d’angles morts, car ils nous voient sous notre meilleur jour aussi bien que sous notre pire jour. Et n’oublions pas de simplement demander à Dieu de nous révéler nos angles morts.
Et si nous nous préparions à une confession en demandant au Saint-Esprit de nous révéler un domaine de péché dont nous sommes inconscients ou que nous laissons de côté ? Et si nous faisions de même à la fin de chaque journée ?
Je recommande particulièrement de demander l’avis de chrétiens sages avant de prendre de grandes décisions. Tout comme il est plus important de vérifier les angles morts lorsque nous prévoyons de partir ou de changer de direction lorsque nous conduisons, nous devons être particulièrement prudents et vigilants à faire de même lorsque nous discernons nos vocations, lorsque nous faisons un choix de carrière ou prenons d’autres décisions majeures dans notre vie.
Père céleste, donnez-nous un cœur qui soit humble et qui écoute pour que Vous puissiez nous changer pour le meilleur. Donnez-nous Votre vision pour que nous puissions grandir dans notre amour pour Vous et pour notre prochain.
Denise Jasek est une enfant bien-aimée de Dieu qui est reconnaissante pour sa foi, ses cinq enfants remplis de foi, son époux Chris, et l’opportunité de servir dans la musique et le ministère universitaire.
De la vie de musulmane fidèle, priant Allah trois fois par jour, jeûnant, faisant l’aumône et faisant Namaz (prières quotidiennes), jusqu’à se faire baptiser dans la chapelle privée du Pape, le voyage de Munira comporte des rebondissements qui pourraient vous surprendre ! L’image que je me faisais d’Allah était celle d’un maître sévère qui punirait ma moindre erreur. Si je voulais quelque chose, je devais acheter sa faveur à force de jeûnes et de prières. J’ai toujours eu cette peur que si je faisais quelque chose de mal, je serais punie. La première graine Un de mes cousins a vécu une expérience de mort imminente et il m’a raconté qu’il avait eu une vision de plongée dans un tunnel sombre, au bout duquel il avait vu une lumière brillante et deux personnes debout : Jésus et Marie. J’étais confuse ; n’aurait-il pas dû voir le prophète Mohammed ou l’Imam Ali ? Comme il était si sûr qu’il s’agissait de Jésus et de Marie, nous avons demandé une explication à notre imam. Il a répondu qu’Isa (Jésus) est aussi un grand prophète, aussi quand nous mourons, il vient escorter nos âmes. Sa réponse ne m’a pas satisfaite, mais elle a été le point de départ de ma recherche de la vérité sur Jésus. La recherche Même si j’avais beaucoup d’amis chrétiens, je ne savais pas par où commencer. Ils m’ont invitée à une neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours et j’ai commencé à assister régulièrement à cette neuvaine, en écoutant attentivement les homélies qui expliquaient la parole de Dieu. Même si je n’ai pas compris grand-chose, je crois que c’est Marie qui a compris et qui m’a finalement conduit à la vérité. Dans une série de rêves à travers lesquels le Seigneur m’a parlé au fil des années, j’ai vu un doigt pointant vers un homme habillé en berger tandis qu’une voix m’appelait par mon nom, disant : « Munira, suis-le ». Je savais que le berger était Jésus, alors j’ai demandé qui parlait. Il a répondu : « Lui et moi ne faisons qu’Un ». Je voulais Le suivre, mais je ne savais pas comment. Crois-tu aux anges ? Nous avions une amie dont la fille semblait possédée. Ils étaient tellement désespérés qu’ils ont même demandé à moi une solution. En tant que musulmane, je lui ai dit que nous avions ces Babas vers qui ils pouvaient s’adresser. Deux mois plus tard, j’ai été stupéfaite de la revoir. Au lieu du fantôme mince et chétif d’une silhouette que j’avais vue plus tôt, elle était devenue une adolescente saine, radieuse et robuste. Ils m’ont dit qu’un prêtre, le Père Rufus, l’avait délivrée au nom de Jésus. Après plusieurs refus, nous avons finalement accepté leur invitation à les rejoindre à la messe avec le Père Rufus. Ce dernier a prié pour moi ce jour-là et m’a demandé de lire un verset de la Bible ; j’ai ressenti une telle paix qu’il n’y a plus eu de retour en arrière. Il a parlé de l’homme sur la Croix - mort pour les musulmans, les hindous et toute l’humanité entière répandue à travers le monde. Cela a éveillé en moi un profond désir d’en savoir plus sur Jésus et j’ai senti que Dieu l’avait envoyé en réponse à ma prière pour connaître la Vérité. Quand je suis rentrée à la maison, j’ai ouvert la Bible pour la première fois et j’ai commencé à la lire avec désir et enthousiasme. Le père Rufus m’avait conseillé de chercher un groupe de prière, mais je ne savais pas comment faire, alors j’ai commencé à prier Jésus toute seule. À un moment donné, je lisais en même temps la Bible et le Coran et je Lui ai demandé : « Seigneur, où est la vérité ? Si Tu es la Vérité, alors donne-moi le désir de lire uniquement la Bible ». Depuis ce moment, j’ai été amenée à n’ouvrir que la Bible. Lorsqu’une amie m’a invitée à un groupe de prière, j’ai d’abord dit non, mais elle a insisté et la troisième fois, j’ai dû céder. La deuxième fois, j’ai emmené ma sœur avec moi. Cela est devenu quelque chose qui a complètement changé notre vie, à toutes les deux. Quand le prédicateur a parlé, il a dit qu’il avait reçu un message, « Il y a ici deux sœurs qui sont venues chercher la Vérité. Maintenant, leur recherche arrive à sa fin ». En assistant aux réunions de prière hebdomadaires, j’ai lentement commencé à comprendre la Parole et j’ai réalisé que je devais faire deux choses : pardonner et me repentir. Ma famille était intriguée de remarquer un changement visible en moi, aussi ils ont commencé à venir, eux aussi. Lorsque mon père a appris sur l’importance du Rosaire, il a étonnamment suggéré que nous commencions à le prier ensemble à la maison. À partir de ce jour-là, nous, une famille musulmane, nous mettions à genoux et priions le chapelet tous les jours. Des merveilles sans fin Mon amour grandissant pour Jésus m’a incitée à me joindre à un pèlerinage en Terre Sainte. Avant notre départ, une voix dans un rêve m’avait dit que même si j’avais encore de la peur et de la colère ancrées au plus profond de moi, je serais bientôt libérée. Quand j’ai partagé ce rêve avec ma sœur, en me demandant ce que tout cela pouvait signifier, elle m’a conseillé de le demander au Saint-Esprit. J’étais perplexe parce que je ne savais pas vraiment qui était le Saint-Esprit. Cela allait bientôt changer de manière étonnante. Lorsque nous avons visité l’église de Saint-Pierre (où il avait fait ce rêve lui montrant tous les animaux que Dieu leur permettait désormais de manger (Actes 10 :11-16)), les portes de l’église étaient fermées parce que nous étions venues en retard. Le père Rufus a sonné, mais personne n’a répondu. Après 20 minutes environ, il nous a dit : « Prions simplement à l’extérieur de l’église », mais j’ai soudainement senti une voix en moi qui disait : « Munira, toi, va sonner ». Avec la permission du Père Rufus, j’ai sonné. En quelques secondes, ces immenses portes s’ouvrirent. Le curé avait été juste à côté d’eux, mais il n’avait entendu la cloche que lorsque moi, j’ai sonné. Le Père Rufus s’est exclamé : « Les Gentils recevront le Saint-Esprit ». C’était moi la Gentile ! À Jérusalem, nous avons visité le Cénacle où avaient eu lieu la Dernière Cène et la Descente du Saint-Esprit. Alors que nous louions Dieu, nous avons entendu un rugissement de tonnerre, un vent a soufflé dans la pièce et j’ai été bénie par le don des langues. Je n’arrivais pas à y croire ! Il m’a baptisée du Saint-Esprit au même endroit où Mère Marie et les apôtres ont reçu le Saint-Esprit. Même notre guide juif était étonné. Il est tombé à genoux et a prié avec nous. La pousse continue de croître Quand je suis rentrée à la maison, j’avais très envie d’être baptisée, mais ma mère m’a dit : « Tu vois Munira, nous suivons Jésus, nous croyons en Jésus, nous aimons Jésus, mais la conversion... Je ne pense pas que nous devrions le faire. Tu sais qu’il y aura de nombreuses répercussions de la part de notre communauté ». Mais il y avait en moi un profond désir de recevoir le Seigneur, surtout après un rêve dans lequel Il me demandait d’assister à l’Eucharistie tous les jours. Je me souviens avoir imploré le Seigneur comme la femme cananéenne : « Tu lui as donné à manger les miettes qui tombent de Ta table, traite-moi comme elle et permets-moi d’assister à l’Eucharistie ». Peu de temps après, alors que je marchais avec mon père, nous sommes arrivés de manière inattendue dans une église où la célébration eucharistique commençait tout juste. Après avoir assisté à la messe, mon père a dit : « Venons ici tous les jours ». Je crois que mon chemin vers le baptême a commencé là. Le cadeau inattendu Ma sœur et moi avons décidé de rejoindre le groupe de prière lors d’un voyage à Rome et à Medjugorje. Sœur Hazel, qui l’organisait, m’a demandé tout simplement si je souhaitais me faire baptiser à Rome. Je voulais un baptême tranquille, sans trop de bruit, mais le Seigneur avait d’autres projets. Elle a parlé à l’Évêque, qui nous a obtenu un rendez-vous de cinq minutes avec un Cardinal, mais qui a duré finalement deux heures et demie ; le Cardinal s’est chargé de s’occuper de tous les préparatifs nécessaires pour nous faire baptiser à Rome. Nous avons donc été baptisées dans la Chapelle Privée du Pape par le Cardinal. J’ai pris le nom de Fatima et ma sœur a pris le nom de Maria. Nous avons célébré avec joie notre déjeuner de baptême avec de nombreux cardinaux, prêtres et religieux là-bas. J’ai juste senti qu’à travers tout cela, le Seigneur nous disait : « Goûtez et voyez que le Seigneur est bon ; heureux ceux qui trouvent refuge en lui » (Psaume 34 : 8). Bientôt vint la Croix du Calvaire. Notre famille dut traverser une crise financière que les membres de notre communauté attribuèrent à notre conversion au christianisme. Étonnamment, le reste de ma famille a pris le chemin inverse. Au lieu de nous tourner le dos à nous et à notre foi, ils ont demandé le baptême, eux aussi. Au milieu des adversités et des oppositions, ils ont trouvé force, courage et espoir en Jésus. Papa l’a bien dit : « Il n’y a pas de christianisme sans Croix ». Aujourd’hui, nous continuons à nous encourager mutuellement dans notre foi et à la partager avec les autres chaque fois que nous en avons l’occasion. Lorsque je parlais à ma tante de ma conversion et de tout ce que j’ai vécu avec, elle m’a demandé pourquoi je m’adressais à Dieu en l’appelant « Père ». Dieu, pour elle, est Allah. Je lui ai expliqué que je l’appelle Père parce qu’Il m’a invitée à être Son enfant bien-aimé. Je me réjouis d’avoir une relation d’amour avec Celui qui m’a tellement aimée qu’Il a envoyé son Fils pour me laver de tous mes péchés et me révéler la promesse de la vie éternelle. Après avoir partagé mes expériences inoubliables, je lui ai demandé si elle suivrait toujours Allah si elle était à ma place. Elle n’a rien dit. Elle était restée sans réponse.
By: Munira Millwala
MoreJ’arrivais à distinguer la tête et les épaules d’un homme avec ses cheveux tombant jusqu’aux épaules et avec quelque chose de pointu au-dessus de son front Il faisait tard, c’était à la tombée du jour. Je me suis assise dans la chapelle improvisée que nous avions installée pour la retraite diocésaine annuelle des jeunes. J’étais fatiguée. Fatiguée de m’être dépensée à organiser le week-end en tant qu’intervenante pour la pastorale des jeunes et en outre, à cause de mon premier trimestre de grossesse. Je m’étais portée volontaire pour cette heure d’adoration. L’opportunité d’avoir les 24 heures d’adoration était un énorme atout pendant le déroulement de cette retraite. C’était toujours édifiant de voir des jeunes passer du temps avec Notre Seigneur. Mais moi, j’étais fatiguée. Je savais que je devais rester un moment ici. Pourtant les minutes traînaient, et je ne pouvais m’empêcher de me gronder moi-même pour mon manque de foi. Me voilà en présence de Jésus, mais trop fatiguée pour faire quoi que ce soit, si ce n’est de penser à ma propre fatigue ! J’étais en pilotage automatique et je commençais à me demander si ma foi était placée plus haut que le niveau purement intellectuel. C’était ce que je savais dans mon esprit, pas dans mon cœur. Changement subit et radical Avec le recul, je me dis que cela n’aurait pas dû être une surprise. J’avais toujours pensé de manière intellectuelle. J’aimais trop apprendre. Lire et échanger sur des sujets pesants m’a toujours remué l’âme. Écouter ce que pensent les autres et prêter l’oreille à leurs points de vue m’a toujours permis de songer, revoir et réexaminer le monde dans lequel nous vivons. C’est précisément cette passion pour la connaissance qui m’a amenée à mon immersion profonde dans la foi catholique. J’hésite à désigner cela de « retour » parce que je n’avais jamais abandonné la foi, mais j’étais sûrement une catholique superficielle, un nourrisson en matière de foi. Pendant ma première année après le lycée, ma vie a subitement et totalement changé de trajectoire. Mon idée sur ce que signifiait « être catholique », et tout ce que j’avais appris dans mon enfance- dans ma paroisse avec leur zèle à évangéliser et à enseigner le catéchisme a été balayé par les homélies et les échanges effectués auprès d’un certain ordre religieux. Je devins très vite une élève curieuse et acharnée concernant le catholicisme. Plus j’apprenais, plus je me rendais compte que j’avais besoin d’apprendre encore plus. Ceci m’a, à la fois, rendue plus humble et remplie d’énergie. J’ai commencé à aller à la messe en semaine et aussi à l’adoration. J’ai pris part aux sessions et tout cela a abouti à ma participation aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Je me suis délectée en assistant aux cérémonies d’ordinations, aux messes chrismales et ainsi de suite. Le plus souvent j’y allai par moi-même, par mes propres moyens. Le lien qui manquait ? Je grandis dans la connaissance de la foi et commençai à ressentir un appel au ministère à travers le journalisme et le mouvement des jeunes. Je changeai de diplôme universitaire, puis rencontrai mon mari que j’ai maintenant, et m’embarquai dans une toute nouvelle vocation : la maternité. Et pourtant, cinq ans après les premiers événements qui déclenchèrent mon « immersion », ma foi était plus au niveau intellectuel que pratique. La connaissance que j’avais acquise n’avait pas encore commencé à s’infiltrer dans mon âme. J’accomplissais les choses qui devaient être faites, mais, je ne « sentais » pas, dans mon cœur, cet amour intense et profond pour Dieu. Voilà où j’en étais. Faisant ce qui devait être fait. Usée par l’épuisement, j’étais en train d’accomplir des choses que j’aurais dû faire depuis le début. J’ai demandé à Jésus de m’aider. Je l’ai prié de m’aider pour que ma foi en Lui, mon amour pour Lui soient vrais et palpables. Les ombres continuaient de s’allonger et les flammes des bougies vacillaient de chaque côté de l’ostensoir orné d’or. Je contemplai Notre Seigneur, essayant de fixer mon esprit et de ne penser qu’à Lui seul. Me prélassant en Sa présence Tandis que les ombres s’allongeaient à travers l’ostensoir, une image commença à émerger sur le côté droit du panneau de verre qui abritait Notre Seigneur. C’était comme si l’on voyait un de ces vieux portraits Victoriens, de profil. Les ombres créant l’apparence d’un visage, vu de profil. Je pouvais distinguer la tête et les épaules d’un homme. Sa tête était baissée, il regardait vers la gauche. Quelques ombres à l’arrière-plan engendrèrent des formes, des silhouettes, mais, sans aucun doute, cet homme avait les cheveux jusqu’aux épaules et quelque chose de pointu au-dessus de son front. C’était Lui. Pendant sa crucifixion. Là, sur l’ostensoir, chevauchant la présence réelle, se dessinait le profil ombragé de mon Sauveur sur la Croix, déversant tout son amour pour moi. Et moi, je n’aurai jamais pu L’aimer plus que ça. Enracinée dans l’amour J’étais tellement conquise et impressionnée que je passais avec Lui plus de temps que programmé. Ma fatigue s’en alla et je voulus me prélasser en sa présence. Je ne peux jamais aimer Jésus autant que Lui, Il m’aime, mais je ne voudrais jamais qu’Il doute de l’amour que j’ai pour Lui. Ce soir-là, et il y a quinze ans de cela maintenant, Jésus a démontré une vérité vitale concernant notre foi : elle ne peut pas porter de fruit si elle n’est pas enracinée bien comme il faut dans Son amour. Car, s’il est toujours digne d’intérêt de faire les choses parce qu’elles sont correctes, c’est infiniment mieux de faire ces mêmes choses par amour pour Dieu. Même quand on ne le « sent » pas.
By: Emily Shaw
MoreRaymund Kolbe est né en 1894 dans une famille paysanne polonaise pauvre. Enfant, il avait un caractère si espiègle que personne n’aurait deviné qu’il serait appelé martyr de la charité, saint d’Auschwitz, fondateur de la Milice Immaculée, apôtre de Marie et patron du XXe siècle ! Un jour, sa mère a été tellement frustrée par son comportement qu’elle lui a crié dessus avec exaspération : « Raymund, qu’est-ce que tu vas devenir? » Cela l’a profondément secoué. Rempli de chagrin, il s’est rendu dans une église et a soulevé cette question dans la prière : « Que vais-je devenir? » Puis il eut une vision de la Vierge Marie lui apparaissant tenant dans ses mains deux couronnes, une blanche et une rouge. Elle l’a regardé avec amour et lui a demandé s’il aimerait avoir l’un ou l’autre. Raymund a répondu : « Oui », il voulait les deux. La couronne blanche de pureté est venue en premier, quand il a pris le nom de Maximilien Kolbe et proféré des vœux religieux, dont l’un était la chasteté. De retour au petit séminaire, il dit souvent à ses camarades de classe qu’il désirait consacrer toute sa vie à une grande idée. Finalement, il a trouvé la « Milice Immaculée » en 1917 dans le but d’amener le monde entier à Dieu par le Christ sous la direction générale de Marie Immaculée. Pour accomplir cette mission, il a tout sacrifié, et cela l’a amené à la couronne rouge du martyre. En 1941, Kolbe fut arrêté par la Gestapo et envoyé au camp de concentration d’Auschwitz. Un prisonnier pleurait pour sa femme et ses enfants après avoir été arbitrairement choisi pour être enfermé dans le bunker de la famine quand un prisonnier s’est évadé. En entendant cela, le Père Kolbe se porta volontaire pour prendre sa place. Pendant ces jours terribles dans le bunker, il conduisit les hommes en prière, et les encouragea. Au cours de chaque inspection, tandis que les autres gisaient sur le sol, le père Maximilien s’agenouillait ou se tenait au milieu, regardant gaiement les officiers. Après deux semaines, presque tous les prisonniers, sauf Père, étaient morts de déshydratation et de famine. A la veille de la fête de l’Assomption de Marie au Ciel, les Nazis impatients injectèrent de l’acide carbolique au Père Kolbe qui leva son bras gauche pour prendre calmement l’injection mortelle. En 1982, le pape Jean-Paul II canonise Maximilien Kolbe comme martyr de la charité et « patron de notre difficile siècle ».
By: Shalom Tidings
MoreEn m’asseyant à la messe en écoutant le prêtre proclamer l’Évangile selon Luc (6, 12-19), j’ai entendu les paroles avec des oreilles attentives et je les ai comprises d’une manière que je n’avais jamais expérimenter auparavant. Le message de l’Évangile : Jésus a choisi Douze. Douze! De tous ses disciples, il n’a choisi que Douze. Qu’a-t-il fallu pour devenir l’un des Douze? Je me suis demandé ce que Jésus avait prié sur la montagne la nuit précédente. La décision a-t-elle été difficile à prendre ou la délibération a-t-elle été brève parce que les Douze Apôtres étaient un choix évident ? Quels critères Jésus a-t-il utilisés pour prendre sa décision? Puis, tout d’un coup, mon cœur a commencé à battre et j’ai vu tout ROUGE. Un peu de panique est survenu en moi lorsque je me suis placé dans l’histoire de l’Évangile. En m’imaginant parmi les autres disciples, en attendant tranquillement que les noms des Douze élus s’échappent des lèvres du Fils de Dieu, je regardais les autres autour de moi. Soudain, j’ai été frappé par la gravité de toutes les décisions que j’avais prises, de toutes les mesures que j’avais prises et de toutes les paroles que j’avais prononcées. Jésus choisissait Son groupe principale de disciples, ceux qui accompliraient Ses œuvres. Mon esprit parcourait férocement ma propre vie et je ne pouvais m’empêcher de me demander : « Est-ce que je vis de telle façon que Jésus m’aurait choisi ? Est-ce que j’en saurait fait partie? » Certes, il y avait beaucoup de disciples, non choisis pour compter dans les douze apôtres, qui ont accompli des œuvres incroyables au nom du Seigneur. Les bonnes œuvres n’étaient pas exclusives aux Douze, mais nous savons que les Apôtres ont joué un rôle très intime et intégral en tant qu’amis et disciples les plus proches de Jésus. Avoir été sélectionné était un honneur sans pareil. En outre, Jésus nous a donné un aperçu de son incroyable amour et miséricorde en incluant Judas Iscariote parmi les Douze. Même si Judas trahirait Jésus plus tard, je ne pense pas que nous puissions soutenir que les Douze étaient un groupe de disciples très spécial et trié sur le volet. Qu’est-ce que ça aurait été d’être l’un des Douze ? Peut-être que les Apôtres étaient reconnaissants et excités, mais aussi nerveux au sujet du chemin que le Seigneur avait choisi pour eux. Les autres disciples ont-ils réagi avec déception parce qu’ils n’ont pas été choisis parmi les Douze, ou y a-t-il eu un sentiment de soulagement parce que le chemin tracé devant les apôtres du Christ serait certainement difficile? Juste être choisi était un sacrifice. Devenir apôtre s’avérerait être une lourde croix à porter. Être choisi n’était que le début. La vie chrétienne n’est pas facile, mais la récompense est divine. Vivez-vous votre vie pour être « choisi » ou vivez-vous simplement pour vous en sortir?
By: Jackie Perry
More« Maman, ne me laisse pas perdre l’occasion de gagner le paradis si facilement et si vite », dit José âgé de 12 ans, à sa mère. Nous sommes en 1926. Les catholiques mexicains étaient persécutés pour leur foi - les églises et les écoles paroissiales étaient fermées, les prêtres étaient tués et les biens saisis. Le gouvernement finit par interdire la pratique publique du catholicisme et rend les vœux religieux illégaux. Les paysans des États du centre et de l’ouest du pays s’unissent pour protéger l’Église, et la guerre des Cristeros éclate. Les frères du petit José étaient enrôlés dans l’armée, mais sa mère ne voulait pas le laisser partir. Mais il était si acharné qu’elle a dû céder à ses incessantes supplications pour qu’il « aille facilement au paradis ». Il commença par être le porte-drapeau de la troupe et fut bientôt surnommé Tarcisius, du nom du premier saint chrétien qui fut martyrisé pour avoir protégé l’Eucharistie de la profanation. Il est promu assistant du général, puis clairon, l’accompagnant au combat et transmettant ses ordres. José est finalement capturé par les soldats du gouvernement et contraint de renier sa foi. Il est contraint d’assister à la pendaison d’un compagnon Cristero, mais le petit José ne fait qu’encourager l’homme dans son martyre. Furieux, les soldats lui coupent la plante des pieds et le forcent à marcher dans les rues couvertes de tombes. Dans cette douleur intense, ce petit garçon récitait le Rosaire pour ceux qui lui faisaient du mal. Il chantait Notre-Dame de Guadalupe et proclamait haut et fort sa foi, même s’il tombait plusieurs fois dans la rue. José écrit plusieurs lettres à sa mère pour lui dire qu’il est heureux de souffrir pour le Christ. Les soldats lui ont offert la liberté s’il proclamait : « Mort au Christ Roi », et son refus lui vaut des tortures mortelles. « Je ne céderai jamais. Vivo Cristo Rey Santa Maria de Guadalupe », dit José au moment de rendre son dernier souffle. José Sánchez del Rio a été canonisé par le pape François en 2016 et est désormais vénéré comme le saint patron des chrétiens persécutés et des enfants.
By: Shalom Tidings
MoreEn tant que journaliste radio, j’avais tout couvert, des visites présidentielles aux émeutes dans les prisons, en essayant de trouver un sens durable aux événements de la journée. Cela pouvait être passionnant, mais aussi déchirant - être le témoin de l’histoire. C’était un travail que j’avais aimé dès le début, et j’avais du mal à lâcher mon travail chaque jour et à reprendre le cours de ma vie à la maison. J’avais l’impression qu’il y avait toujours des histoires qui demandaient à être couvertes, et j’étais en quête permanente de l’histoire qui mènerait à la prochaine récompense - une reconnaissance qui comblerait le trou dans mon cœur - un trou en forme de Dieu que seul le Tout-Puissant pouvait combler et m’apporter une véritable guérison. L’une des dernières histoires que j’ai couvertes en tant que journaliste laïque était un reportage apparemment simple sur un projet de service dans une maison de retraite. Il n’aurait jamais fait la une des journaux nationaux, mais il a fini par changer profondément ma vie d’une manière que je n’aurais pas pu anticiper. Un groupe d’adolescents avait été recruté pour créer un jardin dans la maison de retraite. Les adolescents avaient connu leur lot de problèmes et l’organisateur du projet pensait que le travail physique pourrait faire du bien à leurs âmes. L’élément surprenant de cette histoire est l’enthousiasme avec lequel ces jeunes ont créé ce jardin. Ils sont allés bien au-delà des exigences de la mission, façonnant un chef-d’œuvre floral, agrémenté d’une cascade. Le jardin s’est avéré être une oasis de sérénité pour les personnes âgées de l’établissement. L’une d’entre elles, peu communicative, a été touchée par la gentillesse de ces étrangers, et son petit coin du monde s’est embelli. Il m’est apparu que ces adolescents avaient surmonté leurs difficultés personnelles et avaient réalisé la vision que Dieu avait voulue. Cette situation m’a amenée à me demander si je vivais la vie voulue par Dieu. Finalement, j’ai quitté le monde de la radiodiffusion profane et j’ai commencé à travailler pour une organisation à but non lucratif qui se consacre aux besoins des femmes enceintes et de leurs enfants. Ironiquement, par le biais de podcasts, d’interviews à la radio et à la télévision, j’utilise toujours ma voix pour attirer l’attention sur des histoires qui chantent la puissance et la promesse de l’esprit humain. Par expérience, je peux dire aujourd’hui que la vie est en fait plus belle lorsque je laisse le Maître Jardinier, le Créateur de toutes choses, planifier mes journées. Je me suis abandonnée à lui et j’ai trouvé une paix que je n’aurais jamais imaginée. Je vous invite à vous tourner vers lui et à lui demander de diriger votre chemin. Une fois que vous aurez laissé le Seigneur entrer dans le jardin secret qui se trouve au fond de votre cœur, vous serez surpris par les roses que vous y trouverez.
By: Maria V. Gallagher
MoreSortir de notre zone de confort n’est jamais une tâche facile, alors pourquoi se donner la peine de le faire ? À un moment donné de notre vie, Jésus nous demande à tous : « Es-tu prêt à t’engager pour mon Royaume ? ». Il n’y a pas d’éligibilité en soi, pas de description de poste, pas de sélection de CV... C’est une simple question « oui » ou « non ». Lorsque j’ai reçu cet appel, je n’avais rien à lui offrir. Je suis entrée dans mon ministère sans aucun moyen de pression. Le temps a prouvé qu’un cœur disposé et aimant pour Jésus était tout ce dont j’avais besoin. Il s’est occupé du reste. Une fois que vous avez dit oui, vous pouvez être témoin du changement qui s’opère en vous ! La vie devient plus significative, plus joyeuse et plus aventureuse. Cela ne veut pas dire que la souffrance ne sera jamais présente. « Sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus lava les pieds de ses disciples. Il dit à Pierre : ‘‘Si je ne te lave pas les pieds, tu n’auras pas de part avec moi.’’ Puis il continue : ‘‘Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres’’. » (Jean 13, 14). D’une certaine manière, Jésus demande : « Es-tu prêt à te mouiller ? ». Comme Pierre, nous aimons naturellement rester au sec et dans le confort, mais il nous appelle à nous mouiller dans les eaux de son amour et de sa grâce. Mais le plus beau, c’est qu’il ne nous appelle pas pour nous-mêmes... Lorsque Jésus s’est baissé pour laver les pieds de ses disciples, non seulement ses disciples se sont mouillés, mais ses mains ont également été mouillées et souillées. Lorsque nous suivons les traces du Christ, en intercédant et en servant les autres en son nom, nous recevons également une part du fardeau et de la douleur que l’autre personne traverse. L’Écriture nous instruit : « Portez les fardeaux les uns des autres : ainsi vous accomplirez la loi du Christ. » (Galates 6, 2). Après la transfiguration de Jésus, Pierre dit : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » (Matthieu 17, 4). Il semble que nous prenions exemple sur Pierre à plus d’un titre. Nous aimons monter des tentes et rester dans notre zone de confort, qu’il s’agisse de notre église, de notre maison ou de notre lieu de travail. Heureusement pour nous, l’Écriture nous offre des exemples dignes d’intérêt dont nous pouvons nous inspirer. Être ou ne pas être Notre curé, le révérend Christopher Smith, a un jour réfléchi à la façon dont Jean-Baptiste a quitté le désert, sa zone de confort, et est venu dans la ville pour annoncer la venue du Messie. Moïse s’est enfui d’Égypte et s’est installé sous une tente avec son beau-père, mais Dieu l’a fait sortir et lui a confié une mission. Il a été ramené dans cette même Égypte qu’il avait fuie, et Dieu l’a utilisé avec puissance pour sauver son peuple. Élie a fui Jézabel et s’est réfugié sous un buisson (1 Rois 19, 4), mais Dieu l’a ramené pour établir sa volonté pour son peuple. Abraham a dû quitter sa famille et partir là où Dieu le conduisait, mais regardez le royaume qui est né de sa confiance en Dieu ! Si Moïse était resté chez lui, quel aurait été le sort des Israélites ? Et si Élie s’était retiré dans la peur et avait refusé de revenir ? Regardez Pierre, qui a fait ce saut de la foi depuis le bateau pour poser ses pieds sur les vagues déchaînées de la mer. Il était seul au milieu de nulle part, la peur de couler était certainement présente dans son esprit, mais Jésus ne l’a pas laissé faiblir. Sa volonté de sortir de l’eau a donné lieu à un miracle inoubliable qu’aucun des autres disciples effrayés à l’intérieur du bateau, qui refusaient de sortir de leur zone de confort, n’a pu apprécier. De même, dans nos vies, Dieu attend que nous fassions le premier pas pour sortir de nos tentes. Lorsque le Saint-Esprit m’a inspirée à évangéliser par l’écriture, j’ai eu beaucoup de mal à dire oui au début. Je suis de nature timide et timorée, et tout comme Pierre regardait les vagues, je ne voyais que mes incapacités. Mais lorsque je me suis abandonnée à sa volonté et que j’ai commencé à lui faire confiance, il a commencé à m’utiliser pour sa gloire. Sortons de nos zones de confort et mouillons-nous dans l’onction du Saint-Esprit, car c’est le feu puissant du buisson ardent qui a oint Moïse. Rappelez-vous comment sa première tentative de « sauver » les Israélites (en tuant un Égyptien !) a été rejetée par eux ? Attendez patiemment l’appel d’en haut, recevez son onction et allez dans le monde entier pour proclamer son nom !
By: Lydia Bosco
MoreCet avocat athée dans le couloir de la mort veut crier au monde une vérité profonde ! C’était en avril 2013. Je risquais la peine de mort pour meurtre. J’avais été ce que la plupart des Américains appelleraient une réussite : avocat spécialisé en droit de la famille, élu juge de paix, capitaine dans l’armée, diplômé d’honneur de la faculté de droit avec une licence en justice pénale et Eagle Scout. Mais l’étais-je ? En vérité, j’étais terriblement perdu. Je pensais que ces accomplissements étaient les miens. J’avais rejeté la religion et j’estimais que seules les personnes faibles se laissaient séduire par ces illusions. Mon cœur était fermé à l’idée d’une puissance supérieure. Après mon arrestation, j’ai posé de nombreuses questions sur les charges qui pesaient sur moi, les conditions de vie en prison, les problèmes de santé et tout ce qui se passait à l’extérieur. Mais il n’y avait pas de réponses. J’étais détenu dans un isolement total. Pas de télévision, pas de téléphone, pas de radio. Je n’étais même pas autorisé à parler ou à voir d’autres prisonniers. Au bout d’un mois ou deux, mes pensées se sont tournées vers le spirituel. L’un de mes avocats était bouddhiste et je lui ai demandé quelques livres. J’ai étudié le bouddhisme pendant environ 14 mois. Bien que j’aie atteint un certain niveau de paix intérieure, je me sentais encore incomplet. La sortie Lorsque j’ai été transféré dans un autre comté pour préparer mon procès, j’ai été soumis à une surveillance physique oppressante 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pendant six mois. Un soir, ils m’ont demandé si je voulais aller à l’église, ce qui semblait être une bonne idée pour sortir un peu de cette cellule. J’ai donc assisté aux offices avec quelques volontaires chrétiens locaux pendant quelques semaines. L’homme qui dirigeait le programme a remarqué que je n’avais pas de Bible. Il m’a dit que je pouvais en prendre une dans le chariot de livres, ce que j’ai fait. On m’a également envoyé suivre un cours d’étude biblique. En lisant et en étudiant l’Évangile selon saint Jean, j’ai été envahi par des sentiments et des pensées selon lesquels « c’est bien la Vérité que je suis en train de lire ». J’ai aussi entendu cette voix merveilleuse, encore faible, qui me disait que c’était la Vérité. Et je l’ai cru ! Après ce moment, j’ai commencé à suivre toutes les études bibliques que je pouvais trouver - des centaines. Lorsque je suis arrivé dans le couloir de la mort au Texas, j’avais encore beaucoup de questions à poser. À ce moment-là, j’avais vu et expérimenté les divisions au sein du christianisme. Beaucoup d’études bibliques que j’ai trouvées avaient des idées et des enseignements très différents. Chacune d’entre elles avait ses propres experts qui prétendaient être guidés par le Saint-Esprit. Mais ils ne pouvaient pas tous avoir raison, n’est-ce pas ? Comment choisir ? J’ai étudié et prié. Rapidement, j’ai compris que la réponse était simple : « Fais confiance en Jésus ». En qui Jésus avait-il confiance ? Les Évangiles montrent clairement que Jésus a fait confiance à Pierre par-dessus tout, le choisissant pour être l’intendant de son Royaume sur terre, l’Église. De quelle Église s’agit-il ? Le point-clé Après plus d’études, de recherches et de prières, j’ai commencé à me renseigner sur l’Église catholique. Qu’ai-je appris ? La véritable Église de Jésus-Christ doit être une, sainte, catholique et apostolique. L’Église catholique romaine m’est apparue comme la seule Église qui réponde pleinement à toutes les exigences, et donc comme le seul et véritable chemin vers la pleine communion avec Jésus-Christ. Saint Pierre, avec sa lignée ininterrompue de successeurs, est l’intendant de cette Église, jusqu’à son retour final. Pour obéir pleinement à notre Seigneur Jésus-Christ, nous devons nous soumettre à son autorité et à sa volonté divine dans tous les domaines, y compris celui de l’Église qu’il a instituée. Après toutes mes recherches de vérité, après avoir écouté le « désir ardent de mon Créateur », comme le dit saint Augustin, j’ai enfin trouvé la paix dans l’Église catholique. Depuis, je me suis confié à l’amour de Jésus dont j’ai fait l’expérience ici. Et cela m’a donné plus de joie et de paix que toutes les richesses et tous les pouvoirs accumulés au fil des ans. Paix, amour et joie à vous tous !
By: Eric Williams
More