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Lorsque des pensées de dévalorisation s’insinuent, essayez ceci…
Il empestait. Son corps crasseux et affamé dépérissait comme son héritage dilapidé. La honte l’envahit. Il avait tout perdu – sa fortune, sa réputation, sa famille – sa vie était brisée. Le désespoir l’envahit. Puis, soudain, le doux visage de son père lui revint en mémoire. La réconciliation semblait impossible, mais dans son désespoir, « il s’est mis en route et a rejoint son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut rempli de compassion ; il courut l’entourer de ses bras et l’embrassa. Alors le fils lui dit : ‘‘Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils’’ … Mais le père dit : ‘‘Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé.’’ Et ils se mirent à célébrer » (Luc 15, 20-24).
Accepter le pardon de Dieu est difficile. Admettre nos péchés signifie admettre que nous avons besoin de notre Père. Et tandis que vous et moi luttons contre la culpabilité et la honte liées à nos offenses passées, Satan l’accusateur nous assaille de ses mensonges : « Vous n’êtes pas dignes d’être aimés et pardonnés. » Mais le Seigneur nous appelle à rejeter ce mensonge !
Au baptême, votre identité d’enfant de Dieu a été gravée dans votre âme pour toujours. Et tout comme le fils prodigue, vous êtes appelés à découvrir votre véritable identité et votre valeur. Dieu ne cesse de vous aimer, quoi que vous ayez fait. « Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas » (Jean 6, 37).
Vous et moi ne sommes pas une exception ! Alors, comment pouvons-nous prendre des mesures pratiques pour accepter le pardon de Dieu ? Cherchez le Seigneur, embrassez Sa miséricorde et soyez restaurés par Sa puissante grâce.
Trouvez l’église ou la chapelle d’adoration la plus proche de chez vous et rencontrez le Seigneur face à face. Demandez à Dieu de vous aider à vous voir à travers Ses yeux miséricordieux et Son amour inconditionnel.
Ensuite, dressez un inventaire honnête et courageux de votre âme. Soyez courageux et regardez le Christ sur le Crucifix pendant que vous réfléchissez – remettez-vous au Seigneur. Admettre la réalité de nos péchés est douloureux, mais un cœur authentique et vulnérable est prêt à recevoir les fruits du pardon.
N’oubliez pas que vous êtes enfants de Dieu – le Seigneur ne vous rejettera pas !
Lutter contre la culpabilité et la honte peut être comme essayer de tenir un ballon de plage sous la surface de l’eau. Cela demande tellement d’efforts ! En outre, le diable nous pousse souvent à croire que nous sommes indignes de l’amour et du pardon de Dieu. Mais depuis la Croix, le sang et l’eau du Christ ont coulé de Son côté pour nous purifier, nous guérir et nous sauver. Vous et moi sommes appelés à faire radicalement confiance à cette Divine Miséricorde. Essayez de dire : « Je suis un enfant de Dieu. Jésus m’aime. Je suis digne d’être pardonné. » Répétez cette vérité chaque jour. Écrivez-la dans un endroit que vous voyez souvent. Demandez au Seigneur de vous aider à vous libérer dans Sa tendre étreinte de miséricorde. Lâchez le ballon de plage et abandonnez-le à Jésus – rien n’est impossible à Dieu !
Dans le sacrement de la confession, nous sommes restaurés par les grâces de guérison et de force de Dieu. Luttez contre les mensonges du diable et rencontrez le Christ dans ce puissant sacrement. Dites au prêtre si vous vous sentez coupable ou honteux, et lorsque vous prononcez votre acte de contrition, invitez l’Esprit Saint à inspirer votre cœur. Choisissez de croire en l’infinie miséricorde de Dieu lorsque vous entendez les mots de l’absolution : « Que Dieu vous donne le pardon et la paix, et je vous absous de vos péchés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Vous êtes maintenant restaurés dans l’amour et le pardon inconditionnels de Dieu !
Malgré mes échecs, je demande chaque jour à Dieu de m’aider à accepter Son amour et Son pardon. Nous sommes peut-être tombés comme le fils prodigue, mais vous et moi sommes toujours des fils et des filles de Dieu, dignes de Son amour et de Sa compassion infinis. Dieu vous aime, ici et maintenant. Il a donné Sa vie pour vous par amour. C’est l’espérance transformatrice de la Bonne Nouvelle ! Embrassez donc le pardon de Dieu et osez accepter courageusement Sa miséricorde divine. La compassion inépuisable de Dieu vous attend ! « Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi » (Ésaïe 43, 1).
Jody Weis is a wife, mother and teacher. She has been a spiritual director for more than 10 years. She and her family live in the Midwest, USA.
Avez-vous peur de la mort ? Moi aussi, j’avais peur jusqu’au jour où je découvris ce doctorat Enfant, j’ai toujours trouvé intimidant d’assister à des funérailles. J’étais angoissée en imaginant le profond chagrin des membres de la famille en deuil. Mais avec la pandémie, les nouvelles de voisins, de parents, de paroissiens et d’amis décédés m’ont amenée à changer à 180 degrés ma façon d’aborder la mort. Aujourd’hui, la mort me fait moins peur. Désormais, elle ressemble à un joyeux retour à la maison du Père après avoir accompli Sa volonté sur terre. L’augmentation constante de la diffusion en direct de funérailles sur YouTube a été pour moi une expérience très édifiante. Elle m’a aidée à comprendre à quel point la vie est incertaine. « Rien n’est plus certain que la mort, mais rien n’est plus incertain que l’heure de la mort. » C’est pourquoi nous devons nous préparer, car la mort viendra comme un voleur dans la nuit. Saint Grégoire affirme que Dieu, pour notre bien, nous cache l’heure de notre mort, afin que nous puissions toujours être reconnus comme étant déjà prêts pour la mort. Récemment, alors que je réfléchissais aux sept dernières paroles de Jésus, j’ai écouté un prédicateur parler de l’importance de poursuivre un « doctorat », qui n’est rien d’autre que la « préparation à une mort heureuse ». En approfondissant cette question, je suis tombée sur un livre écrit par saint Alphonse de Liguori, intitulé Préparation à la mort. C’est un livre à lire absolument pour toute personne qui s’efforce de vivre une vie chrétienne. Il m’a fait prendre conscience de la fragilité de la vie sur terre et de la manière dont nous devrions nous efforcer de vivre pour le ciel. J’aimerais partager avec vous quelques idées importantes qui ont changé mon point de vue sur la vie et la mort. Toute gloire mondaine dans notre vie disparaîtra À l’heure de la mort, tous les applaudissements, les divertissements et la grandeur disparaissent comme un brouillard. Les acclamations du monde perdent toute leur splendeur lorsqu’on les revoit de son lit de mort. Nous ne voyons que fumée, poussière, vanité et misère. Abstenons-nous donc de courir après les titres mondains, afin d’obtenir la couronne éternelle. Le temps dont nous disposons est trop court pour le gaspiller en vanités mondaines. Les saints ont toujours contemplé la mort Saint Charles Borromée gardait un crâne sur sa table pour pouvoir contempler la mort. Le bienheureux Juvénal Ancina avait fait écrire sur un crâne la devise suivante : « Ce que tu es, je l’ai été un jour ; ce que je suis, tu le seras ». Le vénérable Cesare Baronius avait inscrit sur son anneau les mots suivants : « Souviens-toi de la mort ! » Le véritable sens de « prendre soin de soi » Prendre soin de soi ne consiste pas à se gâter avec une variété de délices, de vêtements, d’amusements et de plaisirs sensuels du monde ! Le véritable amour du corps consiste à le traiter avec rigueur, à lui refuser tous les plaisirs qui peuvent conduire au malheur et à la misère éternels. Visitons souvent le cimetière Nous devons y aller non seulement pour prier pour les morts, mais comme le dit saint Chrysostome : « Nous devons aller à la tombe pour contempler la poussière, les cendres, les vers... et soupirer. » Le cadavre devient d’abord jaune, puis noir. Ensuite, le corps est recouvert d’une moisissure blanche et répugnante. Il se forme alors une bave gluante qui attire les vers qui se nourrissent de la chair. Les vers, après avoir consommé toute la chair, se dévorent les uns les autres. À la fin, il ne reste plus qu’un squelette fétide qui, avec le temps, tombe en morceaux. Voyez ce qu’est l’homme : un petit tas de poussière sur l’aire de battage emportée par le vent. Ce « demain » pour se confesser n’arrivera peut-être jamais Et si aujourd’hui était mon dernier jour sur terre ? Si je commets un péché aujourd’hui et que je décide de me réconcilier avec Dieu demain, qu’adviendra-t-il de ma personne dans l’éternité ? Combien de pauvres âmes défuntes ont pu vivre de tels épisodes regrettables ? Saint Camillus de Lellis a fait remarquer un jour : « Si tous ces cadavres pouvaient revenir à la vie, que ne feraient-ils pas pour gagner la vie éternelle ? » Vous et moi avons la possibilité de changer les choses. Que faisons-nous pour notre âme ? Notre vie actuelle est une guerre continuelle avec l’enfer, dans laquelle nous risquons constamment de perdre notre âme. Et si nous étions à l’article de la mort ? Ne demanderions-nous pas à Dieu de nous accorder un mois ou une semaine de plus pour que notre conscience soit claire à Ses yeux ? Mais Dieu, dans Sa grande miséricorde, nous donne ce temps MAINTENANT. Soyons-Lui reconnaissants, essayons d’expier les péchés commis et utilisons tous les moyens pour nous trouver en état de grâce. Lorsque Sœur Mort arrivera, nous n’aurons pas le temps d’expier les péchés passés, car elle viendra en chantant : « Hâtez-vous, il est maintenant presque temps de quitter le monde ; hâtez-vous, ce qui est fait, est fait. »
By: Suja Vithayathil
MoreElle a été diagnostiquée d’un trouble obsessionnel-compulsif chronique et a été mise sous traitement à vie. Puis, quelque chose d’inattendu s’est produit Dans les années 1990, on m’a diagnostiqué un trouble obsessionnel compulsif (TOC). Le médecin m’a prescrit des médicaments et m’a dit que je devrais les prendre pour le reste de ma vie. Certaines personnes pensent que les problèmes de santé mentale sont dus à un manque de foi, mais ma foi n’était pas en cause. J’avais toujours profondément aimé Dieu et m’en remettais à Lui en toutes choses, mais je ressentais aussi une culpabilité permanente et mutilante. Je n’avais pas réussi à me débarrasser de la croyance que tout ce qui n’allait pas dans le monde était de ma faute. J’avais un diplôme en droit, mais mon cœur n’y était pas. J’avais choisi le droit pour impressionner ma mère, qui trouvait que mon choix d’enseigner n’était pas assez brillant. Mais je m’étais mariée et j’avais donné naissance à mon premier enfant juste avant de terminer mes études, puis j’avais eu sept beaux enfants, et j’avais donc passé plus de temps à apprendre à être mère qu’à travailler dans le domaine du droit. Lorsque nous avons déménagé en Australie, la loi était différente et je suis donc retournée à l’université pour étudier mon premier amour, l’enseignement. Mais même lorsque j’ai trouvé un emploi dans ce que j’aimais, j’ai eu l’impression que j’essayais de justifier mon existence en gagnant de l’argent. D’une certaine manière, je n’avais pas l’impression que m’occuper de ma famille et prendre soin des personnes qui m’étaient confiées était déjà une bonne chose. En fait, avec ma culpabilité paralysante et mon sentiment d’infériorité, rien ne me semblait jamais suffisant. Totalement inattendu En raison de la taille de notre famille, il n’était pas toujours facile de partir en vacances. Nous avons donc été ravis d’apprendre l’existence du Carry Home à Pemberton, où le paiement se fait sous forme de dons en fonction de ce que vous pouvez vous permettre. La maison est située dans un cadre campagnard magnifique, à proximité de forêts. Nous avions prévu d’y aller pour un week-end de retraite en famille. Il y avait également un groupe de prière et de louange à Perth. Lorsque j’ai rejoint le groupe, j’ai été très bien accueillie. Lors de l’une des retraites, il s’est produit quelque chose de totalement inattendu et de bouleversant. Alors qu’on venait de prier pour moi, je me suis soudain effondrée par terre. Enroulée sur le sol en position fœtale, j’ai crié et crié et crié. Ils m’ont transportée sur cette vieille véranda en bois rudimentaire à l’extérieur et ont continué à prier jusqu’à ce que j’arrête de crier. C’était totalement imprévu et inattendu. Mais je savais que c’était une délivrance. Je me sentais vide, comme si quelque chose m’avait quittée. Après la retraite, mes amis ont continué à prendre de mes nouvelles et à prier pour moi, demandant l’intercession de Marie pour que les dons de l’Esprit Saint se manifestent en moi. Je me sentais tellement mieux qu’au bout d’une semaine ou deux, j’ai décidé de réduire ma dose de médicaments. En l’espace de trois mois, j’avais cessé de prendre mes médicaments et je me sentais mieux que je ne l’avais jamais été. Ça s’est dissipé Je ne ressentais plus le besoin de me prouver ou de prétendre que j’étais meilleure que je ne l’étais. Je n’avais pas l’impression de devoir exceller en toutes choses. J’étais reconnaissante du don de la vie, de ma famille, de ma communauté de prière et de cette formidable connexion avec Dieu. Libérée du besoin de justifier mon existence, j’ai réalisé que je ne pouvais pas justifier mon existence. C’est un don - la vie, la famille, la prière, la connexion avec Dieu - ce sont tous des dons, et non quelque chose que l’on ne pourrait jamais gagner. Vous l’acceptez et remerciez Dieu. Je suis devenue une meilleure personne. Je n’avais plus besoin de me montrer, de rivaliser ou d’insister avec arrogance sur le fait que ma façon de faire était la meilleure. J’ai réalisé que je n’avais pas besoin d’être meilleure que l’autre parce que cela n’avait pas d’importance. Dieu m’aime, Dieu se souci de moi. Libérée de l’emprise de ma culpabilité handicapante, j’ai depuis compris que « si Dieu ne voulait pas de moi, Il aurait créé quelqu’un d’autre ». Ma relation avec ma mère a toujours été ambivalente. Même après être devenue mère, je luttais encore contre ces sentiments d’ambivalence. Mais cette expérience a changé la donne pour moi. Tout comme Dieu a choisi Marie pour mettre Jésus au monde, il a choisi Marie pour m’aider sur mon chemin. Les problèmes que je rencontrais dans ma relation avec ma mère, et par la suite avec la Sainte Mère, se sont lentement dissipés. Je me suis sentie comme Jean au pied de la Croix quand Jésus lui a dit : « Voici ta Mère ». J’ai appris à connaître Marie comme la mère parfaite. Désormais, lorsque mon esprit faiblit, le Rosaire vient à mon secours ! Je n’avais jamais réalisé à quel point j’avais besoin d’elle avant d’en faire la base indispensable de ma vie. Aujourd’hui, je ne pourrais pas imaginer m’éloigner d’elle.
By: Susen Regnard
MoreDe la vie de musulmane fidèle, priant Allah trois fois par jour, jeûnant, faisant l’aumône et faisant Namaz (prières quotidiennes), jusqu’à se faire baptiser dans la chapelle privée du Pape, le voyage de Munira comporte des rebondissements qui pourraient vous surprendre ! L’image que je me faisais d’Allah était celle d’un maître sévère qui punirait ma moindre erreur. Si je voulais quelque chose, je devais acheter sa faveur à force de jeûnes et de prières. J’ai toujours eu cette peur que si je faisais quelque chose de mal, je serais punie. La première graine Un de mes cousins a vécu une expérience de mort imminente et il m’a raconté qu’il avait eu une vision de plongée dans un tunnel sombre, au bout duquel il avait vu une lumière brillante et deux personnes debout : Jésus et Marie. J’étais confuse ; n’aurait-il pas dû voir le prophète Mohammed ou l’Imam Ali ? Comme il était si sûr qu’il s’agissait de Jésus et de Marie, nous avons demandé une explication à notre imam. Il a répondu qu’Isa (Jésus) est aussi un grand prophète, aussi quand nous mourons, il vient escorter nos âmes. Sa réponse ne m’a pas satisfaite, mais elle a été le point de départ de ma recherche de la vérité sur Jésus. La recherche Même si j’avais beaucoup d’amis chrétiens, je ne savais pas par où commencer. Ils m’ont invitée à une neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours et j’ai commencé à assister régulièrement à cette neuvaine, en écoutant attentivement les homélies qui expliquaient la parole de Dieu. Même si je n’ai pas compris grand-chose, je crois que c’est Marie qui a compris et qui m’a finalement conduit à la vérité. Dans une série de rêves à travers lesquels le Seigneur m’a parlé au fil des années, j’ai vu un doigt pointant vers un homme habillé en berger tandis qu’une voix m’appelait par mon nom, disant : « Munira, suis-le ». Je savais que le berger était Jésus, alors j’ai demandé qui parlait. Il a répondu : « Lui et moi ne faisons qu’Un ». Je voulais Le suivre, mais je ne savais pas comment. Crois-tu aux anges ? Nous avions une amie dont la fille semblait possédée. Ils étaient tellement désespérés qu’ils ont même demandé à moi une solution. En tant que musulmane, je lui ai dit que nous avions ces Babas vers qui ils pouvaient s’adresser. Deux mois plus tard, j’ai été stupéfaite de la revoir. Au lieu du fantôme mince et chétif d’une silhouette que j’avais vue plus tôt, elle était devenue une adolescente saine, radieuse et robuste. Ils m’ont dit qu’un prêtre, le Père Rufus, l’avait délivrée au nom de Jésus. Après plusieurs refus, nous avons finalement accepté leur invitation à les rejoindre à la messe avec le Père Rufus. Ce dernier a prié pour moi ce jour-là et m’a demandé de lire un verset de la Bible ; j’ai ressenti une telle paix qu’il n’y a plus eu de retour en arrière. Il a parlé de l’homme sur la Croix - mort pour les musulmans, les hindous et toute l’humanité entière répandue à travers le monde. Cela a éveillé en moi un profond désir d’en savoir plus sur Jésus et j’ai senti que Dieu l’avait envoyé en réponse à ma prière pour connaître la Vérité. Quand je suis rentrée à la maison, j’ai ouvert la Bible pour la première fois et j’ai commencé à la lire avec désir et enthousiasme. Le père Rufus m’avait conseillé de chercher un groupe de prière, mais je ne savais pas comment faire, alors j’ai commencé à prier Jésus toute seule. À un moment donné, je lisais en même temps la Bible et le Coran et je Lui ai demandé : « Seigneur, où est la vérité ? Si Tu es la Vérité, alors donne-moi le désir de lire uniquement la Bible ». Depuis ce moment, j’ai été amenée à n’ouvrir que la Bible. Lorsqu’une amie m’a invitée à un groupe de prière, j’ai d’abord dit non, mais elle a insisté et la troisième fois, j’ai dû céder. La deuxième fois, j’ai emmené ma sœur avec moi. Cela est devenu quelque chose qui a complètement changé notre vie, à toutes les deux. Quand le prédicateur a parlé, il a dit qu’il avait reçu un message, « Il y a ici deux sœurs qui sont venues chercher la Vérité. Maintenant, leur recherche arrive à sa fin ». En assistant aux réunions de prière hebdomadaires, j’ai lentement commencé à comprendre la Parole et j’ai réalisé que je devais faire deux choses : pardonner et me repentir. Ma famille était intriguée de remarquer un changement visible en moi, aussi ils ont commencé à venir, eux aussi. Lorsque mon père a appris sur l’importance du Rosaire, il a étonnamment suggéré que nous commencions à le prier ensemble à la maison. À partir de ce jour-là, nous, une famille musulmane, nous mettions à genoux et priions le chapelet tous les jours. Des merveilles sans fin Mon amour grandissant pour Jésus m’a incitée à me joindre à un pèlerinage en Terre Sainte. Avant notre départ, une voix dans un rêve m’avait dit que même si j’avais encore de la peur et de la colère ancrées au plus profond de moi, je serais bientôt libérée. Quand j’ai partagé ce rêve avec ma sœur, en me demandant ce que tout cela pouvait signifier, elle m’a conseillé de le demander au Saint-Esprit. J’étais perplexe parce que je ne savais pas vraiment qui était le Saint-Esprit. Cela allait bientôt changer de manière étonnante. Lorsque nous avons visité l’église de Saint-Pierre (où il avait fait ce rêve lui montrant tous les animaux que Dieu leur permettait désormais de manger (Actes 10 :11-16)), les portes de l’église étaient fermées parce que nous étions venues en retard. Le père Rufus a sonné, mais personne n’a répondu. Après 20 minutes environ, il nous a dit : « Prions simplement à l’extérieur de l’église », mais j’ai soudainement senti une voix en moi qui disait : « Munira, toi, va sonner ». Avec la permission du Père Rufus, j’ai sonné. En quelques secondes, ces immenses portes s’ouvrirent. Le curé avait été juste à côté d’eux, mais il n’avait entendu la cloche que lorsque moi, j’ai sonné. Le Père Rufus s’est exclamé : « Les Gentils recevront le Saint-Esprit ». C’était moi la Gentile ! À Jérusalem, nous avons visité le Cénacle où avaient eu lieu la Dernière Cène et la Descente du Saint-Esprit. Alors que nous louions Dieu, nous avons entendu un rugissement de tonnerre, un vent a soufflé dans la pièce et j’ai été bénie par le don des langues. Je n’arrivais pas à y croire ! Il m’a baptisée du Saint-Esprit au même endroit où Mère Marie et les apôtres ont reçu le Saint-Esprit. Même notre guide juif était étonné. Il est tombé à genoux et a prié avec nous. La pousse continue de croître Quand je suis rentrée à la maison, j’avais très envie d’être baptisée, mais ma mère m’a dit : « Tu vois Munira, nous suivons Jésus, nous croyons en Jésus, nous aimons Jésus, mais la conversion... Je ne pense pas que nous devrions le faire. Tu sais qu’il y aura de nombreuses répercussions de la part de notre communauté ». Mais il y avait en moi un profond désir de recevoir le Seigneur, surtout après un rêve dans lequel Il me demandait d’assister à l’Eucharistie tous les jours. Je me souviens avoir imploré le Seigneur comme la femme cananéenne : « Tu lui as donné à manger les miettes qui tombent de Ta table, traite-moi comme elle et permets-moi d’assister à l’Eucharistie ». Peu de temps après, alors que je marchais avec mon père, nous sommes arrivés de manière inattendue dans une église où la célébration eucharistique commençait tout juste. Après avoir assisté à la messe, mon père a dit : « Venons ici tous les jours ». Je crois que mon chemin vers le baptême a commencé là. Le cadeau inattendu Ma sœur et moi avons décidé de rejoindre le groupe de prière lors d’un voyage à Rome et à Medjugorje. Sœur Hazel, qui l’organisait, m’a demandé tout simplement si je souhaitais me faire baptiser à Rome. Je voulais un baptême tranquille, sans trop de bruit, mais le Seigneur avait d’autres projets. Elle a parlé à l’Évêque, qui nous a obtenu un rendez-vous de cinq minutes avec un Cardinal, mais qui a duré finalement deux heures et demie ; le Cardinal s’est chargé de s’occuper de tous les préparatifs nécessaires pour nous faire baptiser à Rome. Nous avons donc été baptisées dans la Chapelle Privée du Pape par le Cardinal. J’ai pris le nom de Fatima et ma sœur a pris le nom de Maria. Nous avons célébré avec joie notre déjeuner de baptême avec de nombreux cardinaux, prêtres et religieux là-bas. J’ai juste senti qu’à travers tout cela, le Seigneur nous disait : « Goûtez et voyez que le Seigneur est bon ; heureux ceux qui trouvent refuge en lui » (Psaume 34 : 8). Bientôt vint la Croix du Calvaire. Notre famille dut traverser une crise financière que les membres de notre communauté attribuèrent à notre conversion au christianisme. Étonnamment, le reste de ma famille a pris le chemin inverse. Au lieu de nous tourner le dos à nous et à notre foi, ils ont demandé le baptême, eux aussi. Au milieu des adversités et des oppositions, ils ont trouvé force, courage et espoir en Jésus. Papa l’a bien dit : « Il n’y a pas de christianisme sans Croix ». Aujourd’hui, nous continuons à nous encourager mutuellement dans notre foi et à la partager avec les autres chaque fois que nous en avons l’occasion. Lorsque je parlais à ma tante de ma conversion et de tout ce que j’ai vécu avec, elle m’a demandé pourquoi je m’adressais à Dieu en l’appelant « Père ». Dieu, pour elle, est Allah. Je lui ai expliqué que je l’appelle Père parce qu’Il m’a invitée à être Son enfant bien-aimé. Je me réjouis d’avoir une relation d’amour avec Celui qui m’a tellement aimée qu’Il a envoyé son Fils pour me laver de tous mes péchés et me révéler la promesse de la vie éternelle. Après avoir partagé mes expériences inoubliables, je lui ai demandé si elle suivrait toujours Allah si elle était à ma place. Elle n’a rien dit. Elle était restée sans réponse.
By: Munira Millwala
MoreUne préparation et un mélange capables de remporter un prix sont concoctés, cuisinés à l’intérieur. Vous voudriez en goûter un petit peu ? En 1953, Monseigneur Fulton Sheen écrivait : « En ce qui concerne les civilisations des pays occidentaux, la plupart des gens sont préoccupés à acquérir ». Ces mots portent encore aujourd’hui une si grande part de vérité. Soyons francs. Maintenant, il existe tout un réseau d’influenceurs, au train de vie opulent, financé par des activités qui consistent à pousser ceux qui les suivent, à acheter certains produits dont ils vont vanter l’usage. Et ils parviennent à le faire. Les influences, la protection du consommateur et l’avidité abondent partout. Nous désirons le tout nouveau modèle des smartphones avant même qu’il vienne sur le marché. Nous sommes à la recherche de produits à la mode tant qu’ils sont encore en vogue. Nous savons que, vu la mode qui ne cesse de changer, ces mêmes produits seront très vite présentés par d’autres sources de publicité avec une étiquette « Excellent état d’usage » ou pire « Tout neuf avec étiquettes ». « L’amas de richesses » d’après Sheen, « a un effet certain sur l’âme ; il donne encore plus l’envie de posséder ». En d’autres termes, plus nous obtenons, plus nous voulons obtenir. La soif, jamais étanchée, de la reconnaissance par l’argent, nous vide et fatigue tout notre être, et ce, que nous nous en rendions compte ou pas. Si donc, le fait d’amasser de l’argent est une soif qui ne sera jamais étanchée, comment connaîtrons-nous le bonheur, l’estime de soi et la satisfaction dans un monde consommateur où nous vivons ? Courage et reconnaissance Saint Paul nous montre la voie : « Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâce en toutes circonstances, c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5 : 16-18). Beaucoup d’entre nous admettrons que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais cela veut-il dire que cela est impossible ? Saint Paul, un des patriarches de la Chrétienté, a toujours enseigné en donnant l’exemple, malgré sa vie remplie de périls et de combats. A-t-il été emprisonné pour la cause de la religion chrétienne ? Tout à fait. Sa vie a-t-elle été en danger ? Oui. Constamment ! A-t-il fait naufrage, a-t-il été lapidé et tourné en dérision ? Sans aucun doute. Et malgré toutes ces épreuves et bien plus encore, saint Paul a toujours encouragé les Chrétiens en disant « Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Philippiens 4 : 6-7). En vrai, si j’ose dire, la gratitude, la reconnaissance et la louange à Dieu sont des thèmes qu’il aborde constamment dans ses correspondances aux églises chrétiennes. De Rome à Corinthe, et d’Éphèse à Philippes, les premiers chrétiens étaient encouragés à rendre grâces, à être reconnaissants en toutes circonstances, pas seulement dans les bonnes. Ceci, maintenant, comme à l’époque, tombe à pic et, en même temps, on doit l’affronter. Cependant, pour pouvoir dire merci en toutes circonstances, on doit se nourrir de prière, d’effort et de persévérance. Être reconnaissants et désirer donner S’il nous faut nous mettre à la suite de saint Paul et voir ce que nous possédons avec un cœur reconnaissant, ça aurait l’air de quoi ? Nous serions reconnaissants pour : un toit, assez d’argent pour payer nos factures et nourrir notre famille, et un petit peu plus pour nous permettre quelques petites dépenses superflues ? Serions-nous reconnaissants pour la famille et les amis que nous avons, pour notre vocation et les talents que Dieu nous a donnés ? Ou bien serions-nous encore en train de suivre aveuglément ce qui est à la mode en gaspillant notre argent, notre énergie et notre bonheur à acquérir des choses dont on n’a pas vraiment besoin et qu’on n’apprécie forcément pas ? Ou bien pourrait-il en résulter une meilleure approche, avec plus d’ordre et de prudence, à mieux apprécier ce que nous avons et à veiller sur ce que nous dépensons ? Bien sûr, la mesure de notre réussite à mettre en pratique cet état de gratitude compensera l’énergie que nous mettrons à le faire. Tout comme n’importe quelle démarche spirituelle, nous ne deviendrons pas compétents en la matière en une nuit. Cela prendra du temps et de l’effort. Tout doucement, mais très sûrement, la reconnaissance teindra d’une nouvelle couleur le monde que nous voyons. En appréciant et en étant reconnaissants pour ce que nous avons, et en ne cherchant pas à courir après plus que ce dont nous avons besoin, nous devenons plus disposés à donner aux autres plutôt que de recevoir tout le temps nous-mêmes. Ce duo reconnaissance - don est un duo gagnant. Encore une fois, l’Évêque Fulton Sheen admet que « La raison pour laquelle on reçoit une bénédiction lorsqu’on donne plutôt que lorsqu’on reçoit, c’est parce que cela aide notre âme à se détacher du matériel et du temporel, en vue de l’allier à l’esprit d’altruisme et de charité, ce qui est l’essence même de la religion. Il y a plus de joie à se réjouir du bonheur des autres que de se réjouir de son propre bonheur ; celui qui reçoit est heureux de son bien ; celui qui donne est heureux de la joie des autres. Et à ceux-ci vient la paix, celle que rien au monde ne peut donner ». Essayez la gratitude Être reconnaissant implique une mentalité de croissance. Grandir en reconnaissance, c’est grandir en connaissance de soi, en connaissance de Dieu et en Son plan pour nous. En nous retirant du cycle où l’on ne pense qu’à amasser la richesse et à poursuivre futilement le bonheur, nous nous ouvrons à la découverte du bonheur là où nous sommes. Nous assurons par la même le bon ordre de notre personne, de notre vie, de nos bénéfices, et nous attribuons le tout à la bonté de Dieu. Comme saint Paul, nous pouvons dire : << Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour toute l’éternité. Amen » (Romains 11 : 36). L’attitude de gratitude – qui sonne de manière rythmique et poétique sur la langue – nous aide aussi à voir la doublure argentée dans les choses qui ne tournent pas toujours comme nous le voudrions. Et c’est cela la beauté la plus poignante de l’aspect de la gratitude : sa dimension spirituelle. Comme nous l’explique saint Augustin : << Dieu est tellement bon que dans ses mains, même le mal provoque le bien. Il n’aurait jamais permis le mal, s’Il ne lui avait pas, grâces soient rendues à sa bonté, été possible de l’utiliser ».
By: Emily Shaw
MoreY a-t-il dans votre vie des portes qui refusent de s’ouvrir, quels que soient vos efforts ? Découvrez le secret derrière ces portes fermées à travers cette expérience bien sincère. En poussant la porte de la Cathédrale de Saint Jude, mon mari et moi avons trouvé nos places au milieu d’une foule nombreuse réunie pour les funérailles d’une femme que j’avais rencontrée il y a longtemps, quand je n’avais que 20 ans. Elle et son mari étaient, à l’époque, les responsables pastoraux d’une Communauté de Prière Charismatique Catholique. Bien que nous n’ayons pas été des amies très proches, elle avait touché ma vie de bien des manières, lorsque j’étais engagée dans ce groupe dynamique et rempli de foi. Son fils cadet Ken, était maintenant le Père Ken, et ce jour-là marquait en même temps le 25ème anniversaire de son ordination sacerdotale. En scannant du regard la congrégation, j’ai reconnu de nombreux visages familiers de mon passé et de mon présent. L’hommage touchant que fit le Père Ken à sa mère et les éloges affectueux de ses frères et sœurs reflétaient l’impact que le groupe de prière avait eu sur leur propre famille, ainsi que sur de nombreuses personnes présentes ce jour-là. Leurs paroles ont fait remonter des souvenirs à ma mémoire—de comment le Saint-Esprit avait utilisé cette communauté pour changer de nombreuses vies, et en particulier la mienne. Entraînée dans l’Amour J’avais été élevée par des parents qui étaient tous les deux de très pieux catholiques, qui assistaient à la messe tous les jours, mais à l’adolescence, je participais seulement à contrecœur à la vie de l’Église. J’éprouvais du ressentiment à cause de l’insistance de mon père pour le chapelet familial chaque soir et pour rendre grâce non seulement avant les repas, mais aussi après. Aller à l’Adoration du Saint-Sacrement un vendredi soir à 22 heures ne présageait rien de bon pour mon statut social d’adolescente de 15 ans, surtout lorsque mes amis me demandaient ce que j’avais fait pendant le week-end. Être catholique, pour moi à l’époque, se résumait à de nombreuses règles, exigences et rituels. Mon expérience chaque semaine n’était pas celle de joie ou de fraternité avec les autres croyants, mais plutôt d’une impression de devoir. Pourtant, lorsque ma sœur m’a invitée à la rejoindre pour une retraite de week-end dans son collège à l’automne après mon diplôme d’études secondaires, j’ai accepté. Ma petite ville m’offrait peu d’expériences nouvelles, aussi, cette expérience changerait très certainement beaucoup pour moi par rapport à la normale. Comme il s’est avéré être vrai, cette retraite allait fixer la trajectoire pour le reste de ma vie ! Entre la camaraderie chaleureuse des participants et le grand sourire dans le visage du Père Bill lorsqu’il partageait avec nous au sujet du Seigneur, j’ai vu quelque chose que je n’avais jamais ressenti dans ma paroisse d’origine, et j’ai compris que c’était ce que je désirais vraiment dans ma vie : LA JOIE ! Vers la fin du week-end, pendant les moments de silence et de calme passés à l’extérieur, j’ai offert ma vie à Dieu, sans savoir exactement ce que cela signifiait vraiment. Cas Désespérés Moins de deux ans plus tard, ma sœur et moi avons déménagé de la côte Est de la Floride vers l’Ouest, tout d’abord à cause de son travail et puis aussi, à cause de mon admission dans un collège à Saint Petersbourg. Nos efforts pour trouver un logement dans la mesure de nos moyens ont été contrecarrés maintes et maintes fois en raison du refus de nombreux gestionnaires d’appartements. Ils ne voulaient pas louer un appartement avec une chambre à deux jeunes filles—même si nous avions partagé une chambre pendant toute notre vie et que nous étions toutes les deux, sœurs ! Découragées après un nouveau refus, nous nous sommes arrêtées à la Cathédrale de Saint Jude pour prier. Ne connaissant rien de ce Saint, nous avons vu une carte de prière et avons découvert que Saint Jude était le « patron des causes désespérées ». Après toute cette recherche laborieuse pour un logement abordable, notre situation vaine semblait être qualifiée de cause désespérée, aussi nous nous sommes agenouillées pour invoquer l’intercession de Saint Jude. Et voilà, après être arrivées au prochain complexe d’appartements inscrit sur notre liste, nous avons été encore accueillies avec la même hésitation. Cependant, cette fois, la dame âgée m’a regardée, puis quelques instants après, m’a dit : « Tu me rappelles ma petite-fille. Je ne loue pas d’appartement avec une chambre à deux dames, mais... je t’aime bien, et je vais faire une exception ! » Nous avons découvert plus tard que l’église catholique la plus proche de notre nouveau domicile était l’église de la Sainte-Croix, où un mouvement, appelé « Groupe de Prière : Présence de Dieu » se réunissait chaque mardi soir. Si nous avions loué un autre appartement ailleurs, nous n’aurions pas été amenées à faire la connaissance de ce groupe de personnes remplies de joie que nous avons rapidement baptisé « la famille ! » Il était clair que le Saint-Esprit était à l’œuvre, et Sa présence a été révélée maintes et maintes fois pendant les 17 années où j’étais activement impliquée dans le groupe. Boucler la Boucle Revenant à la cathédrale de Saint Jude, la célébration de ce jour n’était pas seulement celle de nos anciens responsables pastoraux, mais elle était aussi la mienne. Beaucoup ! En me souvenant de ma fragilité en tant que jeune adulte et de la solitude et du sentiment d’insécurité que je ressentais à cette époque, je m’émerveillais de la manière dont le Seigneur avait changé ma vie. Il avait utilisé Son Esprit et Ses enfants pour me guérir émotionnellement et spirituellement, remplissant ma vie d’amitiés profondes et riches qui ont tenu l’épreuve du temps. Il m’a aidée à découvrir les dons qu’Il m’avait donnés—la communauté m’a offert la possibilité de la servir de diverses manières jusqu’à ce que je réalise que mes compétences naturelles, comme le sens de l’organisation, pouvaient être utilisées à des fins spirituelles. Après quelques années, j’ai été invitée à rejoindre une nouvelle Équipe Pastorale dont le leader, dynamique, m’a guidée par son exemple. Grâce à son encouragement et à son soutien, j’ai pu développer des compétences en leadership qui m’ont conduit à m’engager dans de nouveaux mouvements pour servir la « maison de la foi » dans la communauté de prière et les « plus petits » hors des portes de l’église. Quand une nouvelle paroisse a été créée à proximité quelques années plus tard, on m’a demandé de rejoindre là-bas l’équipe de la musique, et grâce aux motions du Saint-Esprit, j’ai également participé à d’autres mouvements. Cela m’a permis d’apporter tout ce que j’avais appris et connu dans la vie et à travers cette expérience, j’ai pu mettre en place de nombreux événements qui ont résulté en grâces de guérisons, de conversions et de croissance au sein de notre communauté paroissiale. Pendant ces 14 dernières années, j’ai eu la grâce de mettre en place et de mener à bien un groupe de prière pour femmes, commencé par moi-même et une amie, qui, comme moi, avait été transformée par l’amour et l’affection reçus dans ces groupes de prières chrétiens. Je peux dire que j’ai trouvé que toutes les promesses que Dieu a faites dans Ses Écritures sont vraies. Il est fidèle, Il pardonne, Il est bon, compatissant et source de joie beaucoup plus profonde que tout, à un tel degré que je ne l’aurais jamais pu imaginer ! Il a donné un sens et un but à ma vie, et par Sa grâce et Son conseil, j’ai pu travailler avec Jésus, à Son service pendant plus de 40 ans maintenant. Je n’ai pas eu à « errer dans le désert » pendant toutes ces années, comme l’ont fait les Israélites. Le même Dieu qui a conduit Son peuple avec une « colonne de nuée pendant le jour et la colonne de feu pendant la nuit » (Exode 13 : 22) m’a guidée jour après jour, année après année, révélant petit à petit Ses plans pour moi. Une chanson qui date des jours où j’étais dans le groupe de prière trotte maintenant dans ma tête, « Oh, comme il est bon, comme il est agréable pour des frères et sœurs de vivre ensemble dans l’unité ! » (Psaume 133 : 1) Promenant mon regard autour de moi ce jour-là, j’ai vu une belle preuve de cela. L’Esprit qui avait été à l’œuvre en la mère du Père Ken a porté beaucoup de fruits à partir des graines qu’elle a plantées, aussi bien chez elle que dans notre communauté de foi. Ce même Esprit a, par la suite, produit une récolte à partir des graines qui ont été plantées et arrosées dans ma vie, tout au long des années. L’apôtre Paul l’a dit le mieux dans sa lettre aux Éphésiens : « À celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir, à lui soit la gloire dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen ! » (3 : 20-21)
By: Karen Eberts
MoreLes bénédictions abondaient : amis, famille, argent, vacances – nommez une par une, je les avais toutes. Mais comment tout est-il ainsi parti de travers ? Je n’ai pas vraiment eu une enfance merveilleuse de conte de fées—dites-moi qui en a eu une—mais je ne dirais pas que c’était terrible. Il y avait toujours de quoi manger à table, des vêtements sur le dos et un toit au-dessus de la tête, mais nous avons lutté. Je ne veux pas seulement dire que nous avons lutté sur le plan financier, ce que nous avons certainement fait, mais je veux dire que nous nous sommes battus pour trouver notre chemin en tant que famille. Quand j’avais six ans, mes parents étaient déjà divorcés, et mon père avait commencé à boire beaucoup plus qu’avant, plus qu’il ne l’avait fait auparavant. Pendant ce temps, ma mère a fréquenté des hommes qui prenaient les mêmes drogues qu’elle et avaient les mêmes habitudes qu’elle. Bien que nous ayons eu des débuts difficiles, cela n’est pas resté ainsi. Finalement, contre toutes les probabilités statistiques, mes deux parents et mon beau-père actuel, par la grâce de Dieu, sont devenus sobres et le sont restés. Les relations ont été reconstruites, et le soleil a recommencé à luire dans nos vies. Quelques années se sont passées, et à un certain moment, je me suis rendu compte que je devais faire quelque chose de productif et de différent dans ma vie afin d’éviter tous les écueils de mon enfance. J’ai mis les bouchées doubles et suis retourné à l’école. J’ai obtenu ma licence de barbier et me suis fait une belle carrière. J’ai gagné beaucoup d’argent et rencontré la femme de mes rêves. L’opportunité s’étant finalement présentée, j’ai commencé une deuxième carrière dans les forces de l’ordre, en plus de la coupe des cheveux. Tout le monde m’aimait, j’avais des amis très influents, hauts-placés et il semblait que le ciel était la limite. Alors, comment me suis-je retrouvé en prison ? Incroyable mais vrai Attendez une minute, ce n’est pas dans ma vie que ça arrive... ça ne peut pas être réel... COMMENT CELA M’ARRIVE-T-IL ?! Voyez-vous, malgré tout ce que j’avais, il me manquait quelque chose. Le pire, c’est que je savais exactement, depuis le début, ce qui me manquait, mais je n’en avais fait aucun cas. Ce n’est pas comme si je n’avais jamais essayé, mais je ne pouvais tout simplement pas, tout donner à Dieu. Au lieu de cela, j’ai tout perdu... n’est-ce-pas ? Voilà ce que c’est : quel que soit le péché auquel vous vous accrochez, il finira par enfoncer ses racines au plus profond de votre âme et vous étranglera jusqu’à ce que vous ne puissiez plus respirer. Même les péchés apparemment insignifiants exigeront de plus en plus de vous, petit à petit, jusqu’à ce que votre vie soit totalement chamboulée, et que vous soyez si désorientés que vous ne saurez plus où est le haut ni où est le bas. C’est ainsi que cela a commencé pour moi. J’ai commencé à céder à des pensées lubriques quand j’étais au collège. Au moment où j’étais à l’université, j’étais devenu un séducteur à part entière. Quand j’ai finalement rencontré la femme de mes rêves, il n’y avait plus moyen pour moi de faire ce qui était juste. Comment quelqu’un comme moi pourrait-il rester fidèle ? Mais ce n’est pas tout. Pendant un certain temps, j’ai essayé d’aller à la messe et de rester droit. Je suis allé me confesser régulièrement et j’ai rejoint des clubs et des comités, mais j’ai tout juste gardé un tout petit peu de mes vieux péchés pour moi. Ce n’est pas que je le désirais, mais j’y étais tellement attaché, et aussi, parce que j’avais peur de lâcher prise. Le temps a passé, et à la longue, j’ai arrêté d’aller à la messe. Mes anciennes voies pécheresses ont commencé à pourrir et à se faufiler de nouveau au premier plan de ma vie. Le temps a passé vite, et les plaisirs tournoyaient autour de moi tandis que je balançais la prudence en l’air. J’étais haut dans la vie. De plus, je réussissais et étais admiré par beaucoup. Puis tout s’est effondré. J’ai fait de très mauvais choix terribles qui m’ont conduit à purger une peine de 30 ans en prison. Le plus important de tout était que je laissais derrière moi des personnes qui m’avaient aimé et s’étaient souciés de moi avec une douleur pour le reste de leur vie. Voyez-vous, le péché a le pouvoir de vous convaincre d’aller plus loin que vous n’avez jamais été auparavant et de vous rendre beaucoup plus dépravé que vous ne l’étiez autrefois. Votre boussole morale devient toute confuse. Les pires des choses vous semblent beaucoup plus excitantes, et les anciens péchés ne suffisent plus. Avant même de vous en rendre compte, vous devenez quelqu’un que vous ne reconnaissez plus. Passons rapidement au présent... Je vis dans une cellule de 11 pieds sur 9, et je passe vingt-deux heures par jour enfermé à l’intérieur. C’est le chaos total tout autour de moi. Ce n’est pas du tout comme ça que j’avais imaginé ma vie. Mais j’ai trouvé Dieu à l’intérieur de ces murs. J’avais passé ces dernières années en prison à prier et à chercher l’aide dont j’avais besoin. J’avais étudié les Écritures et suivi de nombreux cours. J’ai également partagé le message de la Miséricorde et de la Paix de Dieu avec tous les autres détenus qui voulaient bien m’écouter. Il a fallu un appel au réveil extrême avant que je ne me rende finalement à Dieu, mais maintenant que je l’ai fait, ma vie est devenue totalement différente. Je me réveille chaque matin, reconnaissant pour la vie que j’ai. Je rends grâce chaque jour pour le nombre de bénédictions que je reçois malgré mon incarcération. Pour la première fois de ma vie, je ressens de la paix dans mon âme. Il m’a fallu perdre ma liberté physique pour que je retrouve ma liberté intérieure. Vous n’avez pas besoin d’aller en prison pour trouver et accepter la Paix de Dieu. Il vous rencontrera où que vous soyez, mais laissez-moi vous mettre en garde : si vous Lui cachez quoi que ce soit, vous pourriez très bien finir par être mon voisin de cellule. Si vous vous reconnaissez dans cette histoire, ne tardez pas à chercher de l’aide et des conseils professionnels, en commençant par, mais pas seulement, le curé de votre paroisse. Il n’y a aucune honte à reconnaître que vous avez un problème, et il n’y a pas de meilleur moment que l’instant présent - MAINTENANT - pour obtenir de l’aide. Si vous êtes en prison et que vous lisez ceci, je veux que vous sachiez qu’il n’est pas trop tard pour vous. Dieu vous aime. Il peut pardonner tout ce que vous avez fait. Jésus-Christ a versé Son précieux sang pour pardonner à nous tous qui allons à Lui avec notre douleur et notre état brisé. Vous pouvez commencer dès maintenant, en ce moment même, en reconnaissant que vous êtes impuissants sans Lui. Criez vers Lui avec les paroles prononcées par le collecteur d’impôts : « Ô Dieu, aie pitié de moi, pécheur » (Luc 18 : 13). Je vais vous laisser avec ceci : « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il venait à perdre son âme ? » (Matthieu 16 : 26)
By: Jon Blanco
MoreUne histoire qui raconte comment un verset de la Bible a apporté un changement dans la vie d’une jeune fille hindoue et son cheminement à travers lequel elle a vécu une transformation totale. Ne manquez pas de la lire… Je suis née et j’ai grandi dans une famille hindoue en Inde. Ma famille était croyante, aussi j’ai toujours été encouragée à consacrer du temps à la prière. Quand j’étais petite, je n’allais jamais à l’école sans le tilak (le tilak est une marque, c’est le point au front d’une personne hindoue qui indique son appartenance à une communauté). J’avais foi en les dieux et déesses hindous, mais c’était une relation plutôt transactionnelle. Je leur adressais des prières uniquement dans la semaine qui précédait les examens. Ironie du sort, j’ai été mise à l’école catholique où on m’a parlé de la religion chrétienne, mais j’ai toujours considéré cette religion comme quelque chose qui n’avait rien à voir avec moi. Malgré les douze ans passés à l’école catholique, je n’ai jamais compris qui était réellement Jésus, ni ce qu’Il avait fait pour moi. J’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires avec brio. J’étais super contente que mes prières aient été exaucées par les dieux hindous. Je me suis inscrite dans la meilleure université de la ville. Paradoxalement, c’était une université catholique régie par des Prêtres Jésuites. Sidérée Pendant la première année, j’ai dû assister à un cours sur la religion qui était obligatoire. Chacun a parlé de sa foi. J’ai remarqué que les étudiants chrétiens avaient beaucoup de choses à raconter sur Jésus tandis que nous, les hindous étions muets. Je ne connaissais rien du Guita (le Bhagavad Guita est l’un des textes sacrés de l’Hindouisme). Tout ce que je savais se résumait à comment demander à Dieu d’exaucer mes vœux. Je me suis sentie gênée de me dire hindoue. Puis un professeur chrétien mit une vidéo sur Jésus, tirée du film « La Passion du Christ ». J’ai vu avec quelle brutalité Il a été flagellé et combien Il a souffert quand Il a été cloué à la Croix. J’eus les larmes aux yeux, je pouvais à peine regarder la scène de la Crucifixion. Et pourtant, même à ce moment-là, je ne connaissais pas la vraie raison pour laquelle Il était mort au Calvaire sur une Croix. Cependant, après avoir vu cette vidéo, je commençai à ressentir un intérêt à connaître un peu plus sur Jésus. Je suis allée aux bibliothèques publiques pour chercher si on peut trouver une Bible mais j’eus peu de chance. Puis je résolus de lire la version PDF de la Bible qu’il y aurait sur internet. J’ai commencé à lire la Genèse mais je n’ai pas trouvé Jésus là-dedans. Puis je commençai à chercher un peu ça et là des versets bibliques dans Google. Un verset de l’Évangile de Matthieu m’a frappée : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et ne vois pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Mt 7:3) Ce verset nous enseigne à ne pas juger les autres. Quelques semaines plus tard, nous avons eu un autre cours de religion fait par un autre professeur. Il nous a demandé de parler et de partager à propos de nos convictions et de nos pensées concernant notre propre religion à chacun. Subitement, sorti de nulle part, je me vis lever la main et expliquer le verset de l’Évangile de Matthieu dont j’ai parlé plus haut. De religion hindoue et de nature timide que j’étais, j’étais là, en train de dire mes pensées sur un verset de la Bible chrétienne ! Je crois bien que cette audace était l’œuvre de l’Esprit Saint. Le professeur n’était pas du tout au courant que j’étais hindoue. Il a apprécié mon explication et a encouragé les autres aussi à participer et à parler de leur religion. Cet incident a été le tremplin vers ma conversion à la religion catholique. Moments de vérité À cette époque, alors que je commençais à connaître Jésus et la chrétienté, je me suis souvent posée cette question : « Comment cela se fait-il que je me sens si paisible quand je suis dans une église ? » Dans les temples hindous, c’était différent. Là-bas, j’étais distraite par les cris des vendeurs, les sons de clochettes, la récitation des mantras par les prêtres et la ruée des gens qui se bousculaient à travers une grande foule pour pouvoir voir le visage des dieux. La paix que je ressentais dans une église était nettement en contraste. Un jour, pendant le confinement, en plein Covid, je suis tombée sur une vidéo YouTube où un prêtre expliquait que, quel que soit le nombre de péchés que nous ayons commis dans notre égarement, nous pouvons être réconciliés et unis à Dieu car Son Fils a payé le prix pour tous nos péchés. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, s’est fait homme, a vécu parmi nous, nous a aimés, a apporté la guérison, Il nous a pardonnés, est mort sur la Croix, est ressuscité des morts et vit maintenant avec nous jusqu’à la fin des temps. L’Évangile a changé ma vie. J’ai appris que Jésus m’aimait et qu’Il m’aimerait toujours, même si je suis hindoue. Auparavant, je voyais Jésus comme un dieu parmi tant d’autres que les gens vénéraient, mais maintenant, je voyais qui était le vrai Dieu. Aucun des dieux hindous que je connais n’a souffert ni n’est mort pour mes péchés. Mon cœur s’est rempli d’amour pour Jésus et à partir de ce jour-là, je me suis considérée comme quelqu’un qui suit le Christ Jésus. Des larmes de joie L’Esprit-Saint m’a guidée pour mieux connaître Jésus, et à en apprendre plus sur Lui. J’achetai une Bible et commençai à lire. Auparavant, j’avais eu une relation transactionnelle avec Dieu. Mais maintenant, c’était tout nouveau pour moi d’apprendre qu’Il m’aimait telle que je suis. Un concept totalement nouveau. J’appris que Jésus désire me parler chaque jour et qu’Il veut avoir une relation personnelle avec moi. Il m’aime même quand je suis pécheresse. Il est prêt à me pardonner tous mes péchés et à me prendre dans ses bras avec amour. Je ne mérite pas Son amour, mais néanmoins, Il m’aime. Aujourd’hui cette relation personnelle que j’ai avec Jésus est la chose la plus importante de ma vie. Pendant mon parcours où s’instaurait cette relation personnelle avec Lui, je fis un rêve, où je vis un homme vêtu d’un manteau rouge-marron marcher devant moi sur une route. Cette route était flanquée des deux côtés de monstres. Ces monstres voulaient me faire du mal et poussaient des cris terrifiants. Cependant, ils ont commencé à faiblir à cause de l’homme qui marchait devant moi. Comme il était très puissant, ils n’ont pas pu m’effrayer ou me faire de mal. Je me sentais protégée et en sécurité en sa présence. Je n’avais pas compris ce que signifiait ce rêve. Mais bien plus tard, une religieuse de la Congrégation des Missionnaires de la Charité m’a aidée à interpréter ce rêve. L’homme qui marchait devant moi, c’était Jésus. Il était venu fortifier ma foi en Lui et me protéger du démon. Je pleurais de joie, voyant que Celui qui avait créé le soleil, la lune et les étoiles, me connaissait et s’inquiétait pour moi. Il m’a fallu deux ans pour me convertir à la foi catholique, mais quand Dieu ouvre une porte, personne ne peut la fermer. L’Esprit-Saint a mis sur mon chemin des anges déguisés en hommes et femmes qui m’ont aidée sur ce chemin vers le Catholicisme. Le 25 juin 2022, j’ai reçu les sacrements du Baptême, de la Communion et de la Confirmation. Aujourd’hui, je parle aux gens de ce que Jésus a fait pour eux sur la Croix. Je vois le Christ en chaque personne que je rencontre. Je souhaite partager cette joie de l’Évangile partout, autant que je peux.
By: Sarina Christina Pradhan
MoreL’histoire de cette famille ressemble à un scénario de drame mais la fin vous surprendra sans aucun doute L’histoire commence chez nous, dans notre maison, où j’ai grandi avec mes deux petits frères, Oscar et Louis. Notre papa était en charge de la musique à l’église, tandis que maman jouait du piano. Notre enfance a été heureuse, tournant autour de l’église et de la famille, avec nos grands-parents habitant tout près de chez nous. Nous pensions que tout allait bien mais quand j’étais en sixième année, Maman et Papa nous ont dit qu’ils allaient divorcer. On ne savait pas ce que ça voulait dire parce que personne dans notre famille n’avait divorcé, mais nous le comprîmes très vite. Nous avons été renvoyés de maison en maison alors qu’ils se battaient pour la garde. Près d’un an plus tard, Papa fut hors de la ville pour un week-end. Mes frères et moi étions supposés être avec Maman, mais avons atterri chez des amis à la dernière minute. Nous étions surpris de voir papa rentrer précipitamment, plus tôt que prévu, nous récupérer, mais nous fûmes terrassés d’en apprendre la raison. Maman avait été retrouvée morte dans sa voiture dans un parking désert. Apparemment deux hommes avaient volé son sac et ses bijoux sous la menace d’une arme. Puis ils l’ont tous les deux violée dans la banquette arrière de la voiture avant de tirer trois fois sur son visage, la laissant mourir sur le plancher de la voiture. Quand papa nous a dit ça, on n’a pas pu croire du tout. Pourquoi quelqu’un s’en prendrait-il à sa vie ? On se demandait s’ils allaient nous poursuivre. Le sentiment d’insécurité devint le quotidien de notre jeune enfance. Les conséquences Après les funérailles, nous essayâmes de retourner à une vie normale avec notre papa, mais j’appris que le retour à la normale ne se faisait jamais pour les victimes de crimes. Papa tenait une entreprise de bâtiment. Un an après l’assassinat de Maman, Papa a été arrêté, avec deux de ses employés et accusé de meurtre qualifié et de sollicitation criminelle pour avoir embauché ses deux hommes pour tuer Maman. Les trois se blâmaient l’un l’autre. L’un des employés affirma qu’il avait surpris Papa en train de charger l’autre gars de commettre le meurtre. Papa clamait son innocence et nous avions confiance en lui, mais par contre, sa sortie de prison lui a été refusée et tout changea pour nous. Quand Maman a été assassinée, nous étions les enfants d’une victime. Les gens, surtout ceux de l’église, voulaient nous aider dans notre situation. Ils étaient généreux et bons. Mais quand Papa a été arrêté, on nous a traités d’une autre manière. On a été stigmatisé à être les enfants d’un délinquant. Les gens nous ont décrits comme des produits endommagés qui ne vaudraient plus rien. Nous avons donc emménagé chez notre tante et notre oncle, et je commençai mes études au lycée d’Austin mais je continuai à visiter régulièrement mon père dans la prison du comté parce que nous l’aimions bien et que nous le croyions innocent. Deux ans et demi plus tard, il a été jugé. C’était vraiment très dur pour nous, de voir tous les détails éclabousser de toutes parts dans les nouvelles, surtout pour moi, parce que je portais le même nom. Quand il fut reconnu coupable, nous fûmes effondrés, surtout qu’il fut condamné à mort et transféré à Huntsville en attendant son exécution. Si vous faites partie de la famille d’un détenu, c’est comme si votre vie était en suspens. Confessions choquantes Lors de ma dernière année à l’université, il y eut du nouveau dans le procès. Le secrétaire du Procureur du District a révélé que le procureur avait modifié des preuves pour prouver que Papa était coupable. On avait toujours cru en l’innocence de Papa, aussi on était fous de joie. Papa était allé jusqu’aux portes de la mort puis renvoyé à la prison du comté dans l’attente d’un nouveau jugement qui aurait lieu quatre ans plus tard. Moi et mes frères avons témoigné en sa faveur et le jury a trouvé qu’il était non coupable de meurtre qualifié, ce qui signifiait qu’il ne serait jamais mis à mort. Je ne peux exprimer le soulagement que je ressentis quand j’appris que je n’allais pas perdre mon père comme ça. Cependant ils le qualifièrent coupable d’une peine plus légère, ce qui lui valut la prison à perpétuité. Malgré cela tout le monde savait qu’il serait bientôt libéré sur parole. Nous avions fait tout notre possible pendant toutes ces années pour que Papa rentre à la maison. Nous étions donc tellement excités que cela arrivait et qu’il pourrait désormais rentrer et vivre avec notre famille. Quand je lui rendis visite avant sa libération, je lui demandai de clarifier certaines des questions qui étaient ressorties pendant le procès. Il me dit que je pouvais tout lui demander, mais quand je fis allusion à une question bien précise, il me regarda droit dans les yeux et dit : « Jim, je l’ai fait, et elle l’a bien mérité. » J’étais choqué. Il était en train d’avouer mais n’éprouvait même pas de remords à propos de cela. Il blâmait Maman. Il se prenait pour la victime car il était en prison. J’étais furieux. Je voulais lui faire comprendre qu’il n’était pas la victime. Ma Maman qui était enterrée, était, elle, la victime. Je ne peux pas décrire à quel point nous nous sentions trahis qu’il nous ait menti tout ce temps-là. J’avais l’impression qu’on pleurait Maman pour la toute première fois car depuis que Papa avait été arrêté, on ne pensait qu’à lui. Ma famille contesta sa sortie sur parole, ce qui fit que la commission des libérations conditionnelles la lui refusa. Je suis reparti le voir pour lui dire qu’il irait encore en prison, pas au couloir de la mort, où il était protégé des autres prisonniers mais dans une cellule sécurisée au maximum pour le restant de sa vie. Je lui dis que plus jamais, il ne reverrait aucun d’entre nous. Nous lui avions rendu visite pendant toutes ces années, nous lui avions envoyé des lettres, et avions alimenté son compte qu’il avait en prison. Il avait tenu une grande place dans notre vie, mais maintenant, c’était fini, nous lui avons tourné le dos. Lâcher prise Après quatre ans sans contact, je suis reparti voir Papa en prison. J’avais maintenant un fils, et je peux encore moins comprendre qu’on puisse vouloir du mal à son enfant, surtout depuis que j’avais appris que Papa avait aussi désigné des hommes pour me tuer moi et mes frères. Je voulais des réponses, mais la première chose qu’il a faite, c’est de demander pardon pour ce qu’il a fait pour Maman, pour mes frères et pour moi. C’était un homme qui ne s’était jamais repenti de quoi que ce soit. Au début je ne l’ai pas cru, mais j’avais appris que quand vous entendez quelqu’un vous demander pardon, vous commencez à guérir. La chose suivante qu’il me dit, fut : « Jim, j’ai finalement donné ma vie à Dieu et je suis devenu chrétien après avoir touché le fond ici, en prison. » Durant l’année suivante, j’ai visité Papa une fois par mois. Pendant cette période, j’ai entrepris une démarche de pardon. À première vue, il semble impossible d’être capable de pardonner votre père qui a tué votre mère. Je travaille avec beaucoup de personnes victimes de crimes. Ce que j’ai compris c’est que si vous ne pardonnez pas à un offenseur ou à quelqu’un qui vous a blessé, vous devenez amer, en colère et dépressif. Je ne voulais plus me laisser contrôler par mon père, je lui ai donc pardonné, pas pour lâcher prise sur lui, mais pour me libérer de la prise. Je ne voulais pas être cet homme amer, en colère et dépressif. Dans ce processus de réconciliation, j’ai plaidé pour Maman à qui on avait ôté la parole. Cette même année, au fur et à mesure que nous avions parlé des problèmes, je vis un changement en Papa. Environ un an après avoir repris contact, je reçus un appel de l’aumônier de la prison me disant que Papa avait souffert d’un anévrisme cérébral. Il avait subi une mort cérébrale. Nous avons donc eu à prendre la décision de le débrancher ou pas, ce qui paraît facile, mais ne l’était pas du tout. Malgré tout cela, je l’aimais encore. Nous avons demandé à récupérer sa dépouille car ainsi nous n’aurions pas l’héritage d’avoir enterré notre père dans l’enceinte de la prison. Nous étions surpris de voir le gardien et l’aumônier de la prison aux funérailles et ils nous dirent que, pour la première fois, on avait autorisé à avoir une célébration à la mémoire de mon père, dans la chapelle de la prison. Quand nous sommes partis à cette cérémonie, on nous a faits asseoir au premier rang avec 300 prisonniers, camarades de cellule de notre père, tous assis derrière nous, avec des gardiens tout autour. Durant les trois heures qui suivirent, les hommes vinrent un à un, parler au micro, nous regardant droit dans les yeux. Ils nous racontèrent leurs histoires, comment ils étaient retournés à la foi au Christ parce que Papa leur avait partagé sa foi et avait ainsi opéré un changement dans leurs vies. En avouant et en se repentant de ses mauvais choix, en prenant la responsabilité de ses actes, et en demandant pardon à Dieu, il a donné un nouveau sens à sa vie, une nouvelle direction et entraîné les autres avec lui. Quand on entend le témoignage d’une personne, c’est fort – c’est puissant. Mais quand c’est 300 personnes qui le disent ça devient écrasant. J’ai commencé donc à en parler dans les églises, dans les prisons, et dans les programmes de justice réparatrice – aux victimes comme aux coupables désirant réhabiliter, partageant avec eux notre histoire de reconstruction et de restauration suite à une démarche de pardon. J’ai été témoin maintes fois, j’ai vu comment les gens peuvent changer. Quand je raconte notre histoire, j’arrive à honorer nos deux parents – notre Maman pour tout le côté positif qu’elle a apporté à notre vie et notre Papa pour sa décision sincère de se repentir. La fin de toute cette histoire, c’est que nous avons pu voir comment Dieu peut se saisir de situations horribles et les transformer en bien. Ce que nous avons appris sur le repentir et le pardon a fait de nous de meilleurs maris et pères de famille car nous voulions donner à nos familles quelque chose de mieux. Nous avons appris à travers une expérience amère, que pour se repentir vraiment, il faut se repentir de manière continue. Et pour pardonner réellement, il faut toujours pardonner, pas seulement une fois, mais tout le temps.
By: Shalom Tidings
MoreQuand tout devient chaos autour de vous, vous êtes-vous déjà demandé, « Qu’est-ce que Dieu veut ? » Ma vie, toute comme celle de chacun d’entre nous, est unique et irremplaçable. Dieu est bon et je suis reconnaissante pour cette vie que j’ai eue, même s’il y a eu des hauts et des bas. J’étais née de parents catholiques et j’ai été baptisée le jour de la fête du Christ-Roi. J’étais à l’école catholique puis j’ai fait un an au lycée catholique. J’avais hâte de recevoir le sacrement de Confirmation pour devenir un soldat du Christ. Je me rappelle avoir promis à Jésus que je manquerais aucune messe. J’ai épousé un catholique et élevé mes enfants dans la foi catholique. Cependant, ma foi était dans ma tête, et pas encore dans mon cœur. En retraçant un peu le passé Quelque part en cours de route, d’une manière ou d’une autre, j’ai perdu de vue Jésus en tant qu’ami. Je me rappelle avoir manqué à la messe quelque fois quand j’étais jeune mariée parce que je me disais que je me réjouirai de faire tout ce que je veux. J’avais tellement tort. Je remercie ma belle-mère pour son intervention involontaire un de ces dimanches lorsqu’elle me demanda comment était la messe. Je réussis à esquiver cette question et à changer de sujet. Mais Dieu m’atteignit à travers sa question. Le dimanche suivant, je partis à la messe me résolvant à ne plus jamais la manquer. Comme beaucoup de mamans, j’étais pleinement occupée avec la famille, les engagements à l’école, enseignant le catéchisme, travaillant à mi-temps, etc. Pour être vraie, je ne savais dire « non » à personne. J’étais épuisée. Oui, j’avais bon cœur, j’essayais de faire de bonnes choses, mais je ne connaissais pas bien Jésus encore. Je savais qu’Il était mon ami, que je Le recevais chaque dimanche à la messe, mais je me rends compte maintenant que je faisais les choses superficiellement, sans vraiment prendre le temps et l’effort de les faire avec soin. Quand mes enfants étaient au collège, on m’a diagnostiqué une fibromyalgie et j’avais constamment mal. Je rentrai de travail et me reposai. Cette douleur me força à arrêter certaines activités. Un jour, une amie m’appela pour prendre de mes nouvelles. Tout ce que je fis était de me plaindre sur moi-même et sur ma maladie. Puis mon amie me demanda : « Quelle est la volonté de Dieu ? » Je devins gênée et commençai à pleurer. Puis, j’étais fâchée et j’ai écourté la conversation. « Qu’est-ce que Dieu a à voir avec ma douleur ? » me dis-je. La question de mon amie me hantait. C’était tout ce à quoi je pouvais penser. Même si jusqu’à aujourd’hui je n’arrive plus à me rappeler qui m’a invitée au week-end des dames, l’instant où j’entendis à propos d’une retraite qui allait se faire dans ma paroisse, une session qui s’appelait « Le Christ renouvelle sa Paroisse » (CRHP), je dis immédiatement « Oui ! » Tout ce à quoi je pouvais songer, c’était un week-end loin de la maison, rattraper mon sommeil et avoir quelqu’un qui compte sur moi. Je me trompais encore. Pratiquement, chaque minute du week-end était programmée. Quant au repos, je pus avoir un peu, mais pas du genre comme ce à quoi je m’attendais. Remarquez le focus sur « moi, ma personne et je ». Où était le Seigneur ? J’étais loin de me douter que mon « oui » à ce week-end rempli du Saint-Esprit allait ouvrir mon cœur. Présence débordante Lors de l’un des enseignements, je fus émue aux larmes. Je me sentais forcée à faire une pause, au fond de moi, et à dire à Dieu des mots qui pouvaient changer ma vie. Des mots que j’ai dit de tout mon cœur. Des mots qui ouvrirent la porte à Jésus et le firent entrer et qui permirent à ma connaissance de Dieu de passer de ma tête à mon cœur ! « Seigneur, je t’aime » dis-je, « je suis toute entièrement à toi. Je ferai tout ce que tu me demandes et j’irai là où tu m’enverras. » Mon cœur avait besoin de s’élargir, je pourrais alors apprendre à aimer comme Dieu m’aime. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique pour que tous ceux qui croient en Lui ne périssent pas mais aient la vie éternelle. » (Jean 3:16) Cette conversation déclencha une conversion, une metanoïa, un basculement de mon cœur vers Dieu. Je venais de faire l’expérience de l’amour inconditionnel de Dieu, et subitement, d’un coup, Dieu devint primordial dans ma vie. C’est tellement dur à décrire, excepté que je n’oublierai jamais ce moment. J’ai eu l’impression que, dans le noir où j’étais, Dieu me prenait par la main et courait avec moi. J’étais toute en feu, heureuse et étonnée de voir ce que Dieu opérait dans ma vie, et continue d’opérer encore. Tout de suite après ma conversion, et suite à la session « Vie dans l’Esprit », j’ai été guérie de ma fibromyalgie. Regardant ma vie, j’ai demandé à Dieu de m’aider à devenir plus comme Lui. Je me rendis compte que j’avais besoin d’apprendre à pardonner, aussi Lui demandais-je de me montrer à qui je devais pardonner ou à qui je devais demander pardon. Il me le montra et petit à petit, j’appris à pardonner et à recevoir le pardon. Je reçus la guérison dans une de mes relations les plus importantes – celle avec ma mère. J’ai finalement appris à l’aimer comme Dieu l’aimait. Ma famille aussi fit l’expérience de la guérison. Je commençai à prier plus. C’était devenu quelque chose d’excitant pour moi. Le silence était mon lieu de rencontre avec Dieu. En 2003, je sentis qu’Il m’appelait pour une mission au Kenya, et en 2004, je partis en volontaire travailler dans un orphelinat d’hospice pendant trois mois. Depuis CRHP, je m’étais sentie appelée à devenir directrice spirituelle et j’ai fait des démarches pour devenir directrice spirituelle certifiée. Il y en a tant encore. Et il y a toujours tellement beaucoup quand on fait la connaissance de Jésus Christ. Avec du recul, je dirai que je n’aimerais changer rien de mon passé car c’est grâce à ça que je suis aujourd’hui ce que je suis. Cependant, je me demande ce qui me serait arrivé si je n’avais pas prononcé ces paroles qui ont eu le pouvoir de changer ma vie. Dieu vous aime. Il vous connaît parfaitement – votre bon côté ainsi que le mauvais – mais Il vous aime toujours. Il veut que vous viviez à la lumière de Son amour. Il veut que vous soyez heureux et que vous déposiez tous vos fardeaux auprès de Lui ; « Venez à moi vous tous qui peinez et êtes chargés, et moi je vous donnerai le repos. » (Matthieu 11:28) Je vous encourage à faire cette prière du plus profond de votre cœur : « Seigneur, je Vous aime. Je suis entièrement à Vous. Je ferai tout ce que Vous me demanderez et j’irai partout où Vous m’enverrez. » Je prie que votre vie ne soit plus jamais la même et quoiqu’il se passe autour de vous, vous trouverez le repos et la paix parce que vous marchez avec le Seigneur.
By: Carol Osburn
MoreLa chose qui m’a détourné de l’Église m’a ramené de tout cœur ! Née et élevée à Philadelphie, j’ai fréquenté une école catholique comme la plupart de mes amis. Notre famille assistait à la messe seulement à Noël et Pâques. J’ai appris les sacrements à l’école, mais la plupart du temps, j’ai appris par cœur les bonnes réponses pour réussir un test. J’étais une bonne enfant. Je n’ai pas lutté avec des péchés majeurs. Mes amis me taquinaient que je serais probablement devenue une nonne parce que j’étais un modèle de vertu. Mais je n’étais pas bien connecté avec ma foi. Et après une mauvaise expérience de confession en quatrième année, j’ai décidé de ne jamais revenir. Après le secondaire, j’ai travaillé comme serveuse à Olive Garden. L’un de mes collègues était un gars incroyablement beau nommé Keith. Musicien talentueux et chrétien convaincu, Keith m’a invité dans son église non confessionnelle, et j’ai adoré. Nous avons assisté ensemble souvent, mais bientôt Keith a accepté un poste de jeune pasteur dans son état d’origine de l’Iowa. On s’est terriblement manqué, alors je l’ai suivi. Nous nous sommes mariés en 1996, et tout était parfait : Keith aimait son travail à l’église : la congrégation a pris soin de nous, nous avons eu trois beaux enfants, et j’ai aimé que nous soyons une famille de pasteur. Nous avons servi là-bas et dans une poignée d’autres églises pendant deux décennies. Le ministère a connu des hauts et des bas, mais nous avons adoré. Le point de basculement Puis, après 22 ans comme pasteur, Keith a annoncé un jour : « Je pense que Dieu m’appelle à quitter mon emploi et à me convertir au catholicisme. » J’ai été surprise, même quand j’ai appris qu’il envisageait le catholicisme en privé depuis longtemps. Il avait lu des livres sur le catholicisme et discuté de la foi avec des prêtres et des amis catholiques. Ce qu’il avait découvert sur les Pères de l’Église, les sacrements et la papauté l’avait profondément ébranlé, mais il avait continué. J’ai adoré sa nouvelle excitation, mais je n’étais pas intéressée et je ne pensais pas qu’il irait jusqu’au bout. Il était impossible que le Keith que je connaissais se convertisse à la religion terne et sans vie de mon éducation. Mais plus je remarquais Keith s’illuminer quand il parlait de se convertir, plus je paniquais. Les enfants grandissaient et avaient grandi dans des églises qu’ils aimaient ; même si nous le voulions, nous ne pouvions pas les faire se convertir. « Dieu ne peut pas vouloir diviser notre maison » Je pensais… Comment pourrais-je revenir à ce qui signifiait si peu pour moi comme enfant, surtout depuis ma nouvelle foi protestante m’a tenu remplie. J’aurais besoin de travailler à travers des choses comme la confession — quelque chose que je ne voulais plus faire. J’espérais secrètement que ce n’était qu’une phase que Keith surmonterait bientôt. Le point de bascule pour Keith est venu après un discours catholique apologétique où il a senti Dieu lui parler directement. Il est revenu à la maison et a dit : « Voilà, je le fais. Je me convertis. Je ne sais pas ce que nous ferons pour l’argent, mais je sais que Dieu m’appelle à cela; nous trouverons une solution. » Le lendemain, il a dit à son église qu’il démissionnait. Maintenant, je devais décider quoi faire. Après des mois de prière, j’ai finalement suivi Keith dans l’Église catholique. J’ai pensé que c’était mieux pour nos enfants de voir leur mère suivre l’exemple de leur père dans la foi, mais ils ont décidé de rester dans leurs églises protestantes. C’était excitant de voir Keith si passionné par sa conversion, mais j’ai eu une période plus difficile que je ne le pensais. J’ai pleuré à chaque messe pendant environ trois mois. Notre famille avait adoré ensemble depuis 22 ans. Maintenant, nous étions douloureusement dispersés. De plus, j’étais contrarié que Keith n’utilise pas ses dons pour le ministère dans l’Église catholique. Depuis que Dieu l’a appelé à quitter son travail, je m’attendais à ce qu’il y ait un incroyable ministère qui l’attendait. Je croyais que Dieu avait un plan pour Keith, mais c’était quoi ? Keith se contentait d’assister à la messe et de tout absorber, mais je voulais voir Dieu l’utiliser d’une manière nouvelle. Un merveilleux voyage Après quelques mois de participation à la messe, je suis devenue plus ouvert à la foi. J’ai commencé à poser des questions et à apprendre pourquoi nous faisons ce que nous faisons. J’ai commencé à ouvrir mon cœur à la messe et à l’aimer. Les gens de notre paroisse étaient de beaux exemples de ce qu’est être catholique. J’ai adoré la messe remplie d’écritures, l’encens, l’eau bénite et les sacrements. J’ai adoré les dévotions, et bien sûr, l’Eucharistie. Si j’en avais appris plus sur l’Eucharistie quand j’étais enfant, je n’aurais pas pu partir si facilement. Pendant l’été qui a suivi notre conversion, un ami nous a invités à aller à Medjugorje. Keith y était allé des années auparavant et avait vécu une expérience merveilleuse. Nous étions tous les deux excités d’y aller, surtout quand nous avons réalisé que nous serions là le premier anniversaire de l’entrée de Keith dans l’Église catholique. Quelle belle façon de célébrer. Je reconnus que nous étions devenus si occupés avec la vie, le travail, et la famille que peut-être nous n’avions pas entendu Dieu au sujet de l’avenir parce que nous n’avions pas pris le temps d’arrêter et d’écouter. « Peut-être qu’à Medjugorje Dieu nous parlera de son plan pour notre vie », pensai-je. Le voyage a été une expérience puissante, mais je n’entendais pas Dieu me parler de notre avenir. J’ai commencé à être impatiente et frustrée. Tant qu'il est temps Le dernier jour, nous sommes allés à la messe, aux services du chapelet, à l’adoration et à tout ce qu’ils offraient. Nous ne voulions rien manquer. Pendant l’Adoration, j’ai prié : « Dieu, s’il te plaît, parle-moi. J’ai senti Dieu dire : « Va te confesser. » « Non, Dieu, s’il te plaît, parle-moi directement. C’est notre dernière nuit. Dis-moi quoi faire. » Il a dit : « Va à la confession. » Je me suis disputé avec Dieu : « Sais-tu combien de personnes sont en ligne pour la confession ? Je n’entrerai jamais! » À Medjugorje, la confession est importante. Même avec des dizaines de prêtres qui entendent des confessions en plusieurs langues, les lignes peuvent être longues. La zone extérieure de Confessions grouillait de gens à chaque fois que nous marchions. « Désolé mon Dieu, si tu m’avais dit ça plus tôt dans la semaine, je serais parti, mais je ne veux rien manquer de notre dernière nuit ici », j’ai prié. En regardant en arrière, je suis sûre que Dieu levait les yeux au ciel. Après l’Adoration, en attendant nos amis, j’ai regardé la ligne de confession en essayant de décider quoi faire. Un ami de notre groupe est venu me voir et m’a dit un mot : « Pizza ». Je me suis levé et j’ai dit : « Oui, allons-y. » Nous avons eu un moment délicieux, et après m’être bourré, il m’est venu à l’esprit que j’aurais pu faire une grosse erreur. « J’aurais peut-être dû essayer de me confesser », me suis-je dit. « Je pense que Dieu me parlait et j’ai désobéi. Maintenant, qu’est-ce que je vais faire ? Il était peut-être trop tard. » Je commençais à me sentir coupable. J’ai demandé à Greg mes chances d’entrer en confession. « Il est 21 h, dit-il, il ne sera pas facile de trouver un prêtre encore là (surtout un prêtre anglophone). » J’ai décidé d’essayer. Nous avons marché un bloc à la zone extérieure de confessions et l’ai trouvé vide et sombre. Au coin de la rue, nous avons aperçu un prêtre assis au loin à côté d’un panneau qui disait « anglais ». Je n’en revenais pas. Quand je me suis approché, il m’a dit : « Je vous attendais. » Un message de Dieu Je me suis assise et j’ai commencé ma confession. « Je devrais vous le dire », j’ai dit : « J’ai eu des problèmes avec la confession. Toutes mes autres confessions étaient sans cœur et faites par obligation. J’ai l’impression que Dieu m’a dit de venir ici ce soir, alors je vais considérer cela comme ma première confession. » Puis j’ai renversé mes tripes. Cela a pris beaucoup de temps. Je pleurais, et même si je sentais que j’avais confessé mes péchés à Jésus au cours des années, il y avait quelque chose de spécial à les dire à voix haute à un prêtre. J’ai eu du mal à prononcer certains de mes mots, mais j’ai fait de mon mieux. Quand j’ai terminé, il a dit : « Vos péchés sont pardonnés. » Puis il a dit : « Je peux dire que vous êtes sincèrement désolé pour vos péchés, mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle vous êtes ici. Vous êtes ici parce que c’est votre dernière nuit à Medjugordjé (je ne le lui avait pas dit !), et vous êtes frustré avec Dieu depuis longtemps. Vous avez voulu qu’il vous parle pendant ce voyage, et vous sentez qu’il ne vous parle pas. (Je ne lui avais pas dit non plus!) « Voici le message de Dieu pour vous, » dit le prêtre. « Soie patiente, continue à faire ce que tu fais et aie confiance en Moi. J’ai commencé à pleurer, puis à rire parce que j’étais tellement remplie de joie. Je l’ai pris dans mes bras et je l’ai remercié de m’avoir attendu. J’avais hâte de dire à Keith ce que le prêtre m’a dit. Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une raison pour laquelle nous étions à Medjugorje le jour de l’anniversaire de Keith. Il y avait une raison pour laquelle Dieu n’a pas demandé à Keith d’en faire trop pendant cette première année. Nous devions être patients et fidèles. Et peu de temps après son retour, des portes ont commencé à s’ouvrir pour que Keith puisse partager son voyage dans la foi catholique. Par exemple, depuis le début de la pandémie, Keith diffuse en direct un chapelet tous les après-midis sur YouTube. Il le fait tous les jours depuis près de deux ans maintenant, avec plus de 70 pays représentés. C’est maintenant appelé l’équipe du chapelet. Des gens de partout dans le monde disent à Keith que son ministère les a aidés. Nous lui en sommes extrêmement reconnaissants. J’ai appris que si nous demandons souvent à Dieu de nous parler, trop souvent nous avons déjà décidé ce que nous voulons qu’il dise. Mais Dieu aime nous surprendre. N’est-ce pas fou que la confession, la chose même qui m’a détourné de l’Église, est la chose que Jésus a utilisé pour me ramener de tout cœur? Demandez-vous conseil à Dieu, mais ne voulez pas entendre ce qu’Il a à dire? Avez-vous des problèmes avec l’Église que vous devez résoudre? Avez-vous besoin de demander pardon à quelqu’un ? Devez-vous vous abandonner à Jésus et commencer à vivre différemment ? Quel que soit votre problème, essayez de laisser aller vos attentes et juste écouter? N’attendez plus. Dieu vous parle. Écoutez.
By: Estelle Nester
MoreMon nouveau héros est Mère Alfred Moes. Je sais que son nom n’est pas très connu, même parmi les catholiques, mais il devrait l’être. Elle n’est apparue sur mon écran radar que lorsque je suis devenu évêque du diocèse de Winona-Rochester, où Mère Alfred a accompli la plus grande partie de son travail et où elle repose. Son histoire est celle d’un courage, d’une foi, d’une persévérance et d’un courage remarquables. Croyez-moi, une fois que vous aurez pris connaissance des détails de ses aventures, vous penserez à un certain nombre d’autres mères catholiques courageuses : Cabrini, Teresa, Drexel et Angelica, pour n’en citer que quelques-unes. Mère Alfred est née Maria Catherine Moes au Luxembourg en 1828. Très jeune, elle est fascinée par la possibilité d’exercer une activité missionnaire parmi les peuples indigènes d’Amérique du Nord. C’est ainsi qu’elle part avec sa sœur pour le Nouveau Monde en 1851. Elle rejoint d’abord les Pauvres sœurs des écoles de Notre-Dame à Milwaukee, puis passe chez les Sœurs de la Sainte-Croix à La Porte, dans l’Indiana, un groupe associé au père Sorin de la Congrégation de Sainte-Croix (CSC), le fondateur de l’université de Notre Dame. Après s’être heurtée à ses supérieures - une circonstance assez typique pour cette femme très fougueuse et sûre d’elle - elle se rendit à Joliet, dans l’Illinois, où elle devint supérieure d’une nouvelle congrégation de sœurs franciscaines, prenant le nom de « Mère Alfred ». Lorsque l’évêque Foley de Chicago tenta de s’immiscer dans les finances et les projets de construction de sa communauté, elle partit pour des pâturages plus verts dans le Minnesota, où le grand archevêque Ireland l’accueillit et lui permit d’établir une école à Rochester. C’est dans cette petite ville du sud du Minnesota que Dieu a commencé à agir puissamment à travers elle. En 1883, une terrible tornade s’abattit sur Rochester, faisant de nombreuses victimes et laissant beaucoup d’autres sans abri ni ressources. Un médecin local, William Worrall Mayo, entreprend de soigner les victimes de la catastrophe. Submergé par le nombre de blessés, il fait appel aux sœurs de Mère Alfred pour l’aider. Bien qu’elles soient enseignantes plutôt qu’infirmières et qu’elles n’aient aucune formation médicale, elles acceptent la mission. À la suite de cette débâcle, Mère Alfred informa calmement le docteur Mayo qu’elle avait la vision d’un hôpital à construire à Rochester, non seulement pour servir la communauté locale, mais aussi le monde entier. Étonné par cette proposition totalement irréaliste, le docteur Mayo dit à Mère Alfred qu’elle devrait réunir 40 000 dollars (un chiffre astronomique pour l’époque et le lieu) pour construire un tel établissement. Elle dit à son tour au docteur que si elle réussit à réunir les fonds et à construire l’hôpital, elle s’attend à ce que lui et ses deux fils médecins s’occupent de l’établissement. En peu de temps, elle a obtenu l’argent et l’hôpital Sainte-Marie a vu le jour. Comme vous l’avez certainement déjà deviné, c’est de cette graine qu’est née la fameuse Mayo Clinic, un système hospitalier qui, comme Mère Alfred l’avait imaginé il y a longtemps, dessert le monde entier. Cette religieuse intrépide a poursuivi son travail de bâtisseuse, d’organisatrice et d’administratrice, non seulement de l’hôpital qu’elle avait fondé, mais aussi d’un certain nombre d’autres institutions dans le sud du Minnesota, jusqu’à sa mort en 1899, à l’âge de soixante et onze ans. Il y a quelques semaines, j’ai écrit sur le besoin pressant de prêtres dans notre diocèse et j’ai exhorté tout le monde à faire partie d’une mission visant à augmenter les vocations à la prêtrise. Avec Mère Alfred à l’esprit, pourrais-je profiter de l’occasion pour appeler à plus de vocations dans la vie religieuse féminine ? D’une certaine manière, les trois dernières générations de femmes ont eu tendance à considérer la vie religieuse comme indigne de leur considération. Le nombre de religieuses a chuté depuis le Concile Vatican II et la plupart des catholiques, interrogés à ce sujet, répondraient probablement que la vie religieuse n’est tout simplement pas une perspective viable à notre époque féministe. C’est absurde ! Mère Alfred a quitté sa maison alors qu’elle était très jeune, a traversé l’océan vers une terre étrangère, est devenue religieuse, a suivi son instinct et son sens de la mission, même lorsque cela l’a amenée à entrer en conflit avec des supérieurs puissants, y compris un certain nombre d’évêques, a inspiré au docteur Mayo la création du centre médical le plus impressionnant de la planète, et a présidé au développement d’un ordre de sœurs qui ont ensuite construit et encadré de nombreuses institutions médicales et d’enseignement. C’était une femme d’une intelligence, d’un dynamisme, d’une passion, d’un courage et d’une inventivité extraordinaires. Si quelqu’un lui avait suggéré qu’elle menait une vie indigne de ses dons ou indigne de sa dignité, j’imagine qu’elle aurait eu quelques mots bien choisis en guise de réponse. Vous cherchez une héroïne féministe ? Vous pouvez garder Gloria Steinem, je prendrai Mère Alfred tous les jours de la semaine. Alors, si vous connaissez une jeune femme qui ferait une bonne religieuse, qui se distingue par son intelligence, son énergie, sa créativité et son dynamisme, partagez avec elle l’histoire de Mère Alfred Moes. Et dites-lui qu’elle pourrait aspirer à ce même type d’héroïsme.
By: Bishop Robert Barron
MoreQue feriez-vous si un inconnu frappait à votre porte ? Que faire si l’étranger s’avère être une personne difficile ? Il prononce son nom avec emphase, en espagnol, avec une certaine fierté et dignité, pour que vous vous souveniez de qui il est - José Luis Sandoval Castro. Il s’est retrouvé sur le pas de notre porte, à l’église catholique Saint Edward de Stockton, en Californie, un dimanche soir, alors que nous célébrions notre fête patronale. Quelqu’un l’avait déposé dans notre quartier ouvrier relativement pauvre. La musique et la foule l’ont apparemment attiré comme un aimant dans l’enceinte de notre paroisse. Dévoiler la vérité C’était un homme aux origines mystérieuses - nous ne savions pas comment il était arrivé à l’église, et encore moins qui était sa famille et où elle se trouvait. Ce que nous savions, c’est qu’il avait 76 ans, qu’il avait des lunettes, qu’il était vêtu d’un gilet clair bien usé et qu’il tirait ses bagages à la main. Il portait un document du service d’immigration et de naturalisation lui accordant l’autorisation d’entrer dans le pays depuis le Mexique. On lui a volé ses documents personnels et il n’avait aucune autre pièce d’identité sur lui. Nous avons entrepris d’explorer et de découvrir qui était Jose Luis, ses racines, ses proches et s’ils avaient des contacts avec lui. Il était originaire de la ville de Los Mochis, dans l’État de Sinaloa, au Mexique. La colère, le vitriol et le venin sortaient de sa bouche. Il affirmait que ses proches l’avaient arnaqué et lui avaient volé sa pension aux États-Unis, où il avait travaillé pendant des années, alors qu’il faisait des allers-retours au Mexique. Les membres de sa famille que nous avons contactés ont affirmé avoir essayé de l’aider à plusieurs reprises, mais il les a traités de voleurs. Qui devions-nous croire ? Tout ce que nous savions, c’est que nous avions entre les mains un vagabond, un habitué du Mexique, et que nous ne pouvions pas l’abandonner ni mettre ce vieil homme infirme à la rue. Froidement, sans ménagement, un membre de la famille a dit : « Qu’il se débrouille tout seul dans la rue. » Il était fanfaron, bravache et bourru, mais il montrait sans cesse des signes de vulnérabilité. Ses yeux pleuraient et il sanglotait presque lorsqu’il racontait comment les gens l’avaient trompé et trahi. Il semblait être tout seul, abandonné par les autres. La vérité, c’est qu’il n’était pas facile de l’aider. Il était méchant, têtu et orgueilleux. Les flocons d’avoine étaient trop moelleux ou pas assez doux, le café était trop amer ou pas assez sucré. Il trouvait à redire sur tout. C’était un homme avec une énorme puce sur les épaules, en colère et déçu par la vie. « Les gens sont mauvais et méchants, ils vous feront du mal », déplore-t-il. À cela, j’ai répondu qu’il y avait aussi des « Buena gente » (des bonnes personnes). Il était dans l’arène du monde où le bien et le mal se croisent, où les gens de bien et de bonté se mélangent, comme le bon grain et l’ivraie de l’Évangile. Bien plus qu’un simple accueil Quels que soient ses défauts, son attitude ou son passé, nous savions que nous devions l’accueillir et l’aider comme l’un des plus petits des frères et sœurs de Jésus. « Lorsque vous avez accueilli l’étranger, c’est moi que vous avez accueilli. » Nous étions au service de Jésus lui-même, lui ouvrant les portes de l’hospitalité. Lalo Lopez, l’un de nos paroissiens qui l’a accueilli pour une nuit, l’a présenté à sa famille et l’a emmené au match de base-ball de son fils, a fait remarquer que « Dieu nous teste pour voir à quel point nous sommes bons et obéissants en tant que ses enfants. » Pendant plusieurs jours, nous l’avons hébergé dans le presbytère. Il était faible et crachait des mucosités tous les matins. Il était évident qu’il ne pouvait plus se promener et dériver librement comme il avait l’habitude de le faire dans sa jeunesse. Il souffrait d’une tension artérielle élevée, supérieure à 200. Lors d’une visite à Stockton, il a déclaré avoir été frappé derrière le cou près d’une église du centre-ville. Un fils résidant à Culiacan, au Mexique, a déclaré qu’il « m’a engendré » et qu’il ne l’a jamais vraiment connu en tant que père, car il n’était jamais là, toujours en voyage, en route vers El Norte. L’histoire de sa vie a commencé à se dérouler. Il avait travaillé dans les champs, récoltant des cerises, il y a de nombreuses années. Il avait également vendu des glaces devant une église locale il y a quelques années. Il était, pour citer la chanson classique de Bob Dylan, « like one with no direction home, like a complete unknown, like a rolling stone » (comme quelqu’un qui ne sait pas où aller, comme un parfait inconnu, comme une pierre qui roule). Comme Jésus a laissé les 99 brebis derrière lui pour sauver une brebis égarée, nous avons tourné notre attention vers cet homme, apparemment rejeté par les siens. Nous l’avons accueilli, logé, nourri et nous nous sommes liés d’amitié avec lui. Nous avons appris à connaître ses racines et son histoire, la dignité et le caractère sacré de sa personne, et pas seulement comme un autre jeté dans les rues de la ville. Sa situation désespérée a été rendue publique sur Facebook par une femme qui transmet des messages vidéo de personnes disparues au Mexique. Les gens ont demandé : « Comment pouvons-nous aider ? » Un homme a dit : « Je vais payer son billet de retour. » José Luis, un homme analphabète, rude et peu raffiné, est venu à notre fête paroissiale et, par la grâce de Dieu, nous avons essayé, dans une certaine mesure, d’imiter l’exemple de Sainte Mère Teresa, qui accueillait les pauvres, les boiteux, les malades et les parias du monde dans son cercle d’amour, le banquet de la vie. Selon les mots de Saint Jean-Paul II, la solidarité avec les autres n’est pas un sentiment de vague compassion ou de détresse superficielle face aux malheurs d’autrui. Elle nous rappelle que nous nous engageons pour le bien de tous parce que nous sommes tous responsables les uns des autres.
By: Father Alvaro Delgado
MoreQ – J’ai peur de la mort. Bien que je croie en Jésus et que j’espère au Ciel, l’inconnu me remplit d’angoisse. Comment puis-je surmonter cette peur de la mort ? R – Imaginez que vous êtes né dans un donjon et que vous ne pouvez pas voir le monde extérieur. Une porte vous sépare du monde extérieur - la lumière du soleil, l’air frais, la gaieté... mais vous n’avez aucune idée de ces choses plus lumineuses et plus belles, car votre monde n’est qu’un espace sombre et moisi, rempli de pourriture. De temps en temps, une personne sort par la porte pour ne jamais revenir. Elle vous manque, car elle était votre amie et vous l’avez connue toute votre vie ! Maintenant, imaginez un instant que quelqu’un de l’extérieur entre en scène. Il vous parle de toutes les bonnes choses que vous pouvez vivre en dehors de ce donjon. Il connaît ces choses, car Il y est allé Lui-même. Et parce qu’Il vous aime, vous pouvez Lui faire confiance. Il vous promet de franchir la porte avec vous. Voulez-vous prendre Sa main ? Voulez-vous vous lever et franchir la porte avec Lui ? Ce serait effrayant, car vous ne savez pas ce qu’il y a à l’extérieur, mais vous pouvez avoir le courage qu’Il a. Si vous Le connaissez et L’aimez, vous prendrez sa main et franchirez la porte pour entrer dans la lumière du soleil, dans le monde grandiose de l’extérieur. C’est effrayant, mais il y a de la confiance et de l’espérance. Toutes les cultures humaines ont été confrontées à la peur de l’inconnu lorsque nous franchissons la porte sombre de la mort. Par nous-mêmes, nous n’avons aucune idée de ce qui se trouve au-delà du voile, mais nous connaissons quelqu’un qui est venu de l’autre côté pour nous parler de ce qu’est l’éternité. Et qu’a-t-Il révélé ? Il a dit que ceux qui sont sauvés « sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » (Apocalypse 7, 15-17) Nous sommes convaincus que la vie éternelle est un amour parfait, une vie abondante, une joie parfaite. En fait, elle est si bonne que « ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé. » (1 Corinthiens 2,9). Mais avons-nous la certitude d’être sauvés ? N’y a-t-il pas une chance que nous n’atteignions pas le paradis céleste ? Oui, c’est vrai que ce n’est pas garanti. Pourtant, nous sommes remplis d’espérance car « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité » (1 Timothée 2, 3-4). Il désire votre salut plus que vous ne le désirez vous-même ! Il fera donc tout ce qui est en Son pouvoir pour nous amener au Ciel. Il vous a déjà adressé l’invitation, écrite et signée dans le sang de Son Fils. C’est notre foi, vécue dans notre vie, qui accepte cette invitation. Il est vrai que nous n’avons pas de certitude, mais nous avons de l’espérance, et « l’espérance ne déçoit pas » (Romains 5, 5). Nous sommes appelés à marcher dans l’humilité et la confiance, en connaissant la puissance du Sauveur, qui est « venu sauver les pécheurs » (1 Timothée 1, 15). En pratique, nous pouvons surmonter la peur de la mort de plusieurs manières. - Tout d’abord, focalisez-vous sur les promesses de Dieu concernant le paradis. Il a dit beaucoup d’autres choses dans les Écritures qui nous remplissent d’une attente enthousiaste de recevoir la belle éternité qu’Il a préparée. Nous devrions brûler d’un désir pour le Ciel, ce qui atténuera la peur de laisser derrière nous ce monde déchu et brisé. - Deuxièmement, focalisez-vous sur la bonté de Dieu et sur Son amour pour vous. Il ne vous abandonnera jamais, même si vous passez par l’inconnu. - Enfin, réfléchissez à la manière dont Il a été présent pour vous lorsque vous avez dû entrer dans des terres nouvelles et inconnues - aller à l’université, se marier, acheter une maison. Il peut être effrayant de faire quelque chose pour la première fois parce qu’on a peur de l’inconnu. Mais si Dieu a été présent dans ces nouvelles expériences, Il le sera encore plus lorsque vous franchirez la porte de la mort pour entrer dans la vie que vous avez longtemps désirée !
By: PÈRE JOSEPH GILL
MoreQuelle que soit la situation que vous traversez, Dieu trouvera un chemin là où il semble n’y en avoir aucun… Aujourd’hui, mon fils Aaric a ramené son cahier de dictée à la maison. Il a reçu une étoile rouge avec une mention « bien ». Ce n’est peut-être pas grand-chose pour un enfant de maternelle, mais pour nous, c’est une belle victoire. La première semaine d’école, j’ai reçu un appel de son professeur principal, que nous redoutions, mon mari et moi. Alors que je m’efforçais d’expliquer ses capacités de communication (ou leur absence) à son professeur, je me souviens avoir confessé que lorsque je m’occupais de sa grande sœur ayant des besoins particuliers, j’avais pris l’habitude de faire les choses sans qu’on me le demande. Comme elle ne pouvait pas prononcer un seul mot, je devais deviner ses besoins. Le même mode a été activé pour Aaric, également, dans ses premiers jours. Avant même qu’il ne demande de l’eau, je lui en donnais. Nous avions un lien qui n’avait pas besoin de mots, un langage d’amour, du moins c’est ce que je pensais. Je me trompais lamentablement ! Peu de temps après, lorsque son petit frère Abram a eu trois mois, j’ai dû à nouveau faire ces lourdes démarches pour aller voir le conseiller à l’école. Cette fois, c’était à cause des faibles capacités d’écriture d’Aaric. Sa chère maîtresse de classe a paniqué lorsqu’elle l’a vu laisser tomber son crayon sur la table et croiser obstinément les mains comme pour dire : « Je n’écrirai pas ». Nous le redoutions aussi. Sa petite sœur Aksha était experte en gribouillage à l’âge de deux ans, mais Aaric ne tenait même pas le crayon. Il n’en avait tout simplement pas envie. Le premier pas Après avoir reçu les instructions du conseiller, j’ai rendu visite au directeur, qui a insisté pour que nous fassions une évaluation approfondie si sa communication continuait à être faible. Je ne pouvais même pas y penser à l’époque. Pour nous, c’était un bébé miracle. Après ce que nous avions vécu avec notre premier enfant et trois fausses couches, Aaric avait défié tous les pronostics. Il est né à terme, contrairement à ce que les médecins avaient prédit. Ses signes vitaux étaient normaux à la naissance. Le médecin s’est exclamé « C’est un gros bébé ! » lorsqu’il l’a sorti par césarienne. Nous l’avons regardé grandir pas à pas, le souffle presque coupé, en priant pour que rien ne se passe mal. Aaric a rapidement franchi toutes les étapes de sa vie. Cependant, alors qu’il n’avait qu’un an, mon père a mentionné qu’il pourrait avoir besoin d’une rééducation orthophonique. J’ai balayé cette idée d’un revers de main, estimant qu’il était trop tôt pour poser un diagnostic. En réalité, je n’avais pas la force d’affronter un autre problème. Nous étions déjà épuisés par tout ce que notre premier enfant traversait. Anna est née prématurément à 27 semaines. Après de nombreux jours épuisants en soins intensifs néonatals, on lui a diagnostiqué de graves lésions cérébrales à trois mois et des crises d’épilepsie. Après tous les traitements et les médicaments, notre fille, aujourd’hui âgée de 9 ans, se bat toujours contre une paralysie cérébrale et une déficience intellectuelle. Elle est incapable de s’asseoir, de marcher ou de parler. D’innombrables bénédictions Il y a une limite à la retenue de l’inévitable. Il y a six mois, nous avons donc emmené Aaric à contrecœur pour une première évaluation. Le diagnostic de TDAH a été difficile à poser. Nous avons eu du mal à l’accepter, mais nous l’avons quand même inscrit à un programme d’orthophonie. À ce stade, il ne bégayait que quelques mots. Il y a quelques jours, j’ai trouvé le courage d’aller à l’hôpital avec Aaric pour subir un examen complet et approfondi. On m’a dit qu’il était atteint d’autisme léger. Au cours du processus d’évaluation, plusieurs questions ont été posées. À ma grande surprise, j’ai répondu à la plupart de ces questions par : « Il n’en était pas capable, mais maintenant il le peut ». Dieu soit loué ! Par la puissance du Saint-Esprit qui vit en lui, tout est possible. Je crois que le fait de prier et de le bénir chaque jour avant d’aller à l’école a fait une différence. Le changement a été radical lorsqu’il a commencé à mémoriser des versets bibliques. Et le plus beau, c’est qu’il récite ces versets, juste quand j’en ai besoin. En effet, la Parole de Dieu est vivante et active. Je crois que la transformation se poursuit. Chaque fois que je me sens mal, Dieu me surprend en lui faisant dire un nouveau mot. Au milieu de ses crises de colère et lorsque tout semble s’écrouler, ma petite fille, Aksha, âgée de trois ans, vient simplement me serrer dans ses bras et m’embrasser. Elle sait vraiment comment réconforter sa maman. Je crois que Dieu interviendra sûrement et guérira aussi notre fille aînée, Anna, car rien ne lui est impossible. Le changement est déjà visible : le nombre de ses crises d’épilepsie a considérablement diminué. Dans notre marche de vie, les choses peuvent ne pas aller comme prévu, mais Dieu ne nous quitte jamais et ne nous abandonne pas. Tout comme l’oxygène qui est essentiel mais invisible, Dieu est toujours présent et nous apporte la vie dont nous avons tant besoin. Accrochons-nous à lui et ne doutons pas dans les ténèbres. Que notre témoignage révèle la vérité sur la beauté, la merveille et l’amour de notre Dieu et sur la façon dont il nous transforme pour que nous puissions dire : « J’étais..., mais maintenant je suis... »
By: Reshma Thomas
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