Trending Articles
Rome, la basilique Saint-Pierre, rencontrer le pape… la vie pourrait-elle être plus riche en événements ? J’ai découvert que ça pouvait l’être.
Ma conversion à la foi catholique a eu lieu lors de mon voyage à Rome, où j’ai eu la chance de faire une partie de mes études en vue de l’obtention de mon diplôme. L’université catholique que j’ai fréquentée avait organisé quelques audiences avec le pape François dans le cadre de ce voyage. Un soir, j’étais assise dans la basilique Saint-Pierre, en écoutant le chapelet en latin sur le haut-parleur, en attendant que commence le service. Bien que je ne comprenais pas le latin à l’époque, ni ne savais ce qu’était le chapelet, j’ai reconnu la prière. Ce fut un moment d’immersion mystique qui m’a finalement conduit à confier toute ma vie à Jésus par l’intercession de Marie. C’était le début du cheminement de ma conversion qui a culminé avec mon baptême dans l’Église catholique un an plus tard, et une histoire d’amour qui s’est ensuivie peu après.
Je me suis trouvée lentement en train de construire les fondations de ma relation avec Jésus, imitant sans le savoir, Marie dans ce processus. Je me suis agenouillée à ses pieds en prière comme Marie l’aurait fait au Calvaire, cherchant à approfondir ma connexion avec le Christ. Je continue cette pratique aujourd’hui, en étudiant son visage, ses blessures, sa vulnérabilité et sa souffrance. Plus important encore, je le rencontre chaque jour pour le consoler parce que je ne peux pas supporter l’idée qu’il soit seul sur la Croix. En méditant sur sa passion, je trouve que je peux mieux apprécier la signification du Christ vivant, qui vit en nous aujourd’hui.
Alors que je me consacrais à cette pratique, je sentais Jésus m’attendre dans mes prières quotidiennes, aspirant à ma fidélité et cherchant ma compagnie. Plus je le tenais dans une prière silencieuse, plus je commençais à ressentir une profonde tristesse et un chagrin pour le prix que Jésus avait payé pour ma vie et la vie des autres. J’ai versé des larmes pour lui. Je l’ai emprisonné dans mon cœur et je l’ai consolé dans la prière, reflétant le tendre soin de Marie pour son Fils. La réalisation de l’amour sacrificiel qui a conduit Jésus à la Croix a suscité en moi de profondes émotions maternelles, me forçant à tout lui remettre. Par la grâce de Notre Dame, je me suis offerte complètement à Jésus, lui permettant de me transformer au fur et à mesure que notre relation s’épanouissait.
Lorsque j’ai subi une grande perte il y a deux ans, j’ai continué cette pratique quotidienne, bien que le centre de mon chagrin ait changé. Les larmes que j’ai versées n’étaient plus pour lui mais pour moi. Je ne pouvais rien faire d’autre que de tomber aux pieds de notre Seigneur dans mon angoisse et mon désespoir absolus, aussi égoïste que je me sentais. C’est alors que Dieu m’a montré comment la souffrance rédemptrice peut être partagée non seulement en témoignant de son sacrifice dans la prière, mais en entrant dans sa passion.
Soudain, sa souffrance ne m’était plus extérieure, mais quelque chose de si intime que je ne faisais qu’un avec le Christ sur la croix. Je n’étais plus seule dans ma souffrance. À son tour, c’était lui qui me soutenait dans la prière silencieuse, celui qui pleurait pour moi et partageait mon chagrin. Il a versé des larmes pour moi et a ouvert son cœur où je me suis retirée et suis devenue sa prisonnière. J’ai été retenue captive dans son amour.
Imiter Marie nous conduit directement au Cœur de Jésus, nous enseigne l’essence du vrai repentir et la miséricorde sans bornes qui jaillit de son amour. Ce voyage peut être exigeant, nous demandant de partager les fardeaux de la croix du Christ. Pourtant, à travers nos épreuves et nos peines, nous pouvons trouver du réconfort dans sa présence réconfortante, sachant qu’il ne nous abandonne jamais. En suivant l’exemple de Marie, nous l’invitons à nous guider pour approfondir notre lien avec Jésus, notre Seigneur et Sauveur, et partager sa souffrance rédemptrice. En faisant cela, nous devenons des martyrs vivants pour la douleur et la souffrance de ceux qui n’ont pas encore rencontré le Christ, et dans le même processus, nous sommes guéris.
En imitant l’amour maternel de Marie pour son Fils, nous nous rapprochons de l’essence de sa passion et devenons des porteurs de sa grâce de guérison. En offrant nos propres souffrances en union avec le Christ, nous devenons des témoins vivants de son amour et de sa compassion, apportant du réconfort à ceux qui ne l’ont pas encore rencontré. Dans ce processus sacré, nous trouvons la guérison pour nous-mêmes et devenons des instruments de la miséricorde de Dieu, répandant sa lumière à ceux qui sont dans le besoin. De même, nous apprenons à accepter les croix de notre vie avec courage, sachant qu’elles sont des voies vers une union plus profonde avec le Christ.
Par l’intercession de Marie, nous sommes guidés vers une compréhension profonde de l’amour sacrificiel qui a conduit Jésus à donner sa vie pour nous. En suivant le chemin de la vie de disciple, sur les traces de Marie, nous sommes appelés à offrir nos propres souffrances et luttes à Jésus, confiants dans son pouvoir transformateur pour apporter la guérison et la rédemption à notre vie.
Fiona McKenna resides in Canberra, Australia, where she serves as the PPC Head of Liturgy, Sacramental Coordinator, and Cantor at her parish. She completed a Catholic ministry equipping course with Encounter School of Ministry, and is studying a Masters Degree in Theological Studies.
Want to be in the loop?
Get the latest updates from Tidings!